Trascrizione informale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 258 del 30 ottobre 1967 - Resoconto

OGGETTO N. 258/67 - Concessione e liquidazione di un contributo regionale nelle spese per interessi passivi su prestiti contratti dalla "Cooperativa Produttori Latte e Fontina della Valle d'Aosta" per la corresponsione di acconti e anticipazioni agli agricoltori conferenti formaggio "fontina".

Maquignaz (D.C.) - La Cooperativa Produttori Latte e Fontina, costituitasi nell'anno 1957, comprendeva allora 46 soci e tale numero è aumentato nel corso degli anni, fino a raggiungere l'attuale di 425 aderenti. Essa raccoglie oggi oltre l'80% dell'intera produzione della fontina e nessuno può dubitare della validità dell'azione che sta svolgendo per il collocamento del prodotto sui vari mercati con il raggiungimento di ottime quotazioni e ciò a vantaggio delle 6.000 famiglie che operano oggi in questo settore.

Come già detto nell'allegato, i soci conferiscono la loro produzione allo stato fresco e la cooperativa provvede alla salatura, stagionatura, classificazione, confezione e vendita del prodotto. All'atto del conferimento, la cooperativa versa agli agricoltori un acconto di 6.000 lire per forma, quindi, col tempo che richiedono le operazioni che ho accennato prima, e a causa del pagamento dilazionato, in uso, tra il conferimento e l'incasso delle somme relative alle vendite, intercorre mediamente un periodo di circa 8 mesi, con evidenti forti anticipazioni da parte della cooperativa. Di qui la necessità di contrarre prestiti bancari per i quali è stata concessa la fideiussione dell'amministrazione regionale. Del resto l'anticipazione di somme agli agricoltori, all'atto del conferimento, per consentire il normale esercizio delle aziende agricole, è una delle principali funzioni delle cooperative agricole, oltre a quello del collocamento del prodotto sul mercato.

Desidero pure ricordare che l'opportunità di interventi pubblici, volti al raggiungimento dei fini sopraindicati, è stata riconosciuta da precise norme legislative, l'articolo 21 della legge 2 giugno 1961, n. 454, e riconfermata dal secondo piano verde.

Infatti l'articolo 21 precisa appunto che il Ministero dell'Agricoltura e delle Foreste è autorizzato "a concedere un concorso di interesse dei prestiti contratti nella misura massima del 5% della somma mutata, nonché di contributi fino al 90% delle spese complessive di gestione".

Per rendere più evidente l'entità delle somme che la Cooperativa deve anticipare, basta ricordare che nell'anno 1966 i conferimenti sono saliti a 67.648 forme, e, con 6.000 lire per forma di anticipo, si ammonta alla somma di 405 milioni 888, calcolando un interesse medio del 5% per 8 mesi, si ottiene la notevole somma di interessi di 13.300.000. Desidero ricordare, infine, che dai controlli effettuati risulta che l'incidenza delle spese di gestione da lire 115 al kg. del 1965 è passata a 100 lire nel 1966. Il calo peso è passato dall'1.40 nel 1965 all'1.27 nel 1966; i conferimenti sono aumentati rispetto al '65 del 49,80%. Questi dati ci confermano gli sforzi che la Cooperativa sta facendo in questo momento per migliorare la gestione ed è proprio di questi dati che la Giunta ha tenuto conto nel presentare al Consiglio questa proposta.

Fosson (U.V.) - Sur la question des intérêts à payer à la Coopérative nous étions arrivés à payer 8 millions en 1962. J'avais proposé à la Junte de continuer à payer une partie de ces intérêts sur les sommes découvertes de la Coopérative; sur ce point je n'ai pas pu être vainqueur dans la Junte, parce que la Junte a été contraire, donc, pour mon compte je n'ai aucune difficulté de dire ces choses ici, parce que je prends toujours les responsabilités de mes actions, et, à la Coopérative, en occasion de l'assemblée de la coopérative, j'avais pris l'engagement de demander de payer une partie de ces intérêts, donc j'ai maintenu cette promesse et comme vous savez très bien que un ne constitue pas la majorité de la Junte, sur ce point nous n'avons pas pu continuer.

Je suis donc en principe d'accord de payer une partie des intérêts à la Coopérative; je ne suis pas d'accord, pour les mêmes principes que j'ai toujours déclarés dans cette salle, et j'ai dit aux dirigeants mêmes de la Coopérative, de payer totalement les intérêts pour les sommes découvertes. Et en 1962, quand nous étions venus, j'avais proposé à la Junte de payer les 8 millions, sur les dix millions et quelque chose, 10.400.000, 454.000 de intérêts, nous avions fait. J'avais fait faire au bureau certains comptes, c'est-à-dire de voir quels étaient les intérêts qui nécessitaient à la coopérative pour l'argent qui anticipait à ceux qui conféraient les produits.

