Oggetto del Consiglio n. 2491 del 8 febbraio 2007 - Resoconto
OBJET N° 2491/XII - Approbation de la résolution: "Engagement de la Communauté valdôtaine et des institutions pour une participation plus responsable à la construction du projet européen".
Résolution
Région autonome Vallée d'Aoste
A l'approche du 50e anniversaire des Traités de Rome et pour encourager la reprise du processus de ratification du Traité constitutionnel européen, indispensable aux fins de la réalisation du "projet européen",
- étant donné la vocation européenne de la Vallée d'Aoste, qui puise les racines de son autonomie dans les valeurs fédéralistes et européennes;
- conscient de l'importance croissante de la dimension européenne dans la vie des citoyens;
- conscient du fait qu'un mode de gouverner correct se fonde sur des principes de proximité, de subsidiarité et d'interdépendance;
- convaincu que le processus d'unification de l'Europe de la paix et de la solidarité est nécessaire et inéluctable;
- certain du rôle fondamental que les autorités régionales et locales peuvent jouer pour former chez les citoyens une forte conscience européenne à travers une meilleure communication de l'Europe vers le citoyen;
Le Conseil régional s'engage à:
- mobiliser les citoyens valdôtains quant aux thèmes européens qui ont une influence majeure sur leur vie, de façon à encourager une participation plus responsable à la construction du projet européen;
- demander à ses élus d'œuvrer de concert pour établir un lien démocratique entre l'Union européenne et les citoyens et pour rassembler les requêtes de ces derniers;
- encourager l'introduction dans les programmes scolaires de cours d'instruction civique portant sur la signification du projet européen, les valeurs sur lesquelles il se fonde, ses origines et les défis de l'avenir;
- mettre en place en Vallée d'Aoste une Consulte européenne au sein de laquelle les forces sociales, culturelles et politiques, de même que les organisations internationales et les mouvements attentifs aux questions européennes puissent se retrouver pour un échange fructueux, donnant ainsi naissance à un organe de soutien et de consultation utile aux politiques pro-européennes de la Vallée d'Aoste;
- imprimer un nouvel élan à l'engagement de la communauté valdôtaine tout entière, afin de répondre aux attentes de celles-ci et de faire en sorte que, dans le cadre d'un dispositif statutaire ad hoc ou d'une mesure insérée dans la loi électorale, un représentant de la Vallée d'Aoste puisse siéger au Parlement européen;
- encourager et relancer les jumelages entre entités internes à l'Europe, afin de développer les rapports de fraternité et de solidarité;
- mobiliser les réalités européennes francophones afin de resserrer entre elles les contacts et la solidarité, pour qu'ensemble, elles puissent faire face aux problèmes spécifiques à l'Europe;
Demande
- à l'Union européenne que les politiques communautaires visent essentiellement la résolution des problèmes qui touchent le plus les citoyens valdôtains comme par exemple: l'emploi, le développement des zones rurales et des zones de montagne, la sécurité, la protection de l'environnement, l'immigration et l'intégration sociale et qu'elles continuent à respecter l'autonomie spéciale de la Vallée d'Aoste qui ne consiste pas en une séparation à proprement parler des compétences administratives mais découle d'une situation historique séculaire; requiert aussi que cette dernière finance et supporte adéquatement les mécanismes de protection et de reconnaissance des langues de ses diverses minorités et qu'elle veille à ce que les mesures y afférentes soient effectivement appliquées;
- au Gouvernement italien de s'activer pour la participation des Régions et des Provinces autonomes à la phase ascendante du processus de formation du droit communautaire et d'autoriser dès à présent les ministres régionaux à prendre part aux réunions européennes du Conseil des ministres, dans le cadre des délégations italiennes;
- à la délégation italienne du Comité des régions d'être un intermédiaire visible entre le système des autonomies du pays et l'Union européenne, de garantir le respect des principes de proximité, de subsidiarité et d'interdépendance et de se faire le porte-parole des attentes locales dans le cadre européen, sans perdre de vue la sauvegarde des prérogatives propres aux autonomies spéciales;
- aux médias nationaux et locaux de faire en sorte que l'information et la communication de l'Union européenne, ou relative à l'Union européenne, soit considérée comme un fondement indispensable de leur rôle d'information et de divulgation.
Signé: Caveri - Vicquéry - Lattanzi - Lavoyer - Lanièce - Sandri - Squarzino Secondina
Presidente - La parola all'Assessore al territorio, ambiente e opere pubbliche, Cerise.
