Oggetto del Consiglio n. 11 del 8 luglio 2013 - Resoconto
OBJET N° 11/XIV - Continuation du débat sur le programme de gouvernement.
Presidente - La parola al collega Bertschy.
Bertschy (UVP) - Merci.
Nous reprenons ce matin les travaux arrêtés vendredi dernier pour un manque du temps utile à compléter les travaux au point n° 3 à l'ordre du jour; le temps que j'oserais définir le temps nécessaire à faire un bon travail que nous devons en premier lieu à nos électeurs, qui par leur vote nous ont soutenu. Pour ce qui concerne nos forces politiques, elles nous ont demandé de continuer à développer dans cette salle avec fermeté et détermination le projet d'un changement dans la façon de faire et d'être en politique en Vallée d'Aoste.
Élire le Président de la Junte de la XIVe législature et en analyser le programme n'est pas pour nous une simple formalité, ou un acte dû, sans valeur, à expédier à toute vitesse pour pouvoir commencer à travailler; élire le nouveau Président et en voter le programme sont pour nous les actes fondamentaux de cette législature. Nos interventions à propos du programme doivent et ont l'espoir d'être formellement reconnus comme une contribution pour l'améliorer et mieux le comprendre. Notre participation ne doit pas être vue comme une gêne et avec une gêne. La demande de suspension des travaux de vendredi est motivée, Règlement à la main, par la nécessité de donner à la discussion à ce sujet la juste importance en termes de temps, c'est-à-dire aussi comme horaire de discussion pendant la séance. Nous l'avons demandée vu aussi que, seulement pour la conclusion de la première phase du débat, des heures de travail sont encore nécessaires. La demande de suspension des travaux a été suivie quand même de la disponibilité de tous les groupes de minorité à les reprendre le samedi matin.
Passons ensuite à l'analyse du programme de législature. À la suite d'une première lecture, le programme dans ses principes généraux et dans le développement de quelques projets bien précis répond à des sensibilités politiques que, comme mouvement autonomiste, nous partageons. En effet, l'objectif est celui de fortifier et "de renforcer nos racines, notre identité linguistique et culturelle et notre Autonomie constitutionnelle pour mieux assurer le développement et le bien-être du Val d'Aoste et des valdôtains". Quand on affirme de tels principes, comment peut-on ne pas être d'accord? Encore: "travailler, à tout moment et dans tout domaine, dans la conviction que l'Autonomie spéciale est une valeur, la reconnaissance de nos particularités, et un "instrument" essentiel pour bâtir notre Gouvernement autonome et assumer des choix et des responsabilités en faveur de tous les valdôtains". Peut-on ne pas être d'accord à ces propos?
La liste pourrait continuer aussi sur les autres principes généraux: le particularisme linguistique et culturel, qui est à la base de notre spécificité politique; la valorisation du système valdôtain des autonomies, fondé sur deux niveaux de gouvernement - les Communes et la Région - tous les deux engagés sur un pied d'égalité, de dignité et de responsabilité à ?uvrer pour le bien de la Vallée d'Aoste et des valdôtains; l'importance d'agir en constante et étroite collaboration avec le Sénateur et le Député de la Vallée, afin que l'activité du Gouvernement et du Parlement, ainsi que les réformes qui vont se profiler tiennent toujours en considération nos particularités.
Je me répète: comment peut-on ne pas être d'accord? Il est sûr que nous sommes d'accord sur ces principes et sur ce mode d'agir. Ce qui change de notre part est que les principes et les modes de faire ne répondent pas aux choses faites et dites dans le passé récent et dans la précédente législature de la part de l'Union Valdôtaine et de la Stella Alpina et surtout par les hommes qui les ont représentées au Gouvernement. J'ai donc saisi métaphoriquement une erreur présentée dans votre programme où vous affirmez, à la première page: "dans l'action de gouvernement, mais aussi dans leur activité au sein du Conseil régional, les forces autonomistes se proposent d'?uvrer en pleine continuité avec ce qu'on fait au cours de la XIIIe législature". Si vous agissez en continuité avec ce que vous avez dit avoir été à même de faire dans la précédente législature, évitez les principes et les comportements dont vous n'avez jamais été ni défenseurs, ni interprètes. Je le regrette du point de vue électoral, parce que, plus vous ?uvrerez en continuité de plus en plus nous obtiendrons de votes.
Quelques considérations concernant le programme du Gouvernement. Permettez-moi de vous offrir une contribution critique du programme qui a été consigné à cette Assemblée. À cet égard je ne peux vous cacher la déception, qui a été la nôtre étant donné que, au-delà des insuffisances, nous avons retrouvé dans ce texte la simple reproduction de vieilles recettes. Nous nous attendions un programme innovateur, un document différent de ce catalogue de bonnes intentions - si dice: "di buone intenzioni sono lastricate le strade dell'inferno" -, que nous dise tout d'abord ce que vous voudriez que le Val d'Aoste soit dans une génération, à savoir quelle Vallée d'Aoste voulons nous dans 25 ou 30 ans. Au contraire le programme présenté se limite à des simples déclarations de principe, sans dire comment, avec quelles mesures et surtout quand les concrétiser, en évitant ainsi de donner un signe que les engagements pris seront tenus. Et ce en raison et de la nécessité de devoir négocier chaque fois d'abord avec les 12, ensuite avec les 5 et, enfin, avec le dix-huitième Conseiller toute décision à prendre, et d'avoir les mains libres pour faire le tout et le contraire de tout, en dépit de la confiance demandée aux électeurs sur la base des programmes électoraux, mais là aucune nouveauté, au contraire la continuité déclarée avec le passé lorsque cette même confiance a été déjà trahie avec les ajustements d'une majorité. Un programme ensuite sans aucune vision sur le futur de notre Pays d'Aoste et qui ne se pose pas la question de quel avenir assurer aux valdôtains, aux générations futures, avec des partis qui, comme si le temps s'était fermé, nous rappellent, même la forme, le programme d'il y a cinq années.
Un programme, enfin, qui évite d'aborder certains problèmes. Je pense, en faisant quelques exemples, à l'hôpital, à la situation de nos finances et aux choix nécessaires à la politique de rigueur qui devra être menée en raison de la baisse de nos recettes au Casino et aux sociétés contrôlées par la Région. Un programme donc qui ne remplit pas les attentes des valdôtains, ne fournissant aucune réponse concrète à leurs exigences. Autre qu'un programme del fare! Del fare...oui, mais des promesses, des annonces et des non-dits. Par ailleurs, pour présenter un programme de l'avenir et en considérant que la situation actuelle de crise nous réclame des décisions immédiates, une vision claire des priorités, surtout une volonté et une détermination politique à toute épreuve s'avèrent nécessaires. Rien de tout cela dans le programme présenté: aucune priorité indiquée, aucune mesure annoncée dans l'immédiat et, pourtant, la société et l'économie valdôtaine s'attendent un véritable projet, des objectifs à longue échéance, une maîtrise de la situation. Une maîtrise qui signifie en connaître les tenants et les aboutissants pour en améliorer la gestion quotidienne et faire de sorte que l'on puisse ensuite s'élancer dans des réformes de fond. Par contre vous nous présentez la vieille recette de la politique au jour le jour, par une majorité qui ne maîtrise même pas son temps, ne pouvant se donner et se fixer des engagements précis, qui vit donc sans temps étant régie et subordonnée aux humeurs de n'importe lequel de ses membres. Nous verrons à cet égard comment l'unique décideur...ou la logique de la pensée unique et de la personne seule au commande, qui seront en tout cas mis à rude épreuve, pourront se concilier avec le changement sollicité par les valdôtains et qui ne représentons dans cette Assemblée.
Alcuni riferimenti puntuali partendo dai costi della politica, che vengono presentati come un obbligo precedente l'ultima riforma, che arriverà, quella che prevede, visto che c'è convergenza su questo tema, la riduzione dei costi della politica attraverso anche la riduzione del numero dei Consiglieri in quest'Assemblea. Legare i due aspetti, ottavo Assessorato e riduzione del numero dei Consiglieri, è in termini normativi sbagliato, la scelta di fare la Giunta da otto Assessori è una scelta politica. La legge parla chiaro a questo proposito, non ci sono numeri di riferimento, tant'è vero che fino al 2008 erano sette, sono diventati otto, per logiche che forse allora si comprendevano: la scelta di un Assessorato che si occupasse di temi che erano urgenti e prioritari per l'organizzazione del lavoro. Oggi, con 300 milioni di euro in meno, mi pare, sul bilancio regionale rispetto a prima, si sceglie di mantenere un'impronta politica ed organizzativa che aumenterà i costi della gestione del nostro bilancio e soprattutto non garantirà quell'efficacia che viene chiesta dalla società civile. Io mi chiedo anche come un'impresa, a fronte di una riduzione di bilanci, visto che qui in termini politici ci si misura sovente con l'economia privata, potrebbe con meno soldi continuare a mantenere gli stessi dirigenti, la stessa organizzazione. Questa è una scelta che non risponde evidentemente a dei bisogni e delle necessità, è una scelta che risponde a delle necessità politiche. Diceva bene il collega Baccega l'altro giorno: "ecco, nulla rimarrà più come prima"; con una battuta si può concludere dicendo: salvo l'ottavo Assessorato per la Stella Alpina, da lì si riparte. Su quest'aspetto bisognerà dire delle verità in giro, perché non è vero che non ci sono degli aumenti di costi, come non è vero che non riducendo le indennità dei Presidenti di Commissione...e lo ripresenteremo, evidentemente era un tema che poteva anche essere in quella situazione ripreso. Oggi c'è necessità quando andremo a confrontarci con gli Amministratori dei Comuni per dirgli...continuare a dirgli di risparmiare, di ridurre, di mantenere le loro rappresentanze democratiche, di farle diventare più snelle, fargli capire come mai non si vuole, ad esempio, eliminare un'indennità da 850 euro al mese per dei Consiglieri che andranno ad assumere sì una funzione da Presidente, ma che evidentemente non aggiungerà responsabilità al loro lavoro. Su questo quindi non facciamo confusione, dichiariamo quali sono le scelte, sulle scelte giustamente ognuno si prende la propria responsabilità!
Come sul discorso dell'Autonomia dicevo: come non essere d'accordo?, come non essere d'accordo su tutti questi principi che sono stati enunciati? Certo che siamo d'accordo, il problema è che bisogna anche essere convinti che poi questi principi li difendiamo, anche a costo di renderli indifendibili, in prima battuta. Noi vorremmo generare, come forze dell'opposizione, una scossa rispetto a tutto questo, ogni volta che una norma arriva qui in Valle d'Aosta, speriamo di averne una lettura critica da parte nostra, politica, da parte delle nostre dirigenze, perché c'è l'impressione che sempre di più ci si adatti al detto che è vero che altri normano per noi. In passato abbiamo fatto...soprattutto i nostri padri hanno fatto importanti battaglie affinché queste competenze rivenissero a noi in termini statutari, quindi l'importante è non dichiarare che l'articolo 19 si applica in Valle d'Aosta, perché gli articoli 19 e 20 del decreto n. 95 del 2012, incidendo in modo significativo sul sistema degli Enti locali, non possono essere applicati in Valle d'Aosta, perché non soddisfano le condizioni richieste per fondare la competenza legislativa statale. Collega Baccega, non si applica e noi queste cose le diremo e le diremo anche fuori di qui, perché vogliamo essere convinti e confrontarci su questi temi, perché altrimenti il discorso rimane esclusivamente su un piano normativo. La riforma degli Enti locali in Valle d'Aosta allora va fatta, ma va fatta, a nostro avviso, continuando quella riforma che è in corso dal 1998, migliorandola, rendendola più efficace, eliminando le inefficienze che ci sono, ma perché non dire che in Valle d'Aosta siamo stati più pronti del resto del sistema Italia? Perché voler continuare a negare questo? Perché non confrontarci su questi temi, invece che dire: "si applica un articolo e a quell'articolo bisogna dare una risposta"? Non è così per noi e con chi ha degli elementi giuridici per dirci il contrario ci si confronterà anche su questo tema, però non diciamo cose che evidentemente poi fanno andare avanti i lavori, salvo poi trovarsi ad un certo punto a dire: "qual è l'elemento fondante?". Giuridico e politico.
Evidentemente poi, come ripeto, ci aspettiamo che chi come noi ha piacere, voglia e sente nel cuore la passione per l'autonomia, fino all'ultimo momento, ecco, non molli la sua battaglia e fino all'ultimo momento cerchi di trovare, attraverso questi uffici e gli uffici di cui disponiamo, la misura per confrontarci con lo Stato e con l'Europa. E qui l'altro tema politico, è un programma che di federalista dice poco o, meglio, vorremmo capire come vista questa crisi...è vero ci sono annunci di cose che si faranno, ma andremo a mantenere sul territorio, dove probabilmente non ci sono più quei bacini elettorali che interessano tutti gli appetiti politici, ma dove è importante che il valdostano che crede veramente alla sua Regione provi ancora a non fare un costo...come si dice? il beneficio che mi produce, perché un soldo speso anche dove c'è poca gente, anche dove la montagna, ecco, sempre di più presenta il conto a chi ci deve vivere...un soldo speso lì è un soldo ben investito. Come mantenere allora un sistema sanitario federalista in Valle d'Aosta? Come mantenere un sistema sociale, che permetta, attraverso i servizi essenziali, la scuola e tutto il resto, lì...altrimenti capisco il senso della riforma che qualcuno sta cercando di portare avanti. Quando chiediamo un progetto, quindi chiediamo anche un po' una visione, ecco, di queste cose, siamo convinti che ci sia la sensibilità per raccoglierla.
Tra gli argomenti che devo dire con un po' di delusione non ho trovato, se non alcuni passaggi in alcuni punti fondamentali, abbiamo parlato molto di giovani in campagna elettorale, tutti, mi sarei aspettato un capitolo sul programma, uno sviluppo del programma legato a loro, ecco, in qualche maniera un punto preciso, forte, un'indicazione chiara di come metterli al centro dell'attenzione per ripartire con scelte coraggiose. Perché i giovani si lamentano del fatto che le norme prevedono ormai quella che si dice l'esperienza nel lavoro, oppure l'esperienza nell'assumere delle cariche ed altro ancora, le norme sono fatte evidentemente da chi ha altre età. Certo che un giovane che si vuole inserire deve presentare curricula che in Valle non ci sono e non potrà forse neanche più presentarli, visto che una serie di possibilità anche di professioni sono ormai in difficoltà, anche legati ai nostri bilanci. Sui giovani quindi mi aspetto non solo degli accenni all'interno dei capitoli in ultima riga, mi aspetto un'indicazione forte, che sono sicuro che tutti noi abbiamo, però che ci deve vedere impegnati a trovare delle risposte immediate, perché quel dato, 1 su 4 che non lavora, è uno dei dati che oggi mette veramente dell'ansia a chi li educa, a chi ha a cuore il loro futuro.
L'altro aspetto che mi ha trovato...mi aspettavo, ecco, un rientro anche un po' più deciso rispetto ai temi della famiglia, ecco, che vengono legati molto alle cose da fare, agli interventi economici, ai sostegni, ai provvedimenti anti-crisi, e tutto questo. Una visione della famiglia che è già bisognosa...ecco, noi vorremmo provare a capire come lanciare un messaggio che non sia solo quello dell'aiuto alla famiglia, la famiglia può aiutare e noi riteniamo che abbiamo avuto anche indicazioni in questo senso anche durante la campagna elettorale. La famiglia non sempre chiede aiuto, certo, le istituzioni devono essere pronte a sostenere i bisogni, che si presentano, però la famiglia ha voglia anche di diventare interlocutrice delle istituzioni, ha voglia di essere un punto di riferimento per l'organizzazione, anche di scelte nella nostra società che comportino uno sviluppo differente rispetto ad oggi, quindi più importanza sempre in termini di proposta. Quando si dice: "rivediamo l'IRSEE", evidentemente non è solo legato agli aspetti...quanto si paga o non si paga un servizio, l'IRSEE sappiamo essere uno strumento che ha generato molta confusione e che ha visto difficoltà proprio nel capire quanto è diventato uno strumento per misurare o non misurare le ricchezze delle famiglie. Sono contento quindi di...questa indicazione, perché era un punto fondamentale anche della politica dell'equità che noi vorremmo portare avanti, ecco.
Sono quindi una serie di cose che avremmo piacere di veder lavorate nelle Commissioni, dove daremo la nostra disponibilità e su questi temi ci confronteremo. Certo che il vedere eliminato completamente il discorso dell'ospedale e del casinò ha lasciato anche a noi qualche perplessità, anche perché sull'ospedale, ed aggiungerei anche il tema dell'Università, si concentrano risorse importanti e queste risorse hanno bisogno ancora di un'analisi per capire se diventa prioritario investire tutti questi soldi prima di riuscire invece a mantenere le risorse necessarie a generare lo sviluppo. Perché il grido d'allarme che sempre più perviene dalla piccola impresa e dall'economia locale lo sentiamo tutti. C'è necessità di sviluppare - ed è in questo senso che chiediamo delle priorità nel programma di legislatura -, di trovare delle risorse anche attraverso le indicazioni che avete dato sulle società partecipate per un piano di lavori il più straordinario possibile, che permetta di traghettare fuori questo momento di grande difficoltà e allora vedere che il progetto dell'Università andrà avanti a pezzi non giustifica il fatto di non fare un ragionamento generale sull'Università. Noi vogliamo capire, prima di fare anche il primo pezzo, cosa ci sarà dentro, come è stato detto bene, ma soprattutto quali soldi rimangono per fare il resto, perché oggi la Valle d'Aosta ha bisogno di risposte in questo senso e sul casinò presenteremo poi comunque a breve un po' le nostre idee. L'intenzione evidentemente è quella di fare il punto della situazione, perché gli ultimi mesi ancora presentano il conto di quelle che sono difficoltà grandi, difficoltà che stanno...non abbiamo ancora conoscenza dell'approvazione del rendiconto, del quale chiederemo a breve, ecco, la documentazione, però la preoccupazione rispetto a tutto questo è tanta, soprattutto le notizie che anche qui...la sobrietà non fa parte di chi dovrebbe in questo momento anche lanciare il segnale fuori e dentro, ci preoccupa. Su questi due temi quindi speriamo di sentire nella replica del Presidente alcune cose, che probabilmente ci verranno annunciate, su questi temi si gioca anche un po' l'organizzazione futura anche in termini di risorse da mettere a disposizione del nostro programma, ecco.
Chiudo dicendo che la voglia un po' di lavorare di tutti noi è quella di ricordarci che le persone non hanno bisogno, ecco, di tante elencazioni, ma hanno bisogno di alcune risposte immediate. Il territorio intorno ad Aosta ha delle problematiche, Alta e Bassa Valle ne hanno delle altre, inutile dire che la speranza è di trovare soluzioni insieme concrete per lavorare in maniera veloce e intelligente su tutto il problema dei trasporti, che genera difficoltà enormi in termini sociali e economici ormai a trasferirsi e costi non indifferenti, e soprattutto una logica che ci permetta di capire che l'idea deve continuare ad essere non quella di fare spostare la gente, ma di avvicinare i servizi alla gente, soprattutto in un momento in cui la popolazione, e i trend sono chiari, diventa sempre più anziana. Va bene renderla informata, renderla informata col Tablet non vuol dire farla uscire dall'isolamento, perché sappiamo anche che l'isolamento è generato anche da questi nuovi strumenti di comunicazione e vale per i giovani come per le persone anziane, quello è un sistema di comunicazione, ma non è un sistema per non isolare la gente. Su questo quindi noi abbiamo bisogno di capire come ci sarà la volontà di mantenere l'attenzione verso i territori che sono più distanti dai servizi che oggi vengono offerti, attenzione verso le vallate più disperse, attenzione verso quelle famiglie che già solo semplicemente per utilizzare i servizi primari debbono spendere dei soldi. Con un senso costruttivo, ma anche molto determinato continueremo a portare queste nostre osservazioni e lo ripeto che speriamo vengano lette come un contributo di lavoro e non come un fastidio ai lavori di quest'inizio di legislatura.
Président - A demandé la parole le collègue Bertin.
Bertin (ALPE) - Grazie Presidente.
Anche se non riponevo grandi aspettative rispetto al programma di governo di questa maggioranza, sono comunque un po' deluso, nonostante le poche aspettative, mi avete comunque un po'... Quello che ci è stato illustrato venerdì scorso è un programma deludente, che contiene poche, del tutto generiche indicazioni, un programma improntato alla continuità, una continuità che viene addirittura rivendicata, come se si volesse creare un continuum e dimenticare così anche una legislatura - quella che si è appena conclusa - fallimentare per molti aspetti. Al di là dei fallimenti del precedente Governo regionale, il mondo intorno è cambiato, in Europa stiamo vivendo una crisi economica senza precedenti, una crisi strutturale, ormai ne siamo tutti consapevoli, la cui durata non sarà breve, ma sarà lunga e cambierà le strutture stesse dell'economia del nostro continente. Ne vediamo gli effetti negativi nella disoccupazione che anche qui da noi ormai ha raggiunto livelli preoccupanti, soprattutto per quanto riguarda quella giovanile, il 7 percento circa...di quella generale e quasi 1 giovane su 4 anche in Valle d'Aosta è senza lavoro...dati preoccupanti e senza precedenti nella nostra regione.
