Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 56 del 24 settembre 2008 - Resoconto

OGGETTO N. 56/XIII - Interpellanza: "Interventi formativi a sostegno di studenti affetti da forme di disturbo dell'apprendimento".

Interpellanza

Premesso che negli ultimi anni sono stati accertati in Valle d'Aosta sempre più numerosi casi di dislessia, discalculia e disortografia;

Appreso che nel corso dell'anno scolastico 2007/2008 è stato inviato alle istituzioni scolastiche valdostane un questionario predisposto dall' A.I.D (Associazione Italiana Dislessia), sezione della Valle d'Aosta, tendente a far luce sulle dimensioni del fenomeno e sul comportamento della scuola valdostana a fronte delle sue complesse implicazioni, sia in termini di insuccesso scolastico che di difficoltà da parte delle famiglie;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interpellano

l'Assessore all'Istruzione e Cultura per sapere:

1) quante istituzioni scolastiche hanno risposto al questionario inviato;

2) quanti casi di dislessia o di altre forme di disturbo specifico dell'apprendimento sono stati indicati dalle istituzioni interpellate;

3) quali interventi formativi, o informativi, siano stati avviati dall'Assessorato competente;

4) quali altre iniziative siano allo studio e si intendano avviare per consentire agli scolari e studenti interessati da disturbi specifici dell'apprendimento di affrontare con successo il loro percorso scolastico.

F.to: Louvin - Morelli Patrizia

Président - La parole au Conseiller Louvin.

Louvin (VdAV-R) - Grazie, Presidente. Non credo che l'argomento sia mai approdato fino adesso in Consiglio regionale. Vorrei attirare l'attenzione dei colleghi su una problematica che sicuramente è presente all'Assessore, ma che è ancora poco conosciuta benché riguardi una fetta molto importante della nostra popolazione scolastica, dei nostri figli. Stando a studi di carattere generale e ad indagini che sono state effettuate su tutta la popolazione scolastica, l'incidenza di questo fenomeno, della dislessia, della discalculia o della disortografia, tocca un ragazzo su venti nelle nostre scuole in Italia, le percentuali variano da paese a paese, ma è all'incirca l'incidenza che si registra nei Paesi dell'Europa occidentale, quindi un ragazzo su venti: il 5% della popolazione scolastica soffre non di un handicap, ma di una disabilità di apprendimento, più correttamente un disturbo di apprendimento che impedisce un pieno sviluppo del percorso scolastico qualora non sia compensato adeguatamente da interventi che nelle scuole di molti Paesi e anche nella nostra Valle si stanno già iniziando a mettere in atto. Sollevo tale questione essendovi particolarmente sensibile, ma in particolare perché, contattando l'Associazione italiana della dislessia, il gruppo che è attivo in Valle d'Aosta, ho percepito una fortissima frustrazione nelle famiglie che vivono questo problema di figli affetti da tali problematiche, che non intaccano l'intelligenza, ripeto, né il pieno sviluppo del ragazzo se non nella misura in cui non si riesce a trasformare lo strumento educativo... dalla lettura ad uno strumento uditivo, un audiolibro, un'altra forma di insegnamento, anche la stessa lezione frontale; quindi non farsi carico correttamente di questo problema rischia di comportare delle conseguenze molto rilevanti.

Sono grato all'Assessore se vorrà dare delle risposte anche quantitative a questa nostra richiesta di approfondimento, perché riteniamo che, ben sapendo che già qualche passo importante è stato effettuato nel corso dell'ultimo anno scolastico, tale problematica richieda oggi un salto in avanti da parte della nostra scuola se vogliamo dare eguaglianza di chances a tutti e in particolare permettere alle famiglie di affrontare correttamente questo problema, essendo dotate di adeguate risposte da parte delle istituzioni, anche a livello informativo, documentale... e gli stessi docenti che - credo l'Assessore ne converrà - sono oggi interessati a trovare soluzione a questi problemi e chiedono effettivamente una particolare attenzione da parte delle istituzioni nel fornire loro anche strumenti formativi in grado di affrontare adeguatamente tale problematica.

Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Viérin Laurent.

