Oggetto del Consiglio n. 2199 del 25 ottobre 2006 - Resoconto
OBJET N° 2199/XII - Communications du Président de la Région.
Président - La parole au Président de la Région, Caveri.
Caveri (UV) - Permettez-moi d'abord de participer avec douleur à la mort tragique de mon ami, Rinaldo Bertolin, "self-made man", intelligent et courageux. Je n'ajouterai rien vu que M. Vicquéry a réussi avec beaucoup d'efficacité à tracer un cadre d'une époque historique, à laquelle nous appartenons.
Quelques communications. La première: pour la troisième fois consécutive la Région au travers de son bureau de représentation à Bruxelles, a été sélectionnée pour participer à la manifestation "Open Days 2006", c'est une belle manifestation organisée par le Comité des Régions, qui s'est déroulée sur une semaine, du 9 au 12 octobre 2006. "Open Days" est le fruit d'un travail commun des bureaux régionaux à Bruxelles et je voudrais souligner le fait que cette édition a été pour notre Vallée fort importante, car la Vallée d'Aoste a rejoint les Régions Rhône-Alpes, Baden-Württemberg, Lombardie, Catalogne, Piémont et la Région polonaise Malopolska et le Canton suisse pour animer un débat interrégional sur le thème de l'environnement, des énergies renouvelables, de la recherche, de l'innovation. Je pense qu'avoir des partenaires tellement importants a été pour nous un grand honneur.
Les 16 et 17 octobre derniers le Fort de Bard a accueilli la 32e session de la Commission mixte Italie-Suisse du Tunnel du Grand-Saint-Bernard. L'ordre du jour de la réunion était chargé et comprenait notamment certaines questions de la plus haute importance pour l'avenir du tunnel. En sus des communications relatives aux travaux exécutés ou prévus de part et d'autre de la frontière, tant dans le tunnel proprement dit que sur ses voies d'accès, et de la mise à jour des mesures de sécurité - plan interne de sécurité et plan binational de sécurité -, la Commission s'est en effet penchée sur le problème que pose l'application aux tarifs de la taxe italienne sur la valeur ajoutée (IVA) et sur le projet de réalisation d'une galerie de service et de sécurité.
Pour ce qui est des tarifs, je rappelle que la loi de finances italienne de 2003 a imposé l'application de ladite taxe - l'IVA - sur les transits avec la Suisse, générant une différence entre les tarifs appliqués de part et d'autre de la frontière. Par la suite, avec une décision prise par le Conseil de l'Union européenne le 21 octobre 2004, cette décision a autorisé le Gouvernement italien à conclure un accord avec la Confédération helvétique, afin que les péages du Tunnel du Grand-Saint-Bernard ne soient pas soumis à l'IVA. Pour finir, il a été nécessaire de conclure avec les Autorités helvétiques un accord qui a ensuite été ratifié par une loi nationale. J'ajouterais à ce propos que la procédure diplomatique ayant été menée à bien, ledit accord devrait prochainement être paraphé par les Autorités italiennes et suisses.