In Valle d'Aosta inoltre si è conclusa una fase storica, il lungo periodo dell'abbondanza finanziaria, gli anni del riparto fiscale e soprattutto dell'IVA da importazione sono finiti, quell'IVA da importazione che garantiva al bilancio della Regione una somma di denaro considerevole e che non era legata alla capacità di creare ricchezza della nostra Regione, bensì al passaggio dei camion, ma questi soldi venivano comunque immessi in un sistema economico che generava nuova ricchezza. Oggi questo, come sappiamo, finirà a breve. Dai primi anni '80 questo sistema ha garantito un crescente benessere, anche diffuso, ma lo sappiamo, anche molte anomalie: un'economia poco dinamica e spesso assistita, una presenza dell'Amministrazione e della politica direttamente o indirettamente, attraverso le più di 50 società circa, 48, tra controllate e partecipate della Regione in ogni ambito dell'economia: dal settore alberghiero ai trasporti, all'informatica, all'energia, al gioco d'azzardo, e potrei andare avanti ancora per un bel po'; ciò che ha determinato un controllo sull'economia e sulla società che tutti noi ben conosciamo. È del tutto evidente che questo sistema non potrà continuare e lo sappiamo tutti, ma da questo programma non pare sia così. Lo si voglia o no siamo in un momento di grandi cambiamenti, anche per la Valle d'Aosta, bisognerebbe esserne consapevoli e cercare di guidare questo cambiamento, ma non pare così.
La diminuzione delle risorse finanziarie a disposizione e il contesto economico generale impongono delle scelte, questo è il momento delle scelte. Era legittimo pertanto aspettarsi che in questo programma ci venissero indicate le priorità, ma in questo programma non ci sono, solo indicazioni generiche, nessuna priorità, ma una serie di argomenti messi in ordine alfabetico: questo è il programma che ci avete presentato. Neanche un'idea guida giusta o sbagliata che sia, ma almeno un'idea...niente! Se non altro nella passata legislatura, cinque anni fa, c'era un'idea, un'idea sbagliata, se si vuole, ma c'era: le grandi opere. Un'idea che abbiamo contrastato, la vecchia e solita visione salvifica del cemento, degna degli anni '50, da palazzinari degli anni '50, tipica di questa maggioranza, un'idea di sviluppo che accomunava tutta la maggioranza e che ne era stato un elemento fondante, l'asse programmatico principale; le grandi opere però sono scomparse da questo programma.
Nel programma illustratoci non ci sono idee, non si dice come affronteremo la crisi e come gestiremo le risorse in diminuzione, quelle risorse sempre più ridotte che avremo a disposizione. Come detto, nessuna novità e una serie di argomenti messi in ordine alfabetico. Si inizia con la "A" di Autonomia, argomento che, come sottolineava il Capogruppo di Stella Alpina, ci interessa tutti...sì, siamo molto interessati a quest'argomento. In questo caso, come per molti altri soggetti, il tutto è trattato con dichiarazioni generiche di principio. Riprendo il passaggio: "improntare i rapporti con lo Stato secondo i principi di pari dignità e di reciproco rispetto dei ruoli...". Dichiarazioni generiche che peraltro contraddicono le azioni della passata legislatura. In effetti, se c'era un'idea, un comportamento che ha caratterizzato i rapporti tra lo Stato e la Regione nei cinque anni passati, è stato il mercanteggiamento politico, l'idea era: "ci mettiamo d'accordo con Berlusconi e siamo a posto". Questa era l'idea guida della passata legislatura in fatto di rapporti con lo Stato, una strategia semplice ma, come abbiamo visto, fallimentare. Potrei elencare i vari passaggi che hanno portato a questo "accordo Rollandin-Berlusconi", alle elezioni regionali di Courmayeur, poi alle elezioni europee, il Comune di Aosta, ma, in particolare, non possiamo dimenticare in questa logica l'accordo sul federalismo fiscale siglato nell'autunno del 2010, il cosiddetto "Patto di Palazzo Grazioli", la residenza privata di Berlusconi, a Roma, conosciuta alle cronache anche per il lettone di Putin. La scelta del luogo non è casuale, si è trattato infatti principalmente di un accordo politico-privato tra il Capo della maggioranza di Roma e quello di Aosta, tra Berlusconi e Rollandin, diversamente dal cosiddetto "accordo di Milano" tra le Province autonome di Trento e Bolzano e lo Stato centrale, in quel caso un accordo istituzionale tra entità istituzionali, una diversità che non è soltanto formale, ma anche di sostanza. Il Patto di Palazzo Grazioli ha rappresentato una delle fasi peggiori dell'autonomismo valdostano, oltre che una notevole diminuzione di entrate per il bilancio regionale, superiore a quelle delle altre Regioni autonome del nord Italia. Abbiamo ripetutamente denunciato il rischio derivante da quest'atteggiamento spregiudicato ed opportunistico nei rapporti con lo Stato centrale, un approccio che non distingue il livello istituzionale da quello strettamente politico, una visione dei rapporti e delle relazioni Stato-Regioni che è estranea ad una cultura politica federalista. Il risultato di queste modalità di azione è sotto gli occhi di tutti: un palese fallimento. Adesso ci proponete un cambio di strategia, ma ormai la vostra credibilità è poca, qui, come temo anche a Roma.
Sempre per quanto riguarda la difesa e il rafforzamento dell'Autonomia, si afferma: "operare, in seno agli organi di rappresentanza interregionale, per lo sviluppo del federalismo e per la salvaguardia..." dell'Autonomia. Abbiamo più volte portato all'attenzione di questo Consiglio quest'argomento, che ci interessa in modo particolare, lo riteniamo importante, anche perché tale tipo di approccio può essere importante per stabilizzare la nostra Autonomia e per darle un respiro europeo. Su quale dei tanti organismi che avete citato si vuole focalizzare l'attenzione? Su quale vogliamo puntare? L'Euroregione Alp-Med, che, tra l'altro, nel documento non è neanche citata, o piuttosto la Macroregione alpina, o la futura Macroregione padana di Maroni? Riprendendo anche gli entusiasmi che aveva generato il federalismo fiscale leghista al Senatore Fosson e l'iscrizione del Deputato Marguerettaz al gruppo della Lega... Su questo punto mi pare che abbiate le idee poco chiare, diversamente da Trento e Bolzano. Si evidenzia una mancanza di strategia e questo evidentemente non è un fatto positivo.
Passiamo ad altro. In questo programma non ci sono o sono trattati in modo marginale argomenti fondamentali per il futuro della nostra Regione, un piccolo accenno alla ferrovia, niente sull'Università, Università che potrebbe rappresentare anche un elemento di sviluppo importante per la nostra Regione, ma evidentemente bisogna avere idea di quale Università vogliamo. I prossimi 10 anni potremmo avere anche dall'Università un apporto importante, il tutto però evidentemente è subordinato al fatto di avere un'idea di quest'Università, non soltanto dell'aspetto...come dire? immobiliare dell'Università, ma anche dei contenuti. Può essere uno strumento importante, ma un'arma a doppio taglio, se non gestita bene, rischia di essere un carrozzone estraneo alla nostra Regione, perché non genera nessuno sviluppo. Vorremmo un grande dibattito su questo...ma da questo programma non viene neanche trattato.
Poche indicazioni e generiche riguardo all'aeroporto, nel quale non si fa una scelta precisa, anche in questo caso, quel monumento all'inefficienza, allo spreco e alla megalomania è diventato l'aeroporto. Si dice: "volo a vela, volo commerciale", di tutto e di più, ma non si fanno delle scelte precise e tutto non si potrà fare...non si può fare.
Altri argomenti sono trattati in modo superficiale ed insufficiente. Tra l'altro, per evitare imbarazzi non si accenna neanche al casinò.
Altro argomento imbarazzante per questa maggioranza la legalità, la legalità che viene sbrigativamente liquidata in due righe. Confusamente e genericamente si accenna ad un tavolo presso la Giunta o il Consiglio, poi vediamo...per monitorare il fenomeno della criminalità organizzata, non si specifica neanche di quale tipo di criminalità organizzata si parla - immagino di quella mafiosa, spero della 'ndrangheta, che è la vera emergenza di questa Regione -, ma in questo documento non se ne parla: non si parla di mafia e 'ndrangheta, si sta sul generale. Per molto tempo anche in Commissione speciale i miei colleghi Commissari dicevano: "ma no, non c'è problema, non esageriamo, la 'ndrangheta in Valle d'Aosta non c'è ed è comunque qualcosa di marginale". Abbiamo visto che non è così, è un'emergenza, in questa Regione e, per quanto ci riguarda, al primo posto tra le emergenze in Valle d'Aosta dobbiamo ricordarci di tenere sempre la questione della legalità, una regione può essere più o meno ricca, ma se cede di fronte alla criminalità organizzata di tipo mafioso e al diffondersi di pratiche e rapporti illeciti, non ha futuro. L'arrivo di capitali di provenienza illecita riciclati nella nostra economia, in particolare nell'edilizia e nel turismo, insieme alle pratiche tipo il pizzo o l'estorsione, possono soffocare chi vive onestamente e crede nel futuro di questa Valle. Questa è una vera emergenza, la presenza ormai consolidata della 'ndrangheta in Valle è un fatto che non può più essere sottovalutato come si è fatto finora.
In Valle d'Aosta oggi non è più possibile eludere il problema della presenza e delle infiltrazioni mafiose, non è più evitabile e deve essere riconosciuto e contrastato in primis dalle istituzioni, ma servono impegni precisi, delle azioni concrete. La 'ndrangheta in Valle d'Aosta è anche una questione politica e la politica deve fare la sua parte, deve prendersi le proprie responsabilità. Emblematica da questo punto di vista la famigerata vicenda dell'acquisto del parcheggio dell'ospedale, un acquisto a prezzi fuori mercato che inevitabilmente ha generato l'interesse anche della 'ndrangheta, e da lì una serie di problemi per la nostra Regione, un acquisto che avevo definito poco elegantemente in questo Consiglio una "porcata", perché una "porcata" è stata, una brutta vicenda, che non a caso, come dicevo, ha visto l'interessamento della 'ndrangheta. Da lì la prima sentenza per mafia in Valle d'Aosta e da lì altre inquietanti situazioni: dalle intercettazioni telefoniche ed ambientali nelle quali abbiamo visto un esponente di primo piano della Giunta dell'Union Valdôtaine parlare tranquillamente, in modo amichevole, con un pregiudicato vicino alla 'ndrangheta, parlare di lavori e con un atteggiamento francamente anche piuttosto inquietante: "fretta zero, non ci sono problemi, tranquilli...lentamente daremo più lavoro", eccetera, eccetera...un esponente vicino al Clan dei Facchineri, personaggi pericolosi.
Dalle stesse intercettazioni legate a Tempus Venit ha preso avvio l'indagine che ha visto notificare ad Augusto Rollandin l'avviso di garanzia di cui si è parlato in questo periodo, ma non voglio anticipare qui le discussioni che faremo in seguito sull'ordine del giorno che abbiamo presentato. Certamente, per difendere l'Autonomia, bisogna anche assumere delle decisioni chiare, si difende l'Autonomia anche salvaguardandone l'immagine e il buon nome all'esterno. In questo caso vi prendete delle gravi responsabilità se farete delle scelte sbagliate. Come dicevo in precedenza, sulla vicenda parcheggi la politica è presente in tutti i suoi aspetti ed emblematica...seguiamo la vicenda perché spiega molti aspetti e soprattutto indica quello che non si deve fare nei rapporti anche con organizzazioni criminali di stampo mafioso. La poca chiarezza è l'humus nel quale si muovono in modo più facile le organizzazioni di questo tipo.
Il punto in questione, quello della legalità, tra l'altro, è messo appena dopo quello che riguarda la riduzione degli Assessorati. Si potrebbe fare della facile ironia su questa sequenza e su quest'aspetto, ma, vista la serietà dell'argomento, non ne faccio. Certamente comunque non è una garanzia della serietà dell'impegno per quanto riguarda la legalità. Se l'impegno è come quello che avete preso qualche tempo fa sulla riduzione degli Assessorati, è del tutto evidente che non depone a favore della serietà. Anche quest'aspetto: non essere riusciti a diminuire gli Assessorati, come promesso e più volte annunciato, è un segno di debolezza di quest'alleanza Union Valdôtaine-Stella Alpina, che si basa essenzialmente su equilibri di potere, spesso su equilibrismi di potere, sulla spartizione del potere e nient'altro. Una maggioranza che è uscita fortemente ridimensionata dall'appuntamento elettorale, i "magnifici 27" della passata legislatura sono rimasti in 18, ben 9 Consiglieri in meno. Si sono persi per strada quasi 19 mila voti in termini assoluti, circa il 25%: dal 72% circa al 47,9%, neanche il 50%.
Una debolezza numerica evidente, alla quale abbiamo visto aggiungersi una debolezza politica, alla prima votazione questa maggioranza è andata sotto, un fatto politico significativo e clamoroso, che ha messo...come dire? che ha toccato l'autorevolezza del candidato Presidente Rini, ma che soprattutto ha messo in luce la debolezza di quest'alleanza, basata essenzialmente sulla spartizione del potere. Il programma che ci è stato illustrato è lo specchio fedele di questa situazione: una maggioranza che non è in grado di esprimere delle priorità, che non ha un progetto e una visione comune della Valle d'Aosta a medio-lungo termine, senza una strategia. Una maggioranza debole numericamente e, come abbiamo visto, anche politicamente e a tutto questo, come se non bastasse, si aggiunge il peso dell'incognita: l'incognita delle vicende giudiziarie che riguardano il Presidente della Giunta incaricato, vicende giudiziarie che possono avere sviluppi diversi e che comunque sono un peso ulteriore su questa situazione politica. Da avversario in questa e nell'altra legislatura potrei addirittura trovare della soddisfazione in queste difficoltà, ma da Valdostano sono soprattutto molto preoccupato.
Président - Merci. Il y a quelqu'un d'autre? Pas de requêtes? Non ci sono richieste? Chiedo se ci sono richieste d'intervento. La parola al collega Cognetta.
Cognetta (M5S) - Grazie Presidente.
La nostra presenza in quest'aula è il segnale di un cambiamento, il cambiamento è inevitabile ed incontrollabile e soprattutto è irreversibile. I cittadini che noi qui rappresentiamo sono stanchi, direi stufi. Moltissimi sono in difficoltà economiche, sono disoccupati, non hanno speranza per il futuro di trovare un lavoro e soprattutto notano lo scarso interesse dimostrato dal vostro Governo passato per i loro problemi reali ed urgenti. Noi ci siamo chiesti in questi anni di attività politica fatta fuori da quest'aula il perché di una crisi strisciante, il perché in questi anni in cui la Valle aveva a disposizione moltissime risorse economiche, risorse di tipo legislativo...nonostante tutto questo, i cittadini erano in difficoltà, difficoltà che poi via via sono cresciute. Noi abbiamo cominciato a guardare cosa veniva fatto in maniera critica, la risposta che ci siamo dati, e di cui poi abbiamo avuto la certezza alla luce di ciò che è accaduto anche alla luce delle ultime sentenze della Magistratura, è che in realtà in Valle opera una grandissima organizzazione dedita alla gestione feudale di quello che è il sistema politico attuale, questa gestione feudale noi l'abbiamo battezzata "Sacra Grolla Unita". La "Sacra Grolla Unita", che è quella che abbiamo visto spesso e che è stata già richiamata se non con questo nome...ma in generale, è un'organizzazione formata di fatto da una parte del potere politico di questi ultimi vent'anni; da una parte della dirigenza amministrativa, che si piega sempre e comunque al volere del politico, firmando atti che alle volte non dovrebbero essere firmati; da un gruppo più o meno grande di imprenditori e liberi professionisti, che si ingrassano con i soldi pubblici, ma che, se lavorassero in un mercato realmente concorrenziale, sarebbero a casa da un pezzo, di sicuro non potrebbero fare un lavoro così difficile. Con tutto questo c'è anche la criminalità organizzata, che fornisce voti, che fornisce manodopera e che permette di controllare quest'insieme di meccanismi. Questo lo vediamo in Valle a tutti i livelli, non soltanto in quest'aula: accade nei Comuni, ne abbiamo evidenza, accade in qualunque Ente pubblico più o meno grande.
Noi abbiamo denunciato questo stato di cose per anni, abbiamo fatto denunce alla Magistratura, denunce alla Corte dei Conti, denunce alla Finanza, alla DDA, perché le abbiamo fatte? Perché, quando viene svenduto il nostro territorio con concessioni idroelettriche, che regalano ai privati dei beni pubblici importantissimi e che non hanno ricadute reali su quella che è poi l'economia della popolazione, oppure quando si assumono centinaia di persone, migliaia senza fare uno straccio di selezione, se non magari quella che accade al secondo piano di questo Palazzo o nelle segrete stanze...quando accade tutto questo...e questi ne sono piccoli esempi, quando magari qualche imprenditore chiede di poter lavorare, o quando magari si chiede semplicemente di fare delle gare, o quando magari si chiede solamente il permesso per costruire o fare delle varianti, notiamo sempre che la "Sacra Grolla Unita" si mette all'opera per dare o non dare, per gestire o non gestire. Quando accade tutto questo, dicevo, noi non riusciamo a stare in silenzio, abbiamo dovuto per forza reagire! Qui vediamo delle operazioni di facciata, c'è la politica degli annunci, quella dei regali da fare alla popolazione, quelle cose tipo: Più Tablet per tutti e direi che queste cose hanno un po' il sapore di presa per i "fondelli" per chi come me, per esempio, vive, ha vissuto fino ad ieri una vita piuttosto difficile per via del lavoro.
Noi, Signor Presidente incaricato, le chiediamo sinceramente...basta su tutto questo. Si faccia da parte, nei suoi lunghissimi anni di carriera politica...crediamo che ormai non abbia più problemi, che potrebbe tranquillamente fare una vecchiaia serena, tranquilla. Si faccia da parte, liberi la Valle d'Aosta, che dice di amare, dal suo dominio, da quello dei suoi "sottopancia" e rimanga chi ha veramente voglia di cambiare le cose per tutti, rimanga chi ha veramente voglia di far fare un passo in avanti a questa Regione, rimanga chi vuole aiutare i cittadini veramente, chi vuole aiutare le aziende e non vuole farle morire di tasse, chi vuole, insomma, permettere a tutti di vivere un futuro con speranza, con dignità; rimanga chi vuole e chi si approccia all'Amministrazione lo faccia sapendo che quello è un reale servizio e non è soltanto un costo o un'imposizione, è un qualcosa che dovrebbe aiutare e non qualcosa che ci distrugge. Io quindi la invito davvero ad eliminare la "Sacra Grolla Unita", la invito a deporre le armi del ricatto, della vendetta trasversale, dell'intimidazione, a smettere le logiche dell'inciucio, tutto quello di cui abbiamo parlato in questi due giorni in maniera più o meno velata. Potremo quindi poi ricominciare per il bene di questa Regione. Vorremmo ricominciare un nuovo corso nel quale finalmente risolviamo i problemi dei cittadini, che sono tanti, urgenti e pressanti. Io credo, Consigliere Rollandin, che nessuno le abbia parlato con il cuore in mano come faccio io in questo momento.
Noi vogliamo effettivamente andare avanti, abbiamo un'occasione, oggi, cerchiamo di non perderla! Ma non tanto per noi, per la Valle d'Aosta, noi non stiamo cercando posti a sedere, vorrei che fosse chiaro a tutti! Chi ha lavorato con noi in questi giorni con la minoranza, lo sa già, ma lo voglio dire pubblicamente: non siamo mai venuti qui per cercare qualcosa come un posto di potere. Io quindi penso che oggi ci sia un'occasione enorme per poter andare avanti finalmente. Io le prometto una cosa: che da parte nostra rispetto a ciò che è accaduto a tutti...c'è un perdono cristiano, noi non vogliamo essere vendicativi, non lo siamo, non mettiamo mai le cose su un piano personale, noi parliamo solo dei fatti, dei fatti che conosciamo tutti benissimo e che a volte non ci diciamo per paura, ma che sono questi. Detto questo, noi non potremo mai votare la fiducia a questo stato di cose. Grazie.
Presidente - Ci sono altre richieste d'intervento? La parola al collega Viérin.
Viérin L. (UVP) - Merci Madame la Présidente.
Nous voilà donc au moment le plus important, le plus fort de ce début de cette XIVe législature et de cette séance aussi, c'est-à-dire l'élection du Président de la Région, qui, de par son rôle et ses fonctions de Préfet aussi, non seulement exerce le pouvoir exécutif en donnant application par le biais de son Gouvernement aux dispositions législatives de ce Conseil, mais qui de fait représente la Vallée d'Aoste et en est le représentant légal. Élection du Président qui arrive à un moment particulier et délicat pour notre communauté dans une période cruciale tant d'un point de vue administratif et politique, mais aussi social pour notre peuple. Un Président et un Gouvernement qui devront affronter en effet dans les prochains mois - et, qui peut le dire?, peut-être même dans les prochaines années - le défi de l'époque culturelle, sociale et économique que nous sommes en train de vivre et de traverser.
Une période de crise et de changement face aux enjeux qui devront être affrontés à travers un modèle de développement de la Vallée d'Aoste, et de gestion bien évidemment, sur lequel nous nous exprimons aujourd'hui contextuellement à l'élection du Président et du Gouvernement et que, pour ce que nous concerne, comme Union Valdôtaine Progressiste, nous ne partageons pas. Un modèle qui ne peut plus avoir des logiques propres aux années '80, appliquées à une société en profonde évolution, sans quoi il ne saura être à la hauteur des exigences des temps qui changent et des besoins aussi réels de la communauté, comme ont démontré la gestion administrative et politique de ces derniers temps. Un modèle qui devra par contre, à notre avis, être à même de regarder vers l'avenir et à travers une ligne d'action et des contenus - mais aussi une approche et des méthodes différentes - nouveaux, avoir une inversion de marche susceptible de revoir le modèle dégénéré et surtout sa gestion dépassée à laquelle nous assistons aujourd'hui et qui n'apporte pas de solutions aux exigences, ni aux problèmes de la communauté valdôtaine.
