Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2231 del 22 febbraio 2012 - Resoconto

OBJET N° 2231/XIII - Communications du Président de la Région.

Président - La parole au Président de la Région, Rollandin.

Rollandin (UV) - Merci M. le Président.

Mardi 14 février dernier, au Palais Chigi, dans le cadre d'une première rencontre sur les questions actuellement en suspens pour ce qui est des relations entre l'Etat et la Vallée d'Aoste, j'ai rencontré le Président du Conseil des Ministres Monsieur Monti et le Sous-secrétaire à la Présidence du Conseil Monsieur Catricalà, le Ministre chargé des relations avec le Parlement Monsieur Giarda, ainsi que le Vice-ministre aux finances Monsieur Grilli. A cette occasion j'ai signalé l'importance que le Gouvernement central nomme le plus tôt possible le représentant de l'Etat au sein de la Commission paritaire Etat-Région, afin que ladite Commission puisse reprendre rapidement ses travaux en vue de l'examen des dispositions d'application du Statut spécial déjà in itinere comme, par exemple, les dispositions sur les archives historiques, et en vue de la coordination avec les dispositions nationales sur le fédéralisme fiscal, comme le prévoit l'article 27 de la loi n° 42. Par ailleurs, j'ai signalé au Président Monti qu'il est urgent que l'Etat mette en œuvre le transfert à la Région des fonctions administratives en matière de cadastre, qui est déjà prévu par le décret législatif n° 142 et par la loi régionale y afférente. Toujours dans le domaine des rapports institutionnels, j'ai demandé à ce que le Conseil des Ministres approuve définitivement les dispositions d'application relatives, d'une part, au transfert des fonctions qui étaient autrefois attribuées à l'Istituto superiore per la prevenzione e sicurezza del lavoro et, d'autre part, à l'organisation linguistique de la Vallée d'Aoste, dispositions qui ont déjà reçu un avis favorable du Conseil régional. De plus j'ai rappelé la résolution du 21 septembre 2011, par laquelle le Conseil régional invitait le Gouvernement de la République à supprimer les bureaux périphériques de l'Etat qui ne remplissent plus aujourd'hui leur compétence d'origine, comme la Commission de Coordination notamment. Encore: pour ce qui est des rapports financiers, j'ai rappelé que la Vallée d'Aoste a contribué efficacement à l'amélioration des comptes publics tant avec les modalités définies dans l'accord sur le fédéralisme fiscal, qui a abouti à la révision de l'organisation financière de la Région au 1er janvier 2011, que dans le cadre des manœuvres financières adoptées par le Gouvernement en 2010 et 2011. A ce propos j'ai mis en évidence les lourdes conséquences de ces manœuvres sur le système économique valdôtain, sur la possibilité que la Région a de financer elle-même d'importants investissements qui sont prévus en Vallée d'Aoste. Cette réunion a été très fructueuse car elle a permis de jeter les bases d'une collaboration institutionnelle constructive, j'ai ensuite informé les Parlementaires valdôtains. Le Président Monti et le Sous-secrétaire Catricalà m'ont assuré leur disponibilité totale pour résoudre rapidement les problèmes institutionnels et de son côté le Vice-ministre Grilli a assuré qu'il est d'accord pour instituer un groupe de travail consacré, d'une part, aux conséquences des récentes manœuvres financières et de l'accord en matière de fédéralisme fiscal sur le budget de la Région et, d'autre part, au financement des travaux relatifs à la construction de l'université et de l'hôpital. Ces projets ont d'ailleurs été au centre d'une autre réunion avec le Ministre de la santé Balduzzi, arrivé à Aoste samedi, dans laquelle nous avons présenté les premières phases du projet de requalification du centre hospitalier Parini. Cet échange s'est avéré important à cette phase préliminaire d'étude pour vérifier sur quel financement de l'Etat nous pouvons compter...et sur la base des indications pour définir les différentes étapes des travaux et surtout en fixer le calendrier.