C'était ce principe que nous voulions affirmer, c'est-à-dire de faire tout ce qui était possible vis-à-vis des agriculteurs qui portaient leurs produits à la coopérative, mais de ne pas payer entièrement les intérêts parce que une partie de ces intérêts, surtout alors, maintenant je ne connais pas la situation en ce moment, mais une partie de ces intérêts étaient dû à des sommes que la Coopérative aurait dû encaisser en temps et lieu vis-à-vis de certaines grosses sociétés, qui, au lieu, tardaient à payer, tardaient, si elle avait des factures qu'elle devait payer à 120 jours ou 90 jours, maintenant je ne m'en souviens plus dans les détails, ils continuaient à porter leur passif, à le renvoyer et à un certain moment la coopérative était découverte. Je me souviens de cette chiffre, maintenant je ne me rappelle plus en quelle année, vis-à-vis de la Polenghi Lombardo, d'à peu près 80 millions de lire, qui étaient dû à des payements pas effectués à temps et lieu, et c'est alors aussi que nous avons dit que la coopérative devait chercher de se faire payer à temps et lieu. Et c'est, justement, pour affirmer le principe que dans certains cas la coopérative devait suivre plus attentivement ce qui étaient les entrées des différentes choses, qu'on avait établi de payer seulement la partie des intérêts concernant la partie qui allait comme anticipation aux agriculteurs. Je pense que pour la coopérative ce n'est pas une grande différence, mais que ce soit un principe qu'on doit encore toujours soutenir, moi, pour mon compte, je suis fermement convaincu de soutenir ce principe et c'est pour cela que je dirai, maintenant, vous vous ne payez pas tous les intérêts parce que je vois, en base à la demande qui a été faite, mais je demanderai qu'on suive ce principe, en établissant, année par année, ce que vous voulez donner. Probablement ne changera rien les 15 millions qu'on donne à la Coopérative, mais qu'il soit établi que, année par année, on a donné seulement la partie correspondante aux anticipations; on ne pourra peut-être pas faire le compte exact à la lire, nous ne demandons pas cela, je me rends compte aussi de certaines difficultés qu'il y a, mais, je dis, il serait opportun d'établir ce principe, un principe qui vaut pour la coopérative, un principe que moi j'ai plusieurs fois manifesté dans cette salle aussi pour d'autres payements qu'on fait, dont le Conseil n'a pas voulu tenir compte, mais il viendra un jour qu'on devra probablement en tenir compte sans quoi on cherche de redresser un peu la situation et de rendre responsable qui a des responsabilités dans ce sens. Responsabilités: maintenant je ne voudrais pas que soit interprété mal le mot que je dis de responsabilité, mais c'est de ne pas rendre si facile que quelconque soit la passivité qu'on a dans toutes ces choses y entre la Région, surtout pour le fait du payement des intérêts, à un certain moment la Région paye tout de façon qu'il y a des fois, et ici je ne voudrais pas non plus faire un grief à aucun administrateur dans ce sens, je parle en général, mais à un certain moment il pourrait y être un qui est scrupuleux, et celui-ci se tient à certaines règles, il y en a d'autres qui sont moins scrupuleux et qui disent, tant à un certain moment, même si nous avons des déficit, la Région paye tout, et ceci, ce n'est pas ceci qui entravera complètement dans ce sens ce qui pourrait arriver mais tout de même il reste établi un principe que je retiens qu'il soit fondamental comme quand la Région donne de l'argent à certains, et ceci vaut pour la coopérative comme vaut pour toutes les autres institutions de ce genre.

Albaney (R.I.V.C.V.) - L'Assessore all'agricoltura, nella sua introduzione, introduzione che ritengo molto giusta, molto sensata, ci ha fatto notare alcuni fatti principali; ha fatto notare in questa sua relazione lo spirito cooperativistico che si è maggiormente inserito nei nostri agricoltori. Ha fatto notare gli sforzi che la cooperativa ha affrontato nella diminuzione delle spese di gestione della cooperativa stessa e mi ha fatto veramente piacere questa esposizione; ho notato qui, in questa delibera che ci viene proposta, la corresponsione della somma di lire 15 milioni e analizzando gli importi già corrisposti, una volta 8 milioni, una volta 30, arriviamo a 38? Meno quindici, rimangono ancora un po' di soldi lì che, a un certo momento, la cooperativa ha bisogno in quanto si tratta di interessi che la cooperativa ha pagato alla Banca, per poter avere questa fideiussione, questi soldi. Non vedo perché l'Assessorato non abbia esaminato la possibilità di corrispondere alla cooperativa anche gli interessi dell'anno 1964, 1965 e 1966. Teniamo presente una cosa: che in base al piano verde la cooperativa, le cooperative, in genere, dovrebbero usufruire del 90% delle spese di gestione, dovrebbero usufruire, potrebbero, ciò che non è mai, almeno non mi risulta, non mai stato chiesto, in base all'articolo, se non vado errato, l'articolo 22 o 21; quindi la cooperativa avrebbe, le cooperative in genere avrebbero diritto a questo, al 90% delle spese di gestione, ciò che non è mai stato fatto nulla in merito.

Per quanto riguarda gli interessi, io proporrei, se non in questa seduta, almeno in una prossima seduta del Consiglio regionale, che venga portata anche per gli altri anni, il pagamento degli interessi.

Mi ricordo che, proprio in questa sala, quando si parlava del deficit della società di Calcio Aosta, qualcuno, qualche Consigliere si alzò e disse: "Bisognerebbe pagare gli interessi." - che, se non vado errato, erano di 20 milioni o 24. - "Bisognerebbe pagare tutti gli interessi, così diminuiamo le spese, diminuiamo i soldi, diciamo". E in quella occasione lì molti consiglieri dicevano: "Bisognerebbe pagare tutto". Io, in questo caso, ritengo che sia più utile pagare gli interessi della cooperativa, che magari guardare gli interessi della società di calcio; non ho nulla in contrario con la Società Aosta, ma, comunque, penso che per i nostri agricoltori sia più interessante questo pagamento d'interessi piuttosto che esaminare l'altro problema.

Maquignaz (D.C.) - Io posso concordare su quanto ha detto il Consigliere Fosson, cioè sul principio di non pagare interamente, per dare quella responsabilità ad ogni organismo, di garanzia poi del buon funzionamento. Faccio però notare che la richiesta era appunto, come lei diceva, di 49 milioni, questi interessi per il conferimento, per le anticipazioni per il conferimento, e noi ne diamo solo 15: quindi in questo campo siamo più che al di sotto, e non c'è nessun pericolo di pagare tutta la somma richiesta.

Ora, dall'esempio che io ho citato prima, già risulta che 13.300.000, solo da un calcolo così fatto, per l'annata 1966 è stata l'incidenza di questi interessi passivi solo per le anticipazioni, quindi noi diamo 15 milioni, e io avevo calcolato un interesse del 5%, quindi io penso che con questi 15 milioni paghiamo sì e no, gli interessi passivi di una annata.

Albaney chiede invece addirittura il perché si è proposto solo 15 milioni; e qui le faccio presente che noi abbiamo, però, inoltrato una lettera al Ministero per avere i fondi derivanti dall'articolo 68 della legge 26 ottobre 1966, n. 910, perché quegli articoli sono centralizzati, cioè si devono fare le richieste di volta in volta al Ministero. Quindi anche lì speriamo di ottenere dei fondi.

Andrione (U.V.) - Comme dans la Junte précédente j'ai été un de ceux ou celui qui s'est opposé le plus fortement au payement de ces intérêts. Je voudrais expliquer pour quelle raison, très brièvement, pour quelle raison je crois personnellement que, quand on parle d'agriculture, c'est toujours un problème très délicat et très difficile parce que nous avons la crise agricole de ce moment, mail il est toujours dangereux d'intervenir d'une façon, dans ce cas disparate, et de troubler le marché naturel de certains produits agricoles.

