Trascrizione informale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 115 del 24 giugno 1970 - Resoconto

OGGETTO N. 115/70 - Acquisto di un appezzamento di terreno boscato sito a monte del capoluogo del Comune di Verrayes. Delega alla Giunta.

Maquignaz (D.P.) - La proposta che viene presentata al Consiglio riguarda l'acquisto di un terreno boscato situato a monte del Capoluogo di Verrayes, in località Pointy di mq. 76.354, ossia di ettari 7,63.

Già la relazione che accompagna questo oggetto e la relazione del capo dei servizi forestali mi paiono abbastanza chiare.

Vorrei solo ribadire un po' quali sono i motivi che ci hanno indotti ad acquistare questo appezzamento di bosco.

Nel 1904 il Canonico Vescoz, con l'aiuto e i consigli dell'Ispettore Forestale di Aosta Francesco Vintani, iniziò la messa a dimora di migliaia di piantine: querce, abeti, pini, frassini, olmi, insomma un miscuglio...successivamente il Canonico Vescoz ci fece premura di arricchire questo bosco con specie più rare come la sequoia, cipressi, piramidali, il cedro del Libano, specie che ancora oggi fanno invidia a quelle delle zone di origine.

Lo stesso professore Lino Vaccari, che ebbe a visitare il bosco nel 1914, ne approvò e lodò l'iniziativa.

Oggi questo bosco è in stato di abbandono e sarebbe veramente un peccato lasciare morire una così bella iniziativa, perciò si è pensato di acquistarlo, per conservare un'oasi di specie forestali pregiate.

Il prezzo complessivo concordato con i proprietari è di 8.590.000, vale a dire 113 lire al mq., prezzo che è stato ritenuto equo anche dalla perizia effettuata dall'Ufficio Demanio dell'Amministrazione regionale.

In questo bosco, naturalmente noi dovremo effettuare dei lavori, dovremo fare delle cure culturali, la recisione, la sistemazione di sentieri interni, rifornimento dell'acqua per l'irrigazione e con questo cercheremo di formare un piccolo parco di essenze pregiate che può servire anche di incentivo e di incremento turistico per quanti vanno in villeggiatura e hanno occasione di passare nella zona di Verrayes.

Io penso che questa sia anche un'ottima occasione per noi per cercare di fare delle sperimentazioni nuove da parte dei servizi forestali dell'Assessorato e di divulgare questo e di non limitarlo all'acquisto solo di un piccolo terreno, ma credo che questo sia l'inizio per l'acquisto e la formazione di un demanio forestale da parte dell'Amministrazione regionale, demanio che può avere del valore, soprattutto se pensiamo che avremo dei terreni incolti che tenderanno a deturpare il paesaggio mentre invece con questi sistemi, forse, si può ovviare a questi inconvenienti. Quindi io non avrei altro da aggiungere.

Chiederei l'approvazione del Consiglio su questo provvedimento.

Caveri (U.V.) - Je voulais tout simplement me réjouir avec l'Assesseur à l'Agriculture du fait qu'il a présenté cette excellente proposition et de voudrais espérer que l'Assesseur à l'Agriculture présente plusieurs propositions de ce genre; dans le même temps, je veux encore rappeler à Monsieur l'Assesseur à l'Agriculture la nécessité d'un plan forestier d'ensemble.

J'ai lu en ces jours un livre sur la planification en France, qui prévoit des massifs reboisements et c'est ce qu'il faut faire dans la Vallée d'Aoste - et je dis cette phrase que je n'aime pas - qui a été déboisée pendant des siècles et des siècles, et alors espérons d'être au commencement d'un tournant et que finalement se forme une conscience forestière en Vallée d'Aoste, cette conscience forestière dont donnait preuve le Chanoine Vescoz, et moi, pour mon compte, je me rappelle encore du Chanoine Girodo, qui - quand il ne pouvait plus monter à pied, alors on ne pouvait aller qu'à pied, à Pila, ou à Comboé - me disait: "Est-ce que les plantes continuent à croître, comment vont-elles le plantes de Comboé?". Et moi je disais: "elles vont bien, elles vont bien", "mais on n'a pas coupé?", "non on n'a pas coupé".

Et il finira que... je serai au point du Chanoine Girodo, et je demanderai à Monsieur Maquignaz si les plantes sont en train d'augmenter en Vallée d'Aoste.

Maquignaz (D.P.) - Vorrei solo rispondere al secondo punto e per quanto concerne la necessità di avere un piano programmato di rimboschimenti forestali.

Noi in questo momento stiamo cercando di fare delle rilevazioni di tutta la superficie boscata della Regione e, con l'aiuto dello studio dei piani economici, ci rendiamo conto dello stato di abbandono in cui si trovano i boschi della nostra Regione, quindi su questo sono perfettamente d'accordo, però prima di iniziare a presentare qualcosa alla Commissione, mi pare indispensabile fare un piccolo rilevamento per avere dei dati più precisi e conoscere soprattutto lo stato in cui si trovano i nostri boschi.

Comunque sono d'accordo su quella posizione.