Un modèle et l'application de ses principes qui puissent surtout placer au centre de toute action l'individu, la famille, la Commune, comme nous le rappelle Chanoux, en relançant l'organisation politique et administrative de notre Vallée et surtout qu'il puisse réellement faire le bien de la communauté, plutôt que l'intérêt de certains. Bref, une gestion différente qui sache répondre à ces exigences, les exigences de notre communauté, et surtout le faire d'une façon transparente, honnête, méritocratique et je dirais aussi valdôtaine, en laissant de côté tout ce qui est illégalité, affaires...grand groupes d'intérêt et même criminalité organisée, en un moment où des tristes et sombres histoires ternissent l'image de notre Vallée - d'autres en ont déjà parlé -, voire même jettent une ombre inquiétante sur les hommes des institutions de notre peuple.
Il dibattito odierno ci ha dato e ci dà quindi la possibilità di esprimere delle considerazioni non solo sulla proposta che è stata avanzata a questo Consiglio, ma chiaramente sui contenuti soprattutto, al di là delle persone, del programma di governo, ma anche articolazione e numero degli Assessorati. Un modello di sviluppo che viene proposto ed abbinato a questi elementi e che sarà applicato per il periodo che ci aspetta al futuro di questa comunità, incarnato da chi oggi ritiene di poter assumere la responsabilità di governo della Valle d'Aosta e da ciò che rappresenta in termini di visione culturale, di approccio, di gestione politica ed amministrativa che noi tutti conosciamo e che nella sostanza continuerà a rappresentare il pensiero, l'immagine della Valle d'Aosta per i prossimi anni anche all'esterno della nostra Regione, quindi un momento veramente importante.
È una legislatura che parte male e che si apre, al di là della vicenda dell'elezione del Presidente del Consiglio, con un elemento che la contraddistingue e che sin da subito diventa il primo principio ispiratore di questo Governo e del Presidente, ma anche della maggioranza che li sostiene, che potremmo definire "la politica delle poltrone", ci troviamo infatti - altri lo hanno ricordato - di fronte ad una proposta di otto Assessorati che, assieme alle due Presidenze, lasciano a 10 il numero dei ruoli apicali, che rimane invariato, malgrado il momento che stiamo vivendo, malgrado i sacrifici chiesti quotidianamente alla comunità, ma soprattutto le promesse di riduzione dei costi della politica, che sono piovute da più parti in questo periodo...in questo lungo periodo.
Un fatto quindi che già, da un punto di vista della fiducia, ci pone di fronte a questo Governo in modo sospettoso, per non dire alternativo, già subito dalle prime proposte. Noi quindi denunciamo sin d'ora quest'operazione, sottolineando fermamente la nostra contrarietà prima ancora che alla proposta del Presidente, di cui oggi parliamo, a quest'ipotesi che ci viene sottoposta e che rifiutiamo anche in virtù degli impegni assunti dalle forze di maggioranza in quest'ultimo periodo e addirittura annunciato mesi fa in quest'aula, che è un altro elemento estremamente grave. Un'operazione di potere che mortifica i cittadini, al di là delle persone che qui li rappresentano e che è irrispettosa anche di questo Consiglio Valle. Al di là del programma di governo, infatti, prima ancora dell'articolazione e della ripartizione delle deleghe che ci apprestiamo a discutere, della presentazione degli Assessori, ci troviamo di fronte alla prima azione di questo Governo e del suo Presidente, che non sono ancora in carica, ma anche della maggioranza, complice di queste scelte che disattendono clamorosamente tutto ciò che hanno appena terminato di promettere. Si disattende tutto ciò che è stato scritto nei programmi elettorali, sbandierato nella campagna appena conclusa, rinnegando altresì l'impegno di cui parlavo, assunto dal Presidente incaricato, nonché Presidente uscente, che annunciò a marzo dell'anno scorso in questa stessa aula - a dire il vero, con leggero stupore dell'Assessore Zublena, all'oscuro probabilmente della cosa - la riduzione degli Assessorati a partire da questa legislatura. Chiaramente poi si sarebbe dovuti partire da questa legislatura, ma citando addirittura l'Assessorato che si intendeva fare sparire, a questo punto prima addirittura della sparizione chiaramente elettorale dell'Assessore stesso.
Siamo alla solita politica dell'annuncio, delle promesse, promesse elettorali puntualmente non mantenute attraverso atteggiamenti ed azioni che non rendono onore alla politica stessa e soprattutto a chi la rappresenta o che la dovrebbe rappresentare perlomeno con una parvenza di credibilità. Collega Baccega, sono queste le cose che fanno allontanare le persone dalla politica, non il fatto di tornare in Consiglio due volte in una settimana, perché credo che siamo eletti anche e soprattutto per questo. A dire il vero, si mormorava già nei giorni scorsi, in questo periodo di gestazione abbastanza lungo di queste trattative tra Union Valdôtaine e Stella Alpina per la formazione del nuovo Governo e nella ripartizione delle poltrone diventate improvvisamente poche a fronte degli appetiti di tanti...si mormorava che fosse magicamente sparita questa riduzione del numero degli Assessorati, però è una notizia alla quale sinceramente si stentava a credere viste appunto le promesse, i proclami annunciati dagli stessi interessati in lungo e in largo in tutta la Valle d'Aosta. Sono passati poco più di 30 giorni dalle elezioni regionali ed oggi tutto viene disatteso e questa politica delle promesse non mantenute fa registrare un record: appunto quello di una Giunta e di una maggioranza che riescono a non mantenere le promesse fatte nei confronti della comunità ancor prima di essere insediate. Un atteggiamento tipico della peggior politica e che appunto allontana la gente dalle istituzioni.
Noi crediamo che oggi si scriva una pagina non troppo brillante della politica valdostana, ma la nascita di questa Giunta inizia dopo il primo passo falso commesso sulla Presidenza del Consiglio e la comparsa dei primi franchi tiratori alla prima votazione, il che fa intuire che il nome del Presidente del Consiglio non solo non era stato concordato con le forze di opposizione, ma probabilmente non era stato neanche troppo concordato con le forze di maggioranza...e che quindi, insomma, fa partire male questa legislatura. Franchi tiratori che erano stati un po' bollati così con una certa sufficienza come un problema di chi poi ha fondato l'Union Valdôtaine Progressiste; evidentemente l'origine è un'altra...e che con la sua nascita o comunque con questa proposta la Giunta inizia dopo i numeri risicati per governare che ha dovuto affrontare, 18 a 17, di una maggioranza passata appunto da 27 a 18, in cui gli equilibri tra gli alleati riposano esclusivamente sulla spartizione dei posti di potere, al di là del collante, lo abbiamo visto nell'intervento del collega Baccega, probabilmente il tema di essere Autonomisti non è proprio una prerogativa da ciò che abbiamo iniziato a sentire. Questi equilibri che riposano sulla spartizione del potere...e dove si è cercato poi di alleviare anche le tensioni interne ai singoli gruppi, non fino in fondo probabilmente visto il primo esito della prima votazione...e attraverso questa "medicina" dell'aumento delle poltrone per placare le ambizioni nell'accaparrarsi i posti. Un mese che ha visto anche un rebus: il rebus che per diverse settimane ha animato il dibattito politico su chi sarebbe stato l'Assessore alla sanità, questo era un rebus cruciale, una poltrona determinante per gli equilibri di quest'inizio di legislatura.
Dopo la vicenda degli screzi, dei primi screzi all'interno di una maggioranza appunto non ancora insediata, quelli in quest'aula, quelli sui giornali, che fanno intuire una valenza probabilmente balneare...forse nemmeno di questo Governo che sta nascendo...vicende che si aggiungono a quella di un Presidente indagato che deve formare la Giunta. Dopo tutto ciò, chiaramente l'idea di aumentare le poltrone effettivamente può sembrare l'unica "medicina tampone" per provare ad iniziare questa legislatura con i "mal di pancia" leggermente alleggeriti, con le ambizioni apparentemente placate, con l'idea che tutto vada bene almeno per ora. In questo senso auguriamo al futuro Presidente e alla futura Giunta buona fortuna.
Su questa vicenda rivendichiamo con forza la riduzione del numero degli Assessorati ed annunciamo anche la presentazione di un ordine del giorno in tal senso, chiedendo di ridurne il numero complessivo. Al di là di tutto ciò che si è detto in questi giorni, consapevoli che accorpare certi settori di competenza non significa fare sparire questi settori, ma semplicemente ricondurli sotto un numero inferiore di amministratori, quindi di fatto...e delle scelte del passato lo dimostrano, nel tempo sono stati uniti l'istruzione e la cultura, in precedenza pubblica istruzione, non per questo l'Assessorato...o l'attenzione all'istruzione è scemata, significa mantenere i settori, ma ricondurli sotto un numero inferiore di amministratori. Non era neanche necessaria una maggioranza qualificata dei 24 voti, la presenza richiesta per l'elezione del Presidente del Consiglio, bastava la volontà politica, quindi su questo noi registriamo veramente un primo aspetto negativo.
Il programma...beh, tanti hanno già illustrato la nostra posizione sui singoli temi, ma ciò che vorrei ribadire è che l'Union Valdôtaine Progressiste esprime tutte le sue riserve e manifesta la sua contrarietà, al di là appunto dei nomi, sulla visione, sul modello di sviluppo che oggi viene incarnato, rappresentato da chi oggi si appresta ad assumere quest'incarico...rappresenta anche la continuità rispetto ad una rottura e ad un cambiamento che le nostre scelte di questi mesi hanno voluto segnare. Non abbiamo condiviso e oggi più che mai non condividiamo le scelte, la gestione, l'impostazione amministrativa e politica di questo sistema e in tal senso ci siamo ribellati alla sua degenerazione, alla sua impronta, ai suoi metodi e anche alle sue commistioni, oltre che ai suoi contenuti. Un sistema di deriva dei valori e dei principi, dell'interesse privato che spesso prevale sul bene della comunità, dell'arroganza che antepone logiche di potere alle necessità della comunità stessa, che oggi attraverso questa proposta non fa che proseguire inesorabilmente il suo corso riproponendo un'impostazione che sarà verticistica e che continuerà ad essere d'imposizione e le prime scelte lo dimostrano. È anche numericamente una possibilità che chi...si dice della battaglia interna...chi vuole combattere dall'interno questo sistema non avrà più alibi, nel senso che misureremo questa battaglia interna che, attraverso il voto determinante di ognuno dei componenti di questa maggioranza, potrà effettivamente cercare di cambiare le cose, ma noi crediamo che l'inizio con questa scelta dimostra che poco cambierà.
Rispetto a questi metodi, noi rivendichiamo una visione e un'azione diversa, improntata alla partecipazione, alla condivisione, alla libertà, alla meritocrazia, al pluralismo e anche al rispetto dell'individuo, fattori fondamentali assieme all'onestà e alla trasparenza. Nel merito invece ci troviamo ad avere visioni diverse, opposte, che sono anche alla base delle nostre scelte, per esempio, sulla scelta di smantellare il sistema federale valdostano - alcuni ne hanno parlato -, il sistema che abbiamo ereditato da Chanoux dell'autonomia comunale, della sussidiarietà e basato su principi perequativi...che viene oggi spazzato da un centralismo valdostano che tende a ricondurre tutto sotto un unico decisore e che sta facendo morire i nostri Comuni, non per colpa di Roma, collega Baccega, ma per scelte ben precise a livello regionale, prediligendo la politica delle grandi opere, dei grandi interessi, spesso provenienti da fuori, che vedono sacrificate e penalizzate le piccole realtà locali, cuore dell'economia valdostana, a scapito dei soliti noti.
La politica delle società partecipate, che sono oggi diventate sempre più un elemento utile per poter fare senza regole ciò che l'Amministrazione invece non ha la possibilità di perseguire e dove non esiste spesso trasparenza...le regole che non esistono nel conferimento di incarichi, nell'affidamento di lavori, nella fornitura di servizi o nel ricoprire ruoli più o meno apicali e nell'attribuire anche avanzamenti di carriera, che vedono spesso bypassati altri aspetti, che le norme sul patto di stabilità, sulla trasparenza e sulle assunzioni, sull'affidamento di appalti impongono invece al settore pubblico e, con l'arrivo della crisi e delle norme...sì, lì nazionali, hanno imposto in maniera ancora più serrata. Società partecipate dove gli emolumenti dei manager non accennano a diminuire e che saranno oggetto di iniziative nell'immediato, da parte nostra, come lo sono state in coda alla chiusura della legislatura, non c'era la volontà per andare ad incidere sui costi della politica inerente alle società partecipate.
Non condividiamo neppure l'approccio di questo modello al gravoso tema del lavoro, vera piaga del momento che stiamo vivendo, purtroppo anche in Valle d'Aosta, dove i tassi - altri lo hanno ricordato - soprattutto di disoccupazione giovanile sono allarmanti. Lavoro che sta diventando sempre di più un privilegio riservato a pochi in base a cui poi essere riconoscenti - la riconoscenza è un tema di cui abbiamo sentito parlare tanto in questi mesi...- nei confronti di qualcun altro per tutta la vita, e la recente campagna elettorale fatta soprattutto di promesse di lavoro e di assunzioni, prendendo la gente per fame, lo ha dimostrato, invece che essere un diritto, il lavoro, che dà dignità alla persona, garantito con regole trasparenti e soprattutto meritocratiche.
Ecco alcuni dei principali temi che si aggiungono ad altri già espressi, ad alcuni che altri toccheranno, anche nei secondi interventi, sui quali rivendichiamo idee diverse che ci vedono alternativi a questa maggioranza, che dovrà gestire a tale punto queste promesse puramente elettorali, gli spot, gli slogan, ma, peggio ancora, la tragica situazione in cui questa gestione ha fatto ritrovare la Valle d'Aosta e precipitare in quest'ultimo periodo. È questo che ci preoccupa ed è per questo che, al di là di ciò che non condividiamo, l'Union Valdôtaine Progressiste ha idee ben precise invece sulla strada da percorrere per rilanciare la nostra Valle d'Aosta, contrapponendo a questo sistema un modello di sviluppo con regole e contenuti diversi, con misure e proposte concrete, attraverso questo progetto Vallée d'Aoste 2030, che è stato oggetto del nostro programma elettorale, che anche nel ruolo di opposizione, che per ora ci compete, noi sottoporremo a quest'Assemblea, cercando di far approvare provvedimenti che rispondano alle esigenze reali e ai problemi della comunità in senso propositivo e avremo sicuramente come ruolo un ruolo che deriva dalla responsabilità che la comunità ci ha affidato.
Pur ritenendo che oggi la governabilità sia tutta in capo a chi dice di aver vinto le elezioni - ed è giusto che sia così e che questa debba essere assicurata da quel che è rimasto di questa maggioranza -, quindi noi saremo presenti per proporre, per portare il nostro contributo positivo a quest'Assemblea e come abbiamo cercato di dimostrare e di entrare nel concreto nei primi barlumi di questa legislatura...ponendoci in un modo propositivo di fronte ai provvedimenti che andranno nell'ottica di servire gli interessi della comunità, ma fermamente contrari a tutto ciò che invece potrà avere un impatto negativo sulla nostra comunità e sui principi. Lavoreremo per proporre il nostro modello di sviluppo, per vigilare affinché l'unica finalità sia il bene della comunità e l'interesse dei cittadini, ma lo faremo con un contributo fattivo e determinante alla soluzione dei problemi della gente e lo faremo anche consapevoli che abbiamo una responsabilità, appunto, che ci è stata affidata dagli elettori e dai cittadini e che rappresenta un consenso, un voto consapevole non ottenuto con promesse, o minacce, o ricatti, neanche con posti di lavoro millantati o elargiti soprattutto in periodo elettorale da un sistema che dà oggi questi messaggi.
En conclusion, un appel pour revenir aux principes, un appel aussi à toutes les personnes qui, nous en sommes sûrs, dans cette salle aussi, même dans la majorité, ont à c?ur les problèmes réels de notre communauté et les principes et l'amour pour la Vallée d'Aoste. C'est, comme je le citais tout à l'heure, ceux de la bataille interne...à ces personnes nous lançons ces réflexions de revenir aux principes et nous demandons de ne plus être complices de ce système, d'un système qui doit à nouveau reposer sur les valeurs, dans cette salle qui rappelle Emile Chanoux, tué par les Nazi-fascistes en mai 1944 et symbole de la cause valdôtaine, à l'heure où notre pensée se tourne surtout vers cet éminent personnage, qui a sacrifié sa vie pour les idéaux dans lesquels il croyait et qui incarne la lutte menée par les valdôtains pour redonner la liberté à notre peuple. Aujourd'hui plus que jamais nous devons nous rappeler ses enseignements, notre communauté, et surtout notre classe dirigeante, a besoin de ce souvenir. Je crois donc qu'il ne suffit pas citer Chanoux, de le rappeler dans les moments officiels ou à l'occasion des célébrations, pour oublier en suite quotidiennement ses enseignements et les valeurs qui nous a laissé: la liberté, l'honnêteté, le respect de la personne, les principes fédéralistes et autonomistes. Aujourd'hui d'un côté on cite Chanoux et on agit au contraire de l'autre...au contraire de tout ce qu'il représente.
C'est donc cette mutation génétique d'idéaux, de valeurs, de personnes qui visent simplement à maintenir le pouvoir. On cite Chanoux, mais on fait mourir nos Communes, en créant un système de centralisme régional qui ramène à l'appareil régional et à l'apparat toute décision et action qui mortifie l'autonomie décisionnelle des territoires, des administrateurs communaux, de la communauté, qui oblige des individus à demander en continuation ce qui devrait être un droit acquis. Pire encore on cite Chanoux d'une part et, d'autre part, on menace effrontément les gens, même sur le lieu de travail, et on exerce sur eux des pressions afin d'influencer leurs idées ou leurs opinions, ou influencer aussi même leur appartenance ou sympathie politique. On cite Chanoux, mais on pratique la pensée unique, on cite Chanoux et on agit avec dédain, on use des menaces, des pressions pour inciter les gens à ne pas fréquenter ceux que l'on considère comme des adversaires, à ne pas participer à leurs idées. Une politique qui consiste à discréditer l'adversaire et parallèlement à faire des promesses les plus absurdes pour créer des fausses illusions et en piétinant aussi les droits et la dignité des individus et c'est cela que nous tracasse et qui nous fait mal, c'est-à-dire de violer chaque jour les principes élémentaires de liberté: liberté d'action, d'opinion, d'expression et de...même de ne pas être d'accord avec le système sans pour autant se sentir lésés dans ses droits.
Au fil des temps, avec d'autres jeunes nous nous étions approchés dans certains idéals politiques, parce que nous croyons dans la liberté, dans les valeurs de la lutte de libération, justement que Chanoux, mais que tant d'autres incarnent et cette lutte que le peuple valdôtain a affrontée et qui devrait être partie intégrante de notre communauté. Nous nous rappelons aussi ce que nous racontaient nos grands-parents: en Vallée d'Aoste dans certaines période si on avait une carte d'adhésion, ou un certain idéal, on risquait la place de travail et aujourd'hui - c'est à contrec?ur que nous le disons - c'est le contraire qui se produit et le système d'une façon ou d'une autre essaye d'éliminer les dissidents tout en citant Chanoux... On cite Chanoux donc et aujourd'hui plus que jamais on oublie ses enseignements et les enseignements de tant d'autres qui ont fait l'histoire de notre peuple. Chanoux qui a été tué par les Nazi-fascistes et qui a été défini traître, traditore - est un autre nom qu'on a entendu souvent et beaucoup dans cette période...-, et il était traître parce qu'il s'était opposé au régime et c'est dans cette salle qu'on le rappelle, mais on veut rappeler surtout que Chanoux n'a pas trahi ses idéaux, il n'a pas trahi ses amis, sa cohérence et surtout il n'a pas trahi la liberté et il n'a pas trahi non plus son peuple. Merci.
Presidente - Ci sono altre richieste di intervento? La parola al collega Viérin Marco.
Viérin M. (SA) - Grazie Presidente.
Intanto ringrazio tutti i colleghi per i loro interventi, però devo dire con sincerità che nelle prime due sedute di questa nuova legislatura ho percepito un clima poco sereno, direi un'atmosfera piena di rancori, di personalismi, di insofferenze, un clima che certamente non giova al lavoro che siamo chiamati a fare soprattutto in questo momento di grave crisi generale e dove i programmi che le coalizioni hanno presentato sono molto simili, parecchi di voi l'hanno già detto. Credo che sarebbe bene essere molto chiari con i cittadini per non creare false aspettative, dire che non si potranno risolvere tutti i problemi, perché nessuno ha la bacchetta magica, né la maggioranza, né l'opposizione, né per farci tornare indietro di dieci o quindici anni quando forse le risorse erano tante e permettevano di affrontare a trecentosessanta gradi le aspettative del cittadino...ma soprattutto si sarebbe potuto dare delle risposte o, meglio, fare più attenzione alle scelte di prospettiva. Occasioni perse quindi e qui non c'è solo la maggioranza che era presente in quegli anni...
Credo sia giusto fare alcune considerazioni di tipo generale dopo aver solo sentito, purtroppo, che la colpa è sempre di chi amministra la Regione, chi sia oggi in maggioranza, chi sia oggi all'opposizione, chi abbia fatto politica in questo Consiglio e oggi la fa all'esterno, chi l'abbia fatto all'esterno e oggi la fa all'interno, credo che qui dobbiamo regolarci tutti perché abbiamo tutti le nostre responsabilità. Nell'ultima legislatura ed ancora oggi dobbiamo confrontarci con la grave crisi in atto e con un'Europa che non c'è.
Voglio fare due appunti su una cosa che non ho sentito da nessuno. Il modello Europa burocratica, tecnocrate e mercantile proposto in questi ultimi anni dagli Stati membri è stato bocciato dai fatti e oggi gli stessi Stati ci stanno proponendo di curare questa vecchia Europa con vari cambiamenti complessi e pieni di centralismo, un'Europa che ha dato sfogo all'allargamento ad Est senza aver prima consolidato il sistema, senza aver definito norme per il rispetto della concorrenza leale fra gli Stati membri, un'Europa che non ha legiferato né sulla fiscalità comune, né sul sistema bancario comune, né sul posto del lavoro comune, né sul costo dell'energia comune. Abbiamo delle diversità di costo abnormi su questi aspetti sia per l'impresa, sia per la famiglia ed il cittadino e ancora oggi su questi temi, che sono la base di una concorrenza leale di mercato, tutto tace, non si vuole fare una vera Europa dei popoli.