Viérin L. (UV) - Merci, M. le Président. Pendant les premiers mois de l'année 2008, l'Association valdôtaine de lutte contre la dyslexie nous a proposé de mettre en place une activité de suivi, dans l'intention de dépister dans les écoles les cas de troubles de l'apprentissage et de mettre au point un parcours de reconnaissance du rôle des enseignants référents pour la dyslexie. Le 4 mars 2008 la Surintendante a transmis le questionnaire y afférent aux établissements scolaires qui, dans le cadre de leur autonomie de fonctionnement, ont été invités à consulter leurs organes collégiaux et à évaluer avec ces derniers les modalités d'une éventuelle adhésion à cette initiative. Les questionnaires relatifs au suivi devaient être ensuite transmis par lesdits établissements à l'Association promotrice de l'initiative et ce avant le 30 avril 2008. En date du 16 septembre nous n'avons pas encore reçu de la part de l'association les résultats, l'association s'étant bornée à téléphoner le 15 septembre à l'enseignant détaché auprès du Bureau de soutien à l'autonomie scolaire pour lui fournir les premières informations quant aux résultats, dans l'attente de la présentation officielle de ces derniers, mais c'est quand même des données qui existent.

Pour ce qui est du point n° 2, par le biais de l'unité 1 de la structure d'évaluation du système scolaire, la Surintendance des écoles dispose, dans le cadre des programmes de gestion des données relatives aux élèves, des informations communiquées officiellement par les différentes écoles quant à la dyslexie. Pour l'année scolaire qui vient de débuter, les écoles primaires vont accueillir 65 élèves dyslexiques sur 5.705, soit 1,14% des effectifs, qui ont tous été admis dans la classe supérieure à l'issue de la dernière année scolaire - je vous donnerai aussi un tableau par la suite avec les données -; au niveau des écoles secondaires du premier degré, l'on compte 50 élèves dyslexiques sur 3.391, ce qui représente 1,47% du total, 46 d'entre eux sur 50 ont été admis dans la classe supérieure; au niveau de l'enseignement secondaire du deuxième degré, ils sont 33 sur 5.075, à savoir 0,65%, et 30 d'entre eux sur 33 ont été admis dans la classe supérieure. Je me ferais donc le plaisir, comme je vous le disais, de vous fournir une série de tableaux détaillés illustrant la situation de chaque établissement scolaire pour vous faire une idée aussi des différences.

