Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 547 del 20 maggio 2009 - Resoconto

OBJET N° 547/XIII - Communications du Président de la Région.

Président - La parole au Président de la Région, Rollandin.

Rollandin (UV) - Grazie, Presidente. Vorrei brevemente ricordare due figure illustri scomparse di recente.

Nella notte del 9 maggio scorso è deceduto Edmondo Nocerino, geologo e Direttore generale dell'Agenzia regionale per la protezione dell'ambiente. È stato tra i protagonisti della crescita dell'Agenzia e personalità stimata nel settore, profondo conoscitore della materia, ha sempre operato con impegno e grandi risultati in favore di un elevato livello di tutela ambientale nella convinzione del valore che questa rappresenta per la nostra Valle e la nostra comunità.

Nella notte del 13 maggio è morto all'Ospedale Umberto Parini di Aosta, all'età di 94 anni, Achille Compagnoni. Originario di Santa Caterina Valfurva, amava definirsi "grande valdostano". Da giovane aveva seguito la carriera militare negli Alpini. Nel 1954, grazie alla sua fama di grande alpinista, era stato convocato da Ardito Desio per il tentativo di scalata alla seconda montagna più alta del mondo: il K2. Durante la spedizione si distinse come uno dei leader del gruppo e dei più resistenti, tanto da essere scelto per l'attacco alla vetta, che raggiunse il 31 luglio con Lino Lacedelli lungo la via dello Sperone Abruzzi. Ultimo eroe della montagna con l'umiltà di un piccolo uomo delle grandi imprese, Compagnoni stabilì primati coraggiosi, a dimostrazione che le fatiche e gli impegni ripagano ogni sforzo.

Je veux en même temps rappeler le décès du Conseiller Amedeo Roppo, Conseiller et Assesseur à la Commune d'Aoste, qui a travaillé pendant longtemps pour notre communauté et je veux le rappeler comme un brillant personnage qui a su donner un élan aux travaux et aux débats surtout à la Commune d'Aoste. Tous nous présentons les sincères expressions de participation et de condoléances à la famille.

Vorrei brevemente aggiornare anche sulla situazione della frana che minaccia la strada regionale n. 25 di Valgrisenche; come annunciato, la Giunta il 15 maggio ha decretato lo stato di calamità per Valgrisenche a seguito dell'evoluzione della situazione creata dalla frana che incombe sulla strada n. 25 all'altezza della località Baise Pierre in comune di Arvier. In questo modo sarà possibile effettuare una serie di interventi necessari a favore della comunità di Valgrisenche e in particolare delle attività produttive locali che stanno subendo un grave danno dalla chiusura della strada. A seguito di un sopralluogo effettuato con i geologi regionali, la Giunta comunale di Valgrisenche e il Sindaco di Arvier, mercoledì scorso si è infatti deciso di chiudere completamente la strada per permettere le operazioni di bonifica del versante e la messa in sicurezza della carreggiata. Si è anche dovuto accantonare l'ipotesi di realizzare un percorso alternativo per raggiungere Valgrisenche, che avrebbe avuto tempi di realizzazione troppo lunghi e comunque incompatibili con il percorso di autobus e camion. Al momento non è possibile ipotizzare i tempi per la riapertura della strada in considerazione del fronte e della profondità della frana, i cui movimenti si sono accentuati nell'ultimo periodo anche a causa del maltempo. Ora con la chiusura totale della strada i lavori di alleggerimento della frana attraverso la movimentazione di materiale instabile e il brillamento dei massi più grossi procedono con maggiore intensità dalle 6,00 del mattino alle ore 21,00 di sera, al fine di arrivare al più presto alla riapertura della strada. Nel frattempo operiamo di concerto con gli Amministratori locali per cercare di rendere il meno disagevole possibile la vita degli abitanti di Valgrisenche.

Lundi 18 dernier j'ai participé à Rome à la réunion de la Commission intergouvernementale du Tunnel du Mont-Blanc. A cette occasion le GEIE-TMB a présenté le rapport sur l'évolution du trafic au cours des quatre premiers mois de 2009, d'où il appert que pendant cette période le trafic des poids lourds au tunnel est en recul de 15% par rapport à la même période de 2008; encore le trafic des poids lourds dans l'ensemble Mont-Blanc/Fréjus a baissé de 21%.