La nostra azione quindi, più che difensiva, deve essere più incisiva, e qui mi collego a qualche Consigliere che le ha citate. La realtà è lì davanti a noi, una marea di leggi, regole, lacciuoli che arrivano dall'Europa e dallo Stato, emanate spesso senza conoscere la realtà della vita ed i costi di possibili applicazioni. Basti pensare a quante volte il cittadino o l'impresa chiede informazioni per sapere come ci si deve comportare per non incorrere in errori o sanzioni e qui "puntini, puntini"... Basterebbe pensare che sul settore dei lavori pubblici in un anno e mezzo ci sono state sedici modifiche al codice dei contratti. Vorrei capire come la struttura e la politica possano far fronte a stare al passo a delle modifiche...una al mese. Quando arrivano le risposte, quindi o la normativa è già stata cambiata, come dicevo in quell'esempio, o ti lasciano in confusione. I pareri sono pieni di "parrebbe", "potrebbe", "forse", "credo". In sostanza, per il cittadino o per le imprese, o per chi è chiamato ad amministrare spesso non vi è certezza di aver ottemperato alla normativa, anche se fai l'impossibile. A tal proposito quindi è significativo quanto scritto da Gramellini su La Stampa del 4 luglio dal titolo: "L'oggi si chiama incertezza del diritto" e non vi chiedo di leggerlo, perché leggerò il passo di Gramellini più avanti, che ritengo quello più importante.
La prospettiva di dover amministrare oggi non è facile sia per la maggioranza, sia per l'opposizione; si dovranno definire delle priorità ed avere maggiori responsabilità e sensibilità anche quando si proporranno o si solleciteranno le cose da fare, perché nello stesso momento si dovrà indicare cosa tagliare rispetto al programma ed al programmabile e non ho sentito cosa si farebbe al posto di cosa, ho solo sentito che si dovrebbe fare tutto. Sono convinto che riappropriarsi tutti del concetto della coscienza d'identità per difendere a tutti i costi il nostro Statuto sia molto importante e si debba mettere al primo posto. Si metta quindi al primo posto il raggiungimento di una vera autonomia ed esigere il superamento della vaga consapevolezza di un'identità distinta dalla maggioranza dei cittadini e la maturazione di una chiara coscienza di appartenenza.
Il nostro futuro è legato ad una decisa ed unitaria azione di rilancio economico nell'interesse del territorio valdostano, puntando su un forte recupero del senso di identità e di appartenenza al territorio, purtroppo abbiamo assistito per decenni a politiche statali ed europee fallimentari soprattutto sulla politica della montagna. Bisogna pertanto essere ancora più convinti nell'avviare processi di salvaguardia e consolidamento della presenza dell'uomo in montagna, premessa essenziale per qualsiasi proposito di sviluppo socio-economico dell'insieme del territorio montano, e almeno su questo siamo tutti d'accordo. Agricoltura, turismo, commercio e artigianato, come l'impresa, devono essere legati all'identità di un territorio, un prodotto, un servizio privi di identità non sono più spendibili, oggi non sono più spendibili. Oggi la loro valorizzazione per essere vincenti è strettamente legata ad un processo culturale che si basa sulla riappropriazione dei valori del territorio. Bisogna ricostruire quell'immagine identitaria originale, perché non è più sufficiente la semplice somma delle opportunità dei servizi offerti al turista, come a chi viene ad acquistare i prodotti a casa nostra. Oggi è indispensabile proporre un percorso di eccellenza ed un'affascinante diversità, questo appeal deve suscitare in chi si avvicina alla Valle d'Aosta il desiderio di identificarsi con questa specifica identità, di assaporare gli stili di vita e di condividere il loro valore autoctono. Non è più sufficiente intervenire con sostegni finanziari o incentivi per la partecipazione a fiere internazionali o meno o alla realizzazione di ricerche di mercato, oggi bisogna creare rete tra i vari settori vendendo una realtà omogenea, che deve basarsi sulla qualità dei prodotti legata al fascino del territorio e quindi alla creatività. Sono questi...o, meglio, io ritengo...la Stella Alpina ritiene che questo sia uno dei passaggi fondamentali per il prossimo futuro, ma, per farlo, bisogna essere certamente più uniti, piuttosto che scontrosi.
Su questo tema allora faccio una parentesi, perché oggi ho sentito che è tutto sbagliato e quindi che è colpa sempre di chi amministra la Regione, ma soprattutto ho sentito poche proposte amministrative. Io vorrei riprendere in tre minuti solo alcuni interventi dei colleghi, interventi che vanno verso una visione che posso condividere, ed interventi che invece continuano ad essere legati al passato che proprio certi colleghi chiedono di cambiare totalmente.
Collega Certan, quando dice: "l'obiettivo è certamente quello di riuscire ancora a calmierare, come è stato fatto in questi ultimi anni, la crisi", la ringrazio per il riconoscimento che la passata legislatura ha almeno calmierato la crisi.
Collega Bertin, oggi non è il momento di fare l'analisi del voto, oggi abbiamo altri problemi, che condivido.
Il collega Chatrian vorrebbe una maggioranza volta al fare, anche se è inimmaginabile a breve ritornare al benessere del passato e la ringrazio perché è una cosa importante esplicitare che qui non si possa risolvere con la bacchetta magica tutto in uno, due o tre anni, bisogna avere il tempo per tornare a quello che era il benessere passato.
Il collega Ferrero ha detto: "l'occhio della politica non deve essere chiuso, ma aperto all'esterno, l'obiettivo deve essere quello di vederci tutti e trentacinque a votare progetti attesi dai valdostani", ma mi sembra che il fine sia stato questo negli interventi di questi tre giorni.
Infine, Rosset: "c'è un clima di attesa e di speranza ed è indispensabile rilanciare l'autogoverno che, come primo obiettivo, ha la difesa dell'autonomia", l'ho detto prima: tema che sposo in pieno come obiettivo.
Volevo poi rispondere al Collega Donzel che venerdì ha fatto due considerazioni...visto che non ci sentiamo mai per dirci le cose...Raimondo ce le diciamo anche oggi in maniera molto sincera, in maniera corretta. Si parla della nuova legge sui costi della politica, ci è stato detto: "la Stella Alpina poteva votare nel 2011 la proposta che fece allora il PD", noi potremmo dire che il PD avrebbe dovuto votare tutte le proposte che sono venute avanti negli anni passati della Stella Alpina...non è stato fatto. Vorrei solo ricordare a chi ci ascolta che la proposta era di decurtare solo del 20 percento e solo per chi aveva più di 20.000 euro di pensione. Io credo che, se uno ha una pensione ed anche lo stipendio da Consigliere regionale, è giusto che l'importo della pensione lo decurti dallo stipendio regionale, perché altrimenti se decurtiamo solo a chi ha 20.000, allora uno che è in pensione e viene qui fa lo stesso il doppio incasso...parliamo in maniera chiara!
Sui manager delle società partecipate, il Collega Donzel sa che noi l'abbiamo detto in maniera molto chiara che lo faremo, ci siamo presi l'impegno, lei sa anche che c'erano dei problemi di un certo tipo, soprattutto per i contratti in essere, e quindi l'argomento è nel programma di governo di questa maggioranza; si affronterà quindi tutti insieme, - spero -, in quest'aula ed in Commissione questo tema.
Sul discorso dell'ERP una delle poche cose che sta funzionando meglio rispetto alle altre Regioni...volevo solo dirle che i dati sono lì, noi abbiamo una situazione migliore rispetto al passato in Valle d'Aosta e decisamente migliore rispetto a tutte le altre Regioni. Quello che il collega Baccega probabilmente voleva far sapere era che questa crisi della casa e dell'emergenza abitativa si è anche un po' espansa lungo l'asse principale della Valle, quindi da Saint-Vincent salendo a Morgex, ma è calata all'interno di quella che può essere la plaine, quindi Aosta ed i comuni vicini. Dal punto di vista generale, quindi, i numeri sono inferiori, ma si è spostata un po' sul territorio l'emergenza abitativa.
Sul telelavoro voglio solo dirle che è stata approvata all'unanimità...lei l'ha contestata perché abbiamo ripreso...nell'aprile 2008 è stata approvata all'unanimità la legge, quindi c'era anche il PD.
Mi ha detto: "non ho trovato niente sulla famiglia"...me lo sono riletto, perché forse non l'ha letto bene...a pagina 9 del programma di maggioranza ci sono 13 commi che riguardano praticamente anche la famiglia. Soprattutto lei, astutamente, ha preso solo il secondo comma e ha letto qui in aula solo il secondo comma, cosa che non è troppo seria, perché a pagina 9 lei ha citato il secondo capoverso dicendo che "di macroindicatori non si mangia", così ha detto l'altro giorno. Vorrei ricordare che, a questo riguardo, "è indispensabile disporre di un quadro realistico e completo per meglio intraprendere azioni volte ad affrontare la criticità in maniera più conoscitiva e più seria", ma vi voglio ricordare soprattutto che questo tema, questa richiesta che è stata messa nel programma è stata chiesta più volte in aula nella passata legislatura dal suo gruppo e, specificatamente, dalla collega Fontana e dal collega Rigo, che d'altronde seguono da sempre i temi della coesione sociale. Questa quindi è una cosa che abbiamo inserito proprio per aver ascoltato...inoltre le consiglio di leggersi il primo capoverso, che pone la famiglia nel nostro programma come soggetto attivo della società e non come un insieme di persone che si sono raggruppate per poter chiedere solo un sostegno finanziario a Regione o Comuni e, se fossi in lei, leggerei anche gli altri 11 capoversi, che pongono attenzione sia agli anziani, sia alle donne ed ai giovani.
Quando poi parla della sanità, provocazione per provocazione, io spero che lei sia a conoscenza, ma certamente...che il Governo nazionale sta programmando una standardizzazione dei servizi sul territorio e su quelli che sono i costi per tutte le Regioni. Io spero che questo non crei danno ai servizi che tutti noi riteniamo di dover dare sul territorio per evitare che ci sia un accentramento complessivo sulla città di Aosta e quindi forse potrebbe sentire con urgenza Letta o il suo Vice Alfano per evitare di essere tra qualche mese solo qui a prendere atto di non poter più rispondere alle esigenze del nostro territorio. Io le ho fatto questi appunti perché l'altro giorno lei ha avuto dei toni molto pesanti e molto duri rispetto a delle questioni che sono ben diverse nel loro percorso storico e nella visione che abbiamo avuto in quest'aula nella passata legislatura.
Volevo ancora ricordare due questioni al collega Bertschy, che parla sempre di famiglia. Io sono andato a scaricare il programma della sua coalizione in merito alle politiche sociali, ho trovato tre punti, ma sulla famiglia mezza riga e si dice: "la politica a favore delle famiglie è adottare misure atte a combattere la nuova povertà". Vorrei ricordarle che noi abbiamo esplicitato il suo concetto che io sposo in pieno...che noi sposiamo in pieno. Nel nostro programma comune c'è scritto: "promuovere la famiglia come soggetto sociale attivo, prevedendo quindi modelli consultivi col mondo associazionistico..." e non sto a tediarla. Io sono quindi molto contento della sua posizione, perché è la nostra, della maggioranza e nel nostro programma.
Volevo ancora solo fare un passaggio prima di chiudere e cioè sul discorso della speranza - qualcuno l'ha detto, mi sembra Chatrian, ma anche altri -, ecco, noi dobbiamo trasmettere speranza. Io credo che a chi ci ha ascoltato in questi giorni di speranza ne abbiamo trasmessa poca, abbiamo sparato negatività a destra e sinistra, negatività che arrivano da costruzioni di anni di lavoro in questo Consiglio regionale e di più voglio fare una sintesi dicendo che Gramellini aveva ragione, l'ha scritto il 3 luglio: "mi è sembrato più un ufficio sfoghi, anziché di tre sedute del Consiglio regionale". Leggo testualmente qui il Buongiorno di Massimo Gramellini: "e intanto il virus nazionale - direi anche regionale - del vittimismo che gli monta dentro fino a catalizzarsi intorno ad un bersaglio di carne e ossa... - si parla di quell'attentato al Sindaco del Varesotto, teatro di tutta questa vicenda - quando viene infine messo nelle condizioni di non nuocere, le sue prime parole sono quelle di un giustiziere della notte cresciuto a rancore e a telefilm: "adesso ho regolato i miei conti" - "sono nel giusto..." - ordinaria follia - dice Gramellini - però quanti Pegoraro, per fortuna senza porto d'armi, solcano ogni giorno le strade del nostro scontento? Quanta rabbia intrisa di mania di persecuzione, alla ricerca spasmodica di un capro espiatorio da sacrificare sull'altare di un regolamento di conti scambiato per giustizia? L'essere umano funziona così da quando frequenta il mondo. A non funzionare più - purtroppo - è la comunità che un tempo assorbiva un po' di questo disagio: il prete, il medico condotto, il circolo comunista - leggo tel quel - la famiglia patriarcale. Non facevano miracoli, ma erano camere di decompressione, sfogatoi legalizzati in cui scaricare malumori e risentimenti prima che montassero fino all'impazzimento. Oggi gli sfogatoi sono i social-network, ma senza contatto fisico la solitudine fa in fretta a diventare malattia".
Io non voglio che questo Consiglio abbia poi questo percorso nel prossimo futuro e quindi spero vivamente che Gramellini con questa sua considerazione - che è molto forte, ma che fa pensare, e che purtroppo a pelle condivido - su quella che è la situazione generale ci faccia riflettere. Vi dico questo perché noi dobbiamo avere degli obiettivi, credo che tutti insieme abbiamo l'obiettivo di avere il senso dell'appartenenza. Penso che tutti vogliamo guardare alla sostanza, credo che gran parte di noi voglia essere equilibrata nelle scelte e credo che gran parte di noi voglia avere momenti di ascolto per riscoprire il valore dello stare insieme, che è fondamentale per cercare di uscire meglio da questa crisi.
Noi, come Stella Alpina, soprattutto in questo momento delicato, mettiamo al primo posto le scelte di prossimità e la famiglia. La speranza è che questo Consiglio riesca a riscoprire la serenità, l'equilibrio per tornare al normale...è una speranza che deve essere in tutti e non solo nel sottoscritto e permetterebbe a tutti noi di dare un migliore servizio ai cittadini valdostani e sicuramente anche a noi stessi. Grazie.
Président - Merci. Il y a des requêtes d'intervention? La parole au collègue Testolin.
Testolin (UV) - Merci Président. Chers collègues du Conseil, bonjour.
C'est avec sans doute un peu d'émotion que je prends la parole pour la première fois dans cette salle du Conseil. Je me permettrais d'exprimer dans mon intervention quelques considérations d'ordre général et pas trop techniques, peut-être, et sans doute tout à fait personnelles, par rapport au déroulement de ces premières séances du Conseil de la Vallée dans cette XIVe législature. Une salle du Conseil qui devrait représenter pour tous les valdôtains le milieu où les élus devraient se confronter, partager, si possible, les décisions, les lois et les choix les plus convenables pour donner des réponses aux problèmes et aux attentes légitimes du peuple valdôtain.
Vendredi, le collègue Rollandin, indiqué par la majorité à soutenir le rôle de candidat aux fonctions de Président de la Région, chargé de proposer l'équipe de gouvernement, de présenter le programme de gouvernement même pour les prochaines cinq années, a justement lu ce programme et soumis à l'attention de l'Assemblée une série de propositions, évidemment visées à donner les réponses que les valdôtains attendent et que, tout compte fait, sont les mêmes réponses que les valdôtains ont choisies lors des dernières élections du mois de mai. En effet, d'après les dernières élections, comme plusieurs fois vous avez souligné, un écart de voix minimal a séparé la coalition gagnante de celle qui a perdu, mais un écart quand même suffisant à légitimer la coalition Union Valdôtaine-Stella Alpina à travailler pour bâtir un nouveau Gouvernement régional et travailler pour garantir une gouvernabilité politico-administrative au Val d'Aoste. Et bien, après l'exposition de la proposition du programme de législature, j'ai assisté, malheureusement, à une série d'interventions que dans quelques cas n'ont même pas repris les concepts exprimés et se sont seulement penchées sur une invective à niveau personnel.
Permettetemi di dire di aver apprezzato il passaggio dell'intervento della collega Morelli quando ha intravisto la necessità di alcuni neo Consiglieri di voler prendere le giuste misure prima di intervenire in quest'aula. Io, come probabilmente molti altri dei miei colleghi neoeletti, sono qua in questo collegio, in questo Consiglio Valle grazie a tutti quei cittadini che hanno visto anche nelle mie caratteristiche la possibilità di dialogo e di disponibilità, ma sinceramente in alcuni casi mi risulta difficile intravedere delle possibilità di condivisione verso idee qualche volta preconcette e, in alcuni casi, scariche dei dovuti contenuti e delle dovute maniere di confronto.
Ho comunque piacevolmente apprezzato anche interventi dal tenore decisamente più costruttivo, dai quali ho tratto - senza al momento, evidentemente, entrare nella discussione più dettagliata - tutta una serie di suggerimenti, che ho avuto l'accortezza di annotarmi, di riflessioni che sicuramente potranno essere a tempo debito approfondite, valorizzate e massimizzate.
Per quanto mi concerne, sono in questo Consiglio regionale per cercare di dare il mio contributo fattivo al lavoro che qua deve essere svolto, lavoro serio e concreto da farsi nel solo interesse del popolo valdostano e sinceramente mi piacerebbe poterlo fare con la giusta disponibilità al confronto costruttivo tanto proclamato in quest'aula consiliare, ma in realtà qualche volta anche così poco cercato. Credo che l'atteggiamento di arrogarsi la conoscenza puntigliosa delle regole, abbinato ad un atteggiamento nel complesso un po' farraginoso, non aiuterà sicuramente a risolvere problemi, a fissare delle basi normative che possano aiutare i valdostani, ma ci renderà solo più simili a quel sistema politico nazionale che poco ha di costruttivo, che sovente alimenta un mero tatticismo politico fine a sé stesso.
Ebbene, prima di concludere, solo ancora due brevi valutazioni per sottolineare da un lato come, a dispetto di quanto affermato in qualche precedente intervento, non mi sento assolutamente il frutto di una spartizione di potere, ma bensì mi considero a disposizione di una Regione composta da cittadine e cittadini che hanno bisogno di risposte e di gente che abbia voglia di adoperarsi per dare loro queste risposte.
Infine, pur a malincuore, devo deludere il collega Chatrian quando parla di possibilità di avere bacchette magiche per dare risposte a tutti e subito, purtroppo niente bacchette magiche. Posso però rassicurarlo in merito all'impegno che ci assumiamo per dare gambe ad un programma di governo che il collega Rollandin ha presentato e che rappresenta per noi la traccia da seguire, sulla quale lavorare con serietà ed attenzione per dare risposte puntuali alla nostra gente. Merci.
Président - Merci collègue. Il y a quelqu'un d'autre? Je n'ai pas d'autres requêtes. Non ci sono altre richieste di intervento? La parola al collega Chatrian.
Chatrian (ALPE) - Merci Présidente.
Ho ascoltato attentamente l'intervento del collega, o candidato Marco Viérin alla Presidenza...molto attentamente e devo dire che non ha centrato molto la sua replica, quanto meno nei miei confronti. Pensavo di aver fatto un intervento articolato, dove, cercando di riassumere le difficoltà di natura economico-finanziaria, mettevo sul tavolo delle criticità e delle piccole proposte che in questi cinque anni il gruppo ALPE ha fatto puntualmente, mettendole nero su bianco con degli emendamenti, delle modifiche delle proposte di legge.
Rimando al mittente, sempre al collega Marco Viérin...quando cita: "i programmi sono simili...", no, Marco Viérin, i programmi non sono assolutamente simili, sono molto diversi! Vorrei fare con voi qualche considerazione in più soprattutto dove, a mio avviso, il nostro programma è diverso. Come annunciato, ritorno sul tema delle partecipate, sottolineando come nel programma di governo la questione è liquidata come se si trattasse di un argomento di ben poco conto, è più probabile che si sia voluto sorvolare, non approfondire, per poter poi continuare a fare come si è fatto finora, vale a dire tenere le partecipate e la loro gestione chiuse, separate dall'attività e soprattutto dall'intromissione di questo Consiglio regionale. Conosciamo molto bene il loro impatto sull'economia valdostana, diretto ed indiretto, e conosciamo molto bene la zona d'ombra, la zona grigia, la zona poco trasparente. Nel vostro programma c'è solo una frase: "rispetto alle società e agli enti strumentali, si procederà ad una progressiva razionalizzazione del sistema nel suo insieme, come già avviato per gli impianti di risalita, nonché alla riduzione dei componenti dei consigli di amministrazione". Vi è poi un altro passaggio dove si dice, si declina: "definire adeguate strategie di sviluppo da sottoporre alle società e agli enti strumentali, affinché la loro azione realizzi concrete sinergie e converga sempre verso il risultato atteso dalla Regione...", quindi tutte le battaglie che in questo Consiglio sono state fatte nella scorsa legislatura...non solo non viene citato nulla, ma la continuità è totale, cioè la zona nera, non grigia, è totale!
Stiamo parlando indubbiamente di partecipate dirette: Finaosta, Casinò, INVA, SITRASB; partecipate indirette: CVA, Struttura Valle d'Aosta, Complesso Ospedaliero Umberto Parini, Nuova Università Valdostana, Autoporto, Cervino, Courmayeur-Mont Blanc, Monte Rosa, e potremmo andare avanti. Quel motore dove si gioca tutta la partita, perché non si gioca più in questa sede la grande partita parapubblica, la grande partita economico-finanziaria.