En revanche, pour ce qui est de la galerie de service et de sécurité - sujet qui figure, entre autres, à l'attention de cette Assemblée dans le cadre d'une interpellation à l'ordre du jour d'aujourd'hui -, la Commission mixte a jugé qu'il ne s'agissait pas là d'une amélioration à apporter à l'ouvrage, mais bien d'une nécessité désormais indiscutable du point de vue de la sécurité. Je voudrais rappeler à ce propos que la décision de réaliser cette galerie de service et de sécurité a été prise à la suite de l'étude réalisée en 2001 sur mandat de la Commission mixte, étude qui visait à définir les actions les mieux à même d'assurer le meilleur niveau de sécurité possible dans le tunnel. L'étude en question, ayant mis en évidence la nécessité de doter le tunnel d'un tel ouvrage, le Conseil d'administration de la "SITRASB" a approuvé en 2003 le volet technique du projet d'exécution des travaux y afférents, ainsi que le plan financier couvrant le financement de cet investissement. A la demande de l'"ANAS", la "SITRASB" a également pourvu, il y a peu, à la mise à jour dudit plan financier, compte tenu du temps qui s'est écoulé depuis la rédaction du projet. Étant donné tout ce que je viens de vous exposer, j'ai indiqué - de concert avec les Autorités valaisannes siégeant à la Commission mixte - qu'il était maintenant indispensable de conclure les procédures en vue de la réalisation de ladite galerie, d'autant que les Autorités suisses sont aujourd'hui tout à fait prêtes à ouvrir le chantier. Nous ne pouvons plus, à ce stade, nous satisfaire de simples assurances formelles de l'"ANAS", qui ont été, entre autres, répétées à Bard, puisque cette galerie de sécurité est aujourd'hui le seul moyen de garantir le bon fonctionnement du tunnel, compte tenu notamment des nouvelles normes de sécurité sur les tunnels qui découlent de la directive européenne en la matière, texte qui concerne également la Suisse. J'ai donc déjà envoyé au Président du Conseil des Ministres, de même qu'aux Ministres des affaires étrangères et des infrastructures, une lettre leur exprimant toute notre préoccupation face à l'absence de réponses quant à la participation de l'État à la couverture des dépenses envisagées - soit quelque 19,2 millions d'euros - et quant au renouvellement de la concession actuelle. J'ai également précisé qu'il était impensable de retarder encore la prise d'une décision et qu'il fallait impérativement résoudre le problème rapidement en raison de ses implications dans le domaine de la sécurité et aussi parce que c'est le fonctionnement d'un trajet international qui est ici en jeu.
A la suite de la rencontre qui s'est tenue début octobre, la Présidence de la Région a transmis aux Parlementaires valdôtains un dossier contenant une quarantaine d'amendements au projet de loi de finances nationale 2007. Parmi ces textes ceux qui concernent la définition de règles pour le Pacte de stabilité des Régions et ceux qui sont susceptibles de sauvegarder l'organisation spéciale de la Vallée d'Aoste, revêtent une importance particulière. Il en est de même pour les amendements relatifs à l'acquisition par la Région de la Caserne "Testafochi", à la modernisation de la ligne ferroviaire Chivasso-Aoste, à la construction de la galerie de sécurité du Tunnel du Grand-Saint-Bernard et à l'achèvement du plan des travaux extraordinaires destinés à réparer les dégâts causés par les inondations de l'an 2000. Il s'agit donc d'un dossier volumineux et important qui est le fruit des analyses effectuées par le Gouvernement régional et par les services de l'Administration régionale dans la logique d'une pleine collaboration avec les Parlementaires valdôtains, qui soutiennent le "Gouvernement Prodi" et nous espérons que ces amendements soient acceptés, car cette acceptation permettrait de débloquer différentes situations critiques.
Je dois dire que les nouvelles des derniers jours sont des nouvelles tout à fait négatives pour ce travail; nous avons envoyé à peu près 40 amendements, il y a quelques jours nous avons reçu la nouvelle de la part des Parlementaires que ces amendements sont réduits à 5, car on peut présenter seulement 5 amendements; hier j'ai reçu un coup de fil de la part de M. Nicco, qui a dit que les amendements pour le groupe des minorités linguistiques et pour la composante valdôtaine sont réduits à 2 amendements. Evidemment moi et M. Nicco aussi on était les deux frappés, car on ne peut pas concevoir de faire un travail de cette envergure avec 40 amendements, plus 5 amendements qui touchait d'autres arguments qu'on avait concordés avec les autres Régions autonomes, et se retrouver tout à coup avec la possibilité de choisir 2 amendements. A mon avis, c'est une attitude incroyable que je n'ai jamais vécu au Parlement italien pendant 4 législatures, moi j'ai vécu 15 lois de finances, je trouve qu'une attitude de ce genre empêche un rapport régulier entre nous et les Parlementaires, espérons au moins qu'arrivent à la fin les 2 amendements. On verra, de notre part il y a une certaine amertume.
Jeudi et vendredi derniers j'ai participé à une série de rencontres bilatérales organisées dans la Région tchèque de Liberec dans le cadre de l'initiative promotionnelle "Regional Days". Au cours des réunions qui ont animé la manifestation, j'ai pu m'entretenir avec le Président de la Région de Liberec, Monsieur Petr Skokan, sur plusieurs thèmes visant à créer un accord-cadre de collaboration entre la Région de Liberec et la Vallée d'Aoste. Je tiens à dire en cette occasion que nous avons le plaisir d'avoir réussi à être insérés dans l'espace connu sous le nom de "CEUS" ("Central European Space"). Cette nouveauté permettra à notre Région de mettre en place une coopération transnationale avec les Pays de l'Europe centrale et de l'est, ce qui était impossible jusqu'à présent, sauf dans le cadre de coopérations de plus grande portée géographique.