Cerise (UV) - Je crois que c'est important de voter cette résolution, il s'agit...
(interruption de la Conseillère Squarzino Secondina, hors micro)
... oui renvoyer... moi je n'ai pas de problèmes...
Président - Mme Squarzino, on n'a pas convenu de renvoyer pour le fait qu'il n'y a pas le Président, dans le sens qu'il s'agit d'une résolution qui porte la signature de tous les groupes. Il y a le Vice-président de la Région qui est à même d'intervenir aussi au nom du Président Caveri. S'il y a une requête formelle de renvoi au prochain Conseil, moi je l'examine, mais j'avais compris hier qu'il y avait la volonté de l'examiner, tout en tenant compte de l'absence de M. Caveri, en ayant parlé avec le Président Caveri, je peux le témoigner.
La parole au Conseiller Bortot.
Bortot (Arc-VA) - L'accordo era - ieri mattina ho partecipato io al posto della mia collega assente - che tutti gli argomenti riguardanti il Presidente della Regione o venivano anticipati ad ieri, oppure oggi non venivano discussi; noi non abbiamo comunque nessun problema a discutere...
Presidente - ... ma scusate, è una risoluzione che porta la firma di tutti i gruppi, fra cui il vostro gruppo, mi spieghi perché deve dire che riguarda il Presidente Caveri! Non è un'interrogazione alla quale deve dare una precisa risposta un membro del Governo, per cui se non c'è, la si rinvia...
Bortot (Arc-VA) -... "okay", la richiesta non l'abbiamo fatta noi di rinviare i punti, a noi va bene...
La parola al Consigliere Sandri.
Sandri (GV-DS-PSE) - Questa è una risoluzione molto importante ed è importante sia approvata oggi in quanto siamo l'ultima Regione italiana a compiere questo atto, che è stato concordato con tutte le altre Regioni italiane e che ripropone, in occasione dei festeggiamenti per il "50° del Trattato di Roma" che si terranno a breve, una presa di posizione per ribadire 3 o 4 concetti. Il primo concetto è che l'UE deve essere più attenta ai cittadini in tutti i problemi quotidiani, nel senso che qui si parla giustamente di impiego, di sviluppo delle zone rurali di montagna, ovviamente noi lo vediamo dal nostro punto di vista... la protezione dell'ambiente, l'immigrazione, l'integrazione sociale e per quanto riguarda anche tutte le questioni dell'autonomia. Il secondo punto fondamentale è quello che vogliamo proporre una maggiore attenzione rispetto allo Stato italiano per quanto riguarda il processo ascendente. Mi ricordo che il Consiglio regionale ha approvato all'unanimità tempo fa una risoluzione specifica, che qui viene risintetizzata. La terza questione è quella di impegnare la delegazione italiana al Comitato delle Regioni, perché il sistema delle autonomie regionali all'interno dell'UE e degli Stati possa vedere affermati i principi di prossimità, sussidiarietà e di collegamenti e di interdipendenza che sono assolutamente funzionali a uno sviluppo in senso democratico e federalista dell'UE. Infine vi è un appello molto forte ai mezzi di comunicazione affinché, in occasione dei festeggiamenti per il "50° del Trattato di Roma", affrontino questi temi della cittadinanza, del processo ascendente e del federalismo a livello europeo.
Presidente - La parola al Consigliere Bortot.
Bortot (Arc-VA) - Noi voteremo la risoluzione, l'abbiamo sottoscritta, anche perché essa va nella direzione di un rafforzamento e riconoscimento dei ruoli delle Regioni, delle popolazioni e delle persone rispetto a un'Europa che è molto basata sul mercato, sulla concorrenza, sulla competitività. Proprio per questo, riaffermando il principio del ruolo delle Regioni e delle popolazioni di un maggior rapporto di integrazione, di processi ascendenti e discendenti, riusciamo a contenere direttive abbastanza liberticide e suicide per quanto riguarda soprattutto le piccole Regioni. Soprattutto con questa risoluzione si afferma il principio che centrali per la costruzione dell'Europa sono i popoli, non è il mercato, non è la competizione, non è la concorrenza. Vanno bene anche le liberalizzazioni, ma ci sono settori strategici come l'energia e i trasporti e altri settori produttivi che non possono essere presi a riferimento della vita di tutti i cittadini europei. Attraverso tale risoluzione si afferma il principio che esistono le persone, i popoli, le Regioni e questo è il riferimento al quale si devono adeguare le direttive, i mercati, le concorrenze, le competizioni. Con questa risoluzione affermiamo che non siamo in gara con nessuno solo in funzione del maggior utile del profitto, perché un'Europa che mette in gara fra loro le popolazioni, i cittadini, i lavoratori perché qualcuno raggiunga esclusivamente maggiori profitti e guadagni è un'Europa che a noi, ma credo all'intero Consiglio, non interessa.