Qu'est-ce qu'on se passe? La fontine, et on pourrait prendre l'exemple du lait, mais en tout cas la fontine, c'est presque mieux, la fontine est un produit qui a eu dans les dernières cinq années des fluctuations, Monsieur Bionaz certainement les connaît mieux que moi, mais des fluctuations très fortes: on peut trouver dans une année le prix de la fontine à une cote "x" et puis, très peu après, une augmentation du 40%. La coopérative, au moins, dans l'esprit des coopératives, évidemment, le Consortium devrait donner une garantie de vente aux producteurs, alors que nous nous arrivons dans ce moment à nous substituer à celui qui devrait être un consortium et nous transformons cela dans une subvention indirecte dans une prime à certaines productions agricoles, en mortifiant d'autres productions et en intervenant d'une façon absolument inadéquate dans le marché, en provoquant d'autres chocs en retour, de façon que, par exemple, la dernière fois que nous avons parlé du problème de la centrale du lait, Monsieur Bionaz a déclaré que cette année-ci il y a eu une forte augmentation de production de fontine, je crois 55.000 formes si je me souviens ce que vous m'avez dit, et en avant de ce pas. Pourquoi? Parce que je crois qu'on arrive en faisant des comptes arithmétiques très simples, on arrive pour cette année à 64 millions de subsides au Consortium des fontines, sous une forme ou sous une autre, de façon que naturellement se présente comme économiquement soutenue, et favorisée vis-à-vis d'autres produits.

Je suis contraire, pour une raison de principe économique, à ces interventions de ce genre, parce que on crée un produit, une qualité de produits qui est encouragée et qui concourt, malgré les apparences à aggraver dans certains prix, il suffit d'une plus forte immission, et je pense toujours à cette date du 1er juillet 1968, à une plus forte immission de produits étrangers pour provoquer une crise qui devient grave vraiment parce que, jusque à un certain moment on a soutenu d'une façon purement, avec un prix politique, donc d'une façon antiéconomique, on a soutenu ce produit. C'est pour cela qu'en Junte avant, et maintenant au Conseil, sans vouloir évidemment prendre, décider par parti pris, je déclare que je suis très perplexe et que personnellement je serais pour que ces institutions autonomes, centrale du Lait, consortium des fontines, etc. se régissent à elles seules. Encore une fois nous voyons que malheureusement des initiatives qui devraient être en principe très bonnes et qui devraient avoir la force de réagir toutes seules, finissent pour arriver à la vache habituelle, excusez-moi l'expression, à traire, sans pouvoir, même lointainement arriver à approcher la résolution du problème.

Fosson (U.V.) - Peut-être je n'ai pas bien compris ce qu'a dit Monsieur Maquignaz quand il a dit: "En 1966 il me résulte que les intérêts montent au chiffre de 15 millions, de 13" peut-être vous vouliez dire du 1967 ils monteront, 1966, il y a 10 millions ici sur le prospectus, il y a 10.765.000.

Maquignaz (D.C.) - Oui, mais j'avais fait avant ce calcul, et dans ce calcul on voyait qu'il y avait 15 millions seulement pour les intérêts, dans ma relation que j'avais faite avant.

Fosson (U.V.) - Moi je m'excuse parce que j'ai entendu seulement la fin, j'étais dehors pour un instant, mais, justement, ici je regardais, il y avait 10.765.000, c'est un calcul que vous avez fait vous à l'instant. Mais probablement lors regardez, vous vous avez calculé le nombre de formes, vous avez calculé l'anticipation qu'on fait, et vous avez calculé le 5% sur cette anticipation; or, l'anticipation qu'on fait aux conférents n'a pas, ne sert pas pour toute l'année, parce qu'il faut calculer pour un certain nombre de mois parce que la production qui vient portée à la coopérative, elle reste un certain nombre de mois qui n'est pas une année, et elle vient vendue, et alors l'argent entre avant d'une année, et alors voilà qu'il porte cette différence, en faisant un calcul immédiat. Ceci, en venant jusqu'au 1966, éclairci ce problème, en venant jusqu'au 1966 nous avons ces chiffres qui ont été donnés par la coopérative et alors ceci ce sont les intérêts effectifs. Je ne parle pas du 1967, parce que on verra à la fin de l'année, mais ce sont les chiffres effectifs que la coopérative a payés pour les anticipations faites, anticipations faites vers l'Istituto San Paolo en usufruant de la fidéjussion. Ceci démontre, avec le calcul que vous avez fait vous du 1966, que les chiffres qui restent dehors ne sont pas d'une année. Voilà.

Alors, ceci dit, je voulais, moi, sur le chiffre de 15 millions que vous proposez maintenant, je n'ai rien à dire; je l'ai déjà dit avant: vous proposez les 15 millions; seulement que je reviens un instant, vu que vous vous avez dit que vous approuviez le principe. Je disais, l'année passée, avec la délibérations n° 61 du 15 juillet 1966, en payant 30 millions pour les années 1960 et 1961 on a payé totalement les intérêts, parce que 16 millions et 14 millions, il reste les 400.000 lires, pratiquement, et on a payé entièrement. Pour le 1962 nous avons payé 10 millions sur 10.454.000; maintenant vous proposez les 15 millions pour le 1963, et une partie du 1964, une partie. Pour le 1963 la coopérative a payé 12 millions 169.000, et pour le 1964 13 millions, mais vous vous dites, une partie. Donc, il n'y a pas de discussion sur le chiffre de 15 millions que vous payez, moi je voudrais seulement que si vous acceptez ce principe que j'ai dit, à part de faire les comptes à un certain moment, mais il faudrait que dans la délibération ce soit établi.