Dernière question, peut-être la plus délicate, est celle liée à la question de la longue grève dans le Casino de Saint-Vincent, qui a même empêché de tenir régulièrement un gala important pour la Maison de jeu de Saint-Vincent. Mardi 17 octobre, à la demande spécifique de certaines organisations syndicales, j'ai réuni les représentants des syndicats, de la Commune de Saint-Vincent et de la Région, ainsi que le Conseil d'administration de la "Casino de la Vallée S.p.a." et les actionnaires de ladite société, afin d'examiner les causes de la grève du personnel de la maison de jeu. Moi j'avais reçu de la part des syndicats une requête d'intervention dans mes fonctions de Préfet pour "il raffreddamento della vertenza". En réalité, moi j'ai décidé quand même de tenir cette réunion, même en sachant que cette loi, qui prévoit un rôle du Préfet, s'applique seulement "ai servizi pubblici essenziali" et que la "technique del raffreddamento" est justement pour éviter la grève, tandis que cette grève était ce jour-là déjà au 4e ou au 5e jour.
Indépendamment du déroulement de cette rencontre - j'ai été choqué du fait d'être accompagné par la "Digos" à ma voiture avec les croupiers qui étaient là "per presidiare il Palazzo" - et des positions des uns et des autres, je crois que la rencontre a produit les effets attendus, dans la mesure où a provoqué la reprise des discussions entre la "Casino S.p.a." et les organisations syndicales et qui ont abouti, le 20 octobre dernier, à un accord et à la suspension de la grève commencée le vendredi 13 octobre; donc dans la substance je pense que cette action d'arbitrage a eu succès. Je crois quand même qu'il n'y a dans cette affaire ni gagnants, ni perdants, mais que les relations syndicales au sein de l'entreprise ont repris un rôle important, parce que ce qu'il faut regarder c'est toujours l'intérêt général. Le Conseil d'administration de la "Casino de la Vallée S.p.a." a pu prendre la mesure de la situation et un accord a été défini afin que la grève puisse cesser. Le texte élaboré a été soumis par la suite à l'Assemblée du personnel, qui l'a approuvé. Il prend en considération 4 points: les modalités des suspensions prises par mesure de précaution du personnel, qui sont à l'origine des protestations à la suite de la suspension des 2 croupiers suspectés de vol et à ce propos je voudrais réaffirmer que la suspension était légitime, il y a eu dès le commencement une ambiguïté car on a demandé d'appliquer le contrat du travail sur une "sospensione cautelare", qui est prévue par "lo Statuto dei lavoratori", donc il y a eu un malentendu dont la société doit tenir compte, car il y a eu sans doute manque de communication, mais ensuite il y a eu une réelle incompréhension de la part des syndicats, parce qu'on a changé des choses qui sont différentes: "sospensione cautelare" c'est une chose prévue par "lo Statuto dei lavoratori" régulièrement et, de l'autre côté, il y a d'autres instruments qui sont prévus par le contrat et je dois dire qu'à la fin cela est ressorti même du document final. Les modalités de suspension qui étaient à l'origine des protestations ont évolué dans d'autres décisions prises par le Conseil d'administration, on a décidé une réunion des différents partenaires quant au plan de développement de la société et aux contrats de travail et, enfin, la gestion de la réorganisation interne de l'entreprise. Entre autres on a fixé une rencontre pour le commencement du mois de novembre pour ce qui est des responsabilités de la Région. De l'opinion unanime des organisations syndicales elles-mêmes, il s'agit là d'un bon accord, qu'il faudra naturellement mettre en application par la suite, mais qui s'insère dans le cadre organique des initiatives visant à relancer le Casino de Saint-Vincent, domaine dans lequel - et nous aurons longuement la possibilité d'en discuter sur les questions, interpellations, motions et peut-être une résolution - l'Administration régionale joue un rôle actif et j'en veux pour preuve l'achat du "Grand Hôtel Billia" et des autres biens y afférents. C'est avec plaisir qu'il y a quelques jours on a eu les signatures définitives et de ce côté au moins un pas historique a été écrit dans le long parcours du Casino de la Vallée.
