Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 2209 del 25 ottobre 2006 - Resoconto

OGGETTO N. 2209/XII - Interventi tecnici per la riqualificazione della linea ferroviaria Aosta/Torino. (Interrogazione)

Interrogazione

Premesso che:

- tra gli interventi tecnici, volti a riqualificare la tratta ferroviaria Aosta-Torino e a ridurre i tempi di percorrenza, figura la realizzazione della variante di Chivasso ovvero un collegamento diretto con la linea Torino-Milano e, possibilmente, con la futura linea ad alta velocità (TAV);

- l'innesto della tratta ferroviaria Aosta-Torino su una grande via di comunicazione internazionale come il Corridoio 5 costituirebbe un'opportunità formidabile per la nostra regione;

- il Ministro delle Infrastrutture ha escluso alternative al passaggio della TAV in Val di Susa;

ciò premesso, i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

il Presidente della Regione e/o l'Assessore delegato per sapere:

- se la variante di Chivasso e l'innesto della tratta valdostana-canavesana sulla linea Torino-Milano sono iniziative condivise anche dalla Regione Piemonte e dalla Rete Ferroviaria Italiana ("RFI"): in caso affermativo, come si pensa di procedere e quali tempi si ipotizzano per la realizzazione di tali progetti.

F.to: Tibaldi - Frassy

Presidente - La parola all'Assessore al turismo, sport, commercio e trasporti, Pastoret.

Pastoret (UV) - En réponse à la question, je dois préciser que l'éventuelle liaison ferroviaire du tronçon valdôtain et du Canavais à la ligne Turin/Milan fait référence au contournement de la gare de Chivasso et au point d'intersection avec la ligne historique Turin/Milan et non pas avec la nouvelle ligne à grande vitesse.

A l'initiative de la Région, en avril 2006, il a été demandé à la Région Piémont de participer à une réunion technique destinée à illustrer l'étude de faisabilité relative à l'amélioration du tronçon ferroviaire Turin/Aoste, en particulier pour ce qui est de la variante de Chivasso et ce afin de pouvoir procéder à la réalisation des phases suivantes du projet. La réunion s'est tenue à Turin en juillet 2006 et à cette occasion l'Administration régionale du Piémont a confirmé qu'elle partage l'exigence de mener à terme le projet concernant le contournement ferroviaire de la gare de Chivasso. Cette position a été réitérée dans une lettre que l'Assesseur Borioli, Responsable des transports et des infrastructures du Piémont, nous a envoyée en date du 22 août dernier. Dans cette lettre il exprimait un avis favorable de la Région à cette solution.