Venerdì, ascoltando attentamente il collega Baccega, mi sono segnato due passaggi interessanti, dove il collega cita la loro volontà, che è quella di garantire il diritto al lavoro: "il nostro compito è migliorare individuando metodi e risorse per garantire un percorso di serenità e di benessere diffuso equamente distribuito per la nostra comunità". Condividiamo con lei su tutta la linea. Solo il gruppo CVA, collega Baccega, colosso al 100 percento pubblico, società di diritto privato, dal 1° luglio 2006 al 30 giugno 2013 ha assunto 207 persone, magari il Presidente Rollandin mi correggerà se sono 206 o 208, 207 persone senza un'evidenza pubblica...con migliaia di persone che avrebbero partecipato volentieri ad un concorso, una possibilità di partecipare... Nel momento in cui si decide che CVA, colosso dell'energia, ha bisogno di tre architetti, l'obiettivo sarebbe che tutti gli architetti possano partecipare ad un'evidenza pubblica, alla possibilità di mettersi in discussione, 207 persone, dal 1° luglio 2006 al 30 giugno 2013. Garantire quindi il diritto al lavoro, equamente distribuito, e soprattutto garantire un percorso di serenità e di benessere diffuso: ecco perché, collega Marco Viérin, quando lei dice che il programma è simile...no, il programma non è simile. Quando lei dice: "troppe regole...", noi le diciamo che noi vogliamo solo due regole molto semplici: pari opportunità nel mondo parapubblico, in questo momento queste pari opportunità non ci sono.
Non vi sembra un po' superficiale, per non dire peggio, abbordare un tema che coinvolge una grossa fetta della nostra economia, posti di lavoro, capacità di fare sistema, opportunità di crescita, apertura o meno di alcuni settori al mercato, creazione o meno di ricavi per la Regione...con quattro banali parole crede di aver assolto al dovere... Non vi sembra una contraddizione denunciare, da un lato, gli attacchi all'Autonomia, puntare l'indice su un sistema economico sbagliato, denunciare il degrado dei rapporti tra istituzioni e dall'altro adottare lo stesso comportamento, la stessa attitudine che si rimprovera ad altri. Non ho e non abbiamo la bacchetta magica, ma vogliamo regole certe, vogliamo trasparenza, vogliamo pubblicità! In questo momento in questa Valle d'Aosta nel mondo parapubblico questa trasparenza non c'è, queste pari opportunità non ci sono e questa pubblicità, le assicuro collega Baccega, non c'è. Se si lanciano accuse, se si ritiene di aver subito dei torti, si dovrebbe anche avere il coraggio di affrontare con onestà intellettuale e capacità politica le questioni di propria competenza, i problemi sui quali la propria responsabilità è unica, è indiscutibile, la cui soluzione dipende solo ed esclusivamente da noi, da quest'aula, dalle nostre leggi, dal fatto di legiferare. Su questi temi invece nulla di più di quattro parole en passant.
È quasi intollerabile la supponenza con la quale si affronta il tema delle società partecipate in generale, i cui risultati economici sono, salvo il gruppo CVA - ma vi torneremo in futuro -, sicuramente del tutto insoddisfacenti, altro che "nous avons su limiter ou encaisser les répercussions de la crise mieux que beaucoup d'autres"! Sì, per qualcuno, e per tutti gli altri? C'è invece, a nostro avviso, da mettersi le mani nei capelli, siamo al livello delle Regioni che citiamo come esempi di malgoverno e pretendiamo di risolvere i problemi riducendo i consigli di amministrazione...perché, secondo voi, il problema è tutto lì? Tutto si risolverebbe come è già stato fatto in qualche caso nominando un unico proconsole, scelto e manovrato direttamente dalla Presidenza della Regione? Perché non nominiamo direttamente il Presidente commissario di queste società, forse sarebbe anche più economico, peraltro abbiamo un chiaro esempio che non è che un amministratore unico, e si risolvono magicamente i problemi di gestione delle società partecipate.
Vorrei fare un piccolo esempio - penso che gli esempi siano cose più chiare, più emblematiche, più dirette -: prendiamo la Casinò S.p.A., cosa è cambiato da quando c'è un amministratore unico? I tavoli da gioco sono pieni? Gli ingressi aumentati? La Regione è tornata ad incassare finalmente fior di milioni, da tempo stiamo attenti a ciò che succede in quest'importante realtà societaria cercando di capire qual è la strategia, chi è la mente pensante. Alle nostre domande circostanziate, richieste motivate di informazioni e di dati, riceviamo quasi sempre silenzi imbarazzanti, risposte evasive e, in qualche caso, anche tentativi di rallentare il nostro semplice, puro lavoro di controllo, peraltro doveroso, di indagine e di approfondimento, ma non intendiamo demordere, anche perché nuove notizie poco incoraggianti sono emerse in questi giorni, e non provengono dall'Amministratore o dall'Ufficio stampa della casa da gioco, evidentemente impegnati in altre questioni. Non vi dico e non vi cito il comparto nazionale delle case da gioco...ha registrato nel 1° semestre 2013 una contrazione del complessivo degli incassi del 7 percento. In questi primi sei mesi la Casa da gioco di Saint-Vincent ha perso il 15 percento, eppure solo pochi giorni fa abbiamo appreso che a fine 2012 è stato liquidato all'inossidabile Amministratore unico il premio di risultato: 72 mila euro, che si aggiungono al modesto compenso lordo annuo di 240 mila euro...una vergogna! È forse questa la meilleure distribution de la richesse che intende la maggioranza? Se così fosse...se tutti condividete le parole del Presidente, sarebbe stato onesto dirlo ai Valdostani in campagna elettorale, perché, scusatemi, io credo che loro pensino ad un altro tipo di ridistribuzione della ricchezza pubblica!
Sento il dovere di insistere su un punto ed invito anche i colleghi di maggioranza che sentono per la prima volta in quest'aula i miei interventi sulla casa da gioco e sulle partecipate in generale a riflettere bene su questo punto. Noi siamo chiamati ad affrontare e risolvere i problemi partendo dai dati di fatto, per poi cercare di applicare soluzioni efficaci. Ebbene, nel caso del casinò, come di altre partecipate, i dati dicono che le scelte di questa maggioranza sono state fallimentari, che affidare la gestione di questi dossier alla Presidenza non ha portato frutti positivi, in quest'opacità si sono create anche alcune zone d'ombra con episodi poco chiari. Visto che i dati sulla situazione della casa da gioco confermano purtroppo le nostre ripetute e convinte, documentate critiche, ci troviamo tutti di fronte ad un nodo politico, che può essere sciolto solo con la trasparenza e la chiarezza. Ribadisco il concetto: il nodo è puramente politico e à la une...la modifica, a nostro avviso, è necessaria, urgente, fondamentale...trasparenza e chiarezza.
Naturalmente siamo, siete liberi di optare per l'alternativa: quella di continuare a sostenere il sistema verticistico ed opaco seguito finora dalla delega alla Presidenza, quel sistema che ha portato i risultati di oggi, naturalmente con gli effetti collaterali delle assunzioni senza concorso, degli incarichi senza bandi, delle forniture di opere e servizi senza procedure aperte. Qualcuno li potrà anche apprezzare viste le ricadute immediate, ma, come tutti sappiamo, sono comportamenti borderline, che, a parte gli aspetti giuridici, corrodono e corrompono negli anni il senso della liceità e della legalità dell'intera società.
Un altro piccolo esempio: dato che non parliamo solo di assunzioni, non parliamo solo di regole per quanto riguarda le ricadute occupazionali...in grandi difficoltà, parliamo anche di impresa: 14 mila partite IVA in Valle d'Aosta, è stato citato dai colleghi venerdì. Ebbene, solo il colosso gruppo CVA in tre anni e mezzo ha affidato più di 105 milioni di euro di lavori, senza una gara aperta, con tantissimi affidamenti diretti e con qualche procedura negoziata. Vi raccomando di andare a leggere nom et prénom delle procedure negoziate.
A nostro avviso, questo modello Valle d'Aosta va riformato soprattutto nel modello parapubblico e vi assicuro che le regole certe, chiare, dirette...che la popolazione sappia effettivamente come queste risorse e questi lavori vengono affidati, perché tante aziende non possono neanche partecipare, perché non c'è trasparenza e soprattutto perché quest'aula non decide di invertire questa rotta: invertire perché il bilancio regionale nel 2008 aveva una disponibilità di 1.700 milioni di euro, oggi il bilancio regionale ne ha circa 1.250 milioni di euro. Benissimo, la partita, scusatemi, la Presidenza Rollandin del 2008-2013 l'ha giocata fuori da quest'aula: l'ha giocata nelle società parapubbliche partecipate, controllate. Ecco, non vorremmo una nuova legislatura 2013-2018, dove la partita sarà nuovamente giocata se quest'aula non si assumerà di modificare queste regole...se quest'aula non si assumerà di modificare quella che è la trasparenza e se quest'aula non si assumerà per quanto riguarda il precariato valdostano...che i Valdostani abbiano tutti le pari opportunità di partecipare ad un concorso, ad un'evidenza pubblica e non invece una semplice chiamata o, peggio ancora, ad una finta selezione, per poi direttamente mettere nero su bianco dei posti di lavoro, partendo dal presupposto, vista la crisi, che noi siamo al primo posto come ALPE, come gruppo di opposizione per il discorso di pari opportunità e dei posti di lavoro. Noi saremo vigili, Presidente Rollandin, ed attenti e denunceremo ogni atto poco trasparente, ogni comportamento dubbio nel settore delle società partecipate e controllate, dove solo il volume d'affari del gruppo CVA è superiore a tutto il bilancio regionale, lo abbiamo promesso ai nostri elettori e non vogliamo venir meno agli impegni assunti, a voi a questo punto su questo tema la scelta. Merci.
Président - Merci. La parole à la collègue Fontana.
Fontana (PD-SIN.VDA) - Signor Presidente del Consiglio, colleghi Consiglieri, siamo oggi riuniti per continuare la discussione sul programma di governo. Ho ascoltato con molta attenzione tutti gli interventi fatti in quest'aula e ciò che ho percepito è che in un momento di grave crisi economica e sociale come quella attuale, in cui bisognava attuare un cambio di rotta, questo cambio non c'è stato...non c'è stato nelle intenzioni, figuriamoci nei fatti! Prima di andare avanti con le mie riflessioni, mi rivolgo al Consigliere Marco Viérin: non condivido l'analisi fatta nei confronti dell'opposizione, non è veritiera. Vi invito almeno a riconsiderare quanto di costruttivo è stato argomentato e proposto nella passata legislatura su temi importanti che ci aiuterebbero a fronteggiare l'emergenza sul lavoro, la povertà, l'istruzione, la sanità, i trasporti, l'ambiente, il problema casa, l'agricoltura, il turismo e tantissimi altri argomenti. Abbiamo proposto leggi in cui chiedevamo la riduzione dei costi della politica, abbiamo più volte evidenziato che bisognava intervenire sugli sprechi che sono davvero tanti. Penso, ad esempio, alle consulenze, agli affitti della pubblica amministrazione, sicuramente questo lavoro di analisi non l'avete fatto allora, figuratevi oggi, ma i tempi sono cambiati, così come i numeri e la nostra forza. Per il bene dei cittadini e della Valle d'Aosta, bisognava avere la capacità di cogliere le proposte valide anche se proposte dalla minoranza e cercare insieme delle soluzioni.
La campagna elettorale è finita e il nostro compito, oltre a proporre soluzioni efficaci per gestire al meglio l'Amministrazione regionale, è anche quello di vigilare sul vostro operato. Avete detto che non si tagliavano i servizi, invece posso confermare che non è stato così e ne cito qualcuno che mi sta molto a cuore: la chiusura della ludoteca per l'infanzia, spazio molto importante per i bambini e poi la chiusura del Servizio di medicina integrata, efficiente per tutte le donne, la riduzione delle ore di lavoro, precariato, eccetera. In cambio si davano i premi ai dirigenti per il raggiungimento degli obiettivi raggiunti. Bisogna intervenire per ridurre i tempi delle liste d'attesa, per le visite specialistiche, problema enorme sentito dai cittadini, potenziare il servizio sanitario nei territori, riteniamo che la salute debba avere la precedenza su tutto. Auspico quindi un forte intervento dell'Assessore alla sanità per rivedere e riorganizzare il servizio sanitario regionale, in particolare rafforzare le figure degli assistenti sociali ad Aosta e in tutto il territorio valdostano, per rispondere meglio e più adeguatamente ai cittadini in difficoltà, potenziare altre risorse per poter fronteggiare questa crisi gravissima.
Un altro tema da affrontare è quello della mensa ospedaliera, servizio molto importante per i malati, bisogna, a mio avviso, valutare se è il caso di ristrutturare le cucine e mantenere il servizio all'interno della struttura ospedaliera, e che dire delle perenni ristrutturazioni nel presidio ospedaliero con tutti i disagi che tutti dobbiamo affrontare, specialmente i malati? Mi rendo conto che sono necessari degli interventi, ma non riesco a capire perché non si arrivi mai alla fine. Avete detto che, unificando i presidi ospedalieri, avremmo avuto dei risparmi non indifferenti, sinceramente non ne sono convinta, è il caso di ragionare bene e capire se siamo in grado di mantenere due accorpamenti di strutture così costose. Il Ministro Balduzzi aveva detto di non costruire cattedrali nel deserto, parole sagge; le cattedrali sono in cantiere e il deserto è già arrivato. Ritengo che una maggiore razionalizzazione della spesa...si sarebbe potuto puntare sempre a servizi di qualità e ad avere a disposizione sicuramente più servizi.
Colgo l'occasione per fare un ringraziamento a tutti coloro che svolgono il proprio ruolo con coscienza e con tanta umiltà, e non sono pochi. Il mio intento non è quello di sostenere indiscriminatamente che tutto va male, ma è utile fare delle riflessioni per migliorare i servizi che non rispondono correttamente alle esigenze dei cittadini.
Un confronto politico è utile, rispondo al Consigliere Borrello, che ha toccato un argomento molto delicato sulle persone diversamente abili e, come giustamente riportato, mi sta a cuore; l'attenzione del Partito Democratico è stata sempre costante verso queste problematiche. Faccio presente il problema delle barriere architettoniche, che crea non poche difficoltà e limita fortemente la mobilità dei cittadini con problemi di deambulazione. Abbiamo più volte portato all'attenzione dell'Assessore competente questo problema, in ultimo con un'interpellanza per agevolare l'accesso alla stazione di Aosta. La risposta è stata che la competenza era del Comune di Aosta, altra risposta è stata che non c'erano le risorse per questi problemi. Capisco le difficoltà economiche, ma la dignità umana che prezzo ha? Ritengo che in questi casi si debba lavorare in sinergia con i Comuni per dare risposte più efficienti, soprattutto a tutte quelle persone che sono meno fortunate di noi. Pensate alla stazione di Aosta, a chi deve prendere il treno per lavoro ed ha una carrozzina, come fa a prendere il treno al secondo binario? Sarebbe bastato un ascensore, è possibile che servizi così importanti non abbiano la precedenza?
Voglio affrontare un altro argomento: quello concernente il precariato degli invalidi civili che non hanno la percentuale di invalidità tale da aver diritto ad un sostegno economico. Il paradosso è che, essendo invalidi, non trovano lavoro, alcuni di loro sono iscritti da decenni nelle liste di collocazione al lavoro, senza vedere la speranza di un futuro migliore. Questi problemi gravano pesantemente anche sulle loro famiglie, che spesso hanno redditi minimi e non sanno come andare avanti. Avevamo, come Partito Democratico, proposto un reddito di cittadinanza a sostegno di tutti coloro che non trovavano una collocazione lavorativa.
Questi esempi dovrebbero farvi capire per quale motivo i cittadini hanno perso la speranza in una politica risolutrice di problemi concreti, problemi del quotidiano. I vostri programmi di governo per rispondere efficacemente a queste problematiche si sono rivelati delle bolle di sapone. Mi chiedo quale strano ascendente abbiano le poltrone dell'Esecutivo dato che gli impegni presi con gli elettori restano lettera morta. L'opposizione ha svolto un ruolo molto importante, attraverso un ruolo scrupoloso, attento, dando tutta la sua disponibilità per lavorare insieme alle proposte ritenute importanti ed idonee a risolvere quanto i cittadini ci chiedevano, lasciando da parte l'appartenenza politica, le vostre scelte e la provenienza politica per affrontare e risolvere i tanti problemi che la crisi ha provocato...non si sono rivelati efficaci.
L'ultimo bilancio regionale ha subito dei tagli non indifferenti, siamo convinti, di circa 400 milioni di euro, anche a causa delle manovre economiche che dal Governo nazionale, ma ciò non toglie che bisogna comunque garantire determinati servizi e con meno risorse a disposizione il gioco di squadra risulta sempre essere vincente. Abbiamo cercato di suggerirvi che bisognava ragionare insieme sui tagli effettuati, prendendoci la responsabilità di tali manovre, ma non è stato possibile. Detto questo, ritengo ancora che il nostro bilancio ci permetta di dare risposte non indifferenti a risolvere i tanti problemi che sono sotto gli occhi di tutti.
Ci aspettiamo da voi maggiore responsabilità sulla gestione della macchina regionale e un reale confronto su tutte le tematiche importanti. Mi auguro che questi giorni di riflessione vi abbiano messo sui binari differenti rispetto a quelli iniziali, auspico un vostro passo in avanti nella direzione delle larghe intese, magari rinunciando anche a qualche Assessorato. Lo dovete ai valdostani tutti e, in particolare, ai vostri elettori, che vi hanno votato pensando di fare la cosa giusta, per una Valle d'Aosta più equa e più giusta per tutti.
Cari colleghi della Stella Alpina, in campagna elettorale avete proposto una riduzione dei pedaggi autostradali, siete anche presenti nel Consiglio di amministrazione, chi dunque meglio di voi poteva opporsi a questi aumenti così esagerati? Dimostrate sin da subito che gli sconti si faranno e per tutti i cittadini, oltre che per i pendolari. Sarebbe una boccata d'ossigeno per tutti.
Altra risposta immediata deve essere quella sui carburanti, più volte abbiamo affrontato questo problema, la scelta...e quindi la risposta è stata un'altra: dare il bon chauffage. Naturalmente abbiamo condiviso questa possibilità data ai cittadini per il riscaldamento, scelta molto importante, ma con questo non significa che non si possono prevedere sconti sul carburante; in altre Regioni d'Italia questo è stato reso possibile. Avete raccolto firme per il ripristino dei buoni benzina nel 2008, se ritenete ancora valido per i valdostani questo progetto, come di fatto...e allora affrontate con serietà gli impegni presi in tal senso. Solo attraverso risposte concrete i cittadini possono sentirsi vicino alle istituzioni e riacquistare quella fiducia verso la politica che da tempo è venuta meno, manifestandosi con l'avanzare di un sempre crescente astensionismo elettorale.
Nel confermare la mia disponibilità a contribuire proficuamente ai lavori del Consiglio regionale con un approccio costruttivo, ma allo stesso tempo vigile affinché il cittadino venga costantemente rispettato, auspico che le promesse elettorali non restino solo delle dichiarazioni programmatiche, ma si trasformino nelle azioni supportate dalle necessarie risorse finanziarie di cui in verità si parla...in cui in verità si parla nel documento, ma molto si è parlato in campagna elettorale. Grazie per l'attenzione.
Président - Merci. Il y a quelqu'un d'autre? La parole à la collègue Certan.
Certan (ALPE) - Merci Madame la Présidente.
Aujourd'hui j'ai entendu dans cette salle un mot que j'aime beaucoup et qui est un sentiment avec lequel moi j'aborde toute ma vie: est le mot "espoir", "speranza"; je remercie le collègue Viérin qui l'a proposé, l'espoir devrait être le moteur qui bouge d'abord nos vies avant tout et, par conséquent, l'Administration. Monsieur Viérin vous m'excuserez si je précise que ce n'est pas l'espoir qui manque dans cette salle, c'est peut-être que nous avons des espoirs différents: vous peut-être celui de nommer au plus vite un Président et la Junte, nous de porter le débat et de discuter (comme a dit le collègue Testolin) de partager avec vous et avec les valdôtains qui nous suivent des idées, des visions, mais je dirais un programme de gouvernement qui sera valide pour cinq années.
Je ne crois pas qu'il puisse être tout banalisé: après chacun a ses responsabilités j'interviens à intégration de nos interventions que j'ai retenu, que j'ai trouvé riches, ponctuelles et que j'ai l'espoir qu'elles soient même utiles pour cette majorité, malgré quelques collègues pensent qui y ait une volonté de faire perdre du temps, de manquer du respect. J'ai apprécié, par exemple, l'intervention du collègue Testolin, l'humilité et la liberté que j'ai aperçues dans ses opinions me donne de l'espoir encore.
Je me permets d'intervenir encore sur quelques points que j'estime être fondamentaux, d'abord, en reprenant telles quelles certaines phrases de votre programme, je me permets d'insister sur le nombre des Assessorats, nous l'avons répété maintes fois, excusez-nous "repetitia invant". Voglio che i cittadini, anche quelli che ci seguono da casa, ripercorrano ancora una volta con noi quest'esempio concreto di "non credibilità", direi incredibile davvero, leggo dal vostro programma e riprendo tel quel, quinta riga: "l'Union Valdôtaine e Stella Alpina richiamano pertanto il predetto programma elettorale quale impegno che verrà integralmente mantenuto perché assunto con gli elettori e con i valdostani". Ora, mi pare di poter dire che ci sono delle cose sulle quali non si può più fare i furbi, in campagna elettorale è stato tritato e ritritato il fatto che avreste ridotto gli Assessorati, cosa che ci sembrava incredibile appunto, ma programmi e comizi alla mano abbiamo provato a crederci e, soprattutto, ci hanno creduto i valdostani. Ora, la realtà è diversa e ci scrivete che gli impegni presi in campagna elettorale saranno integralmente mantenuti. Richiamando quindi proprio questo, poiché non farò interpretazioni, chiederò chiarimenti su frasi che, Signor Presidente, la sua stampante ha stampato! Quale impegno verrà integralmente mantenuto perché assunto con gli elettori e i valdostani? Siete bimodali o forse avete una strategia piuttosto schizofrenica...dove sono gli impegni integralmente mantenuti? E fino a quando prendiamo per il naso i cittadini? Ho preso in prestito una definizione di alterazione del pensiero un po' forte, ma credo che l'allontanamento dei cittadini dalla politica passi proprio attraverso queste schizofrenie politiche. I cittadini sono stufi e vorrebbero segnali concreti e coerenti dalla politica del fare.
