Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 302 del 14 gennaio 2009 - Resoconto

OGGETTO N. 302/XIII - Interpellanza: "Intendimenti in ordine all'attivazione, nelle scuole superiori, di nuovi indirizzi didattici per il prossimo anno scolastico".

Interpellanza

La Giunta regionale ha istituito con propria deliberazione un gruppo di lavoro incaricato di una prima analisi delle ricadute sull'ordinamento scolastico della riforma del secondo ciclo di istruzione superiore.

Nelle scorse settimane si sono riscontrate esitazioni del governo nazionale in ordine alla tempistica di attuazione della riforma di questo grado degli studi, con un probabile slittamento di un anno scolastico nella sua messa a regime.

Ricordando in particolare che nel settore dell'istruzione professionale la Regione esercita una competenza legislativa esclusiva,

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interpellano

l'Assessore all'Istruzione e Cultura per sapere:

1) quante volte si sia riunita e quali risultati abbia prodotto la Commissione di cui in premessa;

2) quali indirizzi saranno attivati nelle scuole superiori per il prossimo anno scolastico e se sono previste innovazioni rispetto all'attuale quadro dell'offerta formativa;

3) se siano state date indicazioni per l'apertura di nuovi indirizzi o la soppressione di indirizzi esistenti e se si intenda avviare una riforma organica del settore dell'Istruzione professionale per l'anno scolastico 2010/2011.

F.to: Louvin - Bertin

Presidente - La parola al Consigliere Louvin.

Louvin (VdAV-R) - Grazie, Presidente. Fra poche settimane gli studenti delle scuole medie saranno di fronte alla scelta degli indirizzi da seguire e ci troviamo paradossalmente in una situazione di incertezza che è la stessa da una decina di anni. Abbiamo vissuto le fasi declaratorie di riforme come la riforma Berlinguer prima, la riforma Moratti poi, la riforma Gelmini adesso e proprio mentre stavamo predisponendo questa interpellanza è stato reso noto che anche questa riforma Gelmini, che si sarebbe innestata sulla base di un articolo del famigerato decreto Brunetta nell'ordinamento scolastico attraverso appositi regolamenti attuativi, è stata rinviata di un anno. Ci preme, rivolgendoci all'Assessore alla istruzione, sapere come si stia muovendo su questo terreno la nostra amministrazione. Abbiamo avuto conoscenza dell'attivazione di un gruppo di studio che è stato messo in campo pochi mesi fa e crediamo che questo gruppo avrà del lavoro, e dovrebbe averlo anche sotto la luce di qualche indicazione precisa che possa venirgli dal governo regionale e dalla intera istituzione.

Stiamo parlando della riforma dei licei, degli istituti tecnici e professionali, che sono drammaticamente fermi in attesa di queste riforme anche in modo anacronistico, sono fissati rispetto a una realtà produttiva ad obiettivi di formazione lavorativa e anche forse di impostazione culturale che sono datati. Credo che su questo sia essenziale per una volta giocare la carta dell'anticipo. È opinione del nostro gruppo che non si debbano ripercorrere le vie che storicamente ci hanno visti quasi sempre a valle del fenomeno riformatore nella scuola, ad aspettare che decida lo Stato per poi procedere in via di adattamento e di adeguamento. Là dove disponiamo di competenze normative particolari, come nel settore dell'istruzione tecnico professionale, crediamo che uno sforzo particolare possa essere messo in campo e di questo chiediamo conto al governo regionale: se ci sia questo intendimento o se si continui a mantenere la situazione in stallo. Abbiamo istituzioni scolastiche che sono in forte sofferenza numerica: è un dato che chiunque abbia avuto modo di maneggiare la delicata materia del sistema scolastico valdostano conosce molto bene, con numeri sempre esigui e sul filo del rasoio dell'attivazione o meno di corsi di studio, ma sapere quali sono le indicazioni di fondo di questo cambiamento e se possiamo giocare di anticipo è per noi vitale.

Questo vale per gli aspetti strutturali, ma vale anche per l'aspetto delle adaptations, che sono ferme per quanto riguarda le superiori, in relazione alle annunciate riforme che avrebbero dovuto o potuto essere condizionanti rispetto alle adaptations. Il risultato purtroppo è stato che il problema è stato preso per la coda attraverso la riforma dell'esame di maturità, ma non abbiamo avuto finora, dopo le adaptations del primo livello della scuola media inferiore, disposizioni complessive di adattamento dei nostri programmi educativi.

Ringraziamo fin d'ora l'Assessore se vorrà dare conto a fondo di questa attività, che è, speriamo, non solo di studio generico, ma di indicazioni operative per sapere se saremo stringenti o se continueremo a rimanere in stand by.

Presidente - La parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Laurent Viérin.