Egalement pas plus tard qu'hier, après avoir approfondi en IVe Commission quelques thèmes sur le chemin de fer, j'ai rencontré avec le Président Caveri le Syndic d'Ivrée e l'Assesseur compétent de ladite ville. On leur a présenté l'étude de l'Ecole polytechnique de Turin, portant réorganisation du système de liaison chemin de fer sur la ligne Aoste/Ivrée/Turin. Trois ont été les points partagés: le premier, requête d'un avis favorable qui a été exprimé, un avis même très favorable de la Commune d'Ivrée pour l'intervention sur le "by-pass" de Chivasso pour rejoindre plus rapidement Turin (moins 10 minutes sur le temps de parcours); deuxième aspect et celui-ci tient à un autre problème: assurance à la Région du soutien sur le plan politique, donc par rapport aux Régions, à la Province et à l'Etat de la part de la Commune d'Ivrée, pour le futures interventions sur le chemin de fer de la ligne Aoste/Pont-Saint-Martin, en considérant et définissant cette ligne stratégique pour la Vallée d'Aoste, mais aussi pour le Canavais; le troisième point qui a fait l'objet de la discussion et de la rencontre va dans le sens que M. Tibaldi sollicite dans cette initiative. Le partage de la nécessité dans une deuxième phase et dans le futur de considérer qu'au-delà des solutions immédiates et actuelles, voire le "by-pass" de Chivasso pour rejoindre Turin, il est et sera cependant nécessaire de la part de la Vallée d'Aoste, mais aussi d'Ivrée et de toute la Région du Canavais, d'envisager en accord et en entente une liaison directe sur l'axe Turin/Milan de la future haute vitesse. Une exigence celle-ci qui est très présente dans le Canavais, contrairement à ce qu'on pourrait penser, surtout face au fait qu'actuellement le pôle d'attraction économique et d'occupation et d'offre de places de travail est plutôt représenté par la ville de Milan et par son "hinterland", plutôt que par la ville de Turin, comme cela était dans le passé; cela nous a été hier confirmé de la part des administrateurs qu'on a rencontrés. Il s'agit donc sur ce thème d'une question stratégique, qui cependant est différente par rapport au "by-pass" de Chivasso, qu'on veut réaliser dans l'immédiat, pour garantir l'accès sur la ville de Turin et qui est actuellement prioritaire aussi pour la phase des pourparlers et des initiatives qui sont en cours. Pour ce faire et pour ce qui est de la participation de "Rete Ferroviaria Italiana" à cette initiative, un accord programme cadre doit être signé avant la fin de l'année par la Région, "RFI" même et les Ministères compétents - transports et finances - en vue de l'élaboration de l'avant-projet, du projet définitif et du projet d'exécution afférents aux travaux de l'ainsi dite "Lunette" di Chivasso. A ce propos il y aura à Rome le 10 novembre 2006 une réunion technique pour définir les procédures et les financements. Nous demanderons d'avoir financé non seulement le projet de réalisation du "by-pass", se chiffrant à environ 1 million d'euros, mais aussi le coût de réalisation du by-pass même, se chiffrant à environ 10 millions d'euros. Ce sera là intéressant de voir quelles seront les réponses de l'Etat et son engagement pour la modernisation du chemin de fer Aoste/Turin. Dans ce sens nous avions présenté un amendement aux lois de budget de l'Etat pour le financement de cette intervention mais, comme vous l'avez entendu ce matin dans les communications du Président, l'avenir des amendements ne sera pas radieux.

Je pense que les exigences de cette Communauté quant au futur du chemin de fer subiraient donc un échec profond si cette première réalisation de la "Lunette" di Chivasso devrait s'estomper. Puisque j'ai l'habitude de faire confiance aux autres, je prends acte que le Député Nicco tout récemment nous a rassuré sur la presse quant à la volonté du Ministre Bianchi de soutenir la modernisation du trajet Aoste/Turin. Si cela est vrai, les 10 millions d'euros plus 1 millions de projets nécessaires pour la réalisation de ce "by-pass" devraient arriver pour permettre cette initiative et devraient nous revenir. Dossier donc à suivre en attendant de voir si dans la loi de finances l'Etat confirmera ou démentira les déclarations d'un de ses Ministres, compte tenu que là nous avions déjà fixé des temps, parce que le mandat relatif auxdits travaux devraient être attribués durant le premier semestre 2007 et que ceux-ci devraient s'achever avant la fin du premier semestre 2009. Les différentes parties du projet définiront plus précisément les délais d'exécution des travaux, mais on ne peut pas faire de projets sans qu'il y ait l'argent pour les faire, étant celui-ci un accord cadre que nous devons faire et surtout qu'on ne pourra pas réaliser la pose des rails si on n'aura pas l'argent nécessaire pour le faire, compte tenu que cette intervention devra être faite non en Vallée d'Aoste, mais sur le territoire de la Région Piémont, qui s'est exprimée d'une façon positive et que cette intervention aussi est très chaudement soutenue par la ville d'Ivrée et des Communes environnantes.

Presidente - La parola al Consigliere Tibaldi.

Tibaldi (CdL) - L'argomento "ferrovia" è importante quanto è ampio; stiamo effettivamente affrontando, grazie all'ausilio di uno studio, la questione all'interno della IV Commissione, come ricordava l'Assessore, ma questo non ci esime dal presentare interrogazioni o interpellanze, perché la discussione deve essere articolata e approfondita soprattutto in questa sede. Assessore, abbiamo ascoltato le sue risposte che grosso modo riproducono concetti che avevamo già sentito dai suoi predecessori e noi vogliamo concentrarci su un aspetto che riteniamo importante quanto l'ammodernamento della linea ferroviaria Aosta/Torino e l'aspetto è che, se ammoderniamo una linea ferroviaria, come questa, regionale o, meglio, intraregionale, dobbiamo prevedere anche dove va a sfociare questa linea. Oggi come oggi, a parte il nodo di Chivasso, va a sfociare sulla linea Aosta/Torino, che è una linea lenta, e non su quella veloce che è stata appena costruita, quindi siamo ancora in posizione di handicap e stiamo ragionando tenendo presente questo handicap, che però non stiamo rimuovendo.