Faccio un altro esempio molto fresco di questi giorni, apro una parentesi su questo: per me la coerenza non schizofrenica è anche il rispetto dei tempi di quest'aula, non vorrei che le voci che stanno circolando in questi giorni siano vere...pare che alcuni nominati presunti Assessori stiano già avendo incontri ufficiali e stiano già dando rendez-vous. Per favorire, collega Viérin, un clima sereno e senza rancore, sarebbe utile rispettare il ruolo e le regole avant tout, essere persone vere, super partes insomma, dove ognuno ha rispetto realmente del prossimo, quello che insomma noi chiediamo ai cittadini, che consideriamo normale nella nostra vita quotidiana e che poi mi sembra non venga applicato in quest'aula. Spero che sia la mia "inesperienza" a farmi avere queste sensazioni...
Rileggendo il programma direi che c'è una mancanza di coerenza e una mancanza totale di metodologia esplicita, di strategia, di azioni concrete a breve e lungo termine, di tempi. Tutte le programmazioni, tutte le pianificazioni, da quelle della scuola materna, scuola dell'infanzia, a quelle di governo, credo debbano seguire una strutturazione che non può essere arbitraria o "a piacere", un Consiglio regionale ed i cittadini hanno bisogno di avere tutta la programmazione, non solo degli obiettivi prioritari. Certo, questi sono utili, la sintesi è sempre importante, però credo che, quando si inizia una legislatura, sia importante avere chiaro tutto il percorso.
Altro argomento: pagina 2, tout d'abord, Enti locali...Comuni e Regioni con pari dignità e responsabilità. Quel che è sclerato è il rapporto tra Comuni e Regione e, di conseguenza, è saltato anche un rapporto economico in questi anni, si è parlato e si parla spesso soprattutto ai cittadini e questo lo hanno capito, che prima Monti...anzi prima la crisi, poi Monti, poi un'altra crisi hanno imposto delle scelte. Benissimo, non vi è dubbio che ci sarebbero state delle ricadute su tutti, ma quello che è stato certo è che la Regione ha chiesto il sacrificio più grande ai Comuni e lo ha fatto fare ai Comuni. Forse in parte, soprattutto all'inizio, tutto è stato avallato, anche da parte loro, anche in nome di quel senso di responsabilità e di partecipazione solidale alla crisi, attitudine che è, direi, tipicamente montagnarde: quella della collaborazione e della partecipazione solidale, ma ben presto gli amministratori si sono accorti che la responsabilità di questa fine ai Comuni è stata una scelta politica di Union e Stella Alpina e forse anche del PDL. Non è stato toccato in questi anni l'impianto della legge n. 54, è vero, dobbiamo riconoscerlo, sarebbe stato troppo evidente, ma la scelta fatta ha caricato sui Comuni svariati milioni, mettendo e caricando leggi di settore sui Comuni e liberando così il bilancio regionale pour d'autres affaires.
Collego a questo concetto un'altra grande scelta scellerata che gli amministratori locali hanno ben avvertito - e alcuni colleghi anche venerdì hanno già affrontato - e non l'hanno per niente sopportata. Questa scelta non sarà indolore, soprattutto nel futuro e saranno i nostri figli a portarne le conseguenze. È stata la scelta, direi, di bandire, di annullare tutti i progetti FOSPI, i progetti FOSPI erano un grande esempio di libertà politica per i Comuni, perché seguivano dei criteri che erano super partes, appunto. Ogni comunità faceva delle scelte per la propria comunità, c'era indipendenza, era un esempio di quella autonomia responsabile che noi vorremmo vedere, era veramente la vera Autonomia, prima di tutto nella gestione e poi anche economica. Lì non c'era bisogno del cappello in mano, di fare nessuna questua, lì si seguivano dei bandi e dei criteri, in effetti, molti Comuni hanno potuto in questi anni offrire alla comunità dei grandi servizi...certo, mica solo i Comuni! I Comuni con l'Amministrazione regionale, però erano davvero liberi, quello era un esempio di libertà: sono stati annullati! Passati in breve tempo ad 1/3 forse, non lo so, vedremo adesso il bilancio, forse ancora meno.
Vado avanti ancora su alcuni argomenti, pagina 12, beh, si parla di ferrovia: vorrei che venissero presi impegni importanti riguardo alla ferrovia. I miei colleghi che mi hanno preceduto lo hanno già detto, ci dite: "acquisizione della proprietà e delle competenze", "negoziazione" fa pensare che si voglia andare avanti, che si voglia effettivamente prendersi in carico questo problema, ma c'era già nello scorso programma di legislatura, c'era già nei vostri scorsi programmi, credo almeno da 15 anni. Questa volta inizierete le vere trattative? Quando? Come? C'è una volontà politica dichiarata, l'esempio concreto c'è, non c'è neanche bisogno di troppo "scervellarsi", basta prendere gli esempi che ci sono: Merano-Malles, quella del Südtirol è l'esempio della politica del fare, proprio quella che si evoca spesso, lì hanno fatto - il collega Baccega adesso non c'è, è fuori aula, ma lui parla della politica del fare... - ecco ora hanno 3 milioni di passeggeri, non hanno "mongouyà" (traduzione letterale dal patois: "giochicchiato"), il patois rende bene il senso, non hanno giocato con i "ma", "non spetta a noi...", "spetta a chi?". I cittadini a chi devono segnalare il problema e le loro esigenze se non ai loro amministratori?
Non è forse la Regione che dovrebbe occuparsi dei loro problemi? Non siamo forse noi i loro rappresentanti? Quelli che dobbiamo farci carico di questi problemi? La Presidente Rini ci ha ricordato nel suo discorso di insediamento che siamo qui per volere dei cittadini, quindi credo che non siano i nostri voleri che devono prevalere, ma sono le esigenze e i problemi che ci chiedono e servono ai cittadini che dobbiamo affrontare e risolvere. Non ci servono soluzioni a breve termine per quest'argomento, vogliamo una progettazione degli impegni politici, non solo dichiarazioni sui giornali per marketing o d'immagine.
Infine, ritorno anch'io sull'aeroporto (l'hanno già esplicitato i miei colleghi Morelli e Bertin) sul volo a vela. Certo, sicuramente è un argomento che noi abbiamo a cuore, anche perché aveva sviluppato una microeconomia in tutti i Paesi limitrofi che ora è stata distrutta. È però urgente provvedere immediatamente alla declassificazione dell'aeroporto, bisogna renderlo sensato, direi a misura di Valle d'Aosta, in questo caso potremmo davvero far tesoro anche dei problemi dell'aeroporto di Bolzano (ad esempio) che credo, dati alla mano, non stia così in piedi. La sostenibilità si può avere solo con un'idea e una strategia, non basta scriverla come obiettivo. Inoltre il ridimensionamento permetterebbe un recupero di personale dei vigili del fuoco che ora perdono giornate di lavoro e bruciano le loro professionalità "En attendant Godot". Non certo per pelandronite o volere loro, ma per disposizioni o scelte ed inevitabilmente per scelte politiche che hanno poi ricadute sull'organizzazione sociale. Ora, se volete, vogliamo, noi non ci siamo mai tirati indietro a contribuire, a lavorare, à partager, come ha detto il collega Testolin, ma fateci vedere una politica del fare limpida, onesta, sensata, coerente, ma anche lungimirante, strategica e soprattutto non schizofrenica, altrimenti fra 20 anni ne renderemo conto ai nostri figli. Grazie.
Presidente - Non ho altri iscritti. Se ci sono altri colleghi, li invito a prenotarsi, se no, possiamo andare avanti...non funziona, c'è un problema sulla postazione...okay, la parola al collega Bertschy.
Bertschy (UVP) - Sì, senza che chiaramente diventi semplicemente un botta e risposta, ecco, e, per arricchire le cose che stiamo dicendo, credo che, al di là di dove provengano appunto, ci sia volontà di dare del contributo nei toni e nei metodi. Penso che si facesse riferimento ad un programma di legislatura e, per forza di cose, ad una sintesi di obiettivi che si vogliono poi sviluppare meglio e come avete modo e possibilità di fare. Ho avuto modo sia nelle Commissioni...ecco, di far vedere qual è la posizione presentata dal gruppo UVP sul lavoro delle famiglie, sul tema delle famiglie, che ha una posizione condensata sul nostro programma, una posizione più sintetica nel lavoro che possiamo sviluppare, ma che parte dal presupposto che la nostra politica vede nella famiglia l'asse portante per il ruolo che la stessa riveste nella vita di ogni individuo e nella nostra società quale primo ambito nel quale si sviluppa la persona e maturano le scelte future di ognuno. Noi puntiamo al sostegno e alla valorizzazione dei nuclei familiari attraverso un'alleanza regionale e poi potremmo continuare. L'espressione delle cose che ho detto è anche legata ad alcune scelte che alcuni colleghi in Consiglio hanno fatto, altri no, rispetto al tema delle associazioni. L'idea quindi è di arricchire questo tema per il quale noi riteniamo che si debba tutti insieme spenderci ancora di più, perché la crisi culturale, ancor prima che sociale ed economica, che stiamo vivendo impone a tutti di rilanciare un po' gli obiettivi in termini educativi della società e nella famiglia possiamo tutti insieme investire per dare e provare a darci delle risposte. Approfitto anche per dire che il pensiero sui giovani è legato al fatto che a loro rivolgiamo tante delle nostre attenzioni e le abbiamo rivolte anche nell'espressione dei progetti che abbiamo presentato alla comunità valdostana.
L'obiettivo quindi un po' di tutti credo sia un po' quello che si è detto: rimarcare puntualmente una cosa e poi non collegarla ad un discorso generale crea delle difficoltà poi a creare un dibattito in aula e dire che non ci sono state delle indicazioni negli interventi dei Consiglieri mi sembra riduttivo, perché mi pare che ognuno di noi abbia provato non solo a criticare, ma a dire anche per esempio: "fermiamo un'opera, conteniamone un'altra, rilanciamo l'economia attraverso delle scelte", o semplicemente nel tema dell'ambiente mi pare che sia stato molto arricchente l'intervento del collega Roscio. Estrapolare quindi delle piccole frasi e poi rilanciarle così, senza legarle al contesto generale, non permette probabilmente poi di sviluppare i temi nel loro complesso, comunque fa parte di quest'inizio legislatura che, se vede un'aria frizzante, è proprio perché la voglia di contribuire credo sia di tutti.
Voglio anche meglio specificare...forse è un'espressione legata al discorso dell'equità nell'utilizzo dei servizi, che vede nell'attuale sistema di gestione uno strumento utile, ma da migliorare: da migliorare, perché lo chiedono gli operatori, lo chiedono le persone che lo stanno utilizzando e lo chiede la gente, che molte volte non usa questo strumento proprio perché o non ne capisce la funzione, o non è sicuro della riservatezza dell'utilizzo nella sua generale... Sono elementi concreti, di esperienza diretta nella gestione dei servizi, da amministratore e da persona che ha, tra l'altro, fatto un'esperienza anche all'interno del Dipartimento legato alle politiche sociali, al Celva. La volontà quindi - ed è quello che abbiamo un po' chiesto nel nostro programma - è di andare a fondo per far sì che ci sia chiarezza e soprattutto la consapevolezza da parte della gente che questo è uno strumento che può, se migliorato, rendere più equo l'utilizzo delle cose e dei servizi che diamo sempre con maggiore fatica alla popolazione.
Arricchire alcuni di questi concetti quindi non vuol dire screditarli, ma vuole semplicemente dire portare delle esperienze dirette, come lanciare genericamente il fatto che...dopo aver fatto un giusto lavoro sul discorso del patrimonio energetico, sulla situazione del patrimonio energetico, del patrimonio pubblico, degli Enti locali in particolare, ora sappiamo cosa è di bassa qualità e di alta qualità. Sappiamo anche però che, rispetto a questo, non si può lanciare genericamente un messaggio, su questo ci sono state, quando sono state attivate, le prime verifiche attraverso finanziamenti dedicati, l'impegno a portare avanti un programma congiunto, perché ora che si sanno quelle cose anche gli Enti locali hanno necessità di intervenire, perché non si può evidentemente conoscere semplicemente un problema. L'idea quindi anche di una riforma che passi per ridare delle disponibilità agli Enti locali sta anche nella misura in cui si potranno individuare insieme priorità per andare ad investire i soldi, per evitare che si continui a viaggiare su binari paralleli. Lo strumento del FOSPI che veniva citato potrà anche essere oggetto di una riverifica, di un indirizzo nuovo, che sta nel vedere nella sua complessità la nostra comunità, perché è inutile che si vada troppo veloce da una parte e, dall'altra, si sia talmente lenti da non riuscire ad intervenire neanche sui problemi immediati. L'interesse quindi è semplicemente quello che, tutti insieme, con delle sensibilità che, se non fossero diverse, non avrebbero creato espressioni diverse in questa sala, vogliamo portare. Se riusciremo a trovare l'equilibrio affinché una cosa detta non venga vista come una ripicca e una cosa non detta venga vista come una mancanza, riusciremo probabilmente a fare un buon lavoro nell'interesse della comunità, ricordandoci però di dire anche le cose che magari si ritengono meno importanti per il proprio elettorato, ma che altri giustamente tengono a sottolineare, perché, se il tema dei costi della politica viene affrontato solo quando interessa agli altri, diventa poi difficile renderlo credibile nei confronti della popolazione e della comunità. Chi fa politica, l'abbiamo annunciato, ha giustamente diritto ad essere riconosciuto, ci sono degli elementi sui quali noi abbiamo già delle proposte, le abbiamo anche già fatte, altre sulle quali si discuterà...quella dell'ottavo Assessorato evidentemente non ci trova assolutamente d'accordo.
Président - Merci. Il y a quelqu'un d'autre? La parole au collègue Roscio.
Roscio (ALPE) - Grazie Presidente, buongiorno a tutti.
Io vorrei fare un piccolo intervento cercando di cambiare leggermente l'ottica che è stata prevalente fino adesso. Ho sentito molti interventi sull'attuale crisi economica che tutti stiamo vivendo, e anche la Valle d'Aosta non è esente, e ho sentito anche prima il collega Viérin Marco che diceva che non si potrà più riproporre in Valle d'Aosta il benessere del passato, con anche un discorso un po' vago, a mio parere, sulle responsabilità che dovrebbero essere di tutti, anche di chi era fuori da quest'Assemblea, cosa che... Sinceramente io non credo di avere delle responsabilità in merito all'andamento della crisi economica, anzi questo, secondo me, è quasi un'aggravante, nel senso che chi sta qua dentro deve prendersi le responsabilità, me compreso, da questo momento.
Quello su cui vorrei porre l'attenzione è forse un po' l'ottica con cui si tratta l'argomento economico, nel senso che io ho sentito parlare diverse volte di PIL (Prodotto Interno Lordo), andamento dei consumi, tasso di disoccupazione o di occupazione. Mi sembra un po' di sentire un po' l'idea che...è come se un malato dovesse trovare da sé la cura alla propria malattia e mi sembra che ci debbano essere dei punti fermi che non devono essere toccati, come il tenore di vita delle persone, inteso come tutte le persone, senza che ci siano dei privilegi per alcuni, o come il lavoro, com'è già stato ricordato dal collega Donzel nell'altra riunione. Questo mi sembra che sia il presupposto della nostra società e del nostro vivere civile, nel senso che il lavoro sta proprio scritto nell'articolo 1 della Costituzione, che è una base su cui si fonda la società, quindi il fatto che i politici riescano a garantire un lavoro non è una cosa eccezionale, quanto piuttosto è il primo dovere che dovrebbe avere un politico. Anche il fatto, come è già stato ricordato, che il mondo al di fuori di quest'Assemblea sta cambiando - ed effettivamente sta cambiando non solo in Valle d'Aosta - quindi è un'evidenza di cui bisogna tenere conto.
Ho sentito parlare di sostenibilità, a me, più che sostenibilità, piacciono di più le parole "sviluppo durevole" e sarebbe bello riuscire a fare una riflessione su questi indicatori economici, cercando di porre, come punto importante, il reale benessere delle persone, piuttosto che puntare a parlare di prodotti interni lordi che crescono o non crescono o di situazioni proprio astratte dal punto di vista finanziario. Su questa cosa qua io trovo che il prodotto interno lordo e lo sviluppo durevole siano due cose che sono in contraddizione e per un motivo abbastanza semplice: perché il prodotto interno lordo presuppone che ci sia una crescita infinita, cioè vuol dire che io devo pensare di avere risorse sempre maggiori, consumi sempre maggiori, con tutto quello che ne consegue, quindi consumo delle risorse del pianeta, inquinamento, dismissione dei prodotti, il problema è uno ed è evidente: che il pianeta su cui noi viviamo è uno ed è limitato, non possiamo far finta di vivere come se ce ne fossero altri da poter cambiare! Se noi vogliamo pensare ad uno sviluppo duraturo, quindi bisogna cercare di cambiare un po' l'ottica di questa cosa qua e già al di fuori di quest'Assemblea ci sono delle istanze che vengono dalla società civile che tengono già conto dei profondi cambiamenti dovuti agli effetti dei cambiamenti climatici, che vedono modi di lavoro che vanno nella condivisione delle scelte con la popolazione, con un occhio attento a chi verrà dopo di noi e non solo al presente e io sto pensando ad iniziative che andrebbero valorizzate e sviluppate, come le cooperative, le associazioni, gruppi di acquisto solidale, modi di coltivare nuovi ed innovativi, che riprendono anche esperienze del passato, arricchendole.
Credo che noi qui dentro abbiamo il dovere di dare delle risposte soprattutto utilizzando un metodo nuovo, che è quello di ascoltare, di condividere e mi piacerebbe non dover più sentire - questo lo dico da cittadino - frasi del tipo: "noi siamo stati eletti e quindi noi decidiamo e gli altri che stanno fuori non devono dire nulla", perché è quello a cui ero abituato fino a poco tempo fa e io ritengo che noi qui dentro dobbiamo cercare di avere ben chiaro che noi dobbiamo rendere conto a chi sta fuori di qui del nostro operato, perché noi stiamo amministrando qualcosa che non è nostro, non è di nostra proprietà, ma è proprietà di tutti. Va bene quindi l'idea che si faccia un governo del fare, ma ancora più importante è che si faccia un governo del fare bene e che abbia come punto di partenza la condivisione, piuttosto che l'imposizione e una piccola parola per... È già stato detto più volte, ma è bene ribadire che ci sono i giovani, che effettivamente vanno tenuti in grande considerazione per un motivo molto semplice: perché sono il futuro e noi siamo la classe dirigente, attuale, presto saremo il passato e fuori questi giovani presto sostituiranno noi stessi e quindi abbiamo una grandissima responsabilità nei loro confronti. Adesso quindi mentre l'inizio del dibattito è partito più che come un dibattito appunto...è partito come una successione di monologhi, ma io spero non monologhi volti solo a fare delle critiche, bensì anche a cercare di portare degli elementi su cui poter discutere in futuro; ecco, io spero che da qui in poi le questioni che sono state...io spero che siano state abbastanza precise come questioni, non solo per far perdere del tempo e io spero che si riesca a trovare veramente dei momenti di discussione e con ben chiara l'idea che il fine ultimo è quello di trovare delle soluzioni in comune e praticabili per il bene della comunità intera. Grazie.
Président - Merci. Il y a d'autres requêtes d'intervention? Pas d'autres? La parola al Consigliere Gerandin.
Gerandin (UVP) - Merci Madame la Présidente.
Seulement deux mots à suite même des interventions des collègues Marco Viérin et Testolin. Avant tout Marco Viérin avant parlait de la complexité de normative, bien, tout le monde est d'accord et je pense que vraiment on a des difficultés à suivre celles que sont les évolutions normatives au niveau d'Etat, mais parfois on est même coupables quand on est en train de légiférer, quand on est en train d'émaner des lois au niveau régional qui vont parfois à être plus complexes encore de celles que sont les normatives de l'Etat. Alors il faut faire attention, il faut vraiment faire attention, car la complexité normative est vraiment, je partage, un des plus grands problèmes.
Questo per dire che a volte, quando noi possiamo e dovremmo far meglio, a volte anche noi abbiamo alcune difficoltà. La passata legislatura è significativa, noi siamo intervenuti innumerevoli volte solo sul discorso del turismo: penso al discorso delle infrastrutture alberghiere, dove abbiamo scritto e riscritto le regole più volte e questo non ha portato ai cittadini quella certezza, quella volontà di avere tutte regole chiare, soprattutto quando poi di mezzo ci sono interventi che economicamente sono molto gravosi. Questo è un esempio, ma ce ne sono tanti altri in materia di urbanistica, dove si è cercato di porre un po' di rimedio, ma dove comunque ancora le normative sono molto complesse, non ultima quella dove sugli scavi...dove avremmo potuto forse fare un po' prima, però ecco il discorso della normativa complessa è sicuramente una verità, ma non deve essere un alibi, perché tutti assieme dobbiamo fare meglio. Ha parlato anche il Consigliere Viérin del fatto che non ha sentito dire cosa si dovrebbe fare: "tante critiche, ma poche proposte".
