Oggetto del Consiglio n. 251 del 30 ottobre 1967 - Resoconto
OBJET N° 251/67 - Répéteurs de télévision pour capter les transmissions en langue française en Vallée d'Aoste. (Approbation de motion)
Andrione (U.V.) - Deux paroles pour illustrer les buts de cette motion que nous avons faite.
En 1960 un ordre du jour unanime du Conseil régional formait le vœu que soit possible de capter en Vallée d'Aoste les émissions de la télévision française et suisse: cet ordre du jour nous a servi, et même, je dirais, nous a beaucoup servi, quand nous avons demandé au Gouvernement de la République française de faire des installations à la pointe Helbronner et à l'Aiguille du Midi. Maintenant que ces installations sont faites, que l'ascenseur central de l'Aiguille du midi est terminé et que, par conséquent, le premier récepteur, celui qui s'appelle Emile Chanoux et qui est placé sur l'Aiguille du Midi, le piton les plus élevé de l'Aiguille du Midi, entre en fonction au maximum de sa puissance, étant donné que, pour des questions techniques, la télévision ne se transmet qu'en ligne droite, et la Vallée d'Aoste est coudée plusieurs fois, il serait nécessaire de construire les répéteurs, évidemment d'accord avec la Rai. Cette motion voudrait être simplement une arme, même si évidemment d'une valeur relative, dans les mains de ceux qui voudraient s'intéresser du problème et le soumettre aux autorités compétentes pour chercher quelques solutions.
Par conséquent c'est une motion qui voudrait et qui demanderait d'être votée à l'unanimité pour donner plus de poids à la requête que le Conseil régional de la Vallée d'Aoste fait en cette matière.
Bionaz (D.C.) - A proposito di questa mozione io debbo significare al Consiglio qual è, qual è nell'insieme questo problema.
Il Consiglio regionale, sin dal 4 marzo 1960, ha preso in esame il problema della ricezione dei programmi radiotelevisivi francesi in Valle d'Aosta, dando mandato alla Giunta regionale di interessarsi affinché sul territorio della Regione siano installate le necessarie attrezzature tecniche atte a permettere alla popolazione valdostana di seguire i programmi televisivi dei paesi confinanti, Svizzera e Francia.
Il mandato è stato approvato dal Consiglio regionale, all'unanimità, salva la installazione di un ripetitore alla Punta Helbronner, che permetta la ricezione televisiva francese in parte dell'Alta Valle d'Aosta, la situazione del 1960 è ancora quella di oggi. Dall'ordine del giorno del Consiglio sono passati sette anni e mezzo e la situazione non è cambiata.
Sussistono, tuttavia, grandi difficoltà tecniche, dato la configurazione della Valle che determina anche l'impossibilità in molte zone di ricevere il secondo canale televisivo.
Nel 1960 l'On.le Giuseppe Fontané, il Ministro francese del Commercio, scriveva al Sig. Tercinet, Presidente dell'Accademia di Savoia, rappresentando le difficoltà tecniche sollevate dalla televisione francese per un collegamento con la Valle d'Aosta.
Nel 1961 vi sono stati dei contatti privati presi dal Prof. Berthet, fra l'altro, con la Radiotelevisione francese e sono state prospettate alcune possibilità di installazioni di ripetitori che potessero permettere la ricezione dei programmi radiotelevisivi in Valle d'Aosta. Sono state segnalate le località site sul versante francese che erano ritenute atte all'uopo, tra le altre, Punta Helbronner. L'On.le Gex aveva promesso l'interessamento della G iunta regionale per l'installazione di ripetitori nel territorio della Valle d'Aosta; dagli atti in possesso non è dato sapere se tale interessamento ci sia stato e quale seguito abbia avuto.
La situazione odierna, salvo per il ripetitore di Punta Helbronner, è quella del 1960. Il Consiglio regionale potrebbe dare mandato alla Giunta di riprendere la pratica; va, tuttavia, notato che la questione non può essere risolta dal Governo regionale.
Andrione (U.V.) - Je crois que ce qui compte en ce moment c'est qu'il y a la possibilité d'exploiter le récepteur de la Pointe Helbronner. La France a dépensé 200 millions d'anciens francs; ce répéteur ne dessert que la Haute Vallée, jusqu'au premier coude, pratiquement jusque à Morgex, même pas, parce que du Col Liconi descend trop bas, et puis la télévision peut être de nouveau captée dans, enfin, dans la partie haute de la Vallée, plus ou moins à la haute de Combes, au-dessus d'Introd, parce que c'est de nouveau en vue du Mont Blanc.