Presidente - La parola al Vicepresidente Lanièce.
Lanièce (SA) - L'approssimarsi del "50° Anniversario dei Trattati di Roma", vera e propria tappa storica alla quale guardano i più sinceri europeisti, è sicuramente l'occasione migliore per dare il nostro contributo a quello che la risoluzione definisce il progetto europeo. Più volte il Consiglio regionale della Valle d'Aosta è stato chiamato a discutere e approvare documenti sulle problematiche europee e credo sia assolutamente positivo il fatto che questi documenti hanno contribuito a tenere viva l'attenzione della Comunità valdostana per l'Europa. È da quei documenti che sono partite anche concrete dinamiche e iniziative, e mi pare di poter ricordare qui l'esperienza positiva dell'"Europe direct", attuata dalla Regione per dare alla popolazione valdostana maggiori informazioni sull'Europa. La vocazione europea della Valle d'Aosta è innegabile: è alla dimensione europea che la Valle d'Aosta guarda per non chiudersi in sé stessa e per aprirsi a una circolazione culturale nella quale la sua storia, la sua dignità culturale e linguistica si sentano finalmente valorizzate. La libera circolazione delle persone e delle merci è solo uno degli aspetti dell'unità europea. L'Europa è la culla della civiltà: certo è la culla dei diritti umani, grazie anche alle sue solide basi cristiane, ed in questa epoca di terribili sconvolgimenti mondiali è bene che vi sia un insieme di popoli, i popoli europei, che a quei valori facciano continuo riferimento per dialogare con il mondo. La nascita e il rafforzarsi dell'Europa è inoltre una grande lezione di pace per il mondo intero. L'idea di Europa infatti nasce all'indomani della seconda guerra mondiale con l'intero continente distrutto. L'opera di ricostruzione non sarebbe stata possibile se non fosse nata un'idea forte attorno alla quale creare nuove dinamiche di sviluppo, e questa idea poteva avere un solo nome: la pace. Per renderla possibile bisognava però avere una prospettiva storica diversa da quella all'interno della quale nello stesso secolo si erano prodotte ben 2 guerre mondiali devastanti: quella idea era l'Unione Europea per superare l'egoismo degli Stati.
Analizzando il testo in discussione, occorre far notare che la risoluzione fa espresso riferimento ai valori che sono più vicini alla nostra sensibilità di Valdostani e cioè i valori del federalismo che nelle dinamiche europee sono ben presenti. Con questo documento il Consiglio regionale della Valle d'Aosta ribadisce l'importanza delle Comunità locali per la costruzione di una più salda coscienza europea e, più che coscienza, preferirei dire consapevolezza del fatto che senza l'Europa non c'è futuro per nessuno dei suoi popoli. Nel documento viene giustamente ripreso il concetto dell'importanza di agire al fine di dare soluzione ai problemi delle zone di montagna. È fondamentale arrivare a una consacrazione giuridica delle specificità delle zone di montagna per la salvaguardia e la valorizzazione dell'inestimabile patrimonio naturale e culturale che esse rappresentano, ma per giungere a ciò occorre partire dall'individuazione di una definizione condivisa del termine "montagna", che permetta di riconoscerne le specificità territoriali, culturali, sociali, economiche.