Prima di tutto allora vogliamo che la nostra linea ferroviaria, una volta ammodernata, sfoci sull'alta velocità, altrimenti non ha un grande senso rimettere a posto questo ramo Aosta/Torino senza essere innestati sul futuro corridoio alta velocità che attraversa la pianura padana, si perderebbe un'opportunità formidabile e noi non vogliamo che questo sia. Per farlo bisogna prima avere coscienza del progetto e io guardavo qui quello che ci propongono diversi giornali, paradossalmente il progetto dell'alta velocità passa a nord di Torino e vede Chivasso, il nodo che vogliamo bypassare, come sede di un interporto ferroviario importante. Vorremmo capire - avremo tempo di approfondirlo - se il "by-pass" di Chivasso non rischi di toglierci da quell'innesto sull'alta velocità, perché le cartine che sono riprodotte anche su molti giornali vedono Chivasso come punto di passaggio quale nodo ferroviario importante nel collegamento verso mete economiche, commerciali e culturali che sono anche molto più importanti che non Torino, Milano che è la capitale economica non solo dell'Italia, ma in particolare del nord Italia.

Bisogna capire quanto si riesce a condividere con Torino. La Presidente Bresso cosa vuole fare? Ha annunciato un referendum per la Val di Susa ma, al di là della realizzazione del referendum e del responso dei cittadini, vi è intendimento su questo collegamento per quanto riguarda il superamento della cosiddetta "unghia di Chivasso"? Abbiamo appreso che voi ieri avete incontrato il Sindaco di Ivrea, va bene, la zona canavesana è una porzione del tratto ferroviario che interessa anche noi, ma la Regione Piemonte penso abbia una voce superiore in capitolo, non mi pare di aver sentito di incontri o accordi che già ancora esistano...

(interruzione dell'Assessore Pastoret, fuori microfono)

... ha scritto il nuovo Assessore, sì... siamo ancora a livelli interlocutori, epistolari, bisognerebbe fare un passo avanti. È vero quello che ha detto e la cosa ci stupisce un pochino; vi sono tante persone che vogliono avere voce in capitolo, non ultimo il Deputato Nicco, che dice di aver conseguito la promessa del Ministro Bianchi di mettere 10 milioni di euro per l'ammodernamento della tratta. Innanzitutto sappiamo che i soldi non li ha il Ministro Bianchi, ma il Ministro delle infrastrutture, Di Pietro; di conseguenza, vorremmo sapere se questa promessa è l'ennesima presa in giro che ci arriva da un Governo romano o se si è trattato di una "boutade" elettorale, perché chi dispone del denaro è il Ministro delle infrastrutture. Il Ministro Bianchi può essere preoccupato soprattutto del funzionamento dei trasporti, quindi può mettersi a cronometrare le durate dei percorsi dei treni, ma a livello di disponibilità di moneta forse il Deputato Nicco ha sbagliato interlocutore. Altre ipotesi fantasiose sono state stoppate dallo stesso Ministro Di Pietro, fantasiose, ma peraltro anche suggestive: il fatto di passare la TAV in Valle d'Aosta come diceva il Presidente Caveri o di farla passare come via alternativa in Liguria, come diceva Burlando, sono state bloccate dal Ministro Di Pietro che ha competenza primaria. Chiediamo di sollecitare una maggiore attenzione dello Stato e anche di "RFI", che è la detentrice della rete. È un argomento che merita un'attenzione superiore e approfondita, per ora vi sono delle idee, molte delle quali sono confuse, ma soprattutto manca un indirizzo politico da parte della Regione; questa Giunta e questo Consiglio dovranno tornare sull'argomento e sappiamo che i tempi non possono essere dilatati all'infinito.