C'est vraiment là, dans une localité appelée la Croix des bois, au-dessus de Combes, qu'il faudrait installer un répéteur, répéteur qui ne coûte que 10 millions de lires, environ, et qui pourrait desservir toute la Vallée Centrale, jusque pratiquement à Nus où un autre petit coude rendrait nécessaire un autre répéteur.
Les difficultés techniques existent, mais les difficultés techniques sont relativement surmontables avec assez de facilité, puisque la première chaîne française a une définition, comme on dit, différente des deux chaînes italiennes. Il y a liberté des canaux, c'est-à-dire il y a des canaux spéciaux par lesquels la télévision française peut être captée. Nous ne cachons pas, nous n'avons jamais caché les difficultés en cette matière, parce que nous avons fait des pas, personnellement, et d'accord avec d'autres personnes. Ce que nous voulons simplement, par cette motion, c'est donner une arme en plus à la Junte pour surmonter, non pas les difficultés techniques, qui sont toujours surmontables, étant donné que je crois que tout le monde sait que dans quelques années, je ne sais pas combien, parce que je ne suis pas prophète, dans quelques années on recevra tout partout, parce que en moyennant satellites on arrivera à cela, mais pour anticiper et pour venir à l'encontre de ce que la France a fait, sur notre intéressement, et le mien personnel, parce que grâces au Ministre Peyrefitte, eh bien, pour venir à l'encontre de cela nous demandons que la Junte actuelle se prenne en charge de parler avec qui de devoir pour avoir la possibilité d'installer à ses frais. C'est une dépense qui n'est pas énorme des récepteurs, parce que l'émission française, la définition, comme on dit, le signal, arrive en Vallée d'Aoste, passe la frontière des Alpes, qui était un obstacle naturel qu'avant on ne pouvait pas passer, parce que, pour faire un exemple la Corse est arrosée par les émissions italiennes dirigées de la Sardaigne, cela se pose, pour une raison géographique. À Strasbourg, qui est territoire de la République Française, les émissions allemandes sont reçues sans difficultés; à Lausanne et à Genève la télévision française est reçue normalement, parce qu'il n'y a pas une chaîne de montagne. Maintenant que la France fait passer le signal au-delà de la chaîne du Mont Blanc, c'est à nous, étant donné que la Vallée est faite un peu comme un serpent, elle est coudée, c'est à nous de faire ces travaux qui sont nécessaires pour arriver à capter, dans la plupart du territoire de la Région les émissions françaises. Je répète que nous ne cachons pas les difficultés qui ne sont pas tellement d'ordre technique, comme d'ordre politique. Simplement nous voudrions que la Junte, sur la base d'une motion unanime du Conseil, commence à prendre langue avec les autorités compétentes pour porter en avant ce travail.
Il faut des années, cela nous ne le cachons pas, mais simplement tenons présent qu'un vœu de ce genre du Conseil peut servir cette cause, qui, je crois, il est inutile d'illustrer pourquoi nous sommes tous, je pense, favorables à capter ces émissions.
Benzo (D.C.) - A questo proposito vorrei aggiungere qualcosa di recente. Giovedì, ad Ajaccio, alla Conferenza permanente per le Camere di Commercio italo-francese e delle regioni di frontiera, è stata letta la risposta data dai rispettivi governi nazionali, francesi e italiani, in merito a quelli che erano i voti che noi continuavamo a fare per l'ottenimento di ripetitori francesi ed italiani per le ricezioni reciproche.