Viérin L. (UV) - Merci, M. le Président. Pour répondre aux questions, le groupe technique a été constitué par délibération du 14 novembre 2008, se compose par la Surintendante aux écoles qui en assure la coordination, du directeur du personnel scolaire, du chef de service de la gestion du personnel et du service du droit à l'éducation, du directeur technique de l'enseignement secondaire de II degré, de tous les dirigeants scolaires des écoles secondaires de II degré de la région, du dirigeant de l'Institut agricole qui représente les écoles paritaires et du directeur de l'Agence de l'emploi, pour ce qui est du discours formation. Le groupe de travail s'est déjà réuni deux fois, le 20 novembre et le 18 décembre 2008, donc un groupe de travail pas de façade pour répondre, mais pour travailler concrètement sur ce dossier.

Durant la première réunion les documents mis à disposition ont été présentés, à savoir la synthèse de réflexion de la 9e Commission de la Conférence Etat-Région au sujet de la réforme du second cycle, à laquelle nous participons régulièrement, l'ébauche de règlement destiné aux lycées et aux instituts techniques, les documents de la commission ministérielle sur la formation professionnelle. A la date de cette première réunion le Ministre n'avait pas encore annoncé le calendrier de la mise en place de cette réforme et le 11 décembre 2008 le Ministre annonçait personnellement et officiellement qu'il en reportait l'application d'un an, à partir de l'année scolaire 2010-2011. Et ce afin que le laps de temps soit consacré à l'information, à la réflexion et au partage des contenus de la réforme avec le personnel scolaire. Cette date et ces motivations figurent dans le procès verbal signé de cette réunion, présidée par le secrétaire d'Etat, Gianni Letta, à laquelle ont participé les ministres Gelmini, Sacconi et Brunetta, ainsi que les représentants de tous les syndicats et dont les médias ont abondamment souligné l'importance.

L'institution de ce groupe technique, les rencontres avec les organisations syndicales de ces mois, la constitution d'une table ronde avec la participation des représentants valdôtains au parlement, l'information fournie au Conseil au sujet de la réforme du 1er cycle et en commission, les conférences de service avec les dirigeants d'établissement scolaire et notre participation aux réunions dans le cadre de la Conférence Etat-Région ont représenté l'évolution du débat de ces mois en attente de ces nouvelles à Rome, mais quand même s'insère dans le sillon de notre méthode de travail, de la concertation, du partage des chois après analyse de la situation existante. La politique de l'Assessorat a été marquée par ces intentions et avec un œil d'attention aux prérogatives statutaires de notre région, mais certainement la politique du partage est celle que nous voulons encore adopter à l'avenir et le groupe de travail a aussi cette mission.

La seconde réunion s'est déroulée le 18 décembre, après l'annonce du report de la réforme par le ministre. Nous avons ce jour-là décidé qu'il était indispensable de créer deux cellules de travail, l'une pour les lycées, l'autre pour les établissements techniques et professionnels, afin de concevoir des propositions susceptibles de permettre la mise au point d'une solution organique adaptée à notre système régional de formation technique et professionnelle, pour ce qui est des orientations et de spécialisation en vertu de nos compétences statutaires aussi. Compte tenu du renvoi de l'application de la réforme le mandat du groupe de travail va poursuivre pendant 2009 et va travailler sur ces objectifs.

Pour répondre aux autres deux points, l'année scolaire 2009-2010 ne comportera pas des modifications particulières pour les établissements scolaires de 2e degré. En Vallée d'Aoste l'expérience des parcours d'éducation et de formation sur trois ans se poursuivra l'année prochaine et je tiens à le rappeler pour répondre à votre sollicitation, ou mieux à la sollicitation de votre groupe, de ne pas attendre la réforme nationale, c'est que nous ne l'avons pas attendue et c'est que nous avons déjà activé les parcours intégrés, qui sont déjà une réalité. Donc grâce au fait que notre Région est seule compétente en matière de formation professionnelle, chez nous ce type de formation fait partie de l'offre des écoles depuis déjà deux années à cette année.

Nous avons une bonne longueur d'avance sur les innovations nationales, qui se dessinent à peine, car nous ne savons pas ce qu'on va dessiner, et avec cette année la possibilité dans l'offre de choisir une nouvelle option pour la première fois (secrétaire administratif, le profil de compétences y afférent est visé à l'accord Etat-Région d'octobre 2006) et la prochaine année marquera la conclusion du 1er cycle d'expériences de parcours d'éducation et de formation sur trois ans mises en place dans le cadre de l'accord national sur le droit-devoir à l'instruction et à la formation. Je me rends compte que probablement nous avons quelques difficultés à communiquer à l'extérieur et même à l'intérieur le travail que nous sommes en train de mener dans ce domaine, mais - je l'ai rappelé à différentes reprises avec la collègue Morelli et en répondant à d'autres collègues - que dans le domaine de la formation professionnelle et des parcours intégrés nous avons relancé et, pour la première fois, nous avons eu de nouveau une augmentation des inscriptions. A travers aussi les parcours intégrés d'instruction et formation - pour répondre à quelques perplexités sur la dispersion scolaire - nous allons aussi combattre la dispersion scolaire, car parfois des élèves qui sont faibles d'un point de vue de certaines adresses se reconnaissent dans les parcours intégrés de formation, et nous allons aussi relancer de cette façon certaines professions qui n'existent plus ou qui sont en crise dans le tissu social de notre région.