Maintenant à part, le compte vous le ferez à un autre moment, je ne prétends pas qu'on le fasse maintenant, parce qu'il faudra tout de même voir certaines données et tout, mais si on serait d'accord sur le principe, et ce principe il me semble qu'il soit en harmonie aussi avec la question du "Piano verde", parce que vraiment à l'article 8, avant l'article 21, ce fameux article 21, pas 22, parce que 22 c'est celui qu'ils discutent à la chambre maintenant pour les Régions, mais maintenant, article 8, il dit clairement: "a tal fine può concedere un concorso negli interessi dei prestiti contratti per la corresponsione di acconti ai produttori agricoli conferenti nella misura massima del 5%". C'est-à dire, il donne une contribution pour les intérêts, à part la question du 90% pour la gestion et c'est un concours qui ne peut pas passer le 90% tandis que vous savez que la coopérative paye, ces anticipations qu'il a avec l'Istituto San Paolo, il paye sur le 7 et quelque chose pour cent. Alors voilà, si on avait tenu compte aussi de ceci avant, c'était toujours pour cette harmonisation qui est nécessaire et que d'autre part, vraiment dans la séance passée du Conseil nous avons encore affirmée une fois dans ce Conseil.

Voilà, moi je ne sais pas si j'ai éclairci mon point de vue; si vous acceptez ce principe, les comptes on peut les faire après.

Manganoni (P.C.I.) - Alla crisi che attanaglia l'agricoltura, non solo in Valle d'Aosta, ma nell'Italia e nell'Europa, la Regione ha provveduto per diverse forme per sostenere l'agricoltura della Valle d'Aosta. Nel campo della produzione del latte, ogni anno, l'Amministrazione regionale stanzia somme ragguardevoli per sostenere la produzione della fontina. Ed io qui vi riporto, voglio di nuovo attirare l'attenzione del Consiglio, su un problema che ho sollevato tante volte e che oggi ribadisco, e per i produttori di latte della Bassa Valle, che non possono fare la fontina, per ragioni, per tante ragioni che non stiamo, qui ad esaminare, quali provvedimenti prendiamo? Burro, sì il burro... Sì, ma sono delle cifre così irrisorie, alla quale pochissimi partecipano perché bisogna che lo portino lì; ora, io dico, questo non è sufficiente, perché, di fatto, cosa avviene? Di fatto, e sia chiaro, io con questo non voglio fare delle accuse a nessuno, però di fatto avviene questo, che chi produce la fontina ha questi vantaggi, giusti, perché noi siamo favorevoli a questi vantaggi, perché se non sosteniamo l'agricoltura, se non prendiamo dei provvedimenti per sostenerla un po', va a rotoli anche prima; però questi della bassa Valle, in genere, della bassa Valle, che non hanno né la fascia bianca, che è un vantaggio per i produttori, siamo obiettivi, vendendo il latte oggi a 73-75 lire al litro, in confronto a quello che ricavano gli altri, che lo trasformano, è un vantaggio naturale che la fascia bianca non si può estendere a tutta la Valle, ha dei limiti. Nell'Alta Valle, quelli che non fruiscono dei vantaggi della fascia bianca, della zona bianca, hanno questi altri vantaggi, non notevoli, però sono dei vantaggi, per la tutela, tutto queste sovvenzioni che hanno per la fontina; per gli altri produttori di latte, in genere, da Châtillon in giù, grosso modo, Chambave, per lì, non c'è una zona ben definita, questi non si trovano in una posizione di svantaggio nei confronti degli altri produttori del latte.

Ora, io inviterei, in questo caso la Giunta, ma in modo particolare l'Assessore interessato, l'Assessore ai lavori pubblici, a studiare il sistema di sovvenzioni anche per questi piccoli produttori, perché teniamo conto anche di un fatto: i produttori, i contadini, i produttori del latte della bassa Valle si trovano in condizioni, nei confronti dell'alta Valle, disastrosi, e hanno ragione che qui c'è un'agricoltura abbastanza ricca, ricchi pascoli, nella bassa Valle ci sono delle castagne, delle pietre, e delle rocce. Quindi, un produttore che nell'alta Valle può già disporre di 12, 15 o 20 capi di bestiame, e oggi sta diventando un po' comune, beh, ha già dei vantaggi, perché, a parte questi, che si parlava della fontina, nel senso che ha già un certo numero di capi di bestiame; nella bassa Valle questo non si verifica perché sono rarissimi quelli che hanno, non so, 12, 15 o 20 capi di bestiame, perché ne hanno tutti meno, dovuti al fatto dell'agricoltura, dovuti al fatto del terreno roccioso e non produttivo, e allora, essendo più poveri, meno abbienti, da un punto di vista sociale, dovrebbero essere aiutati almeno quanto gli altri, anzi, dovrebbero essere aiutati ancora di più degli altri, perché sono più piccoli, sono più miserabili. Io capisco che non è un problema semplice, quindi non è che dica all'Assessore: domani mattina, al prossimo Consiglio, venga qui con un provvedimento che risolve tutti i problemi. Io questo ne do atto che è una questione di difficile soluzione, anche perché lì di latterie ce ne sono pochissime, che domani, essendo già concentrata la posizione della latteria, beh, si possono trovare delle forme di sovvenzioni. Ma lì, in buona parte di questi paesi della bassa Valle, non possono portare alla latteria, perché noi sappiamo quanto siano sparpagliati, poi stanno tre mesi di qui, poi salgono un po', poi salgono di nuovo, e, quindi, sono delle difficoltà difficilmente superabili in fatto di consorziarli come latteria; questo è difficile. Però si possono studiare delle forme di sovvenzioni, di aiuto, di contributo, no, in modo da venire incontro anche a questi produttori?

Ecco, questa è la richiesta. Voi mi direte: ci fai venire la barba, perché tutte le volte che parliamo di fontina tu sollevi questo problema, però, però io continuerò a sollevarlo fino a quando non si veda, non si cerchi di risolverlo, non si studi qualche provvedimento.

Germano (P.C.I.) - Solo sottoporre una richiesta all'Assessore all'agricoltura: io ho già scritto una lettera a cui mi ha risposto, sui versamenti fatti da questa Amministrazione alla Cooperativa fontine, perché sto facendo uno studio comparativo sulla spesa, mi servirebbe sapere completamente; alla richiesta mi aveva risposto con 49 milioni, allora. Nel Consiglio scorso abbiamo stanziato 12 milioni per la pubblicità che non erano compresi in quelli, e - no - volevo sapere solo se erano così, non erano compresi in quelli, nei 49, e adesso sono 14, che non sono compresi nella... Grazie.