Le risposte sono state del tutto negative, sia da parte del Governo francese, sia da parte del Governo italiano, sollevando, indubbiamente, precipuamente dei motivi tecnici, cioè di differenza di onde e di canali. Però il sottoscritto ha richiesto e la Conferenza... ha accettato, che non fosse tolto dalla mozione di chiusura quest'ulteriore sollecitazione richiesta al Governo francese e al Governo italiano perché venissero esaminate quali erano le possibilità di registrazione. Siamo proprio scesi in questo dettaglio, cioè in questa possibilità di ripetitori che ritrasmettono le singole ricezioni televisive. È stato difficoltoso perché tutta la delegazione francese, l'Alta Savoia, la Savoia, Gap, Tignes, Grenoble, Nizza, ecc. erano contrarie ormai all'accettazione di questa mozione di chiusura che ha richiesto la Valle d'Aosta. La delegazione italiana, Torino, Imperia, Cuneo, ecc., ha accettato e nella mozione di chiusura è stato richiesto nuovamente ai governi nazionali di questi ripetitori, mentre, in effetti, devo dire che molto più facilmente abbiamo ottenuto dagli Svizzeri questo: agli Svizzeri abbiamo chiesto due tipi di ripetitori, sia ripetitori di lingua, cioè non ripetitori, comunque, che ci fosse la possibilità della ricezione sia in lingua francese, per le zone della Valle d'Aosta a cui interessa, sia di quelli in lingua Tedesca, per quelli della Valle di Gressoney. Gli Svizzeri hanno accettato subito, a Lugano, questa determinazione. La difficoltà è differente, però, perché per gli Svizzeri si tratta di stazioni televisive libere e quindi l'impianto, loro hanno detto, quando volessero dei nostri privati mettere dei ripetitori, li mettiamo sulle zone di confine, mentre, invece, per quanto riguarda la rete nazionale italiana e francese, è differente. Questo, se può essere utile, per dirvi che, effettivamente, ufficialmente i governi delle due nazioni hanno risposto e sono stati letti ad Ajaccio alla Conferenza i due testi dei governi nazionali... per quello che riguardava i ripetitori.
Fosson (U.V.) - Très bien la question qu'on ait, dans l'Assemblée des Chambres de Commerce de frontière, répété ce vœu réciproque entre Italie et France, mais tout de même le problème que nous soulevons, et qui a été avant, et dont nous parlons maintenant, il est un peu différent, il faut le considérer un peu différent, parce que, si nous voulons mettre dans l'ensemble ce que sont les échanges de télévision entre toutes les provinces d'Italie et les provinces, les départements français de confins, c'est une question, mais nous nous parlons exclusivement de la Vallée d'Aoste qui a un droit tout de même sur ce point ici, en tant que la langue française est reconnue et parifiée à la langue italienne; alors, ceci n'arrive pas pour les autres provinces de frontière italiennes.
Or, les difficultés, il a déjà parlé très clairement le collègue Andrione, il y a certaines difficultés techniques qui sont surmontables parce que la question des quantités de lignes, de transmissions entre télévision italienne et télévision française il s'agit d'adapter les appareils qu'on a en Italie pour recevoir la télévision française. Cela c'est à la charge, en tout cas, du public; mais d'autres difficultés sur la transmission directe des programmes français, qu'aujourd'hui on peut avoir parce que la Pointe Helbronner, soit l'Aiguille de Midi, soit la Pointe Helbronner on a fait quelque chose, maintenant il s'agit seulement de mettre des répéteurs qui transmettent dans les différents points de la Vallée les émissions qui viennent de ces répéteurs principaux. La question au lieu de la réception, de recevoir à travers les appareils, cela il y aura un petit, une petite modification à faire qui sera à la charge des usagers, mais, je pense que nous devrions être tous d'accord sur ce point de demander et voir de surmonter au lieu les difficultés politiques qu'il y a pour cette question ici, parce que, c'est comme dans toutes les autres choses, que à Rome on nous dit: "Vous avez parfaitement raison; nous voulons respecter votre Statut, vous avez droit, la langue française est parifiée à la langue italienne", mais, tout de même, quand il s'agit d'avoir la possibilité de recevoir la télévision française, comme nous sommes dans un régime de monopole, en Italie, parce que c'est seulement la RAI qui peut autoriser l'installation des répéteurs, voilà qu'on se trouve devant le mur que c'est une difficulté politique. Et, tout ce qui a été nécessaire de faire vis-à-vis de la France a été fait et les résultats sont là, parce que aujourd'hui le répéteur de la Pointe Helbronner fonctionne et a augmenté même sa puissance. Il a été mis à point à travers plusieurs mois de fonctionnement et maintenant il s'agit, si l'on veut recevoir dans les différents points de la Vallée d'avoir d'autres répéteurs qui coûtent bien moins et qui doivent être mis dans les différents points comme il y a ceux, comme dans les différents points il y a ceux de la télévision italienne.
