Oggetto del Consiglio n. 2159 del 5 ottobre 2006 - Resoconto
OBJET N° 2159/XII - Communications du Président de la Région.
Président - La parole au Président de la Région, Caveri.
Caveri (UV) - Le 21 septembre dernier à Rome les Présidents des Régions du centre-nord se sont réunis afin de décider de la manière dont seraient repartis les fonds destinés à la politique régionale communautaire, dans le cadre du nouvel Objectif 2, "Compétitivité et emploi". Je rappelle que le problème était qu'il y a eu une réduction du montant global destiné au niveau européen à l'Objectif 2. J'y tiens à dire qu'à la fin des rencontres nous avons eu une enveloppe globale des financements communautaires nationaux à titre de l'Objectif 2 et aussi de la politique régionale cofinancée par les fonds pour les zones sous-exploitées, qui s'élève à 140,5 millions d'euros. C'est un résultat important parce que ça signifie pour la période 2007-2013 que nous avons la confirmation du même chiffre qu'on avait eu dans la période 2000-2006, malgré les décisions de la part de l'Union de couper en partie au niveau global l'ensemble de l'enveloppe.
Le 25 septembre j'ai signé, à Martigny, avec le Président du Conseil d'Etat du Valais, M. Burgener, responsable du Département de la santé, une entente réglant l'organisation, la gestion du secours sanitaire en zone de montagne transfrontalière. C'est un document qui avait été suivi par l'Assesseur Fosson qui aujourd'hui est absent au Conseil pour des réunions importantes à Rome. J'y tiens à rappeler que la même journée avec les Suisses, avec les Valaisans, on a eu la réunion du Conseil Valais-Vallée d'Aoste avec toute une série d'arguments importants qui démontrent l'existence d'une forte coopération transfrontalière.
Mardi 26 septembre, en présence du Ministre des affaires régionales, Mme Lanzillotta, à Rome, la Commission paritaire Etat-Région, visée à l'article 48 bis du Statut spécial, s'est réunie pour la première fois depuis que le Gouvernement a nommé le nouveau représentant de l'Etat. Comme je l'ai dit à Mme Lanzillotta je ne peux que réaffirmer ma satisfaction face à la reprise de l'activité de cette Commission, compte tenu du rôle important qu'elle est appelée à jouer. Je présente mes félicitations au prof. Angeletti, membre désigné par la Région et doyen de cet organisme, qui a été appelé à présider la Commission paritaire, qui est un organe constitutionnel fort important et qui aura un rôle significatif pour ce qui est des conséquences de la loi de finances.
Jeudi 28 septembre le Palais du Quirinale a accueilli la traditionnelle cérémonie de remise du prix du journalisme Saint-Vincent. J'ai fort apprécié l'allocution prononcée par le Président Napolitano, qui a voulu rappeler l'importance du particularisme linguistique et historique de notre Vallée et l'expérience italienne des Régions bilingues à Statut spécial, comme exemple précieux pour l'Europe.
Le 21 septembre dernier j'ai participé à la 11e Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement ayant le français en partage, qui s'est déroulée à Bucarest, en Roumanie; la Vallée d'Aoste était présente au sommet de la francophonie en tant qu'invitée spéciale, statut qui vise les collectivités territoriales ressortissant d'Etats non membres de l'organisation internationale de la francophonie. J'ai eu même l'occasion de rencontrer l'Ambassadeur d'Italie en Roumanie, M. Mancini auquel j'ai expliqué notre intention de trouver une Région roumaine avec laquelle notre Région puisse mettre sur pied une collaboration stable. Nous avons ensuite parlé de la requête formulée par la Congrégation des petites sœurs de Saint-Joseph qui œuvrent en Roumanie depuis 1993 et demandent une intervention de l'Ambassade pour le risque de fermer un orphelinat que gèrent les sœurs depuis 2001 en Roumanie et qui a été construit avec l'aide de notre Région.