Vendredi 10 février dernier, à Lyon, s'est tenue la Conférence des Présidents de l'Eurorégion Alpes-Méditerranée, à la présence des Présidents des Régions Piémont (Cota) et Rhône-Alpes (Jean Queyranne), du Vice-président de la Ligurie (Angelo Berlangeri) et des représentants de la Rhônes-Alpes-Côte d'Azur. Cette rencontre, dont la Vallée d'Aoste souhaitait l'organisation depuis longtemps, a permis de vérifier que lesdites Régions ont l'intention de relancer ensemble les activités de l'Eurorégion Alpes-Méditerranée; par conséquent, on a décidé de procéder à l'examen et éventuellement à la mise à jour du protocole d'accord pour la coopération dans le cadre de l'Eurorégion Alpes-Méditerranée signé en 2007, en vue de la prochaine réunion qui se tiendra au mois de mai 2012: relancer l'activité des cinq groupes de travail de l'Eurorégion (la lutte contre les changements climatiques, innovation et développement économique, transports et mobilité transfrontalière, éducation, formation et travail, tourisme et culture); créer un sixième groupe de travail consacré à la nouvelle politique de cohésion pour la période de programmation 2014-2020 avec l'objectif de présenter une position commune de l'Eurorégion avant le mois de juin 2012 pour faire repartir la procédure administrative de la constitution du GECT. Lors de la réunion du mois de mai, la Région Piémont présentera une étude relative à l'utilité de cet outil juridique pour la gestion des programmes communautaires et la mise en œuvre des projets dans ce cadre. L'Eurorégion en matière de stratégies macrorégionales alpines, en tant qu'opportunité de soutenir les régions de montagne et de ne pas seulement les considérer comme des zones défavorisées, a abordé également d'autres questions, telles que les transports, le tourisme et la valorisation économique de la montagne. La prochaine occasion pour se faire sera le sommet des Régions alpines du 28 juin, qui se tiendra à Saint-Gall.

A la suite de la vague des précipitations exceptionnelles qui a touché une large partie du territoire italien au début du mois de mai, la Protection civile régionale et le Corps valdôtain des sapeurs-pompiers ont été appelés à apporter d'urgence leur aide technique et leur assistance aux populations concernées dans certaines zones du centre de l'Italie. Du 3 au 19 février la Protection civile régionale s'est occupée du dégagement des routes dans les Marche d'une part et, d'autre part, dans les provinces de Rimini et Forli en Emilia Romagna. Son intervention a été également demandée dans la commune de Subiaco dans la province de Rome, où elle a pourvu à l'abattage d'arbres. Dans l'ensemble l'opération a nécessité l'emploi de 22 bénévoles et de 3 sapeurs-pompiers volontaires, ainsi que des divers engins de déneigement, motoneiges et autres véhicules prêtés par les Assessorats de l'agriculture et ouvrages publics et mis à la disposition dans les communes de Saint-Oyen et Ayas. La section opérationnelle du Corps valdôtain des sapeurs-pompiers est par contre intervenue dans la région des Marche par l'envoi de 25 effectifs et de différents véhicules, afin de vérifier la stabilité des bâtiments et de les sécuriser, de réparer des lignes électriques, de dégager la voirie, de porter secours à des personnes en difficulté et de distribuer de l'eau potable dans diverses communes de la Province de Pesaro et Urbino. J'aimerais donc saisir cette occasion pour remercier, au nom du Gouvernement régional, toutes celles et tous ceux qui ont participé à ces opérations de secours et sont venus en aide aux populations qui ont été éprouvées par ces événements. Merci.

Président - La parole au Conseiller Louvin.

Louvin (ALPE) - Grazie Presidente.

Il Presidente Rollandin ha liquidato con nonchalance con le parole: "j'ai ensuite informé les Parlementaires valdôtains", un grave sfregio alla consuetudine che vuole che i Presidenti della Regione incontrino, quando questo attiene al posizionamento politico della Regione in relazione al Governo nazionale, insieme il Capo del Governo. Non è stato così e la sottolineatura non è spontanea da parte nostra, ma è una sottolineatura che il Senatore Fosson ha fatto in modo molto marcato e crediamo a giusto titolo, perché ci sono, oltre che delle prerogative formali, che in questo caso non sono in discussione, delle opportunità di costruire un'immagine e una sostanza di una Regione che dialoga coralmente con il Governo che non mi pare siano state rispettate.