Io allora vorrei partire da quello che, a nostro avviso, deve essere il ruolo del Consiglio regionale, è un ruolo che, nel rispetto dei livelli di governo che nello stesso programma del candidato Presidente vengano ribaditi essere due...ha un ruolo particolare: dovrebbe essere quel momento di confronto in cui, nel rispetto dei ruoli, si deve fare quell'azione a supporto di scelte, scelte importanti, ma fatte nell'interesse dei valdostani. Parlo di questo perché a volte si ha la sensazione che, più che l'interesse dei valdostani, si guardi ad un modello di gestione, un modello che, a fronte di risorse minori, cerchi in qualche maniera di recuperare quello che era il grande potere economico della Regione togliendoli al livello più prossimo ai cittadini, e questo perché? Perché, dicevo prima, il dubbio è che la situazione economica...le risorse sono diminuite, ma il progetto che si intravede è un progetto che ci preoccupa non poco per questo modello centralistico che intravediamo all'orizzonte.
Dicevo questo perché è una delle proposte che noi abbiamo fatto, tra le righe, che penso sia stata chiara a tutti, che dovrebbe vedere tutto questo Consiglio assolutamente concorde: quella di trovare almeno alcuni punti di intesa per iniziare quest'inizio di legislatura. Uno è quello della difesa dell'Autonomia, io l'ho già toccato nel mio precedente intervento e mi pare sia sfuggito ai pochi interventi che hanno fatto sul banco della maggioranza, nessuno l'ha ripreso, ma a me sta particolarmente a cuore...a noi sta particolarmente a cuore, perché è difendendo l'Autonomia che possiamo difendere quel modello di valdostanità che ha portato negli anni ad essere quel modello invidiato, soprattutto un modello che economicamente ha fatto il bene della Valle d'Aosta. Non è tutto da buttare, per cui su questo siamo assolutamente d'accordo, però vediamo e siamo preoccupati per una deriva, una deriva nella quale noi avremmo veramente gradito un passaggio nel quale si diceva: "noi a qualunque costo difenderemo in quest'aula l'Autonomia della Valle d'Aosta, difenderemo quelle che sono le norme statutarie e quelle che derivano dalle competenze primarie, esclusive che abbiamo".
Non c'è stata una presa di questo tema, perché è inutile ritornare sull'articolo 19, che sarà oggetto sicuramente in futuro di prese di posizione da parte nostra assolutamente chiare, su questo non c'è dubbio, però avremmo voluto anche che assieme con questo ci fosse la volontà di essere corretti nell'informazione, ecco, io dico una cosa...questo perché, ad esempio, sulla tanto...è stato oggetto di parecchi passaggi il discorso della centrale di committenza... Mi dispiace, ecco, che nessuno...che volutamente qualcuno si sia dimenticato di dire che nel disegno di legge n. 43 del 2013, quello del "decreto emergenza"...ha prorogato la scadenza dell'istituzione della centrale di committenza al 31 dicembre 2013.
Nel frattempo però è partita una raffica di lettere nelle quali si sollecitava i Comuni ad aderire, ad essere soci di...beninteso che noi con l'INVA non abbiamo nulla, veramente nulla, diciamo, in contrario a che l'INVA esista, l'INVA è nata per realizzare e gestire il sistema informativo dei propri soci, si è occupata negli anni di fare il bon chauffage, si è occupata di prenotazioni presso l'ospedale, forse ha perso un po' quell'indirizzo per cui era nata. Noi crediamo in INVA, noi vogliamo che diventi veramente quel punto di riferimento per l'informatica sul territorio valdostano, ma non crediamo che in questo momento sia la risposta più idonea ad un problema come quello vero...quello che riguarderà direttamente le imprese valdostane: la centrale di committenza. Su questo noi allora dobbiamo avere la volontà di fare un passo indietro dove abbiamo sbagliato e fare un passo avanti nell'informazione e nelle scelte che vanno a beneficio dei cittadini.
Dobbiamo sicuramente rivedere il sistema delle Autonomie in Valle d'Aosta, non c'è ombra di dubbio, ma deve essere...la Regione deve...questo contesto deve essere quello dove noi diamo delle indicazioni, non abbandoniamo i nostri Enti locali a delle decisioni, che a volte sono prese magari anche con poca informazione, o poco consci di quelle che possono essere le conseguenze. Noi allora veramente crediamo che questo Consiglio debba riappropriarsi di questo, noi su questo ci saremo, solleciteremo il Consiglio, solleciteremo le coscienze di ognuno, perché quello che ho detto, e che comunque ha ribadito anche il collega Laurent Viérin, è vero: ognuno stavolta è comunque e sempre più responsabile di quel voto, di quella presa di posizione che prenderà per difendere l'Autonomia valdostana.
L'ultimo passaggio è quello di cui aveva parlato il Consigliere Marco Viérin citando Gramellini, sul discorso dell'ordinaria follia...beh, non possiamo che condividere ecco, quando ci sono degli attacchi così diretti alla persona, a quelle persone che incarnano il livello di governo, il livello di amministrazione più vicino al cittadino non c'è che da preoccuparsi, ma è la situazione economica che porta, è la disperazione a volte che porta...questo non significa assolutamente giustificare niente e nessuno. Volevo però tranquillizzare il Consigliere Viérin...il collega Viérin, e ci fa piacere che lui sia preoccupato per la nostra salute, però non siamo né frustrati, non siamo né sull'orlo della depressione e non abbiamo neanche rancore verso nessuno, c'è solo tanta preoccupazione, la stessa che probabilmente lui, diciamo, viveva quando si è espresso con questo tipo di preoccupazione.
Dicevo, vorrei concludere chiedendo se è possibile condividere un impegno politico affinché al primo Consiglio utile ci sia...beh, qualcuno prima di me mi ha preceduto...l'impegno politico di togliere l'indennità ai Consiglieri Presidenti di Commissione. Sarebbe un primo segnale importante, lo chiediamo noi Consiglieri, per cui vorremmo essere i primi a fare questo passo proprio tenuto conto che ci sono sul territorio delle persone che magari hanno meno remunerazione e più responsabilità rispetto a noi. Nello stesso tempo ridurre le indennità degli Assessori, affinché la scelta - qualcuno prima di me che mi ha preceduto ha detto necessaria - di otto poltrone non gravi sulla comunità valdostana, sarebbe un bel gesto: otto poltrone al costo di sette. A me piacerebbero personalmente sei...ma non credo ai miracoli e so che qualcuno all'interno del partito quando ci si è trovati...all'interno di un partito mi risulta che sia stato proposto...beh, facciamo sì che, se necessità vuole che siano otto le poltrone, almeno il costo non sia superiore a sette... Mi pare che sia stato cassato, sarebbe però un bel segnale...e poi tetti ai compensi dei manager delle partecipate. È vero, collega Viérin, che i contratti in essere potevano essere magari...non so una difficoltà...ma più andiamo avanti più i contratti in essere aumentano, nel senso che nel non scegliere quando è stato proposto...nel frattempo ci sono state altre nomine, coi compensi comunque così elevati...per cui il non decidere significa solo che si può continuare a nominare con quei bonus di cui abbiamo sentito parlare prima, tipo quello che è stato erogato al manager del casinò che grida ancora vendetta. Ecco, questo per dire che noi non siamo contro tutti, non siamo contro tutto, vogliamo veramente che però, in un momento così difficile, in un momento nel quale la Valle d'Aosta non può più permettersi di perdere tempo, non può più permettersi di perdere risorse, non può più permettersi di perdere posti di lavoro, in un momento così delicato, ci va veramente un minimo di strategia, un minimo di progettualità con la voglia di dirci le cose come stanno per ipotizzare un futuro migliore per tutti, perché tutti sono con l'acqua alla gola. Grazie.
Presidente - Non ho altri iscritti. La parola al collega Nogara.
Nogara (UVP) - Merci Président.
Volevo solo fare un ulteriore breve intervento. Negli interventi della maggioranza si è fatto notare il fatto che nei nostri interventi c'è stata una critica eccessiva e non propositiva del programma di governo. Mi sembra normale che si facciano le prime superficiali rilevazioni, sarà in seguito, nei lavori di questo Consiglio che spero si possano trovare quelle soluzioni comuni, e qui mi collego a quanto dichiarato dal collega Testolin, ho ascoltato attentamente il suo intervento, un intervento che ho apprezzato. Sicuramente, Consigliere Testolin, per quello che ci concerne, una fattiva collaborazione da parte nostra c'è, la volontà di fare, di collaborare con tutti gli Assessorati di quest'Amministrazione c'è. Mi auguro che lei possa avere quell'autonomia per poter assumere decisioni, assumere decisioni condivise soprattutto e importanti...che in questo momento così delicato per il mondo agricolo valdostano sarebbero importanti, ma sarebbe importante prenderle subito, immediatamente.
A questo punto mi collego anche a quanto detto dal collega Marco Viérin sul verde agricolo, io la situazione fuori dalla Valle non la conosco bene, non so come siano messi, le assicuro, collega Viérin, che la situazione qui la conosco e non è così rosea, ci sono situazioni, appunto, qua nella nostra Regione...ci sono agricoltori che da anni aspettano il verde agricolo e per vari motivi non riescono ad averlo, noi siamo abituati in questi anni a sentire proprio in questo...non lo avevi detto tu del verde?
(interruzione di un Consigliere, fuori microfono)
...beh, ma è una cosa che voglio comunque dire. All'interno di questo Consiglio abbiamo sentito diverse volte che i pagamenti sarebbero arrivati da un momento all'altro, da un giorno all'altro, l'abbiamo sentito tantissimo anche in campagna elettorale, prima della campagna elettorale, che dovevano arrivare da un momento all'altro e che non sono ancora arrivati.
A questo punto mi collego ancora ad un punto e qua cito di nuovo il collega Marco Viérin, perché lui conosce bene la situazione. Si è parlato di golf, di campi da golf, negli ultimi cinque anni e i Consiglieri Rollandin e Marguerettaz il problema lo conoscono bene, ci sono diversi progetti sui golf qui in Valle d'Aosta. Progetti che lei, collega Marco Viérin, conosce bene, perché anche a Pollein ad un certo punto lei ne aveva addirittura anche parlato...potevano essere portati avanti nella passata legislatura, forse parlarne adesso dei campi da golf con la crisi che c'è non è il momento ideale, però non capisco come in passato...dove si potevano fare degli interventi del genere non si è mai fatto niente e se ne parli proprio adesso. Anche la situazione adesso del golf a Brissogne, gestito dalla società Ludus, che ha lavorato molto per fare un qualcosa di accettabile, c'era un progetto, progetto che era già addirittura passato, con una passerella sulla Dora...bastava, era sufficiente fare quella passerella per poter sviluppare tutta la zona riferita proprio al golf. Ecco, qui, quello che in fondo volevo dire è che personalmente noi speriamo che ci sia una fattiva collaborazione con la maggioranza, perché siamo disponibilissimi a dare il nostro piccolo contributo per tutto quello che è possibile, ma la disponibilità io spero che ci sia anche da parte vostra. Grazie.
Presidente - Non ci sono altre richieste di intervento. La invito a prenotarsi, collega. La parola al collega Fabbri.
Fabbri (UVP) - Riprendo la parola anch'io molto brevemente per ribadire la necessità di potenziare al massimo quelli che sono gli interventi nel settore sociale, proprio nella previsione di un deterioramento della situazione sociale. Invito dunque il futuro Presidente, la futura Giunta a riconsiderare le politiche di investimento nelle opere di grande impegno economico, nei bilanci delle partecipate, al fine di liberare risorse non solo per il sociale, ma anche per avere la possibilità di rivedere la politica di finanziamento degli Enti locali, i quali a loro volta, se maggiormente finanziati, possono diventare un volano di nuovi investimenti a livello comunale, contribuendo così a risollevare le piccole imprese locali e riuscire ad impiegarle in interventi sul territorio che possono, come dicevo, diventare volano di nuovi investimenti. Per esercitare le funzioni di sintesi e di governo che le compete, è necessario l'ascolto dei bisogni che provengono dai nostri concittadini tramite i Comuni e le associazioni di volontariato, non certo l'input di lobbies o di gruppi che rappresentano esigenze di settori che mirano più al loro tornaconto che a quello della società.
Ho sentito qui più di una volta ricorrere la parola "Autonomia", io credo che l'Autonomia si possa difendere senz'altro con gli strumenti offerti dalle leggi, ma soprattutto si difende con il buon governo, la trasparenza e la sobrietà. Credo che questo messaggio vada trasmesso ai nostri concittadini e anche a coloro che non ci conoscono, che non sanno qual è la storia della nostra Autonomia e quali sono gli scopi della nostra Autonomia. Je doute que ce nouveau Gouvernement puisse être de quelque façon la voix de cette exigence de nouvelle politique, mais j'espère qu'avec notre présence active et ponctuelle puisse retrouver la force de soutenir notre Autonomie et le bien-être du peuple valdôtain. Merci.
Presidente - Ci sono richieste ulteriori d'intervento? La parola al collega Viérin Laurent.
Viérin L. (UVP) - Merci Madame la Presidente.
Qualche considerazione di ordine generale intanto per ribadire che queste giornate sono state per noi importanti e credo non solo nel confronto...e nei confronti delle istituzioni del Consiglio che noi abbiamo l'onore di rappresentare, ma anche nei confronti della comunità proprio perché il programma di governo è l'atto più importante all'inizio di questa legislatura, chiaramente riservandoci poi più puntualmente di intervenire su questi argomenti, ma attraverso altre iniziative nei prossimi Consigli. Chiaramente l'inizio e i contenuti sono per noi molto importanti, al di là di ciò che noi vogliamo proporre, l'abbiamo ribadito, la responsabilità di governo è in capo a chi oggi si appresta a formare questo Governo. Noi quindi - lo vorrei ricordare, collega Viérin - effettivamente abbiamo anche delle proposte e in questo senso saremo felici di confrontarci sui temi concreti, perché poi da lì, partendo da questo programma, sarà in quelle occasioni che misureremo appunto anche delle convergenze che noi siamo sicuri, se la volontà su certi temi ci sarà...ecco, ci potrà essere anche da parte nostra e sicuramente ci porremo in modo propositivo di fonte a questi provvedimenti, ma anche avendo a cuore la nostra visione, proponendola nelle istituzioni, quindi in questo Consiglio, in Commissione noi cercheremo sicuramente di portare il nostro contributo. Questo non vuol dire che i nostri toni o i nostri contenuti sono dei toni e dei contenuti di chi è arrabbiato, perché noi crediamo che il dialogo e il confronto siano importanti, quindi in questo senso gli interventi che abbiamo tenuto e quelli che ancora arriveranno si pongono oggi in quest'Assemblea. Ci dispiace se questo è stato preso così e ci fa piacere che il collega Marco Viérin abbia tenuto questa posizione, ecco, qualcuno dice di Presidente in pectore, magari un po' riparatore nei confronti di una Vicepresidenza che probabilmente non è arrivata...compensata vediamo anche da un punto di vista logistico da un'undicesima poltrona, che è stata puntualmente assegnata al Vicepresidente Lanièce, che ammireremo qui dai banchi dell'opposizione, quindi in una nuova veste anche logistica.
A parte questo, volevo soffermarmi su alcuni punti del programma proprio in quella visione, in quell'ottica propositiva che ci vede seduti qui in Consiglio e che oggi ci anima soprattutto perché abbiamo tutti a cuore i settori che forse ci sono più vicini, ecco. Io chiaramente dirò alcune cose, mi soffermerò sui due settori di competenza che ho avuto l'onore di gestire in questi anni, partendo dal settore cultura, dove abbiamo con piacere ritrovato alcuni temi che ci stanno a cuore: quello degli eventi espositivi in particolare, che, come tra le altre cose, è stato ribadito in questi ultimi anni, eventi forse di rilievo, ma anche con un'adeguata promozione. Sul tema della promozione ci soffermiamo, perché è un'annunciazione di principio che ci vede e ci trova d'accordo e che poi però deve essere ritrovata anche nelle pieghe del bilancio, perché la promozione, per quanto riguarda la parte cultura, al di là di quella coordinata che non sempre...anzi poche volte aveva quel volet all'interno della sua valenza... Per quanto riguarda gli aspetti più prettamente culturali e monumentali, ecco, negli ultimi anni con una promozione di 30 mila euro annui diventa difficile promuovere una Regione da un punto di vista culturale! Ci auspichiamo quindi che questo venga rivisto e che effettivamente ci possa essere quella promozione che è fondamentale per lo sviluppo di un tipo di turismo: quello culturale, abbinato agli altri che sono stati citati nel programma, sono effettivamente un motore di sviluppo anche economico sul territorio che è fondamentale.
Come ci ritrovate d'accordo sul concetto della sinergia, ecco, una sinergia tanto auspicata, spesso auspicata, che non sempre è arrivata, anche se un tentativo c'è stato. Ecco, noi auspichiamo che ci sia una sinergia anche per quanto riguarda oltre agli Enti locali...e quest'idea dell'Osservatorio anche per quanto riguarda il Forte di Bard, spesso è stato invece un elemento posto al di fuori di qualsiasi tipo di sinergia e che quindi effettivamente va fatta rientrare in quella che è una sinergia di tutti gli attori di questa programmazione valdostana e di promozione del nostro territorio...ecco, ricordandoci che le mostre, gli eventi e i siti solo coordinati, solo uniti possono avere quelle ricadute che effettivamente possono essere positive.
Come ci auspichiamo che il ruolo dell'Office diventi effettivamente parte di questa sinergia, non è stato e non è sempre così in un ruolo probabilmente ancora da definire o che ancora non è stato trovato per chi oggi si trova ad essere un ente parallelo all'Amministrazione, che anche qui spesso si occupa di cose che l'Amministrazione stessa non può gestire direttamente, spesso anche per regole.
Non ci stupisce il fatto che la parola "restitution" sia stata cancellata, in un revisionismo che è di questi mesi e che anche all'interno dell'Amministrazione ha visto cancellata questa parola in ogni tipo di atto o brochure e che fa parte appunto di questo revisionismo che non è solo applicato a questo.
Chiediamo e chiederemo un'attenzione anche per il turismo religioso ecco, dove non ritroviamo una parte inerente il sostegno ai beni ecclesiastici, che sono fondamentali, la legge 27, la cosiddetta "legge sull'intesa" è una legge che va rifinanziata e che effettivamente deve avere una particolarità inerente ad un tipo di turismo, che è il turismo religioso, che è un turismo molto interessante.
Non abbiamo trovato niente, neppure su un elemento fondamentale che noi auspichiamo: sulla gestione dei beni culturali, che è una parte molto importante che è finalizzata anche alla misurazione di un elemento cardine: il fatto che anche e soprattutto i beni culturali hanno una possibilità di reggersi anche da un punto di vista economico con una parte di finanziamento che può arrivare anche dal privato, ma che soprattutto grazie...gli introiti possono effettivamente andare a finanziare una parte importante di questo sistema dei beni culturali, appunto, nel quale ci auspichiamo che tutti gli attori, Forte di Bard in particolare, siano parte in causa.
Non abbiamo trovato niente sui peuples frères, sulla questione dei legami e soprattutto questo Forum permanente, che era stato pensato per mantenere i contatti con le minoranze al di là degli aspetti prettamente politici di ogni movimento di appartenenza, ecco, il fatto che noi avevamo cercato di sottolineare era stato quello di creare un forum permanente che potesse effettivamente garantire un'azione, al di là degli aspetti istituzionali in capo alla Presidenza del Consiglio, a questo Consiglio stesso, che potesse effettivamente diventare un riferimento culturale.
Abbiamo notato con piacere la parte di valorizzazione delle miniere, ci auspichiamo che, al di là delle miniere di Saint-Marcel e di Brusson, ci si ricordi anche delle miniere di Colonna, che effettivamente, anche da un punto di vista di indotto e di collegamento tra il sito minerario di Cogne e quella che può essere una rivalutazione anche della storia industriale quindi all'interno della Cogne, questo archivio di quasi due chilometri che è stato restaurato in questi anni...possa effettivamente valorizzare la filiera del ferro, non solo appunto nei siti in oggetto, ma anche in questo splendido luogo della memoria, ricordandoci anche che effettivamente questo luogo non è suggestivo solo di per sé, ma anche per la località che rappresenta, che effettivamente potrebbe essere valorizzata...anzi, sicuramente una volta diciamo risolta la questione della proprietà, valorizzata maggiormente, questo anche e soprattutto attraverso l'utilizzo di fondi europei. Ecco, noi ci torneremo, non abbiamo condiviso - e l'abbiamo già detto in altre occasioni - i tagli culturali, anche se le riduzioni e le razionalizzazioni sono arrivate in questi ultimi anni, ma i tagli soprattutto sull'indotto e su ciò che eventi estivi di valorizzazione del turismo culturale potevano rappresentare...ecco, noi non li abbiamo condivisi.
Non abbiamo trovato riferimenti, al di là dei castelli, alla romanità e al Teatro romano, anche questo, diciamo, che è stato oggetto di tagli da un punto di vista della programmazione che era stata studiata. Ci auspichiamo che la romanità, principalmente il Teatro romano, possa essere veramente attrazione e momento importante di programmazione culturale, che possa ritornare ad esserlo.
Pour ce qui est de l'aspect scolaire et des écoles, nous n'avons pas retrouvé des aspects liés à la civilisation valdôtaine et on espère, on se souhaite que la civilisation valdôtaine continue à être véhiculée à travers des programmes et des actions ciblés qui puissent en effet, au-delà de l'ouverture sur l'Europe et sur le monde, donner la possibilité à nos jeunes de connaître aussi notre passé, notre identité et, quand on parle de langue, qu'on n'oublie pas le patois et le patois à l'école, car c'est une autre partie qui n'a pas été reprise. Le patois à l'école non comme une imposition, mais comme une possibilité en plus à côté de l'anglais, de l'ouverture des nouvelles technologies et ce fameux "glocalisme", c'est-à-dire agir localement en pensant globalement, qui est un peu la devise de notre peuple, de notre communauté, en ayant un ?il de regard à tout ce qui est ouverture, mais bien évidemment en n'oubliant pas d'où nous venons et justement le patois à l'école comme possibilité en plus, comme opportunité surtout pour ceux qui ne sont pas valdôtains de connaître cette langue, de se reconnaître dans ses caractéristiques culturelles qui sont aussi...et surtout linguistiques et de peuple.