Nous ne cachons pas les difficultés politiques, comme je dis, et je répète ce qu'a déjà dit bien Andrione, les difficultés ne sont pas tant d'ordre technique, même s'il y a certaines difficultés d'ordre technique, mais les difficultés sont d'ordre politique, et c'est dans ce point-ci que nous devons être tous unis pour pouvoir les surmonter.
Andrione (U.V.) - Una piccolissima precisazione per l'Ing. Benzo. Per quanto riguarda il governo della Repubblica francese, il giornale ufficiale, "Le Journal officiel", del 14 ottobre 1965 riporta la riunione del Consiglio dei Ministri, presieduto dal Generale De Gaulle, che prevede il finanziamento della spesa, metà sul capitolo del Ministero degli affari esteri, metà sul capitolo delle informazioni, del Ministero delle Informazioni, per la costruzione del ripetitore sulla "Pointe Helbronner". La cosa è affidata a una ditta di Besançon, ecc... Insomma... no, ma il fatto è che esiste questo ripetitore e che emette, esiste e emette, noi abbiamo soltanto da captare questo segnale, insomma, non è quel giro di dire: "alla Camera di Commercio hanno detto questo e quello", il fatto è che se Lei piglia un televisore, lo compra a Chamonix e ritorna a Courmayeur e là scende, Lei riceve le emissioni francesi.
Montesano (P.S.D.I.) - Se può essere utile la notizia, a Courmayeur si vede benissimo il programma dell'edizione francese, proprio in dipendenza di questo ripetitore, a Punta Helbronner.
Andrione (U.V.) - La première chaîne, perché noi abbiamo chiesto soltanto la prima, il primo programma per delle ragioni tecniche.
Montesano (P.S.D.I.) - No, si vede naturalmente su un canale apposito.
Andrione (U.V.) - No, ma dato che si riceve soltanto col primo canale, che ha una definizione differente da quella italiana, per ricevere bisogna avere un apparecchio o francese o un apparecchio aggiustato speciale.
Benzo (D.C.) - ... da 825...
Andrione (U.V.) - Sì, da 825 linee, invece che da 625 linee... Io, personalmente, ho chiesto soltanto il primo canale; questa è una decisione a parte, è una questione tecnica che non c'entra. Dico soltanto che noi non abbiamo più niente da chiedere o da fare nei confronti del Governo della Repubblica francese; l'azione che dobbiamo fare è un'azione interna e difficile per quanto serva poco, per avere un'arma in più per...
Berthet (D.C.) - Je remercie Monsieur le Président de la Junte pour les explications qu'il a bien voulu fournir au Conseil régional en ce qui concerne cet important problème, très important, de la réception des programmes de télévision en langue française.
Au cours des contacts que j'eu lorsque j'étais assesseur à l'Instruction Publique, et encore après que Monsieur le Président a bien voulu rappeler, j'ai pu me rendre compte combien la situation était complexe à l'époque; elle s'améliora grâce notamment aux interventions réitérées de Monsieur l'ancien Ministre Tercinet, pardon, Fontaney, et de Monsieur Tercinet, le regretté Président de l'Académie de Savoie, de l'éminent ami de la Vallée qui est Monsieur Duguet et de nombreuses autres personnalités, entre autres, le Ministre que Monsieur Andrione avait intéressé.
Je m'excuse, mais nous avons la certitude, à l'heure actuelle et après les efforts qui ont duré plusieurs lustres, que la situation pourrait trouver une solution: du côté français qu'il n'y ait aucune objection; du côté italien il appartient au Gouvernement à travers les différents Ministères intéressés au problème, d'étudier et de résoudre ce problème. Nous avons là, également, commencé à travailler depuis longtemps, mais il s'agit, franchement, d'un secteur très délicat, faisant l'objet d'un monopole, celui de la Rai, et il est bien évident que pour réunir, pour réussir, notre action doit être conduite avec sagesse. Il est en effet important pour nous, pour le développement de notre culture traditionnelle, de pouvoir capter les programmes émis dans notre langue maternelle, soit en France, soit en Suisse. En ce qui concerne ce dernier pays nous savons que la Fédération des Sociétés d'émigrés valdôtains en Suisse a demandé aux autorités helvétiques qu'un répéteur soit installé sur le Grand Combin, comme on l'a installé sur la Pointe Helbronner.