Bionaz (D.C.) - Io dovrei chiedervi se i Consiglieri si rendono conto che la fontina è diventato l'unico prodotto che non si produce ancora su scala industriale e che si difende ancora in modo remunerativo, anche se scarsamente remunerativo.

Guardate, noi abbiamo visto da quando si è cominciato ad aiutare la cooperativa dei produttori cosa è successo: che gli alpeggi, che si erano abbandonati come produzione di fontina e sui quali si erano monticati dei capi di bovini asciutti, sono ridiventati delle aziende, dove si produce della fontina, cioè, mi pare che si è fatto un passo avanti anziché produrre ed allevare del bestiame che sappiamo che è scarsamente remunerativo, si è ritornati al pascolo e all'azienda della fabbricazione della fontina e non poteva essere altrimenti, perché, se non si aiuta questo prodotto, che è l'unico che veramente si possa ancora difendere, anche perché ha degli strumenti giuridici di tutela, e poi, ha anche, diremo, una certa, diciamo, rappresenta anche una certa passione per i produttori, noi abbiamo visto l'aumento della produzione. Questo aumento della produzione che è dovuto unicamente a questi aiuti, perché, se voi tenete conto che la mano d'opera è quasi introvabile, che si paga un casaro 600-700-800.000 lire per 100 giorni, se tenete conto di questo, ditemi un po' dove va il bilancio di queste povere aziende, di queste piccole aziende che debbono pure fare fronte a queste... e guardate che, non è che sia una pacchia tenere ancora una azienda, un alpeggio perché è, quando il proprietario lavora lui, ebbene, insomma, la cosa va avanti, ma, se si deve far fare tutto, guardate che non se la cava. Però oggi sappiamo che c'è una ripresa e questa ripresa è proprio dovuta a questa forma di intervento, intervento per la pubblicità, interventi per il pagamento degli interessi, interventi anche, diremo, per certe sovvenzioni, interventi anche nel campo del latte, e questo ha fatto sì che ci sia stata una certa ripresa, perché non dimenticate anche questo, insomma, ci sono 5 o 6.000 dipendenti della Valle in questi alpeggi e insomma, questa gente, bisogna anche ricordarsi che non sa fare altro, molta gente non può fare altro e insomma trova lì la sua occupazione, io vado alla Cogne, e lavoro lì, ecc. o altra azienda, bisogna anche vedere questa specie di disoccupazione. Ora se c'è, indubbiamente questa è una ripercussione favorevole, positiva su tutta l'economia della Valle.

Il Consigliere Fosson dice: "Io propongo che si paghi solo una percentuale". Guardate, in fondo è poi soltanto una percentuale, perché, se lei non dà il 100% nel pagamento degli interessi, e va bene, dà l'80%, vuole dire per altrettanto diminuisce il, diremo, il compenso che viene dato al produttore, perché non è che la cooperativa se li tenga questi, li ridistribuisce questi soldi. Ora, oggi siamo arrivati, con tutte le previdenze che ci sono, si è arrivati che la cooperativa quest'anno possa dare ai produttori, per la merce di prima scelta, possa dare 900-950, che, aumentati del premio di marchiatura, insomma, arriverebbe sulle, non molto lontano da 1000 lire e non hanno niente da buttare in questo, perché, considerati i costi che hanno, oggi il costo dell'acquisto è diventato quasi insignificante, anche gli stessi costi delle bovine che si prendono a... è diventato insignificante, quello che costa è la mano d'opera che, bon, sono diventate elevatissime, ma non si trova e allora come si giustificano tutte queste richieste di aiuto alla Regione?

Andrione dice che questo produce una fluttuazione di prezzi, fluttuazione di prezzi, a detrimento di altri merci. È solo questa, sì, si potrebbe parlare di una fluttuazione per la toma, ma è così scarsamente prodotta la toma, è una, diremo, una produzione così ridotta, che non penso che possa esser influenzata o, direi sollecitata dal prezzo che si può pagare la fontina, non lo credo. Poi non si deve... i 64 milioni sono, compresi tutti gli arretrati a cominciare dal 1960, sono delle somme che risalgono ad allora. Ora, oggi come oggi, liquidati tutti questi arretrati evidentemente si potrebbe cominciare a parlare di una certa percentuale che viene programmata, indubbiamente, dalla cooperativa, quando si tratta di dare degli anticipi e quando si tratta di fare i conguagli finali, però, insomma, le somme passate, mi pare che sia logico, e in questo sono d'accordo con il Consigliere Albaney, ma si liquidi una volta per tutte e non se ne parlerà più. Vuole dire che poi, programmando, programmando anche, diremo, stabilendo il prezzo che si deve pagare, sia come anticipi, sia come conguaglio, si tenga conto su una percentuale, anche poi quella dovrà essere riveduta, quella che dovrà essere, una percentuale d'interessi... ai produttori. Però, naturalmente, la cooperativa è semplicemente una distributrice di questi soldi, di questi denari della Regione e li dà, se ne dà di più, ne dà di più ai produttori, se ne dà di meno, naturalmente lei ne distribuisce di meno.

Perché qui non si tratta, si tratta di sapere quali prodotti dell'agricoltura si vogliono incoraggiare; non abbiamo che quello. Si potrebbe esattamente prendere in esame la soluzione di cui si preoccupa Manganoni della bassa Valle; esatto! In bassa Valle si produce pressappoco, mi pare, durante la stagione estiva, qualche cosa come 500 o 600 quintali di burro, e noi abbiamo elargito un contributo l'anno scorso per il burro, l'anno scorso e anche quest'anno e naturalmente ha fatto sì che questo burro, non lo vanno più a raccogliere i commercianti, i grossisti, viene tutto portato alla cooperativa, la quale ha distribuito quest'anno un prezzo che è stato ritenuto remunerativo dai produttori, ma è grazie a questo contributo nelle spese di raccolta, distribuzione, trasformazione, ecc. pulitura, ecc.