Esprimo il compiacimento a nome del gruppo "Stella Alpina" per il fatto che, rispetto alla bozza iniziale, il testo che approviamo oggi contiene alcune proposte che come gruppo abbiamo dapprima perorato e poi condiviso con le altre forze. La prima riguarda l'idea di attivare in Valle d'Aosta una Consulta europea, un organismo che appoggi con studi e suggerimenti le politiche europee della Regione, coinvolgendo le intelligenze e le organizzazioni che in ogni campo abbiano a cuore le dinamiche europee. E se questa è un'idea alla quale crediamo in modo particolare, la risoluzione fa riferimento anche ad un'altra questione che abbiamo voluto opportunamente sottolineare e che questo Consiglio ha da sempre considerato di primaria importanza: il conseguimento di un seggio al Parlamento europeo. Ottenere questo risultato richiede però una forte spinta dell'intera Comunità valdostana, una grande attenzione da parte delle Istituzioni comunitarie che sono chiamate ad esprimere l'auspicio che le Comunità storicamente autonome non siano escluse dall'assise parlamentare europeo e la concreta risposta da parte dello Stato e del Governo italiano che dovranno approvare una legge per l'elezione del Parlamento europeo che non penalizzi ancora una volta i Valdostani; e tutto ciò fino a quando il diritto ad avere un Parlamentare europeo non sarà garantito in un nuovo testo del nostro Statuto di autonomia. Mi preme sottolineare anche che nella risoluzione sono stati inseriti dei riferimenti diretti, da una parte, a favorire i gemellaggi intesi come strumento per favorire l'amicizia e la fratellanza fra i popoli e, dall'altra, a richiamare le Comunità di lingua francese ad assumere un ruolo comune nelle dinamiche culturali europee. Lo sviluppo economico, sociale e culturale della Valle d'Aosta è legato all'Europa. L'obiettivo da perseguire è quello di costruire un'Europa che rispetti la libertà e l'identità di ciascuno dei popoli che la compongono, perché solo l'unione dei popoli può garantire all'Europa un futuro certo e importante. Le realtà regionali devono essere prese in considerazione perché con le loro tradizioni e con i valori rafforzano la coesione. Infatti le Regioni portano un valore aggiunto all'integrazione europea perché contribuiscono a rafforzarne l'unità nella diversità. È essenziale quindi che i Governi europei e le Istituzioni europee abbiano un atteggiamento nuovo, più rispettoso delle autonomie territoriali nel loro complesso. L'Unione europea deve in questo momento rendersi conto che le singole identità non possono essere cancellate, altrimenti rischia di trasformarsi in un albero che si inclina su sé stesso perché privo di linfa. Per questo concludo compiacendomi della concretezza con la quale questa risoluzione odierna fa riferimento al ruolo europeo delle Regioni, delle Province autonome e formula l'ipotesi di potenziamento del ruolo del Comitato delle Regioni. Infine, vorrei far notare che, giustamente, il documento lancia un appello agli organi di informazione affinché siano più attenti alle dinamiche europee, ne colgano l'essenza e il significato più intimi, le promuovano facendone una cultura comune, una coscienza quotidiana, con la consapevolezza che l'Europa unita è il futuro stesso non solo per noi, ma soprattutto per i nostri figli.
Presidente - La parola al Consigliere Vicquéry.
Vicquéry (UV) - Simplement pour dire que l'"UV" depuis toujours considère l'Europe comme un point de repère important, l'"UV" a dans ses statuts le principe du fédéralisme, qui se conjugue très bien avec l'un des principes fondamentaux, c'est-à-dire le principe de subsidiarité, qui signifie que tout ce qu'on peut faire au niveau local il faut le faire et il faut déléguer au niveau supérieur tous les domaines qui dépassent le niveau local, car c'est au niveau de la base qu'il faut décider. Le groupe "UV" s'est évidemment fait promoteur de cette résolution avec toutes les autres forces politiques. Nous sommes convaincus que nous sommes en train de traverser une phase politique et historique au niveau européen très délicate. Il faut rappeler que le moment politique le plus important, l'année passée, a été stoppé, c'est-à-dire l'entrée en vigueur de la Constitution européenne, cela a été stoppé de la part d'Etats qui sont les représentants en Europe des grands "lobbies" économiques, qui sont évidemment tout à fait contraires à une Europe qui puisse raisonner d'une façon politique en tant que grande entité à même de se mettre autour d'une table avec les autres grandes entités politiques mondiales, c'est-à-dire l'Asie et l'Amérique. L'Europe est donc en train de traverser un moment très difficile: d'un côté, l'élargissement; de l'autre, une Europe faible politiquement, sans Constitution européenne. Le rôle des Régions est fondamental, de plus en plus au niveau international les Régions disent qu'il faut mettre le rôle des Régions au même niveau que rôle des Etats et là dans cette résolution on parle d'une Europe des Régions, qui n'est pas une Europe des "lobbies": on parle d'une Europe des citoyens et on parle d'une Europe du Val d'Aoste, on parle surtout du Val d'Aoste pas seulement en tant que Région de montagne, mais du Val d'Aoste en tant qu'autonomie spéciale. Pendant des années, le Président de la Région Vallée d'Aoste a été le représentant des autonomies spéciales à l'intérieur du Comité des Régions et cela pour signifier que même les autres Régions à statut ordinaire ont reconnu depuis toujours le rôle des autonomies spéciales; il faut donc essayer de profiter de cette occasion pour relancer le rôle des Régions. On pose des questions très importantes au niveau d'UE dans la résolution: on demande au Gouvernement italien de participer à la phase ascendante, cela signifie qu'on entre dans le mérite de la construction de la nouvelle Europe et qu'on évite de prendre seulement acte, comme cela se passe actuellement, des décisions déjà prises. Nous avons parlé hier des bons d'essence, nous pouvons parler d'un tas de problèmes, mais une chose est parler dans la phase ascendante, une autre chose est parler quand les décisions ont été déjà prises, d'où l'importance de cette résolution que toutes les forces politiques ont signée. Cela est très important car il faut se présenter au niveau du Gouvernement italien et de la Commission européenne comme Région autonome et comme forces politiques qui, toutes ensemble, travaillent pour la croissance économique et sociale de la Région.