Cela pour dire que nous sommes en train de travailler pour relancer ce domaine d'instruction et formation professionnelle, qui pendant trop longtemps a été considéré comme une instruction de série B, car quand on terminait l'école et il fallait choisir l'orientation pour les écoles de II degré, si on était bon à l'école on était adressé vers le lycée, si on était un peu moins bon, on disait: toi, tu vas aller fréquenter l'institut professionnel. Ça ne doit pas être ainsi, il faut que l'instruction soit différenciée, car ce sont simplement des adresses différentes, mais que le niveau et le standard de qualité de notre école soient à la portée de tous et que surtout ce domaine d'instruction et formation professionnelle soit relancé pour relancer aussi une série de dossier, dont je vous parlais.

Avec la conclusion l'année prochaine de cette première expérience qui va aboutir à la 3ème année, nous aurons la possibilité de définir l'avenir du système de formation et d'éducation dans notre région, ainsi que d'harmoniser ce dernier avec le système de formation professionnelle: voilà le deuxième gap qui sera un peu le défi qui nous verra engagés dans les prochaines années. Certainement nous n'attendrons pas les réformes de Rome, nous attendrons par contre la réforme du 2e cycle, la deuxième partie et sur cela nous travaillerons à l'intérieur du groupe de travail et aussi à l'extérieur avec la méthode du partage et de la concertation.

Presidente - La parola al Consigliere Louvin.

Louvin (VdAV-R) - L'Assesseur est bien "écuménique" et il veut garder une attitude d'ouverture, d'attention et de dialogue qui est loin d'être négligeable. Le noyau de la question se concentre sur deux aspects. Le premier c'est l'existence sur le territoire de filières concurrentielles entre les différentes adresses qui sont proposées et qui entrent en compétition entre elles pour se soustraire les étudiants de moins en moins nombreux pour des raisons qui ne dépendent pas de notre volonté, sinon d'un manque de générosité dans la capacité de procréer de l'ensemble de notre communauté valdôtaine. Mais il y a en effet une situation sur le territoire qui empêche de marquer plus nettement la spécialisation de certains pôles scolaires par rapport à d'autres.

Vous avez établi la naissance d'un groupe de travail qui est tout interne au monde de l'école, il n'y a pas d'apport du monde du travail...

(interruption de l'Assesseur Laurent Viérin, hors micro)

...il n'y a pas un apport suffisant d'évaluation économique, de perspectives qui sont à suivre; nous n'avons pas entendu pour l'instant de l'existence d'une analyse sérieuse sur les perspectives de travail. Donc nous avons l'impression qu'il y ait une fois de plus un décalage entre les choix faits dans le monde scolaire et les options professionnelles. Les familles sont en train de se demander où inscrire les jeunes en ce moment et elles sont de ce point de vue fortement en difficulté, du fait qu'en dehors de votre option "secrétariat administratif"... je ne pense pas que nous pourrons uniquement continuer à alimenter le secteur administratif, il n'y a pas dans le fond et j'en comprends la difficulté aussi, mais l'identification de filières professionnelles percutantes par rapport à l'école secondaire dans notre région.

Cela concerne les choix et aussi le territoire. Là aussi votre écuménisme nous empêche en ce moment de savoir s'il y aura une réorganisation, si certains pôles devront céder la place pour ce qui est de l'existence de certaines filières scolaires par rapport à d'autres, ou si la situation demeurera inchangée. Vous avez le sentiment d'être à l'avance, nous n'avons pas la même perception des choses, mais certainement ce sera à d'autres que vous et nous de tirer les conséquences, si nous sommes réellement ou pas un pas à l'avant, si nous sommes comme vous le dites sur une longueur d'onde d'anticipation du phénomène. Nous souhaiterions vivement que la Ve Commission se penche sur la question et puisse avoir un approfondissement avec les responsables de cette commission, pour vérifier cela dans le concret.

Nous continuerons, avec votre permission, d'établir des occasions de confrontation: nous estimons qu'une sollicitation devra être donnée dans ce sens. Pour cette année le train me semble être raté, quand nous avons demandé "l'apertura di nuovi indirizzi o la soppressione di indirizzi esistenti", nous n'avons rien demandé, nous supposons que dans le fond vous maintenez totalement la situation existante, mais nous espérons vivement que l'on n'arrive pas l'année prochaine une fois de plus dans la même situation.