Dunque, io penso che non abbiamo un grosso problema: si tratta di definire tutto quello che è passato e di vedere quello che si può fare anche per la bassa Valle. Io dicevo, sovvenzionando, dando qualche cosa per il burro, si risolvono tanti problemi, perché il burro è l'unica produzione agricola che si vende. Adesso non parlo di altri prodotti minori, insomma, l'unico prodotto agricolo che nella bassa Valle si vende; si potrebbe anche vedere se si vuole dare un contributo per la toma, perché nella Valle di Gressoney, per esempio, si fabbrica della toma veramente eccellente, e anche nella Valle di Champorcher. Nulla impedisce che si prenda in esame anche questa prospettiva e questa possibilità, darebbe naturalmente un certo sollievo nella bassa Valle, nelle produzioni, diremo, lattiero casearie, che sono proprie di quella zona.

Però vorrei dire, Consigliere, un'altra cosa, che anche nella bassa Valle si sviluppa la produzione della fontina, contrariamente a tutto quello che voi... proprio in ragione di questi aiuti, proprio in ragione di questi aiuti e voi sapete che vi sono numerose richieste di caseifici, di latterie nella bassa Valle, cosa che prima nessuno pensava di chiedere, perché proprio l'incoraggiamento dato alla fontina, i prezzi che si difendono, e notate che oggi la fontina, è il formaggio meglio pagato di tutti i formaggi che si producono in Italia, proprio in ragione degli interventi della Regione, meglio pagato di tutti i formaggi che si producono in Italia e con questo, però, non diciamo che sia ancora diventato remunerativo il fabbricare la fontina. Insomma... andate pure anche a 1000 lire, in un alpeggio che ne produce si e no 5000 chili, fate 5.000.000, cominciate a pagare il casaro 800.000 o 700.000 e fate il conto di tutti gli altri, che sono 6 o 7, affitti, spese, ecc. e vedete cosa rimane; rimane il piacere di vedere la reina imboschettata che arriva giù alla fine dell'estate, con quel bel, diciamo, trofeo, appeso al collo, tutto quello e poi la passione del proprietario di dire: "io sono il conduttore di un alpeggio di 100 capi ecc. ecc.", tutto lì.

Ma, insomma, vogliamo l'agricoltura, vogliamo aiutare le uniche fonti che si producono su scala industriale e vedere che oggi, tutti chiedono e vengono da Maquignaz e vengono alle volte da me: "Facciamo il consorzio per le mele". Sì, fatelo pure, però guardate che per far funzionare una cooperativa, ci sono voluti 15 anni; la verità è questa e bisogna trasportarla ad un grado di organizzazione sia commerciale, sia, diremo, distributiva, in modo che si possa difendere: ci sono voluti 15 anni, oggi, però, questo ente funziona bene e difende i prodotti, con l'aiuto nostro, perché, se non ci fosse stato l'aiuto della Regione, indubbiamente sarebbe crollata; questo bisogna riconoscerlo.

La Regione l'ha aiutata nel passato e la deve aiutare anche nel presente; io penso che questa sia veramente un'ottima, un'ottima iniziativa e penso che non sia il caso di andare lì a fare le economie di pochi milioni. Liquidiamo tutto il passato e poi, per l'avvenire si può anche fare una certa, un certo programma che però non deve assolutamente andare a guardare proprio nel sottile, perché se si aiuta ancora, diciamo, questo genere di produzione, rendiamo ancora possibile la continuazione di questa attività, altrimenti si ritornerà ancora alla pastorizia e poi, così di seguito, e si abbandoneranno i pascoli e voi vi rendete conto, perché molti di voi sono proprietari di alpeggi, come noi e sapete in molti cosa costa ricostruire un alpeggio, sia pure con tutti i sussidi che vengono erogati dalla Regione e dallo Stato, ma quando si tratta di mettere su un muro in montagna, costa quattro volte quello che costa qui, senza contare che, se una pietra si toglie l'anno dopo e non si rimette a posto, l'anno dopo non sono più due pietre che mancano al muro, ma sono dieci. Insomma, le condizioni sono quelle che sono e se si vuole aiutare, se si vuole conservare questa attività, che io penso sia ancora l'unica insomma, che meriti di essere conservata e aiutata, bisogna non andare troppo per il sottile. Sono d'accordo con voi che bisogna, eventualmente, adottare una certa distributiva, però, questa per me è una attività che va assolutamente incoraggiata, che va difesa e che va difesa con gli aiuti di cui la Regione può disporre, senza escludere da questi aiuti, specialmente quelli della bassa Valle, i quali, vi dico, stanno già orientandosi anche loro, dove è possibile, dove gli agglomerati consentono, stanno orientandosi per la produzione della fontina e questo è un dato che, vi dico, è assolutamente incoraggiante.

Andrione (U.V.) - Rien que deux notes, parce que je crois que la discussion que nous faisons est en partie un dialogue entre sourds, dans ce sens que vous parlez de problèmes actuels, et même je dirais que vous proposez des solutions qui sont au jour le jour; alors que ce qui me préoccupe actuellement c'est une question d'impostation.

Je ferais un petit exemple.