Président - La parole au Conseiller Lattanzi.
Lattanzi (CdL) - Intervengo sulle comunicazioni del Presidente riguardanti la posizione dei nostri Parlamentari rispetto alla finanziaria. So essere forse in questo momento un argomento meno interessante sotto l'aspetto della cronaca politica rispetto all'ultimo argomento di cui ha parlato il Presidente, ma credo sia doveroso che il Consiglio commenti e dibatta anche tale questione. I Parlamentari della Valle d'Aosta sono stati per la prima volta eletti in un sistema assolutamente maggioritario, nel senso che per la prima volta nella storia di questa Regione i Parlamentari si erano dichiarati ancor prima delle elezioni a favore dell'eventuale "Governo Prodi", quindi facendo una scelta di campo prima della loro scesa in campo. Ad elezione avvenuta è evidente che si è creata una posizione nuova dei Parlamentari della Valle d'Aosta rispetto al quadro politico nazionale: abbiamo 2 Parlamentari che rappresentano la Valle d'Aosta, ma che in maniera molto esplicita e politicamente ufficializzata si sono seduti nei banchi della maggioranza parlamentare di Centro-Sinistra a Roma e hanno iniziato il loro percorso di rappresentatività politico-istituzionale.
La finanziaria pone per la prima volta una serie di situazioni che dovremo andare ad affrontare, nel senso che quello che ha comunicato il Presidente certamente ha dell'incredibile sotto l'aspetto della cronaca politica; ha meno dell'incredibile se si condivide il fatto che questi Parlamentari siano Parlamentari di Centro-Sinistra, quindi, aderendo a una loro maggioranza, hanno fatto venir meno quella indipendenza di rappresentatività autonomistica regionalistica che è sempre stato il fiore all'occhiello dei Parlamentari valdostani. Capisco l'imbarazzo del Presidente Caveri, ma è cronaca politica che ci deve far capire che oggi c'è un quadro politico diverso: abbiamo 2 Parlamentari che rappresentano sì la Valle d'Aosta, ma che al tempo stesso aderiscono a un progetto politico di maggioranza di Centro-Sinistra e quindi all'interno di logiche di maggioranza nazionale. Se è bene o male, questo lo deciderà la storia della politica, ma i Valdostani hanno fatto una scelta e oggi ci troviamo a commentare questa loro posizione; credo sia una posizione che anche loro soffrono, ma che è stata da loro scelta.
Vorrei invece venire a una questione più pragmatica ed operativa. Intanto le chiedo di far arrivare al Consiglio i 40 emendamenti che la Giunta ha presentato ai Parlamentari, perché ci sembra incoerente che noi si debba venire a sapere o da lei, o dalla stampa quali sono gli emendamenti che la Regione ha presentato ai Parlamentari che rappresentano la Valle d'Aosta a Roma. Dopodiché sarebbe interessante che il Consiglio dibattesse, visti i livelli minimi essenziali di sopravvivenza politica dei Parlamentari valdostani a Roma, quali sono i 5 emendamenti fondamentali sui quali la Valle d'Aosta non è disponibile a fare un passo indietro. Se poi dobbiamo ridurli a 2, dobbiamo decidere quali sono i 2 emendamenti sui quali il Consiglio regionale debba esprimere una sua irrinunciabilità, al fine di mandare ai nostri Parlamentari un messaggio chiaro su quali sono i livelli minimi di rappresentatività della nostra autonomia, perché la domanda sorge spontanea: se uno di questi 2 emendamenti sintesi dei 5 di 40 non dovesse essere accettato, cosa faranno i nostri Parlamentari? Riteniamo che 40 emendamenti erano forse uno specchio un po' ampio del "cahier des rêves"... "nous pouvons laisser la chose ainsi, mais maintenant nous sommes en train de décider les 5 importants amendements"... Credo che su questo dobbiamo fare una scelta di difesa minima come Consiglio regionale. A noi non interessano le logiche del Presidente Prodi, che deve stare in piedi per 1 o 3 voti al Senato; i nostri interessi sono il bene della nostra autonomia, questo ritengo sia un valore condiviso. Su questo dobbiamo scegliere non i 2... perché i 2 è un insulto alla nostra dignità istituzionale, ma penso che dobbiamo scegliere 3 o 4 punti importanti su cui il Consiglio dà un mandato preciso ai Parlamentari... sotto a quelle richieste non ci si può stare. Dopodiché saranno i Parlamentari nella loro totale libertà di rappresentatività a decidere da che parte stare: se stare dalla parte della Valle d'Aosta, o se stare dalla parte della legittima e democratica scelta di campo di Centro-Sinistra che loro hanno fatto: questo sarà un problema loro e di rapporto fra loro e i cittadini che li hanno votati, ma anche di quelli che non li hanno votato. Chiedo di istituire sin da subito un percorso di valutazione degli emendamenti, di scelta delle Commissioni o dei Capigruppo per decidere insieme quali sono gli emendamenti irrinunciabili per il Consiglio, dopodiché porre queste scelte di fronte ai nostri Parlamentari. Non mi stupisco di tale situazione, perché lei meglio di me conosce l'equilibrio instabile di questo Governo nazionale, però credo che, indipendentemente dalle consapevolezze, le scelte debbano essere fatte.