Des accords existent, je crois, entre l'Italie et le Canton suisse du Tessin; il devrait donc être possible d'arriver à une conclusion qui est chaudement souhaitée par tous les francophones valdôtaines, et qui permettrait un développement sensible de notre langue maternelle.
J'encourage par conséquent Monsieur le Président de la Junte à continuer dans cette voie, demandant aux autorités centrales que soit satisfait ce désir profond de la population valdôtaine, et cela dans l'intérêt même de notre culture bilingue, les abonnés pouvant aussi suivre à leur gré les programmes de télévision en langue françaises ou en langue italienne, dans l'esprit même des articles 38 et 39 de notre Statut spécial.
Germano (P.C.I.) - Io volevo dire brevemente che ragioni tecniche non ce ne possono essere. Ormai assistiamo alle riprese televisive dalla Luna; fra poco le avremo da Venere. È possibile che ci siano ragioni tecniche che impediscono? Evidentemente no, evidentemente no. Tutte le vallate francesi, per tutte le circonvoluzioni che possono avere, sono servite dalla televisione francese; tutte le vallate italiane sono servite dalla televisione italiana; è evidente che ci sono delle altre ragioni. Ha detto Andrione, e io gli credo, perché non ha nessun interesse contro, il Governo francese è dell'opinione di farlo, non ha nessun interesse contro, l'ha già fatto, si tratta di continuarlo. Io voglio dire di più, penso che anche il Governo italiano, nel suo insieme, non abbia interessi contro; forse che l'interesse contro è quello di alcuni gruppi di burocrati, che sono annidati soprattutto nella Rai, dove ci sono ancora delle sopravvivenze nazionaliste. Questa è la realtà, e, se vogliamo fare una colpa al Governo, è quella di permettere ancora di sopravvivere a questi gruppi e a queste mentalità. Perciò io credo che sia giusto quello che hanno detto i presentatori della mozione: occorre fare pressioni per superare questo, e, se il Consiglio è unanime, e il Consiglio spinge tutto assieme, questa è la strada per superare queste sopravvivenze che ci sono ancora.
Bionaz (D.C.) - Io ho già detto nella mia breve relazione che il Consiglio regionale potrebbe dare mandato alla Giunta di riprendere la pratica, dunque siamo d'accordo. Proporrei però che la mozione venga modificata in questo senso: "Invite au Président de la Junte et la Junte à demander au Gouvernement central... pour recevoir les transmissions françaises", sans "esprit fédéraliste...", mi pare che "pour recevoir les transmissions françaises". Nous sommes tous d'accord?
Andrione (U.V.) - D'accord. Une seule chose: si cela peut vous servir, demander qu'on nous fasse le même traitement qu'on fait au Sud Tyrol, moi je ne dis pas autre chose, pour ce qui concerne la télévision autrichienne.
Chamonin (U.V.) - C'était vraiment cela que je voulais dire, actuellement.
Je me rattache entièrement à ce qui a dit Andrione, il n'y a pas de raisons que pour le Sud Tyrol il y ait une certaine manière de faire, et pour nous, en application de l'article 38 du Statut, qui quand même prévoit la parification des langues italienne et française, à part le Gazzettino della Valle d'Aosta, que nous entendons quelquefois à midi, il n'y ait aucune autre transmission en langue française.
Germano (P.C.I.) - Solo una piccolissima aggiunta: nel bilancio italiano, nel bilancio del Governo italiano vi è iscritta la voce "300 milioni" per le ripetizioni in lingua tedesca nell'Alto Adige.
Andrione (U.V.) - Je m'excuse, la questione è differente in questo senso: che a Bolzano esiste un ufficio della Rai che fa delle trasmissioni in tedesco, però nelle valli della Regione, del Trentino Altro Adige, ci sono dei ripetitori che captano i programmi austriaci e li ritrasmettono; basta che il Presidente della Giunta si interessi, è una questione a parte.
Montesano (P.S.D.I.) - Allora, d'accordo sulla mozione modificata in quel senso? Vuole parlare Consigliere Caveri? D'accordo allora la mozione modificata in quell'ultimo... "pour recevoir les transmissions françaises".
Allora metto ai voti la mozione. Chi è favorevole, alzi la mano. Contrari? Astenuti? Il Consiglio approva all'unanimità.
Si passa al n. 13 dell'ordine del giorno.