Oggetto del Consiglio n. 66 del 24 settembre 2008 - Resoconto
OBJET N° 66/XIII - Rejet de motion: "Interventions pour garantir les meilleures conditions d'entretien de la route nationale 26".
Motion
Constatant l'état lamentable dans lequel se trouve la Route Nationale 26, artère principale qui traverse la Vallée d'Aoste du Tunnel du Mont Blanc jusqu'à Pont-St-Martin, parcourue régulièrement par un trafic touristique et local considérable;
Prenant acte de la condition de négligence qui intéresse presque tout le tracé et, notamment, le bord de la route où l'herbe n'est pas coupée régulièrement et envahit la chaussée, les caniveaux qui ne sont plus nettoyés, la présence d'ordures surtout dans les aires de stationnement, la dégradation progressive des murs, des garde-fous rouillés, des panneaux de signalisation, l'état d'abandon de certaines zones attenantes (reliquati) et le délabrement des échangeurs correspondant aux sorties de l'autoroute;
Relevant le manque d'aires de stationnement équipées et d'un système de signalisation touristique efficace;
Estimant prioritaire et absolue la nécessité d'entretenir convenablement un bien public tel que la Route Nationale 26, afin de garantir la sécurité routière, l'ordre et la propreté;
Considérant le rôle important de promotion touristique que pourrait jouer la Route Nationale qui constitue la première prise de contact, et parfois la seule, de la part du voyageur avec un territoire riche en témoignages historiques, culturels et environnementaux;
Le Conseil régional de la Vallée d'Aoste
Engage
le Gouvernement valdôtain à promouvoir, dans le plus bref délai, une action synergique entre les différents organismes compétents (ANAS, Région, communes) tendant à l'optimisation des interventions ordinaires et extraordinaires nécessaires afin de garantir les meilleures conditions d'entretien de la Route Nationale 26, d'en favoriser la valorisation touristique et de donner une issue à l'actuelle situation de dégradation.
Signé: Morelli Patrizia - Bertin - Cerise Giuseppe - Chatrian - Louvin
Presidente - La parola alla Consigliera Morelli Patrizia.
Morelli (VdAV-R) - Merci, M. le Président. Je demande si la présence de l'Assesseur aux travaux publics n'est pas nécessaire...
Président - ...ce sera le Président...
Morelli (VdAV-R) - ...d'accord. Nous passons à l'argument qui est bien plus visible et à la portée de tous les citoyens: l'état de la route nationale 26.
En assistant récemment à un colloque sur l'architecture alpine, qui regroupait des professionnels provenant surtout de l'aire suisse alémanique, j'ai été frappée par la relation d'un rapporteur, un architecte, qui, contrairement aux autres professionnels, ne s'occupait pas de bâtiments et d'édifices, mais plutôt il affirmait porter son attention prioritairement sur des parties du territoire qui sont souvent négligées, celles que l'on pourrait définir une terre de personne (no man's land) et qu'il a indiquée comme ce qu'il y a entre un édifice et l'autre, une agglomération et l'autre, en comprenant évidemment les zones de pertinence des édifices, mais surtout les routes.
Or, notre motion se concentre sur une partie de notre territoire qui est très importante, puisqu'elle sillonne toute la vallée de Courmayeur jusqu'à Pont-Saint-Martin, touchant tous les centres habités principaux et donnant accès à toutes les vallées latérales. La route nationale 26 est véritablement l'artère principale de notre région plus que toute autre. Sur la route nationale transite la quasi-totalité du trafic total et une bonne partie du trafic touristique, aussi bien pour les déplacements internes à la région que pour des simples passages, des traversées. Il y a donc toutes les conditions, vu l'importance, pour considérer ce bien public comme une structure fondamentale à entretenir avec attention par des interventions régulières le long de tout le tracé, se vérifiant régulièrement au cours de toute l'année. Malheureusement, force nous est de constater que ce n'est pas ainsi. Les interventions d'entretien et de nettoyage sont sporadiques, entre autres elles viennent juste d'en commencer. Maintenant j'ai vu dans la haute vallée et - dommage que nous soyons à la fin de la saison touristique - elles sont faites un peu a macchia di leopardo, on ne comprend pas avec quels critères, l'enlèvement des ordures abandonnées dans les aires de stationnement est occasionnel, le rétablissement des conditions normales après la fermeture des chantiers ou à la suite des dégâts causés par des accidents est très tardif, la substitution - ce qui est grave - des lumières brûlées à l'intérieur des tunnels est aussi tardive avec des retombées sur l'ordre et la propriété, mais également sur la sécurité des automobilistes et des nombreux cyclistes qui transitent sur la route nationale. C'est un état de négligence permanent qui est assez sournois et qui est en train de transformer des mauvaises coutumes en une condition normale, ordinaire, que le filtre de l'habitude nous empêche désormais de voir. Une condition d'indifférence qui est parfois - avouons-le - interrompue par des actions dues probablement à des syndics un peu plus sensibles et pourtant il suffit de passer la frontière pour se rendre compte que les routes bien entretenues ailleurs sont une réalité et qu'il ne s'agit pas d'une mission impossible. Il suffit également de comparer l'état de la route nationale à l'état des routes régionales qui sont bien mieux entretenues.