Président - La parole au Conseiller Tibaldi.
Tibaldi (CdL) - Vorrei fare alcune considerazioni a nome del gruppo sulla "questione Casinò". Il Presidente Caveri definisce il ruolo della Regione una mediazione di successo in merito alla vertenza e allo sciopero che si sono consumati per una settimana presso la Casa da gioco di Saint-Vincent. Se il successo è rappresentato da una stima di 2 milioni di perdite in termini di introiti e 10-12mila presenze in meno nell'arco di una settimana, non riusciamo a capirlo il termine "successo", sul vocabolario ha un altro significato, per noi è un disastro! È un disastro per il Casinò, è un disastro per l'indotto delle attività che ruotano attorno al Casinò, è un disastro per l'immagine della Valle d'Aosta. Non ci sono né vinti, né vincitori, ha perso solo il Casinò, ha perso solo la Valle d'Aosta.
Noi vorremmo aggiungere a questa considerazione iniziale, che è diametralmente opposta al suo punto di vista, Presidente, anche altre riflessioni. Lo sciopero viene annunciato venerdì 13 sera, l'azionista si accorge di questo sciopero solo lunedì 16 e solo martedì 17, 4 giorni dopo, vi è un incontro che il Presidente ha stigmatizzato per le modalità. L'approccio dell'azionista è quanto meno intempestivo: non si possono aspettare 4 giorni per agire, ma ancor più intempestivo e drammatico è l'approccio inesistente del "CdA". Cosa ci stanno a fare 5 persone lì se non sono in grado di agire immediatamente di fronte a una situazione di questo genere, che mi risulta non avere precedenti nella vita del Casinò? Presidente Caveri e Assessore Marguerettaz, allora qui dovete svegliarvi, dovete darvi una linea di comportamento precisa. Non può l'azionista voler intervenire in tutti i dettagli della conduzione della casa da gioco, come peraltro fa la politica nei confronti della gestione della casa da gioco, ed essere assente in un momento clamoroso come questo! È inaudito che vi sia un'assenza di questo tipo, altrimenti i vostri delegati fiduciari, i 5 personaggi che avete messo alla guida del "CdA" devono essere in grado di provvedere.
Non entriamo nel merito dei fatti scatenanti di questa polemica e di questo sciopero, ovvero il fatto contingente della sospensione e del licenziamento: non entriamo in tale merito perché non compete a noi, ma ad altre sedi. Se vi sono state violazioni di regolamenti, quindi saranno approfondite nelle sedi sindacali o nelle sedi giudiziarie, però c'è un malessere di fondo che è stato manifestato unanimemente da tutti i lavoratori ed è il malessere dell'assenza di una strategia aziendale da tempo denunciata da più parti, anche in seno alla maggioranza, manca una strategia aziendale. Il "CdA" è inadeguato a portare avanti la conduzione della casa da gioco, l'azionista si fa sentire solo per quanto riguarda le classiche iniziative clientelari che servono a soddisfare interessi elettorali, ma non certamente ad avere in mente il supremo interesse del rilancio del Casinò, poi ci sono tutti i problemi riorganizzativi minori, ma nemmeno troppo, che riguardano i rapporti fra i lavoratori e i dirigenti. Per noi è sconcertante che si continui ad andare avanti di questo passo, vogliamo mettere in piedi una "terapia d'urto", vogliamo dare delle risposte, Presidente Caveri?