Le Canton du Valais a décidé, Monsieur Lambert, conservateur chrétien, donc ce n'est pas une question... a décidé de ne plus donner le moindre subside à tous les alpages qui ne donnaient pas une certaine garantie économique de survivance, je dirais, individuelle, c'est-à-dire en tant qu'alpage. Je critique cette décision que vous prenez en ce moment, parce que vous vous prolongez l'agonie de certaines entreprises qui sont marginales, comme on dit en économie. Vous parlez par exemple du beurre de la basse Vallée; la France à 100.000 tonnes de beurre emmagasinées, non je vous dis, le problème dans la communauté européenne, c'est que les produits laitiers sont en surabondance, ce qui manque c'est la viande, la viande de porc, la viande de bœuf et la viande de mouton. Le cas de St. Pierre où les grosses entreprises au-dessus ont été laissées pâturages de brebis ont démontré qu'en Vallée d'Aoste on peut faire quelque chose, mais ce que vous faites comme impostation en ce moment risque de devenir très rapidement antiéconomique et ces aides que vous donnez contribuent à faire monter les prix des fruitiers, parce que l'attention que vous provoquez artificiellement fait de façon que de l'autre côté la main d'œuvre devient ou introuvable, ou trop payé. Tout cela évidemment est un discours, parce que moi je ne m'opposa pas à ce qu'on liquide le passé comme vous dites, ou autre chose de ce genre, c'est un discours d'impostation, même le fait qu'il y ait, pour ce que je connais la Basse Vallée on ne produit pas de fontine, mais il est possible que quelque alpage d'Ayas, où les conditions sont plus favorables, où peut-être les alpages de Gressoney fassent de la fontine, mais en tout cas ceci ne résout pas le problème. Vous vous provoquez simplement un prix politique artificiel, alors que moi je peux vous garantir, du reste vous le savez mieux que moi, qu'il y a des fontines qui, sans passer par le Consorce, sont vendue aujourd'hui à 130 lire l'hecto, celles du Petit St. Bernard, vous savez très bien que cela arrive. C'est ce qui peut sauver le fromage typique, c'est sa rareté, le fait que c'est un fromage, nous l'avons déjà dit tant de fois, je le répète, c'est pour amateurs, mais vouloir continuer une production de masse industrielle, qui d'une façon ou de l'autre, parce qu'il suffit de regarder la Vallée d'Aoste pour se rendre compte qu'en montagne vous trouvez des vieillards et des enfants et puis tous les problèmes que vous connaissez probablement en pratique mieux que moi, pour rendre compte que ce que vous faites, c'est peut-être une bonne chose, mais qui laisse le problème intègre et c'est un très très grave problème. Alors, si nous voulons parler d'agriculture valdôtaine en tant que Conseillers, etc. cherchez de faire quelque chose qui ne soit pas une forme de routine dans laquelle la fontine qui viendrait vendue, disons, à 900 lires, à travers des aides régionales, arrive à 980 ou à 1000 lires, parce que là vous encouragez une activité qui n'est pas économiquement rentable, sur ce point-là nous nous devons, pour ce peu que nous pouvons faire, nous devons chercher à encourager la production de viande. Notre race de bétail ne se prête pas, je suis le premier à le savoir, mais si ce ne sera pas la viande de bœuf...

Bionaz (D.C.) - ... changer le bétail...

Andrione (U.V.) - Changer le bétail, eh bien, regarde que là, rends-toi compte que dans dix ans, si les choses continuent comme cela la plupart des alpages, surtout du côté de l'envers, là où peut être tu en as toi, il n'y aura plus personne qui monte et il n'y aura que les chamois. Rendez-vous compte de cela.

Fosson (U.V.) - Moi, je ne voudrais pas prolonger cette discussion et entrer dans le problème général de la fontine sans quoi nous allons un peu trop loin. D'autre part il faudra puis en parler. Je voudrais revenir ici au thème qui est proposé aujourd'hui de la délibération, moi, je dis, je ne suis pas contraire qu'on liquide tout, au lieu de 15 millions, qu'on liquide ce qui est nécessaire à la coopérative, mais j'insiste sur ce principe: ce n'est pas pour la question des deux millions qu'on peut épargner par année, et je ne voudrais pas répéter ici ce que j'ai déjà dit avant, c'est une question de responsabiliser aussi les dirigeants. Aujourd'hui nous parlons de la coopérative fontine, et je parle des dirigeants de la coopérative fontine, demain on peut parler d'un autre organisme et je parlerai dans la même, et, de la même façon et je me permets seulement de répéter ceci: les intérêts passifs sont dus en partie aux sommes qui sont anticipées aux agriculteurs, et sur ce point ci je suis de l'avis qu'il faut payer entièrement ces intérêts.

Une partie des intérêts passifs sont dus à d'autres causes qui entrent un peu dans ce qui est l'organisation normale de la coopérative et s'il n'y a pas l'assurance qu'on paye tous les intérêts, les dirigeants mêmes, aujourd'hui de la coopérative, demain d'un autre organisme, ils sont poussés à chercher à réaliser tout de suite des sommes qu'ils doivent réaliser et à chercher de tenir le moins possible dehors de l'argent, et je ne parle pas... je parle avec des données, que, je ne connais pas les données actuelles, mais avant c'étaient, justement, en les rappelant à cette question, on a obtenu tout de même de ne pas laisser en dehors des sommes qui étaient devenues assez importantes et que certains commerçants usufruaient de la somme anticipée par la coopérative pour faire leurs affaires parce que eux ils ne payaient pas d'intérêts et les intérêts ils les chargeaient dessus la coopérative, alors ceci, il me semble, c'est pour cela que c'était une question générale que je le faisais. Quand nous avons liquidé les 8 millions, et maintenant malheureusement je n'ai pas ici les chiffres exacts, quand nous avons donné les huit millions pour le 1962, et en faisant ce discours à la coopérative, les dirigeants de la coopérative étaient parfaitement d'accord sur ce principe et il me semble qu'alors, et ceci je ne voudrais pas dire une chose pour une autre, parce que je n'ai pas ici d'autres données, mais alors la coopérative avait une passivité arriérée, qui était sur les 20 millions et pas sur les 30 millions, je parle de ce qu'il y avait avant du 1962. Ici je ne conteste pas ces chiffres, qui ont été mis ici, mais il me semble, et je ne voudrais pas me tromper sur ce point, parce que je pourrais aussi me tromper maintenant des 20 ou 30 millions, au moins qu'il y avait un chiffre de découvert de 20 millions des bilans passifs, ceci l'assesseur pourrait le voir, parce que, à travers les "rendiconti" que nous envoyaient à la fin de l'année la coopérative, qui sont là à l'Assessorat, il peut se rendre compte, parce que s'il y avait les 20 millions, cela aurait été un peu un dommage que l'on ait donné les 30 millions pour le 1960 et 1961, c'est une question que vous pourrez voir. Moi, je reste ferme dans la requête, que j'ai faite, même si je suis d'accord, à un certain moment et au plus vite possible, de liquider tous les arrières jusqu'au 1966, tous les arrières jusqu'au 1966, mais en tenant compte de ce principe, principe que tout de même avait été, la coopérative avait déjà tenu compte à un certain moment. Certes que la coopérative, les dirigeants de la coopérative, s'ils peuvent obtenir le 100% ils demandent le 100% et bien contents eux. Ceci ce n'est pas vouloir porter loin; je comprends que, actuellement cette, ces sommes devraient être redistribuées aux différents agriculteurs, mai, pour tout le passé, ils ont, ils en ont tenu compte de ces intérêts passifs, je ne sais pas moi, comme ils ont établi, si l'on fera une redistribution maintenant aussi des sommes qui étaient restées en suspense du 1960, 1961, 1962, 1963. Moi, je pense d'avoir donné une démonstration d'être assez favorable de soutenir la coopérative des fontines, ce n'est pas la limitation à un pourcentage que je dis qu'il doit être tout de même ancré à quelque chose de précis qui peut porter un dommage aux agriculteurs, d'autant plus que tout ceci, en tous cas, s'il vient redistribué aux agriculteurs c'est pour des années passées et pas pour la situation actuelle; je pense que nous avons fait, dans ce sens. La "questione del premio di marchiatura" avait justement une adresse aussi, une adresse que vous avez continuée dans le sens qu'il fallait aussi voir d'améliorer la production et c'est juste et là il y a quelque chose qui favorise aussi les agriculteurs. Donc, moi je dis, c'est une question de principe qui devrait être analysée et que je retiens qu'elle soit juste. Je n'entre pas dans ce que sont les autres problèmes de la production de la fontine parce que sans quoi nous irions un peu loin, un peu trop tard.