Notre motion se développe donc sur deux volets: un, plus spécifiquement lié à la fonction primaire de la route en tant que voie de communication principale, empruntée régulièrement par les citoyens valdôtains qui paient des impôts et ont droit à prétendre de la part des autorités compétentes les meilleures conditions d'entretien et de sécurité, mais alors il faudrait comprendre "qui doit faire quoi". Le deuxième volet concerne la potentialité inexploitée de la route nationale 26 en tant que véhicule de promotion touristique, car elle représente le premier contact du touriste avec la réalité valdôtaine, avec le territoire valdôtain et souvent même le seul contact quand le touriste est de passage, donc une sorte de carte de visite visuelle. C'est un aspect qui, entre autres, a été soulevé par quelques lettres aux journaux valdôtains, à "La Stampa" notamment, une qui avait retenu en particulier mon attention posait ainsi le problème... je cite juste quelques passages rapidement. "Avete già viaggiato dal Traforo del Monte Bianco fino a Pont-Saint-Martin lungo la statale 26? Strada piena di sporcizia, poche aree di sosta attrezzate, molte aree simili a discariche a cielo aperto, per esempio ponte dell'Equilivaz a La Salle, pochissime indicazioni sui siti più belli della Valle d'Aosta, come castelli, monumenti, terme, chiese, terrazze panoramiche... Se voi foste dei turisti, vi verrebbe la voglia di fermarvi? Il turismo vive di immagine e quella che diamo noi non è molto buona; quando si viaggia, la prima impressione è quella che conta". La lettre se terminait par une simple question: "Non si può proprio fare niente per migliorare queste cose?". Nous nous posons et nous posons à ce Conseil la même question. Nous sommes conscients du fait que les compétences et les responsabilités afférentes à la route nationale 26 reviennent à différents organismes: ANAS, Communes, Communautés de montagne, Région, et pour cela nous proposons que ce soit le Gouvernement régional à se faire charge auprès de tous les différents acteurs d'une action de promotion, de sollicitation et de coordination, afin de parvenir à des meilleurs conditions d'entretien de la route et aussi à en favoriser sa valorisation du point de vue touristique.
Presidente - La parola all'Assessore al turismo, sport, commercio e trasporti, Marguerettaz.
Marguerettaz (UV) - Merci, M. le Président.
Tout d'abord, collègue Morelli, on doit avouer qu'on est d'accord avec vous sur le principe, dans le sens que les arguments contenus dans la motion sont tout à fait partageables. Il y a eu non seulement des lettres, il y a eu même des ordres du jour de la part des Syndics sur ce thème et on a eu, jusqu'à quelques mois, un rapport très difficile avec l'ANAS, une confrontation très rude et parfois on n'était pas en syntonie. Depuis quelques mois on a changé le Directeur régional, c'est pourquoi nous demandons aux collègues qui ont déposé la motion - que nous partageons - d'avoir une approche différente, c'est-à-dire éviter d'avoir une motion qui, dans la forme, est très négative. Je vais reprendre le deuxième passage qui dit: "Prenant acte de la condition de négligence qui intéresse presque tout le tracé": ça c'est peut-être la réalité, mais c'est très fort. Alors on veut, avec cette proposition, vous demander de retirer la motion, pour nous permettre une confrontation dans le sens que vous avez indiqué: mettre autour d'une table tous les intéressés. Là ce n'est pas une remarque de clocher, mais vous avez parlé de la route 26, il y a même la route nationale 27, donc là il y a peut-être des différences, mais enfin, nous aussi nous avons des questions. Le Syndic de M. Alberto a écrit à maintes reprises sur les journaux sur la condition de la route nationale 27; donc on veut, d'un côté, aborder le thème général et, de l'autre, éviter d'avoir du point de vue de la méthode une confrontation si forte.