Come gruppo abbiamo incontrato il 23 ottobre scorso tutti i rappresentanti sindacali e i delegati interni del Casinò, è stato un incontro interessante, dove una voce corale ha lamentato la debolezza e l'assenza della politica per quanto riguarda le strategie, la presenza assillante della politica per quanto riguarda i piccoli "commis d'orticello" per soddisfare le esigenze di un'assunzione, di uno spostamento di reparto, di una promozione, di un appalto, di un incarico fiduciario. Non scandalizziamoci allora se hanno proclamato uno sciopero di una settimana, soprattutto lei, Presidente Caveri, non deve essere così basito, quando lei lo scorso anno ci ha lasciato esterrefatto quando lei stesso ha proclamato uno sciopero contro la finanziaria, si ricorda? Dovrebbe indirlo nuovamente, perché vi sono le ragioni per farlo un'altra volta nei confronti della finanziaria del Presidente Prodi, ma non rimanga così basito nei confronti dei dipendenti che si lamentano innanzitutto di una cosa: sono preoccupati del loro futuro e del loro posto di lavoro ed è una preoccupazione legittima, perché il Casinò non è cosa di qualcuno, ma è una risorsa che appartiene alla nostra Comunità.
Président - La parole au Conseiller Bortot.
Bortot (Arc-VA) - Sull'"affaire Casino" non so se mettermi a ridere o a piangere, perché ridurre 7 giorni di sciopero di 800 persone alla malinterpretazione sulle procedure e sulle modalità dei provvedimenti disciplinari nei confronti di 2 dipendenti... si vuole prendere in giro il Consiglio regionale! Anche perché avvisaglie sull'incapacità dell'attuale "CdA" e della gerarchia che ne consegue rispetto ai problemi del Casinò erano state segnalate dal nostro gruppo in tempi non sospetti. In IV Commissione avevamo chiesto le dimissioni del Dott. Martini il 27 giugno, in quanto incapace di gestire le problematiche inerenti la casa da gioco, dato che quest'ultima non è assimilabile ad un'azienda normale. Mi ricordo i sorrisini del Dott. Martini, il Presidente della Commissione non ha accolto il mio appello, tanto che è sfociato in una nostra interpellanza in questo Consiglio del 12 e 13 luglio 2006. Si interpellava il Presidente della Regione e l'Assessore competente per conoscere se non ritenevano inadeguato l'attuale "CdA", innanzitutto nella persona del suo Presidente, nell'affrontare la crisi di gestione del Casinò, anche alla luce delle genericità con le quali ha esposto le modalità per affrontare la crisi e ha risposto alle domande dei Commissari.
In sostanza, abbiamo 800 dipendenti del Casinò che fanno 7 giorni di sciopero per la prima volta tutti insieme e si pensa che tutto sia riconducibile a una procedura quando questi negli incontri avvenuti con le forze politiche che li hanno richiesti: "Forza Italia" e "Arcobaleno", hanno denunciato tutta la serie di inadempienze del "CdA" e di incapacità che fanno "tremare i polsi" sull'avvenire di quella azienda e, di conseguenza, di tutto il comprensorio. A questo punto bisogna concludere che le responsabilità risalgono al "CdA", all'incapacità di gestire, ma evidentemente le responsabilità sono del Governo che ha nominato tali Signori. Qui quindi non si capisce... di fronte al danno procurato, alla mobilitazione dei lavoratori, che pongono problemi ben precisi e non solo modalità di provvedimenti disciplinari, hanno chiesto un piano aziendale, un piano "marketing" che non c'è... modalità per nuovi provvedimenti disciplinari, proposta contrattuale per il nuovo contratto che è in corso e razionalizzazione della casa da gioco... su tutte tali problematiche ci troviamo di fronte a un "CdA" incapace e qui abbiamo sentito il Presidente Caveri che non intende far dimettere questo "CdA"! E non intendono dimettersi loro che lo hanno nominato! Questo significa che nel giro di 3 mesi ci troveremo nuovamente con la casa da gioco ferma, perché le modalità con le quali il Presidente è intervenuto in aula oggi danno il segno inequivocabile che non c'è alcuna intenzione di dare indicazioni politiche precise rispetto ai problemi sollevati dai lavoratori del Casinò, che non sono i "croupiers" in sciopero per 2 licenziamenti rispetto a quello che è stato scritto di ruberie e cose del genere!