Non abbiamo ritrovato neppure una parte inerente, sempre per quanto riguarda l'aspetto scolastico, di conciliazione sport-scuola, come il progetto Classes de neiges, che ci auspichiamo possa continuare ad esistere, che ha dato e dà la possibilità di conciliare questi due aspetti che non sempre sono facili da conciliare.
Nessun riferimento o attenzione anche per quanto riguarda la questione del personale scolastico nell'operazione di lotta al precariato, che deve essere continuata e portata avanti affinché non ci siano più queste vicende legate ai precari storici, che possano effettivamente risolvere definitivamente questo problema.
Ricordandoci della territorialità, abbiamo ritrovato l'elemento delle scuole e del territorio, noi ci auspichiamo che soprattutto le scuole di montagna possano continuare ad esistere e ci auspichiamo appunto che questi temi culturali e scolastici possano essere sottolineati con forza.
Altri due aspetti su altri settori in generale che richiediamo, sui quali ritorneremo sicuramente nelle prossime sedute. Una è la questione di come sarà affrontato, al di là dell'anti-crisi e di tutto ciò che oggi esiste, questo deficit e soprattutto come verranno rimodulate le grandi opere, perché effettivamente quest'operazione elettorale di campagna che ha visto tutti concordi anche sul rivedere le grandi opere e su come queste verranno riviste, quali saranno diluite, abbandonate, o comunque come le risorse saranno rimodellate... E soprattutto la verità sulla situazione di cassa, che ad oggi non conosciamo forse fino in fondo e sui ritardi nei pagamenti alle imprese, su una situazione di sofferenza che esiste, che, anche se è stata negata nel periodo pre-elettorale, probabilmente oggi sarà più facile fare uscire dai cassetti. È una situazione di cassa che noi vorremmo conoscere proprio per capire come eventualmente porci anche nell'atteggiamento che noi avremo, perché è fondamentale - è stato detto da alcuni - che le risorse adeguate o meno siano poi applicate a ciò che noi anche come forze, diciamo, non complici di questa nuova maggioranza che nasce...possano effettivamente contribuire nelle loro iniziative. Ad ogni iniziativa quindi delle altre forze sarà fondamentale conoscere per non addivenire a questo, che è un libro dei sogni in certe parti, ma che poi molto probabilmente non potrà essere realizzato. Dico questo perché in campagna elettorale sono state promesse funivie, collegamenti, di tutto di più, dopodiché oggi ci viene detto che le risorse, ecco, non ci sono o non ci saranno, questo ci verrà detto...quindi solo anche ad onor del vero e per onestà intellettuale nei confronti della comunità, prima ancora delle persone che rappresentano questa comunità e proprio per dare un messaggio di politica diversa. Grazie.
Président - La parole au collègue Cognetta.
Cognetta (M5S) - Grazie Presidente.
Abbiamo giusto un momento per dire ancora un paio di parole rispetto al programma che ci è stato presentato e che abbiamo contato essere composto da 90 punti, punti che spaziano in sostanza su tutto quello che dovrebbe essere l'economia e il futuro amministrativo-gestionale della nostra Regione. Ci sono però alcune cose che noi vorremmo porre all'attenzione di quest'Assemblea, che fanno parte del nostro programma e che sono importanti, riprese, in alcuni dei punti in maniera più o meno diretta, in maniera più o meno evidente, ed altre invece che sono assolutamente, diciamo così, ignorate, penso non per mancanza di sensibilità, ma semplicemente perché ce n'erano già 90 e quindi a quel punto, insomma, non è che puoi farlo di 300, 500 o 1.000, perché devi anche poterlo leggere.
Nel nostro programma, per esempio, una delle prime proposte che avevamo messo all'attenzione della popolazione che ci ha votato era l'eliminazione di qualsiasi contributo o rimborso ai partiti e la riduzione a 2.500 euro di stipendio netto per ogni Consigliere. Ora, chiaramente noi ci rendiamo conto che questo potrebbe dare dei problemi economici ai partiti qui rappresentati, ci rendiamo conto anche che tutte le modifiche vanno fatte con calma, non si può dalla sera alla mattina stravolgere completamente le aziende, delle persone, delle situazioni, quindi già l'impegno che è stato chiesto alla maggioranza di togliere l'emolumento per i Capigruppo ci sembra un inizio, piccolo, ma è un inizio, comunque ci sembra un inizio...no, ai Capigruppo, scusate, ai Presidenti di Commissione, bisogna che mi aiutate...
(interruzione di un Consigliere, fuori microfono)
...no, ma fa bene ad aiutarmi, perché io sono un neofita e quindi posso sbagliare in qualcosa sicuramente.
L'altra questione che ci premeva ricordare - ne avevamo parlato in minoranza quando abbiamo fatto la proposta della Consigliera Morelli a Presidente del Consiglio - era quella che lei, accettando questa nomina, rifiutasse buona parte dell'emolumento richiesto, aggiuntivo, per il Presidente del Consiglio. Questo era un altro dei motivi per i quali noi avevamo appoggiato quella candidatura, perché andava ancora anch'essa incontro a ciò che noi auspichiamo e cioè un taglio deciso ai costi. Detto questo, qualsiasi provvedimento che taglia dei costi, anche di un euro, noi lo voteremo; certo, ci farebbe piacere arrivare a quello che chiediamo, ci arriveremo, speriamo, noi lotteremo sicuramente in quest'Assemblea per arrivarci.
Beh, un secondo punto l'hanno già detto in molti, diciamo così...non vi starò a tediare ulteriormente, ma comunque noi...solo per annunciarlo...è l'elettrificazione della linea Chivasso/Pré-Saint-Didier e la trasformazione di parte di essa in metropolitana leggera. C'è un grosso problema di trasporti, l'abbiamo sottolineato più volte, c'è un grosso problema relativamente...sia a livello di valle centrale, sia a livello di valli laterali e questo effettivamente è un tema da affrontare. Abbiamo visto nel programma - l'hanno già rimarcato altri Consiglieri -, diciamo così, che è stato messo un po' da parte.
Altro punto molto importante che ci sta molto a cuore e per il quale ci siamo battuti a novembre dell'anno passato è la realizzazione di un centro di trattamento a freddo dei rifiuti. Ora, anche su questo si può discutere, l'importante è che non bruciamo più nulla, perché, come ha detto nello scorso Consiglio il Consigliere Donzel, non pensate minimamente di toccare quella legge, perché esistono i "No TAV", ma possono cominciare ad esistere anche i "No Piro"! Non si brucia nulla in Valle d'Aosta, mai... Ci siamo quindi spesi tantissimo, abbiamo vinto una battaglia di legalità e soprattutto abbiamo dato voce ai cittadini e questo è il risultato.
Alcuni hanno detto che vogliamo diminuire il numero dei Consiglieri, anche questa è una proposta inserita all'interno del nostro programma, vorremmo ridurli a 25, ci sembra un numero adeguato, so che ci sono dei passaggi tecnici piuttosto difficili e lunghi per arrivare ad ottenere questo risultato, però anche questo è un punto sul quale possiamo discutere, poi non saranno 25, saranno 30...non importa, l'importante è che diamo un segnale importante.
Noi poi ci siamo spesi su un altro punto, anche questo non toccato: noi vorremmo l'abolizione della doppia carica che è cumulata tra Presidente della Regione e Prefetto, questo più che per un motivo tecnico...sappiamo che in alcuni casi tecnicamente è un vantaggio avere nella stessa persona entrambe le figure, ci viene in mente il problema che c'è stato durante l'alluvione...è una questione tecnica dove, se si concentrano sulla stessa persona competenze politiche e competenze tecniche, soprattutto in una persona che conosce il territorio, è un aiuto... Ci sono poi altre opportunità politiche per ciò che riguarda le due cariche per le quali, diciamo così, abbiamo delle perplessità; di conseguenza, la somma delle due cariche ci fa dire che non siamo d'accordo su questa modalità e vorremmo avere il Presidente, cioè la parte politica, separata dalla parte amministrativa.
Un altro dei punti che abbiamo già sottoscritto ad esempio nell'ordine del giorno che dovremmo discutere al termine di questo punto, è quello che riguarda l'incandidabilità per chi è condannato per qualsiasi reato o anche solo indagato per i reati appunto contro la pubblica amministrazione. Abbiamo firmato molto volentieri quell'ordine del giorno, non per fare un favore alla minoranza o per fare un giochino politico, ma perché è il punto 6 del nostro programma, quindi, voglio dire, se mi si propone un ordine del giorno del genere, è ovvio che lo sottoscrivo, stiamo andando nella stessa direzione! Ne parleremo più avanti, quindi non ci stiamo a soffermare su questo punto, andiamo oltre.
Un altro punto molto importante che non viene descritto, ma che, secondo noi, ci permetterebbe di sistemare alcune delle questioni che ho descritto nell'intervento precedente è che vorremmo dire basta anche ai doppi incarichi e agli ex politici che dirigono le società controllate e partecipate. Sarebbe un altro passo avanti nel nome della trasparenza, nel nome, diciamo così, della meritocrazia, libereremmo qualche posto di lavoro importante, perché no?, daremmo la possibilità anche di fare un po' di rotazione, perché è importante anche questo. Le persone, quando...come dire? si stabilizzano troppo tempo nello stesso posto, poi perdono quella spinta propulsiva, quella voglia, diciamo così, al cambiamento, che può essere un cambiamento corretto o non corretto, ma perlomeno c'è. Quando invece faccio una cosa per anni e anni e anni, sono anche stanco...cioè, a tutti noi succede normalmente di ripetere sempre le stesse cose e di annoiarsi e non voglio fare riferimento a nessuno, ma è una mia esperienza personale, è un problema tipico degli insegnanti, che perdono passione perché è un lavoro estremamente ripetitivo e, come quello, ce ne sono tantissimi nella pubblica amministrazione e anche nel privato, quindi noi, ad esempio, vorremmo questo come punto fondante.
Un'altra cosa che, secondo noi, permetterebbe alla Valle d'Aosta di fare un passo avanti e di migliorare ciò che potremmo dare alla collettività è riuscire ad avere dei referendum consultivi, abrogativi o propositivi senza quorum, obbligatori tra l'altro per le opere pubbliche sopra i 10 milioni di euro, così, anziché, diciamo così, vedere ciò che è successo qualche anno fa per il referendum dell'ospedale, o la battaglia enorme che c'è stata per il referendum sul pirogassificatore, mandiamo a votare chi ha voglia di votare, chi vota decide, non che chi sta a casa prende decisioni per tutti. I cittadini si dovrebbero necessariamente interessare di più alla politica e i politici dovrebbero necessariamente di più informare i cittadini e probabilmente tutto il sistema migliorerebbe. Beh, voi direte: "10 milioni di euro...ammazza dovremmo fare referendum su qualsiasi cosa!", va beh, ci organizziamo, ne facciamo uno all'anno, ci mettiamo dentro tutto, potrebbe essere una scelta...va beh, ma noi non possiamo farlo? Certo che possiamo farlo.
Infine, fatemi dire due parole sul reddito di cittadinanza, che è un nostro cavallo di battaglia anche a livello nazionale enorme e che notiamo anche altri movimenti e partiti hanno fatto loro, una cosa che è utile, anzi, direi indispensabile, direi di più... Forse dovremmo cominciare a valutare se è l'ISEE l'unico punto che può distinguere, perché anche l'ISEE pone dei grossi problemi nell'indicazione diretta e precisa di chi ha o di chi non ha bisogno, perché c'è sempre anche una classe media che è massacrata dalla nostra situazione e che, purtroppo, per leggi che, voglio dire, sono anche giuste, ma che non contemplano tutti i casi...ci mettono in difficoltà. Va rivisto quindi anche il sistema di assegnazione, va rivisto magari il parametro, va gestito in un altro modo. Ora, noi non siamo effettivamente così esperti, ma abbiamo degli uffici legislativi che ci possono venire incontro e mi sembra che dobbiamo parlare anche di questo, quindi non dare soldi a chi non ha voglia di fare nulla, ma aiutare a raggiungere un reddito minimo che ci permette di essere cittadini a tutti i livelli, di fare le nostre scelte in maniera svincolata dai piaceri e dai favori.
Giusto un altro paio di punti che non abbiamo visto all'interno e cioè l'assunzione a tempo indeterminato dei lavori pubblici precari e il tetto agli stipendi degli amministratori delle controllate e partecipate per un massimo di 2.500 euro lordi. Noi diciamo: se abbassiamo il tetto ai Consiglieri e ai politici, è anche altrettanto giusto abbassarlo a chi lavora nominato da noi, così come dovremmo cercare di sforzarci, risparmiando questi soldi, di stabilizzare chi deve essere stabilizzato e di farlo uscire da una situazione di precarietà ormai...come dire?, incancrenita in certi aspetti. Si può poi valutare, tutti, una parte, purché facciamo delle selezioni serie, corrette, alla luce del sole, magari ci mettiamo un po' più tempo, ma le facciamo corrette. Il nostro richiamo...che ha fatto il Consigliere sulle partecipate...Chatrian, giusto?
(interruzione di un Consigliere, fuori microfono)
...è fondamentale, per noi. La trasparenza non c'è in nessun modo e di nessun tipo e quindi stabilizziamo, ma stabilizziamo con regole chiare e precise.
Un'altra cosa che ci sta a cuore e che vorremmo effettivamente portare all'Assemblea, e che ho notato che qua e là è sparsa all'interno del programma, sono i contributi e gli sgravi al lavoro e gli sgravi a favore del commercio, artigianato e agricoltura, basandoli, però, noi diciamo, sulla qualità delle imprese, incentivando le nuove assunzioni. Certo, i contributi a pioggia hanno fatto il loro tempo, abbiamo capito che non servono, dobbiamo trovare altri sistemi per contribuire, incentivare le aziende che effettivamente vogliamo portare avanti, cioè quelle che danno qualità alla nostra Regione, fanno qualità nel loro settore, e cercare invece di non dare più a tutti. Vi posso fare dei casi semplici nella ristorazione o nel commercio di aziende che aprono e chiudono in continuazione e che poi creano dei debiti verso l'Amministrazione, perché dovrebbero restituire ciò che hanno preso, ma che ahimè sono sparite e quindi...perché lì perdiamo risorse, ma non incentiviamo nulla, lì facciamo uno sforzo, sprechiamo dei soldi, ma alla fine non otteniamo nuove occupazioni, non otteniamo nulla.
Una delle proposte che noi discutevamo all'interno dei nostri gruppi è, per esempio, che, quando un'azienda vuole aprire ed accede a degli incentivi, a degli sgravi, accede...che so? alla possibilità di usufruire in modo agevolato alle nostre strutture, ai nostri...come posso dire? immobili, quella di prendere degli impegni precisi riguardo all'occupazione e dare delle garanzie anche bancarie quando si ricevono dei finanziamenti. Mi spiego meglio: se io decido di aprire un'azienda in Valle d'Aosta e mi impegno ad assumere 10 persone e ricevo, per dire, 50 mila euro di contributo, io lascio una fideiussione in capo alla Regione di 50 mila euro, se...come dire?, non rispetto i patti per un lasso di tempo che decidiamo, 5 anni, 10 anni, 3 anni, 1 anno, non so...lo vediamo, ma comunque un lasso di tempo che abbia senso, la Regione incassa la fideiussione e il problema si risolve, distinguiamo tra i banditi e quelli che hanno voglia di fare impresa, per esempio. Sono tutte proposte che noi abbiamo messo nel nostro programma, che è un programma molto articolato, è fatto di 35 pagine, quindi non ve lo sto a raccontare tutto, ma che in alcuni punti è decisamente più profondo rispetto a quello che abbiamo letto in questi giorni in cui stiamo discutendo per la Presidenza della Regione. Vi ringrazio.
Presidente - Ci sono ancora richieste? Credo che ci sia ancora lo spazio per un intervento. La parola al collega Donzel.
Donzel (PD-SIN.VDA) - Posso parlare ai sensi dell'articolo 57? Perché ho esaurito il tempo, per correttezza, l'altra volta, ma siccome sono stato...
Presidente - Un fatto personale?
Donzel (PD-SIN.VDA) - Sì.
Presidente - Ne ha facoltà...mi espliciti solo l'oggetto.
Donzel (PD-SIN.VDA) - Esplicito gli oggetti. Sono stato chiamato in causa sia per nome che per cognome dal collega Viérin sulla questione della nostra legge sulla riduzione dei compensi ai Consiglieri, sulla questione di come ho letto male l'articolato sulla famiglia e dei rapporti da tenere col "Governo Letta". Sono interpretazioni sbagliate della...posso? Bene, non pensavo che continuasse questa prassi della Stella Alpina di dare i pagellini, comunque ho capito che ho preso un voto negativo e di questo ne vado molto orgoglioso, perché vuol dire che ho centrato nel segno, diciamo, della pochezza rappresentata dal programma di governo.
In merito alla questione specifica, la Stella Alpina dice che sarebbe non chiara e non articolata bene la legge proposta dal PD. Siccome campeggia sul sito del Consiglio regionale il comunicato della Stella Alpina che si è fatta campione della riduzione dei costi della politica, guardi noi non vogliamo essere i primi della classe, sappiamo bene che lo siete voi della Stella Alpina, che rinunciate a tutti i posti nei Consigli di amministrazione che sono retribuiti, perché proprio non ne volete sapere dei costi della politica...presentate queste leggi, presentatele a nome della Stella Alpina, noi ci limiteremo a votarle. Adesso vi aspettiamo e siamo lì pronti a votarle. La legge del PD non era già più in campo, è decaduta con la passata legislatura e ritirata, aspettiamo la vostra e la voteremo. Tempi brevi però, ecco, insomma, per adesso vi siete presi due posti in più in una Giunta schierata, aspettiamo le proposte.
Riguardo alla famiglia, lei mi accusa di aver letto solo il punto 2, ma io ho addirittura esaurito il tempo dell'intervento l'altra volta, se vuole, le faccio punto per punto la disamina del suo programma, mi sono limitato a dire quelli che erano gli aspetti macro. Lei nella replica, però, si è guardato bene da dire: "la Stella Alpina vuole aiutare le famiglie che, per esempio, non riescono a pagare le mense scolastiche e quindi per le famiglie con tre figli...si comincia con la gratuità al terzo figlio". Quello che io contesto è che voi non fate nessuna proposta concreta, dire: "aiutare la famiglia" è una banalità, e lo ribadisco, lei mi può criticare quanto vuole...è un programma di banalità e ovvietà.
Terzo punto in cui lei mi chiama in causa, mi ha detto: "ma vada Donzel ad abbracciare Letta ed Alfano!"...eh no, questa proprio non gliela lascio dire, caro Marco Viérin! Non gliela lascio dire, perché è nota anche a livello nazionale la mia posizione critica rispetto ad un'alleanza col PDL, ho scritto sul blog, dappertutto, che sono per un Governo a termine, che faccia la legge elettorale, un provvedimento per salvare questi benedetti esodati e una questione del lavoro...riduzione dei Parlamentari e si ritorni al voto con una nuova legge elettorale e invece le ricordo che è il suo collega di partito, Deputato Lanièce, che dice...no, scusi, Deputato Marguerettaz, che dice: "come Deputato della Valle d'Aosta, ho riconfermato la figura al..."
Presidente - Si attenga solamente...scusi, eh, collega Donzel, anzitutto faccio una precisazione: che, per fatto personale, si interviene immediatamente dopo l'intervento che può aver offeso giustamente la persona...
Donzel (PD-SIN.VDA) - ...allora non doveva autorizzarmi a parlare...
Presidente - Si limiti però a parlare del fatto personale senza citare...
Donzel (PD-SIN.VDA) - Scusi, o mi autorizza a parlare oppure...
Presidente - ...io l'autorizzo a seguire il Regolamento...io l'ho autorizzata facendo una deroga a quello che è il Regolamento, non dà fastidio a me...la invito ad attenersi a quello che è il fatto personale. Grazie.
Donzel (PD-SIN.VDA) -...allora non mi doveva dare la parola, se mi dà la parola, mi deve lasciare esprimere, se no mi toglie la parola...
Presidente - ...nei limiti del fatto personale, Collega Donzel.
Donzel (PD-SIN.VDA) - ...il fatto personale allora è l'abbraccio che io dovrei fare a Letta e Alfano. Ricordo allora che a sostenere il "Governo Letta" e Alfano è proprio la Stella Alpina in modo ambiguo, perché sta in un gruppo...la Lega che fa opposizione e poi invece il Deputato Marguerettaz dichiara: "ho riconfermato la fiducia al Governo Letta, una fiducia oggi più convinta - cioè siete proprio convinti - per l'impegno del Governo nell'affrontare le emergenze del Paese". Guardi che è lei che ha sdoganato il PDL nella città di Aosta, una città che era una città notoriamente anti-fascista! Siete voi che avete portato i fascisti al Governo della città di Aosta! È lei che è stato al Governo della Regione con l'appoggio del PDL! Si guardi bene dal dirmi certe cose e legga quello che scrivo se vuole intervenire sui miei rapporti col PDL!
Presidente - Bene, colleghi, sono le 13,00, possiamo sospendere i nostri lavori. Vi ricordo che, come concordato durante l'ultima riunione della sezione dei Capigruppo, i lavori riprenderanno alle ore 15,00 e non alle 15,30. Grazie.
La seduta straordinaria termina alle ore 13,00.