Caveri (U.V.) - À ce propos je dirai que j'ai été à Belluno il y a plusieurs années - j'ai fait le gymnase à Belluno, j'avais eu, quand j'étais encore un garçonnet, à visiter le Cadore et la Région du Pieve di Cadore, Cortina d'Ampezzo, avec quelques incursions aussi dans l'Alto Adige, j'ai été tout frappé, tout en étant un jeune garçon, de voir quelle différence il y avait entre les bois de la Vallée d'Aoste, abandonnés, mal traités, abandonnés sans aucunes cultivations rationnelles et les bois du Cadore et de l'Alto Adige qui sont très bien tenus, et je pense qu'il faudrait peut-être organiser des voyages d'instruction de nos Syndics, et nos Conseillers communaux, leur faire voir comment sont traitées les forêts dans ces Régions.

On est à l'avangarde, aussi parce que ces Régions ont été administré anciennement par l'Autriche, et par la République de Venise, parce-que la République de Venise savait administrer très bien la forêt du Cansiglio. Vraiment la République de Venise était un peu trop sévère pour ceux qui coupaient les plantes, parce que j'ai visité la forêt du Cansiglio qui est un domaine de l'Etat, entre la Provincia di Belluno, Provincia di Udine e Provincia di Treviso, c'est un immense domaine qui vraiment a eu des dommages dans la dernière guerre, mais les paysans de l'endroit, quand j'ai visité ces forêts, disaient que la République de Venise si avait frappé quelqu'un à couper quelques plantes, si la plante n'était pas encore tombée on le pendait à la plante prochaine, la République... Je ne dis pas que monsieur Maquignaz doit présenter comme loi régionale une loi du genre, cependant des voyages d'instructions de nos Administrateurs communaux seraient très utiles.

Andrione (U.V.) - Je voudrais également discuter avec Monsieur Maquignaz de la présentation de cette délibération et, en même temps, je voudrais les prier, si possible, même pendant les travaux de recherches qui sont encore en cours, de convoquer cette Commission pour les consorteries, parce que vraiment les bois des consorteries sont les plus abandonnés, et ce que vient de dire Monsieur Caveri par exemple la magnifica comunità di Val di Fiemme par rapport à Sylvenoire, Vencorère, etc... c'est vraiment l'abandon par rapport à une administration intelligente qui rapporte de l'argent et qui peut aider nos populations; alors, si on pouvait commencer à nouveau ce travail, je voudrais prier l'Assesseur de ne pas créer une commission trop vaste, parce que on ne doit pas se perdre dans des diatribes inutiles, mais de commencer ce travail qui est urgent.

Maquignaz (D.P.) - Je voulais dire que nous avons déjà nommé cette Commission pour examiner le problème des Consorteries et nous l'avons réunie malheureusement une seule fois, parce que nous avons vu qu'il était nécessaire avoir des données que dans ce moment la Commission n'avait pas et nous avons demandé à toutes les Communes et nous avons maintenant un gros dossier et je suis d'accord qu'il faut réunir de nouveau cette Commission et reprendre ces discours que nous avions commencés.

Pour ce qu'il avait dit dernièrement l'Avocat Caveri, je réponds que nous avons déjà fait de ces visites dans le Trentin, l'année dernière nous avons invité tous les Syndics de l'haute Vallée, c'est-à-dire dans les lieux où nous avons déjà fait les "piani economici" et je sais que les Syndics ont été très contents et ils ont vu beaucoup de choses et compris beaucoup de choses qui avant ne comprenaient pas.

Fosson (U.V.) - Seulement deux mots sur la question de la Commission des Consorteries.

Je partage l'avis de Monsieur Andrione de réunir la Commission des Consorteries et tout de même je voudrais prier l'Assesseur de ne pas attendre d'avoir toutes les données, parce que le champ est si vaste, qu'on ne pourra pas affronter le problème si on n'a pas toutes les données de toutes le Consorteries de la Vallée d'Aoste. On avait déjà fait à son temps, et nous l'avions fait nous le recensement des Consorteries et nous avions préparé déjà un travail en détail, pour certaines zones, par exemple la Valsavaranche. La Valsavaranche... il y avait toutes les données et tous les plans faits, la situation de toutes les Consorteries à travers les mappes, faites par le Géomètre Thommaset; et comme nous l'avions fait pour la Valsavaranche, nous avions fait déjà cette question aussi pour les Consorteries de Gressoney, et pour quelques autres Consorteries dont maintenant je ne me souviens pas; mais tout ce matériel en détail déjà est fait à l'Assessorat; il y a quatre ou cinq ans, c'est-à-dire nous avions déjà pris en examen ce matériel pour concentrer l'attention sur cette première partie, parce que comme la question est très complexe, et très compliquée, si on a... c'est bien d'avoir la situation et on avait le recensement de toutes les Consorteries, de quel type étaient et là il y a des contestations, si les unes sont vraiment à "uso civile" ou à "uso singoli", mais en tout cas, tout ce travail on peut le faire après, mais il faut commencer à faire quelques choses dans les situations qui sont plus urgentes, et nous avions examiné alors une des situations plus urgentes et c'est vraiment celle qui concernait les Consorteries de la Valsavaranche, voilà pourquoi on avait donné la précédence à cette question.

Maintenant je ne dis pas de plus sur ce point, mais je voulais seulement donner ce conseil de commencer à réunir la Commission pour examiner ces problèmes, peut-être seulement d'un secteur, parce que s'il y aura tout le problème la Commission ne pourra pas développer son travail très facilement.

Montesano (P.S.D.I.) - Altri che chiedono la parola?

Allora chi approva la delibera di cui all'oggetto n. 10 alzi la mano. Contrari? Astenuti?

Il Consiglio approva.