Pour ce qui est du point n° 3: "les initiatives, les projets, les interventions", en 2006, au moment où nous avons formellement adhéré au projet ministériel "Nuove tecnologie e disabilità", qui prévoyait une action spécifique en matière de dyslexie... cela a débuté pour ce qui est des projets et des interventions. Avec la collaboration de l'AID (l'Association italienne de lutte contre la dyslexie) deux journées de formation ont été organisées en automne 2006. Je rappelle que parmi les experts reconnus il y avait le docteur Enrico Profumo, qui préside la section de Milan de l'AID et pendant ce débat ont été apportées des indications scientifiques générales quant aux aspects psychologiques et sociaux de ce problème et ont été abordées les questions de son diagnostic, des rapports école-santé et famille, mais également de la définition des problèmes et des stratégies d'étude en fonction des différentes tranches d'âge. Une centaine d'enseignants issus des établissements scolaires de tous ordres et degrés, ainsi qu'une trentaine d'opérateurs sanitaires ont participé à cette initiative. Comme le prévoyait le projet ministériel, un Comité technique et scientifique a été constitué, un comité qui se compose de référents de l'Unité sanitaire locale, de l'Université de la Vallée d'Aoste, de la section valdôtaine de l'AID et de la Surintendance des écoles et qui a pour mission de veiller à la mise en place et au suivi du parcours de formation à l'échelon local. En mars 2006 toutes les écoles secondaires ont reçu une circulaire de la Surintendante qui rappelait aux Commissions d'examen qu'elles devaient respecter les dispositions du courrier ministériel n° 4099 du 5 octobre 2004 et de la lettre de l'AID du 1er mars 2005, qui détaillent les instruments susceptibles de compenser les difficultés des élèves souffrant de dyslexie dans le cadre des épreuves d'examen. Chaque année depuis lors ces dispositions ont été rappelées aux Présidents des Commissions aussi. En 2007, toujours dans le cadre du projet ministériel que je citais, la formation s'est poursuivie, mais en ligne. Celle-ci est réservée aux enseignants qui ont été choisis comme référents pour la dyslexie dans les divers établissements scolaires et ont participé à la première phase de formation dans le cadre de cours classiques. La plate-forme élaborée par l'Agence nationale pour le développement de l'autonomie scolaire avec la collaboration de l'AID permet d'accéder à une banque de documentation qui touche tous les aspects de ce problème. Pour ce qui est de la participation, 55 enseignants prennent part à ce projet et l'on compte 16 référents pour l'école maternelle, 18 pour l'école primaire, 10 pour les écoles secondaires du premier degré et 11 pour les écoles secondaires du deuxième degré. Je préciserais encore que, tout au long de cette phase, le Comité technique et scientifique régional continue son travail de suivi. Comme le prévoit l'action n° 4 du projet ministériel, un centre de soutien territorial a été mis en place auprès du Bureau de soutien à l'autonomie scolaire de l'Assessorat, avec la collaboration d'un enseignant référent pour la promotion et le développement des technologies de l'information et de la communication éducative et ce en vue de la mise à la disposition des élèves - qui ont de troubles de l'apprentissage - de technologies informatiques. Ce centre, lieu de démonstration pour les principales entreprises productrices de logiciels destinés aux handicapés, offre un service de Conseil en vue de l'achat et de l'utilisation des auxiliaires informatiques pour l'enseignement, dont certains sont spécifiquement conçus pour les élèves souffrant de troubles de l'apprentissage bien précis, et propose de petits parcours de formation pour les enseignants et les groupes d'élèves axés sur le bon usage des technologies éducatives.

Pour ce qui est du point n° 4 de votre interpellation, en collaboration avec le Comité technique et scientifique dont je parlais précédemment, un nouveau plan de formation a été élaboré à l'intention des référents pour la dyslexie au cours de cette année scolaire 2008/2009 ayant l'objectif de structurer le rôle de ces derniers au sein des établissements scolaires, d'être un point de repère en fonction de la diffusion des informations et des pratiques didactiques aussi. Le projet propose deux réunions les 26 et 27 septembre - sous la direction des enseignants référents DSA de la Région Vénétie Michela Carreri et Paola Agostini, ainsi que de la formatrice de l'Associazione Italiana Dislessia (AID) Liana Maria Begnoni - qui auront pour thème la détection des troubles et la conception des actions didactiques et de soutien éducatif destinées aux élèves et aussi aux familles; trois réunions aux mois de février et mars 2009 consacrées à l'utilisation des technologies informatiques comme outils d'enseignement, sous la direction des professeurs Serenella Besio de l'Université de la Vallée d'Aoste et Gianluca Cane du Bureau de soutien à l'autonomie scolaire de l'Assessorat, qui sont tous deux experts en technologies éducatives et je veux souligner que les points forts du projet de formation des référents résident dans deux faits: d'une part, il s'agit d'initiatives partagées par les opérateurs sanitaires, les organismes et les associations intéressés par ce problème, les experts lesquels ont été régulièrement informés de leur évolution et ce afin que l'impact du projet sur les écoles soit plus immédiat; d'autre part, le projet bénéficie de l'appui de tous les établissements de la région, qui tiennent à ce que cette figure professionnelle existe sur l'ensemble du territoire de la Vallée car le problème existe. Cette année encore le Centre de soutien territorial offrira un service de conseil en matière d'auxiliaires informatiques et il continuera à acquérir de nouveaux matériels spécifiques qu'il présentera aux enseignants, aux parents et aux élèves. D'ailleurs, comme le démontre le nombre de demandes d'accès toujours croissant - pendant l'été en particulier - qui émane non seulement des enseignants et des orthophonistes, mais aussi des familles, le centre constitue véritablement une initiative positive dans la mesure où les intéressés y trouvent les réponses qu'ils cherchent en matière d'auxiliaires informatiques du point de vue tant de l'information que des propositions.