Volevo fare un'aggiunta rispetto a questo, perché si può fare tutto in questo mondo, ma c'è sempre un aspetto che è finanziario, mi rimane un po' del cappello dell'Assessore al bilancio, nel senso che tutta una serie di operazioni hanno dei costi. L'ANAS non mi sembra che brilli per una solidità del suo sistema patrimoniale e finanziario, ed è per questo che un'appendice a questo tavolo potrebbe essere una negoziazione con il Governo per assumerci degli oneri che fanno parte di quelli che sarebbero a carico dello Stato, ma che vengono assunti dall'Amministrazione regionale, in modo da avere un doppio beneficio: da un lato, rispettare il patto di stabilità creando un contenimento nella spesa pubblica in generale, nel senso che non le spende lo Stato, le spende la Regione; dall'altro, avere la Regione che, con il sacrificio che fa sottraendo quelle risorse ad altre destinazioni, dà un segnale coerente con quanto avete detto. Ovviamente questa è un'attività che merita di essere coltivata e necessita di avere uno stato d'animo positivo dei vari attori. È pertanto veramente con uno spirito collaborativo che, prendendo atto della vostra mozione e condividendone i contenuti in senso lato, chiediamo di poterla non affrontare, di avere da parte vostra un ritiro. L'Assessore Viérin Marco, che non è presente, è disponibile ad un confronto in commissione per stabilire un calendario, un'attività rispetto a questo tema e dare delle risposte alla nostra comunità.
Président - La parole au Conseiller Cerise Giuseppe.
Cerise G. (VdAV-R) - Essentiellement pour dire à l'Assesseur Marguerettaz que s'il considère offensant le mot négligence pour illustrer la situation de la route nationale, je crois qu'alors je renonce à mon inscription au cours de français pour demander au Président d'organiser un cours de bon ton: je ne crois pas que les termes qu'on a employés sont offensifs pour personne. Je crois que nous demandons vraiment un engagement du Gouvernement valdôtain dans ce sens; nous ne sommes donc pas disponibles à retirer notre motion.
Président - La parole au Vice-président Chatrian.
Chatrian (VdAV-R) - Merci. Solo un dispiacere, un rammarico. Abbiamo sentito le parole del Vicepresidente che ci ha detto di parlare a nome di tutto il Governo... ci dispiace che l'Assessore ai lavori pubblici non sia presente in aula, vista la mozione presentata che lo riguardava. L'analisi fatta dall'Assessore Marguerettaz mi sembra vada nella direzione e confermi i contenuti della mozione. Un rammarico, quindi, per l'assenza dell'Assessore: forse ci sono degli impegni più importanti per non esserci... non li conosciamo... Grazie.
Président - La parole au Conseiller Donzel.
Donzel (PD) - Credo che dovremmo fare, come ho detto altre volte, uno sforzo per superare quell'atteggiamento di lettura di certi termini come offensivi... Credo che il problema posto dal gruppo Vallée d'Aoste Vive-Renouveau sia un problema reale che esiste, che neanche l'Assessore ha sottovalutato, quindi diciamo che la mozione è più che sensata e ritengo anche giusto che non la si voglia ritirare.
Eventualmente l'Assessore dovrebbe valutare se ritiene... quali sono quelle parti che ritiene necessario emendare in termini di terminologia, ma ritengo sia importante la mozione alla luce di quello che diceva l'Assessore: la necessità che la Valle d'Aosta, rispetto alle strade statali, riesca a concordare con lo Stato un rapporto di tipo diverso. Questa è una cosa che abbiamo sostenuto in termini di battaglie durante la campagna per il Parlamento, abbiamo sempre sostenuto che una gestione più diretta di questo tipo di strade possa dare dei risultati migliori, direi che questi aspetti che hanno sottolineato i colleghi sono fondamentali e più ancora fondamentale direi è l'aspetto della sicurezza di quella strada, che va sicuramente messo al primo posto.
Come Partito Democratico riteniamo sensata questa mozione e saremmo dell'avviso che tutto il Consiglio regionale dovrebbe assumerla nell'ottica di una prospettiva che vede la Regione impegnata ad acquisire competenze rispetto alla gestione delle strade statali, superando queste quisquiglie delle terminologie!
Président - La parole au Conseiller Zucchi.
Zucchi (PdL) - Grazie, Presidente. Il collega Donzel ha anticipato nei contenuti quello che avevo intenzione di dire.
Ad adiuvandum dico che io speravo che su argomenti come questo - che non hanno delle valenze di natura ideologica o di critica diretta in questo caso al Governo regionale, né attuale, né passato - si trovasse un momento di condivisione. Almeno questa parola, "condivisione", che è tanto di moda a livello nazionale e che è stata il leitmotiv della relazione iniziale del Presidente Rollandin, speravo che vedesse una concretezza in atti di questo tipo.