De même que les Présidents de toutes les autres Régions et Provinces bénéficiant d'une autonomie spéciale et conformément aux dispositions de notre Statut spécial, selon lequel le Président de la Région intervient aux séances du Conseil des Ministres lorsque le débat porte sur des questions qui concernent tout particulièrement la Région, j'ai été appelé, cette année encore, à prendre part à la séance au cours de laquelle le Conseil des Ministres approuve la loi de finances de l'Etat. Je me suis donc rendu à Rome, vendredi dernier, 29 septembre. Je n'ai eu que très peu de temps à ma disposition pour examiner l'ébauche du projet de loi, puisque l'un des huissiers m'en a remis une photocopie encore chaude, tirée des cartons que son collègue a portés dans les quelques minutes qui ont précédé l'ouverture de la réunion et donc, comme d'habitude, on a souligné aux représentants du Gouvernement notre grande difficulté de pouvoir nous exprimer à la dernière minute sur une loi de finances qui a plus de 200 articles. Je me suis quand même concentré, donc j'ai donné mes impressions sur la vérification de la partie du texte aujourd'hui article 73 de la "Finanziaria", à propos du Pacte de stabilité. C'est en effet de ce pacte que dépendent les rapports entre les finances régionales et le budget de l'Etat, même en tenant compte du fait que, heureusement pour nous, nous avons des décrets d'exécution, c'est-à-dire "norme di attuazione", qui nous couvrent du point de vue des transferts financiers. Je dois dire que certaines requêtes ont été prises en compte, je pense notamment à l'hypothèse d'avoir de plus en plus un caractère globale du Pacte de stabilité avec la possibilité d'avoir, en 2007, une expérimentation "dei saldi" et je dois dire que pour la perspective 2007 il y aura des règles qui sont - grosso modo - semblables à celles existantes. Il y a même un article, là, où on prévoit la possibilité d'avoir toute une série de nouveaux décrets d'exécution, qui puissent nous permettre le transfert de nouvelles fonctions et qui seront précisées par les dispositions d'application qui doivent être adoptées d'ici le 31 mars 2007. Le Président de la Région devra faire parvenir ses propositions au Ministre le 31 janvier de chaque année au plus tard, ce qui signifie que cette démarche, qui était jusqu'à présent technique, relève désormais de la sphère politique. Par ailleurs, il revient aussi au Président de la Région et au responsable des finances de cette dernière de certifier que le Pacte a bien été respecté: c'est une drôle d'initiative, parce que tout compte fait ce n'est pas réellement respectueuse de l'autonomie d'une Région. Pour le reste j'ajouterais tout simplement que nous attendons de rencontrer les Parlementaires valdôtains. Cette réunion est fixée pour lundi pour comprendre l'ensemble de la "manovra finanziaria". Je dois dire que le jugement sur la loi de finances est un jugement plutôt négatif, car on n'arrive pas à comprendre s'il y a une logique dans les 200 articles, même si, pour ce qui est du Pacte de stabilité, au moins quelques améliorations paraient exister dans le texte, tandis que "nella relazione di accompagnamento" on dit des choses qui doivent être largement contestées et nous aurons l'occasion d'en discuter avec les Parlementaires, en sachant que le jugement que nous avons exprimé au Conseil des Ministres est parfois un peu ridicule, parce qu'arrivera dans les prochaines semaines le maxi-amendement et là aussi nous avons demandé au Gouvernement d'être concertés de nouveau, car nous savons que c'est là qu'on décidera une série de questions.
Le 26 septembre dernier la Direction des enquêtes anti-mafia de Palerme a procédé à l'arrestation de 13 personnes considérées comme proches du milieu de la mafia sicilienne et accusées de blanchiment aggravé, de complicité d'association mafieuse, d'usure et de violation de loi interdisant le blanchiment d'argent sale. Comme vous le savez, il s'agit, là, des retombées d'une affaire concernant le recyclage de l'argent de la mafia au Casino de Saint-Vincent entre 2001 et 2005. Je dois vous dire que je ne dispose pas, à l'heure actuelle, d'informations plus précises que celles qui ont été diffusées par la presse, mais je tiens à souligner qu'il a été établi que le casino n'avait strictement rien à voir avec ces manipulations. Sachez en tous cas que l'Assesseur Marguerettaz a immédiatement chargé le responsable de la Direction de la maison de jeux de son Assessorat d'effectuer l'enquête qui s'impose, de concert avec "Casino S.p.a." et le liquidateur de la gestion extraordinaire. Pour sa part, le Président du Conseil d'administration de la "Casino S.p.a." a constitué une Commission au sein de la société chargée de vérifier l'ensemble des questions. Le Conseil d'administration de la société a décidé, lundi dernier, de porter plainte contre le présumé auteur des faits faisant l'objet des accusations portées par la Magistrature de Palerme; la société se tient à la disposition des enquêteurs pour l'ensemble d'informations susceptibles d'être utiles à ces derniers. Il va de soi que la Région est, elle aussi, prête à apporter sa collaboration aux autorités compétentes. Quand il y aura une documentation il y aura la possibilité, de notre part, de mieux comprendre ce qui s'est passé.