Presidente Rollandin, cosa sta succedendo? Assistiamo a delle lacerazioni di portata mai percepita nell'Union Valdôtaine, con scorribande dei suoi bravi in Consiglio per cercare di riportare ordine in quest'aula e il Presidente Cerise in un'inedita funzione di pompiere a cercare di raffreddare animi e tensioni. Assistiamo da parte sua ad un innalzamento dei toni, ad espressioni di disprezzo verso almeno sette suoi colleghi che qualifica come miserabili, ad attacchi alla baionetta in maggioranza e da parte di esponenti della maggioranza ad Assessori in carica, gli ultimi di questa mattina, a reazioni stizzite nei confronti di visite lampo totalmente improvvisate di Ministri, ad affannose chiusure delle paratie per opporsi a richieste di singoli cittadini che chiedono accertamenti patrimoniali su Assessori che scopriamo anche qui essere in panchina - è la dichiarazione del Sindaco di Aosta, non di un esponente dell'opposizione - per 90 giorni, cosa che vorrebbe fare forse il Sindaco di Aosta nei confronti di un proprio Assessore. Insomma, Presidente, siamo di fronte ad una situazione di ingovernabilità, ci pare, di questa maggioranza: maggioranza della concordia, ma concordia non è un bel nome per tale maggioranza. Concordia che rischia di portarci ad un disastro, ma non è un disastro che riguarda solo dei partiti, ma l'intera Regione, che ha bisogno oggi di serietà, di coesione, del concorso di tutti, di dare priorità ai temi di sostanza del lavoro, della sicurezza, delle emergenze economiche e non obbligare noi in quest'aula a rincorrere l'applicazione della legalità. E lei, Presidente Rollandin, non è sicuramente un pusillanime, ma un comandante "faso tuto mi" (traduzione letterale dal patois: "faccio tutto io"), che sta mettendo in forte difficoltà tutta questa nostra Regione, che negli ultimi12 mesi purtroppo ha assistito a più risse interne che nel resto della legislatura. Le confessiamo, Presidente, di sentirci in forte difficoltà e imbarazzo in una crisi di ruolo, perché se addirittura gli schiaffi non sono più riservati all'opposizione nei confronti della maggioranza, ma il teatro della politica si sovverte e tutto si svolge all'interno della stessa maggioranza, neanche quel minimo di copione a cui si assisteva nella vecchia politica può più tenere. Oggi non c'è bisogno però di quel copione, secondo noi, nel momento in cui la politica nazionale ha messo in sordina le risse dei partiti e fra i partiti, noi non le dobbiamo riportare in auge. Dobbiamo avere - ed è urgente - un reset della politica in questa Regione e spetta soprattutto all'iniziativa dei partiti, degli uomini e delle donne della maggioranza politica che oggi la governa iniziare l'opera di reset. Grazie Presidente.

Presidente - La parola al Consigliere Donzel.

Donzel (PD) - Grazie Presidente.

Cari colleghi, siamo un po' sorpresi per questa fisionomia che stanno prendendo le comunicazioni, non è prassi ordinaria del nostro Consiglio che le comunicazioni siano così ampie, perché effettivamente le informazioni che ci vengono portate sono tali e tante che meriterebbero approfondimenti. Noi, come gruppo regionale, ci atterremo al nostro costume, che è quello di intervenire con gli strumenti che abbiamo, perché non vogliamo che lo spazio delle comunicazioni copra lo spazio dell'attività normale del Consiglio, che darà modo a tutti noi di esprimerci in modo compiuto e di fare dei ragionamenti sulle singole questioni.

Ci permettiamo, visto che il Presidente ha usato le comunicazioni per farci un elenco interminabile dell'attivismo del Governo regionale, di dire che su un punto noi però già esprimiamo il nostro dissenso, la nostra perplessità: quello del non coinvolgimento dei Parlamentari. In una situazione di difficoltà evidente che vive il nostro Paese, in particolare la nostra Regione in quanto Regione autonoma nei rapporti con lo Stato, si fanno continuamente appelli ad un grande fronte comune, ma riteniamo che di fatto non esista dialogo, non esista coinvolgimento e addirittura neanche le principali istituzioni della Regione. Si può capire l'opposizione, la si può mettere in un angolino magari; è sbagliato comunque anche con le opposizioni, però l'atteggiamento di questa maggioranza è questo, ma sulle istituzioni come i Parlamentari vorremmo davvero che si fermasse tale processo, tale percorso e si riprendesse un dialogo di maggiore collaborazione nell'interesse generale della Regione Valle d'Aosta.

Naturalmente, visto che siamo in comunicazioni via libera questa mattina, ci permettiamo di ribadire che ci ha fatto molto piacere che la Regione, in un momento di difficoltà del Paese Italia, sia intervenuta in alcune regioni con i suoi uomini con la Protezione civile, di questo ringraziamo il Governo regionale, perché ci inorgoglisce, ma - ripeto - tutte le altre questioni rimangono aperte.

Spero che una battuta del Presidente del Consiglio, su cui non sono intervenuto prima, non abbia liquidato un'ampia discussione su un argomento importantissimo come quello che ha riguardato la segretezza del voto. Grazie.