Torneremo sull'argomento, comunque il problema rimane, Presidente: o date le dimissioni voi, che avete nominato tali persone, o chiedete le dimissioni a questo "CdA", facendo perlomeno rispetto al Consiglio e all'intera Valle d'Aosta un minimo di autocritica, altrimenti ci troveremo fra 3 mesi qui dentro a fare l'ennesima discussione con i problemi che si saranno aggravati e con i lavoratori ancora più arrabbiati e io dico giustamente, perché è arrivata anche la lettera a noi datata 25 settembre, dove risulta tutta una serie di inadempienze contrattuali, di procedure sbagliate, di favoritismi sulle modalità con le quali si colloca in prepensionamento delle persone indispensabili per il Casinò... e queste le si mandano a "quel Paese", mentre per altre che potrebbero, concordando delle procedure trasparenti, essere mandate in prepensionamento, questo non avviene. In più sono state fatte assunzioni - tenete conto che si potrebbe anche parlare di esuberi rispetto a una razionalizzazione del Casinò - non si capisce bene con quali modalità. Chiedo quindi al Consiglio di prestare attenzione a quello che ci capiterà fra "capo e collo" rispetto alle risposte che ha dato il Presidente della Regione sull'argomento.
Presidente - La parola al Consigliere Sandri.
Sandri (GV-DS-PSE) - Due piccole battute sulla questione del Casinò, non perché sia una questione da due battute, anzi credo che si avvicina sempre più il momento per cui questo Consiglio vi si dovrà dedicare con molto tempo, con una giornata dedicata alla situazione ormai esplosiva che si è andata a verificare nella casa da gioco. Siamo preoccupati per il tentativo di "insabbiare" quella che è una situazione deteriorata nei conti, nei rapporti con il personale, nei rapporti sindacali, nella trasparenza rispetto a quello che tutti vorremmo e per cui abbiamo lavorato.
Vi sono dati preoccupanti: ero anch'io quella sera a Palazzo regionale, al piano di sotto, e all'uscita del personale dei lavoratori dopo l'incontro con il Presidente Caveri e con l'Assessore Marguerettaz... non ho avuto bisogno della "Digos", sono stato a parlare con i lavoratori e ho percepito la gravità della situazione. La gravità è legata anche alla straordinaria perdita di tempo che c'è stata per reagire a uno sciopero di tali dimensioni e ancora oggi assistiamo al tentativo di dire che in fondo questa è una cosa come un'altra, secondo quello che è un modo ormai tipico di questa seconda fase della legislatura, ovvero cercare di mettere la testa come gli struzzi nella sabbia per non vedere la realtà. La realtà è che un'esperienza è fallita e l'esperienza fallita qual è stata? È stata quella che, da quando è venuto al potere M. Marguerettaz, la politica ha voluto "entrare con le mani, i piedi, la lingua e le orecchie" dentro il Casinò. La volontà della maggioranza precedente era stata quella di costituire una s.p.a. proprio per allontanare la gestione della politica, invece si è voluto fare esattamente il contrario con gli effetti che abbiamo visto.
Il secondo dato è che il Casinò non può più essere una società speciale, un'area extraterritoriale, ma deve essere una società che deve rispondere, come tutte le altre società, alle regole del gioco, alle regole della società, essere trasparente: questo vale per chi amministra, ma anche per chi è amministrato. Penso che tutti dobbiamo renderci conto che quella non può più essere una situazione di extraterritorialità rispetto alla situazione generale e che deve rispondere a tutti i doveri; tra l'altro, quello di rispettare le leggi e una delle leggi che non è rispettata è proprio la convenzione esistente fra l'Amministrazione regionale e la "Casinò S.p.a.", in tutta una serie di questioni fra cui quella dei controlli sulla regolarità dei giochi. Chiediamo pertanto di avere la capacità di affrontare con serenità questo problema, di affrontarlo però "a viso aperto" e con coraggio, sapendo che sotto sotto, facendo diversamente come si fa adesso, sembra che si voglia costruire il percorso per arrivare poi a darlo ai privati e magari a certi privati per dimostrare che la gestione pubblica è stata inefficiente.