Président - La parole au Conseiller Louvin.

Louvin (VdAV-R) - Je vous remercie, Président, tout comme je remercie l'Assesseur Viérin pour ses réponses qui sont encourageantes et importantes en ce qui est des points n° 3 et n° 4, à savoir ce que l'Assessorat est en train de faire en ce moment face à ce problème. Je ne suis pas sans savoir que la Surintendance est en train d'agir sur ce terrain avec des initiatives importantes, merci de me les avoir toutes énoncées. Cependant, Assesseur, vous me permettez de faire un petit pas en arrière aux deux questions précédentes, puisque là il y a un nœud très important. Vous avez débuté votre intervention en parlant de dépistage, c'est-à-dire d'identification des cas de dyslexie. Or les données dont vous faites état confirment le fait que dans les écoles valdôtaines un pourcentage curieusement décroissant, c'est-à-dire avec une mortalité scolaire effrayante..., de dyslexiques est présent: 1.14, 1.47, 0.65, cela veut dire qu'à l'école supérieure la moitié des élèves ne parvienne pas en raison de questions de dyslexie, mais cela dit, les autres collègues qui sont présents dans cette salle sont en train de se demander si le Conseiller Louvin ne raconte pas des balivernes, puisqu'il a débuté lui en parlant de 4-5% de la population scolaire. Or les données que j'ai pu avoir aussi de la part de cette association font état d'une réponse des institutions scolaires qui est légèrement différente par rapport au diagnostic officiel. Je cite l'Ecole Saint-Roc d'Aoste, primaire et secondaire de 1er degré, 0 diagnostics. Dans la réponse aux questions qui lui ont été adressées elle en signale 24 comme étant potentiellement affectés par cette situation, la Communauté de montagne Valdigne 10 contre 57, la Communauté de montagne Mont Emilius 0 diagnostics contre 28. Cela veut dire que la partie principale de ce problème ne vient pas à la surface, elle est ignorée par méconnaissance du problème, mais ce n'est qu'une méconnaissance des enseignants, puisqu'ils écrivent à travers leurs institutions scolaires que le problème existe. Il y a donc un problème de dépistage, sur cela nous aurons la possibilité d'en parler prochainement, je me permettrais de venir vous déranger, M. l'Assesseur, d'en parler éventuellement avec la Commission, il faut faire quelque chose pour que les familles, qui n'ont pas suffisamment conscience de cette difficulté, les enseignants qui voient le problème, mais n'ont pas la capacité de le signaler correctement y fassent face. Autrement la mortalité scolaire, l'insuccesso scolastico, dont on a parlé pendant des décennies comme un problème grave de notre école, continue à faire âge là où on peut intervenir, parce que si le problème est dû au manque d'intérêt, de volonté, de passion, c'est autre chose, mais, là où l'on peut avec des interventions telles que celles que vous êtes en train de mettre en œuvre faire face, il faut le faire et je crois rapidement.

Prenez également, M. l'Assesseur, bénévolement cette invitation, qui est celle de demander davantage de collaboration aux institutions scolaires, puisque, alors que la plupart de celles du cycle obligatoire ont répondu à ce questionnaire (14 sur 18 à ma connaissance), presque les deux tiers des écoles supérieures n'ont pas cru bon répondre à ce questionnaire. Cela démontre un manque de collaboration, bien sûr l'initiative, vous l'avez rappelé, était une initiative libre et l'Assessorat s'est fait l'interprète de cette requête en la transmettant aux écoles, mais le fait que deux écoles sur trois dans notre région, face à un problème de cette gravité, ne se sentent pas en devoir de donner une réponse dans les délais qui sont indiqués me parait faire état d'un manque d'attention. Je reviendrai là-dessus prochainement et ailleurs, mais entre-temps merci pour votre attention et pour ce qui est en train de faire l'Assessorat sur ce thème, mais sachez que la question nous occupera - nous tous, pas seulement le Conseil, mais les institutions scolaires - pendant de longues années car le problème en est au début. Les Pays qui sont déjà en avant sur ce terrain ont déjà pris des mesures encore plus efficaces et nous avons intérêt à le faire pour donner une chance à nos enfants. Merci.