Presidente - La parola al Consigliere Lattanzi.
Lattanzi (CdL) - Non ripercorrerò le motivazioni che tutti i colleghi hanno dato per sostenere tale iniziativa, mi permetto solo di aggiungere che il nostro appoggio a questa iniziativa è convinto. Siamo consapevoli che siamo in un momento di transizione importante per l'Europa, un'Europa che è nata più negli uffici dei banchieri che fra la gente, un'Europa che è nata per far fronte a un'esigenza monetaria, ma purtroppo un'Europa che non esiste sotto l'aspetto del popolo europeo e delle sue entità. Un'Europa distante dagli Stati, dalle Regioni e tale distanza è stata certificata dai referendum che molti Stati in questi mesi hanno espresso contro la nascita di un'Europa dei banchieri a favore di un'Europa dei popoli e delle sue differenze. Con questa risoluzione possiamo anche rivendicare un ulteriore diritto: quello a rivendicare la differenza nell'unità. Tutti abbiamo appreso con piacere l'allargamento ai Paesi dell'est dell'identità europea, purtroppo oggi solo economica, perché sappiamo quanto sia importante l'unità di un popolo europeo nella globalizzazione mondiale, ma con altrettanta forza abbiamo il dovere di riaffermare il concetto dell'identità nazionale, dell'identità regionale, dell'identità dei popoli di questa Europa. In tale contesto il nostro supporto a questa iniziativa è convinto, consapevoli che questo può essere anche l'ultimo passaggio utile per rivendicare tale diritto. Quello che poteva apparire un fatto non positivo: la bocciatura della Costituzione europea, forse oggi, visto con occhi diversi, può rappresentare un'opportunità, quel rallentamento ci permette di rivendicare quel diritto di identità. In questo il nostro supporto è convinto della necessità di avere un'Europa forte, che si fondi però sulla forza dei popoli che la compongono.
Presidente - La parola all'Assessore al territorio, ambiente e opere pubbliche, Cerise.
Cerise (UV) - Je voudrais avant tout remercier le Conseil d'avoir voulu aborder cette question et discuter cette résolution. Je partage le fait que le moment est venu de faire un pas en avant dans cette direction avec un document comme celui-ci, qui est un document très fort. Plusieurs choses ont été dites sur cette résolution, mais je voudrais parcourir quelques étapes seulement parce qu'il s'agit d'un document engageant sur lequel c'est bien que tout le monde ait les idées très claires. Dans les prémisses le document souligne 2 aspects très importants: avant tout la vocation européenne de la Vallée d'Aoste, c'est une raison en plus pour renforcer le contenu de cette résolution et les principes qui sont évoqués: proximité, subsidiarité, interdépendance sont des principes fondamentaux pour bâtir une société qui sera toujours plus multiethnique, différente en termes de culture et de provenance. Il s'agit d'un document très engageant même pour le Conseil régional, je cite quelques passages: "mobiliser les citoyens...", chacun de nous doit se sentir en cause pour faire une sorte de prosélytisme européen; "demander aux élus d'œuvrer pour une Europe des citoyens européens et des Régions", donc, quand on parle des élus, on parle des élus aussi à tous niveaux: les maires, les Conseillers communaux; "renforcer la présence de l'institution Europe dans l'école", cela veut dire engager directement le Gouvernement régional, en particulier l'Assesseur à la culture; "mettre en place une consulte qui puisse aider à faire chuter toutes frontières des Pays constituant l'Europe", et là c'est un effort qui nécessite de multiplier les occasions des échanges, de se connaître et de se parler; "s'engager pour avoir un représentant de la Vallée d'Aoste au Parlement européen", cela veut dire dépasser les positions politiques de chacun pour un but commun; "parvenir à composer un peuple européen", donc effacer les nationalismes, le sens d'appartenance à des Nations pour devenir des citoyens de l'Europe; "participer au renforcement de la francophonie en Europe", francophonie comme une richesse qui va au-delà de l'Europe. Enfin nous posons des questions importantes: nous demandons à l'UE des politiques communautaires visées à réduire les conditionnements négatifs au développement