Président - La parole au Conseiller Viérin Marco.
Viérin M. (SA) - È chiaro che nelle comunicazioni del Presidente Caveri i 2 argomenti toccati: la finanziaria nazionale e la Casa da gioco di Saint-Vincent, sono 2 argomenti importanti. Sulla finanziaria, che tocca anche noi, abbiamo una posizione molto precisa al riguardo; abbiamo partecipato anche direttamente con l'appuntamento elettorale e quindi abbiamo bene in testa quello che avevamo proposto ai Valdostani. È chiaro che oggi ci troviamo in una situazione che qualche altro collega ha ben riassunto, con magari punti di vista non condivisibili appieno, ma una situazione ben riassunta. Si tratta di capire se questo Consiglio regionale vorrà dare delle indicazioni ai Parlamentari, come è successo anche altre volte, o se vorrà bypassare l'argomento. Credo che saremo obbligati ad entrare su questo aspetto, poi ci potranno essere persone che privilegeranno alcuni aspetti rispetto ad altri, ma ci sembra ovvio che la nostra gente possa capire meglio cosa sta succedendo. Ringrazio il Presidente per i 40 emendamenti; volevo solo dire al Consigliere Lattanzi che anche noi li abbiamo ricevuti oggi, quindi non si stupisca.
Per quanto riguarda la casa da gioco, la questione è esaminata all'interno di quest'aula non da 2 anni, collega Sandri: tale tema è maturato ormai da più di 12 anni... e si è passati dalla gestione pubblica alla s.p.a. di questi ultimi anni. Tale tema viene dibattuto ormai da 12 anni in quest'aula, crediamo sia proprio, per gli interessi generali, il momento di fare veramente delle scelte, perché troppo spesso abbiamo detto: "bisogna affrontarlo, cerchiamo...". Vi è una grande considerazione da effettuare: tutto quello che abbiamo cercato tutti insieme di fare non è servito a molto, non ha dato i risultati che speravamo; questo è un dato di partenza, perché, se non riconosciamo ciò, vuol dire che vogliamo mettere in un cassetto la questione e non essere chiari con la nostra coscienza.
Una cosa che condividiamo - lo abbiamo scritto anche sul nostro organo di informazione - è che l'acquisto del "Billia" per noi era indispensabile per partire con un piano di sviluppo concreto, perché, come ho detto in altre occasioni, è inutile parlare di piano di sviluppo... quando devo fare un piano... se fosse stato a casa mia, sapendo che non sono proprietario del garage o della soffitta, voi avreste predisposto un piano reale facendo un progetto su una cosa che per metà non era vostra? Noi la condividiamo, Presidente, però ad oggi, fatta quella operazione, dovremo in tempi brevissimi preparare un piano di sviluppo anche concertato con le forze sindacali, perché la concertazione è indispensabile. La riorganizzazione in generale è una cosa che dobbiamo guardare subito, perché c'è qualcosa che non funziona sulla riorganizzazione aziendale, perché è stata fatta forse in maniera non sufficiente, è stata fatta aspettando altri passaggi, quindi quello è l'altro aspetto che va affrontato a breve termine: questo per difendere gli interessi generali di tutti.
Parlando in generale, è chiaro che 7 giorni di sciopero hanno creato una situazione non delle migliori per l'interesse generale di tutti, quindi tutti dovremo fare un minimo di autocritica per "cambiare passo", perché i metodi non sono stati tutti comprensibili e oltretutto i rapporti sindacali sono stati ultimamente vaghi, per utilizzare una parola tenue, ma certo non sono stati quei rapporti che sarebbero necessari per fare un cambiamento o far crescere le attuali situazioni del Casinò. Termino su tale aspetto dicendo che siamo fortemente preoccupati e siamo qui a dire che la casa da gioco è in uno stato preoccupante: questo è evidente e nessuno può smentirlo.