A l'ordre du jour de la séance figuraient aussi les questions tarifaires: les Gouvernements italien et français ont demandé aux Commissions intergouvernementales du Fréjus et du Mont-Blanc de procéder annuellement, à compter du 1er janvier 2010 et pendant les 5 années successives, à l'augmentation de 3,5% des péages en plus de la moyenne des inflations des deux Etats. Etant donné que ces recettes en plus doivent être utilisées, par accord entre les deux Etats, pour des interventions liées à des infrastructures, nous avons demandé, de concert avec la Société italienne du tunnel que les recettes dues à cette augmentation des péages soient destinées en faveur des infrastructures sur le territoire de la Vallée d'Aoste et à la mise en place de projets favorisant la résolution des problèmes environnementaux. En principe il y avait là même idée d'utiliser les recettes soit du Mont-Blanc que du Fréjus pour le Fréjus, alors on a demandé que les recettes au moins du Mont-Blanc soient utilisées d'un côté et de l'autre du tunnel pour des travaux qui sont encore à achever, liés au Tunnel du Mont-Blanc. Tout en considérant le contexte économique difficile, en outre la Commission intergouvernementale a demandé aux deux sociétés de renvoyer au 1er janvier 2010 l'augmentation des péages prévue pour le 1er juillet 2009, correspondant à la moyenne des taux d'inflation des deux Etats. Pour ce qui concerne la modulation des péages en fonction des classes d'émission des poids lourds, la Commission intergouvernementale a demandé de recevoir pour la prochaine séance une proposition mise à jour pour la création d'un barème tarifaire visant à pénaliser les poids lourds plus polluants, à savoir Euro 2, et à l'interdiction au transit pour les véhicules Euro 1, jusqu'à présent est interdit le transit des Euro 0, maintenant on demande qu'il y a aussi l'interdiction des Euro 1. Enfin la Commission intergouvernementale a concordé sur la création d'un groupe de travail "sûreté publique", dont la présidence sera confiée alternativement à la Préfecture de la Haute-Savoie et à la Vallée d'Aoste; au cours de la prochaine réunion on approuvera le mandat.

Président - La parole au Conseiller Louvin.

Louvin (VdAV-R) - Merci, M. le Président. Une précision me serait utile, M. le Président de la Région, quant à la réduction des passages concernant soit le Fréjus, soit le Tunnel du Mont-Blanc. Il nous paraît important de souligner à ce sujet que le choix que nous avons fait en tant que Conseil de la Vallée de demander fermement qu'il n'y ait pas un doublement du tunnel était bien en ligne avec une constante qui est désormais marquée: celle de la réduction du transit à travers les Alpes. Nous estimons qu'il y a là à tenir toujours en considération cette évolution, afin d'éviter que nous soyons le terrain de réalisation des grandes œuvres qui risqueraient de ne pas avoir une nécessité réelle. En même temps et parallèlement l'augmentation des péages nous inquiète et nous nous demandons pourquoi à travers les Alpes il faut payer de plus en plus cher pour traverser ce tunnel, alors que la politique de liaison au niveau européen, en particulier pour ce qui concerne i servizi di traghetto et ainsi de suite, est une politique qui est faite de nature à tenir toujours le paiement des billets dans des limites beaucoup plus étroites. Nous vivons dans une condition assez surréelle: celle de devoir payer très cher ("nous" en tant que citoyens, entreprises et sujets directement intéressés) des transits qui sont absolument nécessaires pour le développement économique et pour les liaisons culturelles et sociales dans notre région et dans les Alpes. Nous demandons donc pour cela au Président de la Région de tenir haute la barre de nos requêtes, nous savons que celle-ci est une constante de la part de la Région et s'insère dans le sillon d'une politique qui a toujours été menée de notre part, mais il nous paraît en ce moment particulièrement urgent de ne pas faire oublier que pour nous le Tunnel du Mont-Blanc n'est pas uniquement un accessoire, mais c'est un instrument absolument indispensable.

Président - La parole à la Conseillère Patrizia Morelli.

Morelli (VdAV-R) - Merci, M. le Président. A propos de l'éboulement sur la route régionale de Valgrisenche je ne suis pas géologue, donc je ne veux pas entrer dans le fond des questions techniques et des choix qui ont été faits pour résoudre le problème. Toutefois je veux souligner un problème qui est dû au manque d'information à la population, qui est très ressenti par la population tant du point de vue de l'évolution future que pour la gestion des exigences de la vie quotidienne, car la sensation que les gens de la zone ont est qu'il y ait beaucoup de bonne volonté de la part de tous les opérateurs - que ce soient les Communes, la Protection civile que la Région - mais qu'en réalité il y ait un peu d'improvisation. Or nous pensons qu'une région comme la nôtre de montagne, qui est sujette aux éboulements et aux avalanches, à l'intérieur d'une situation comme la nôtre, les procédures pour affronter ce genre de problèmes devraient être consolidées et réglées, il devrait exister des protocoles qui disent qui fait quoi, qui coordonne le rôle des Communes, le rôle de la Région, le rôle de la Protection civile. Essayez, par exemple, d'avoir des informations le samedi ou le dimanche: vous allez faire tout un tour de coups de fil pour arriver à la fin à ne rien savoir, il s'agit d'une chose expérimentée par des citoyens qui me l'ont signalée. C'est juste donc pour porter à l'attention et pour améliorer le système d'affronter ce genre de situations... autrement il a bien raison ce citoyen de Valgrisenche, qui a écrit dans un organe d'information: "Un Paese di seconda categoria, un Paese troppo piccolo e troppo poco importante per meritare l'attenzione". Je veux souligner ce problème, car à mon avis réellement Valgrisenche après cet épisode devient une commune à risque de désertification: réfléchissons-y.