territoriale de la montagne, dont la Vallée d'Aoste est un exemple, nous demandons aussi un majeur respect et une majeure attention aux identités minoritaires linguistiques. Nous demandons à l'Etat italien de participer à la phase ascendante du processus de formation du droit communautaire avec la présence des Ministres régionaux aux réunions européennes du Conseil des ministres dans le cadre des délégations italiennes, ce sera là une opportunité extraordinaire. Nous demandons aussi à la délégation italienne un rôle plus important, en particulier d'être un intermédiaire visible pour garantir les principes fondamentaux que nous avons rappelés dans les prémisses de la résolution, les principes de proximité, de subsidiarité et d'interdépendance, de se faire porte-parole des attentes locales, en particulier de la sauvegarde des prérogatives propres aux autonomies locales. Enfin il y a un rappel important aux médias pour une particulière attention à l'information, à la communication concernant l'UE, cela devrait devenir une sorte d'argument de la vie quotidienne et non seulement relié dans quelque article encadré dans quelques pages des journaux.
Je crois qu'avec l'approbation de cette résolution, qui est signée par tous les représentants du Conseil, nous prenons un engagement très fort pour la construction d'une nouvelle Europe.
Presidente - La parola al Consigliere Salzone.
Salzone (SA) - Un piccolissimo contributo a un dibattito che ci sta da sempre molto a cuore, il progetto di un'Europa che non ha trovato ancora risposte definitive a quanto molti si attendevano. A breve si celebrerà il "50° Anniversario dei Trattati di Roma", sarà una data importante per riproporre il processo di ratifica del Trattato europeo, con lo scopo di rilanciare il progetto europeo stesso. Nell'affermare che il progetto di unificazione dell'Europa si rende sempre più necessario, sottolineiamo il ruolo fondamentale delle autorità regionali e locali nel far crescere nei cittadini una forte coscienza europea, utilizzando anche strumenti come, ad esempio, l'introduzione nei programmi scolastici dei corsi di educazione civica. Al Governo italiano ci pare di dover sollecitare la partecipazione, nell'ambito del processo di formazione del diritto comunitario, delle Regioni autonome alle riunioni europee nell'ambito delle delegazioni italiane, passaggio che riteniamo fondamentale affinché nel disegno europeo vi siano tutte le prerogative proprie delle autonomie speciali. Sottolineiamo quindi l'esigenza di celebrare adeguatamente alcune date importanti, come quella dei Trattati di Roma, per divulgare sempre più la cultura europeista e federalista, ricordando che la vocazione europeista della Valle d'Aosta fonda nei valori federalisti ed europeisti le radici della nostra autonomia. Ci preme quindi di sottolineare l'importanza di valorizzare le minoranze linguistiche e le piccole realtà regionali di montagna, come la nostra, nel contesto europeo, minoranze che svolgono un ruolo di eccellenza nei settori come, per esempio, la tutela dell'ambiente e lo sviluppo degli spazi rurali, l'inclusione sociale, la solidarietà.
Ci preme altresì di sottolineare una nota che fece il Presidente Caveri nell'ambito della Conferenza dedicata al tema della cooperazione e dello sviluppo delle Regioni di montagna, quando afferma l'importanza di costruire dei ponti fra la montagna ricca dell'occidente e quella più povera dei Paesi in via di sviluppo, a tal proposito nella veste di componente del Comitato regionale di coordinamento per la cooperazione rileviamo l'importante ruolo svolto dalla nostra piccola Regione, che ha saputo con pregevole slancio adoperarsi nella cooperazione con alcune realtà povere. Per tornare al tema più specifico e in linea con quanto già tracciato dall'Assessore Cerise, ci preme rafforzare la cultura europeista della nostra Comunità e a questo proposito ribadiamo la necessità che la nostra Regione, così come le altre Regioni di montagna, partecipi a tale processo, consapevole dell'importanza che possiamo avere nel contesto dell'Europa dei popoli.
Presidente - Pongo in votazione la risoluzione:
Consiglieri presenti, votanti e favorevoli: 28
Il Consiglio approva all'unanimità.