Francamente, Assessore, non vedo sufficientemente motivata la richiesta di ritirare questa mozione che, nei toni e nei contenuti, mi sembra una mozione accoglibile, non pone delle critiche, tanto più che non sono dirette al Governo regionale; se di critica si parla se ne parla nei confronti di un colosso che, per le dimissioni delle strade che deve affrontare sul territorio nazionale sicuramente determina delle lungaggini e degli appesantimenti non solo di ordine finanziario, ma anche burocratico. Siamo consapevoli che sarebbe e sarà difficile mettere d'accordo un moloch come quello dell'ANAS, ma nei contenuti, così come è stata esposta, questa mozione non vediamo nulla di male e non capiamo il motivo per cui si venga a richiedere di ritirarla, perché credo che quello di mettersi attorno a un tavolo sia un fatto che vada a beneficio di tutti... che poi questo tavolo si possa concretamente realizzare è un altro paio di maniche, ma nelle intenzioni, nella forma e nei contenuti questa è una mozione che noi non solo non abbiamo difficoltà a votare in modo positivo, ma non riusciamo a capire questo atteggiamento perché non ne vediamo i presupposti!
Voteremo naturalmente in modo favorevole la mozione.
Président - La parole à la Conseillère Morelli Patrizia, pour deuxième intervention.
Morelli (VdAV-R) - Oui, pour ce qui est de la possibilité de retirer la motion, nous avons déjà exprimé notre opinion. Compte tenu des observations qu'a faites l'Assesseur Marguerettaz quant au nouveau du Directeur régional de l'ANAS et donc de la possibilité d'avoir peut-être une collaboration meilleure, nous lui demandons si on pourrait éventuellement enlever la partie qu'il estime, mais qui d'ailleurs décrit la réalité, qu'il estime plus dure, c'est-à-dire le deuxième alinéa: "Prenant acte de la condition de négligence", pourvu que l'engagement reste.
Président - La parole à l'Assesseur au tourisme, aux sports, au commerce et aux transports, Marguerettaz.
Marguerettaz (UV) - Credo che nella sostanza tutti siano d'accordo, ma è vero che anche di fronte a un moloch come questo poi ci sono delle persone e delle strutture. Quello che volevamo dire è che da qualche mese a questa parte abbiamo percepito un atteggiamento fattivo diverso rispetto a quello attuale, allora è vero che abbiamo ancora questi punti di criticità importanti, ne abbiamo altri che pian piano stiamo cercando di risolvere. Guardo l'Assessore all'agricoltura per parlare di tutti gli attraversamenti dei consorzi di miglioramento fondiario, quando devono affrontare dei temi che sono molto pesanti, che - in virtù di un'applicazione rigida dei vari regolamenti - porterebbero a pagare dei canoni annui per gli attraversamenti che sono molto importanti, addirittura più importanti rispetto ai raccolti di foraggio che possono essere serviti da questi attraversamenti. Abbiamo per esempio delle altre attività che sono quelle portate avanti con una serie di convenzioni sulle rotonde, abbiamo ultimamente - solo per darvi contezza di alcuni argomenti - le nuove funivie del Monte Bianco che hanno la necessità di trovare una viabilità diversa con l'introduzione di una rotatoria che possa servire il Comune di Courmayeur, la statale e l'impianto.
Su tutti questi temi noi avvertiamo, quando abbiamo le trattative, che vengono affrontate con un atteggiamento completamente diverso rispetto a prima. È vero che descriviamo la realtà, ma qua non c'è un elemento positivo, né un riconoscimento rispetto a questo atteggiamento; quindi non è che disconosciamo i problemi e le criticità, ma avendo intravisto una possibilità di dare delle soluzioni concrete, riteniamo che prioritario sia risolvere i problemi piuttosto che metterci delle medagliette!
Noi non contestiamo il contenuto, è solo una questione di metodo; quindi se non c'è la possibilità di ritirare... perché se questa mozione non viene votata oggi - fatemi dire, viene votata fra un mese - non cambia nulla, allora rispetto a questo sommessamente chiedevamo se era possibile ritirarla. Se non è possibile ritirarla, non per non far niente, ma per fare delle attività, la posizione è di astensione, però è un'astensione fattiva, non un'astensione negativa.
Président - D'autres qui souhaitent intervenir? Je ferme la discussion générale.
Je soumets au vote la motion:
Conseillers présents: 30
Votants: 11
Pour: 11
Abstentions: 19 (Agostino, Bieler, Caveri, Cerise Alberto, Comé, Crétaz, Empereur, Impérial Hélène, Isabellon, La Torre, Lanièce André, Lavoyer, Marguerettaz, Pastoret, Rini Emily, Rosset, Salzone, Viérin Laurent, Zublena Manuela)
Le Conseil n'approuve pas.