Bionaz (D.C.) - Moi, je voudrais dire à Monsieur Andrione que je suis moins pessimiste que lui. Il s'agit de diminuer les frais. Regardez que l'expérimentation qui a été faite cet été à Valtournanche, c'est quelque chose de formidable: on produisait 55 formes de fontine par jour, c'est-à-dire on travaillait 100.000 et plus litres de lait et on avait 4 personnes; ils faisaient tout. Faites la proportion avec ce qu'il arrive dans les alpages et vous avez une économie, presque du 70%. Or, c'est sur cela qu'il faut que nous nous orientons, il faut s'orienter dans ce sens, mais je suis sûr qu'ils existent encore des possibilités pour que la fabrication de la fontine soit une activité rentable. En tout cas c'est l'unique activité qui peut avoir encore des espoirs en Vallée d'Aoste; je pense que sur cela, enfin, ce n'est pas mon optimisme qui peut, qui peut déterminer certaines orientations, mais, certainement, n'est-ce pas, à la lumière de ce que nous avons constaté cet été, n'est-ce pas, il existe une possibilité, c'est de diminuer les frais, et il existe une possibilité de conserver encore cette production et cette activité.

Pour ce qui regarde le scrupule de Monsieur Fosson, je vous dirais que la question des expositions des crédits, n'existe presque plus. C'est vrai que dans le passé cela a fait l'objet des soucis. Il faut aussi se rendre compte qu'alors il n'y avait pas la possibilité de choisir quels étaient nos clients; il s'agissait de vendre, il fallait, naturellement, s'adapter bien souvent aux conditions du marché et, surtout, il fallait s'adapter à aller le vendre à des organisations qui avaient déjà, je dirai, toute une organisation de vente et de distribution, ce que nous nous n'avions pas. Aujourd'hui la coopérative a une organisation propre de vente et de distribution, ce qui lui permet naturellement de n'avoir pas des expositions de capitaux et de demander des contributions uniquement pour payer les intérêts pour ce que sont les anticipations que les banques font pour les producteurs en base à ces 6 ou 7.000 lire par formes qui viennent données avant que la fontine soit vendue.

Or, n'est-ce pas, il n'est plus question de savoir si les dirigeants sont plus ou moins diligents parce que sur cela je crois que le problème n'existe plus, il n'y a plus une exposition, l'exposition est très, très limitée, tandis que dans le passé, c'est vrai, cette exposition était assez considérable et donnait lieu à quelques soucis, c'est la vérité. Mais j'insiste sur le fait que je viens de dire à Monsieur Andrione, regardez que, si nous arrivons à concentrer les productions comme nous avons fait cette année à Valtournanche, à part le fait qu'on peut améliorer aussi la production, aussi la production du produit, n'est-ce pas, la qualité du produit, je pense que nous arrivons encore à sauver une activité qui mérite d'être sauvée, parce qu'on arrive à diminuer les frais et, surtout, les frais les plus élevés, le personnel, on arrive à diminuer les frais et l'expérimentation de Valtournanche, pour cela il faut dire qu'elle a donné des résultats très, très positifs et je m'en félicite avec l'Assesseur Maquignaz.

Andrione (U.V.) - Simplement dire ceci, qu'en partie je partage ce que vous venez de dire: coopérative du travail et tout le reste; simplement le problème, à mon sens, serait celui, je l'avais déjà dit et je le répéterai très rapidement, de faire attention à ne pas donner une prime indiscriminée mais, si possible commencer ce fameux recensement des alpages, tout le reste etc. etc. C'est, évidemment, un thème trop vaste que je n'affronte pas ici...

Albaney (R.I.V.C.V.) - Solo una piccola precisazione. Quando noi concediamo questi contributi alla Cooperativa, teniamo presente questo: che non li diamo alla cooperativa, non li diamo alla cooperativa, li diamo agli agricoltori, questo che intendevo precisare. No, perché diciamo cooperativa; e poi un'altra precisazione è questa: noi, aiutando la cooperativa, aiutiamo quelli che conferiscono alla cooperativa, quelli che hanno uno spirito cooperativistico più forte, vero. Se la cooperativa può corrispondere agli agricoltori che conferiscono 950 lire al chilo, anche quelli che non conferiscono, possono anche loro avere queste quotazioni; questo è un altro fatto positivo.

Per quanto riguarda, mi ha fatto piacere che anche il Consigliere Fosson sia dell'avviso di liquidare tutti questi interessi passivi, fino alla fine del 1966; probabilmente il bilancio dell'agricoltura per quest'anno non permetterà, penso che l'abbia esaurito. Vorrei chiedere l'impegno della Giunta di portarlo nel bilancio di previsione dell'anno 1968.

Montesano (P.S.D.I.) - Altri che chiedono la parola? Allora...

Bionaz (D.C.) - Sono d'accordo a prendere quell'impegno, almeno penso che la Giunta è con me a prendere quell'impegno che il Consigliere Albaney...

Montesano (P.S.D.I.) - Allora mettiamo ai voti. Chi è favorevole alzi la mano. Contrari? Astenuti? Il Consiglio approva all'unanimità.

Allora, io credo di proporre al Consiglio di chiudere questa prima adunanza antimeridiana e di rimandarla alle 15.30. Va bene?

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La seduta termina alle ore 12,58.