Je termine en soulignant qu'hier il y a eu la réunion de la Conférence des Provinces et des Régions, la Commission "Politique de la montagne". Nous avons examiné l'ensemble très modeste d'un certain point de vue de la loi de finances pour ce qui est de la montagne italienne et nous avons relancé l'activité d'un groupe de travail, qui devra écrire, avec les Parlementaires amis de la montagne et l'UNCEM - Unione Nazionale Comuni e Comunità Montane -, la nouvelle "loi montagne".
Président - La parole au Conseiller Lavoyer.
Lavoyer (FA) - Il mio intervento prende spunto dal tema della finanziaria toccata dal Presidente della Giunta.
Senza entrare nel merito degli aspetti più di tipo istituzionale, volevamo esprimere la nostra piena contrarietà a questa finanziaria, che penalizza gli enti locali e le Regioni; una finanziaria che ha risolto il problema del disavanzo con l'aumento delle tasse, una finanziaria che non prevede alcun sviluppo economico, una finanziaria appiattita sulle tesi dell'estrema Sinistra. Pessima la comunicazione, divisione fra ricchi e poveri, fra coloro che devono piangere e quelli che ridono... nessuno parla di chi potrebbe smettere di piangere e iniziare a ridere... insomma, una finanziaria che scontenta tutti e soprattutto tende a criminalizzare delle categorie specifiche, categorie a cui il nostro movimento è particolarmente attento.
Parliamo degli autonomi: per gli autonomi questa finanziaria è un'autentica disfatta, pagheranno più contributi, che passeranno al 20%; dovranno scontare studi di settore più rigidi di quelli pensati finora. Sembra che il Governo abbia inaugurato una stagione di caccia ai loro danni. Il famoso "ceto medio": oltre i 75.000 euro, l'aliquota sale al 43%, ma già da 55.000 cominciano le prime penalizzazioni perché saltano deduzioni e detrazioni. Un danno rilevante per stipendi che superano appena i 2.500 euro. Non parliamo poi dei ticket per le visite mediche...
Vorrei però sottolineare un aspetto disastroso di questa finanziaria: quello che va a toccare i proprietari di case. Il catasto passa sotto il controllo dei Comuni che potranno aumentare l'ICI e introdurre tasse di scopo per finanziare precisi progetti. Cosa porterà questo? Porterà un doppio aumento in vista per l'ICI: il primo scatterà con la revisione degli estimi catastali, un loro aumento produrrà automaticamente un rincaro delle imposte sulle casa, anche ad aliquote invariate, indipendentemente se prima o seconda casa. Il secondo aumento arriverà se i Comuni introdurranno la famosa "tassa di scopo": potranno infatti rialzare l'ICI fino a un massimo dell'8 per mille per finanziare infrastrutture, ma il paradosso è che... questi rincari dovranno essere compensati con minori trasferimenti pubblici per gli enti locali!
Mi pare che già da queste considerazioni si possa dare un giudizio totalmente negativo.
Président - La parole au Conseiller Lattanzi.
Lattanzi (CdL) - Due parole, anche noi, sulla finanziaria, partendo subito dalla conclusione del collega Lavoyer. È vero che in parte queste attività sulla Valle d'Aosta non dovrebbero ricadere, perché questo "spauracchio" di aumenti sui Comuni dovrebbe non ricadere, perché dovremmo essere tutelati dai trasferimenti dei nostri 9/10 alla Regione, che dovrebbe poi trasferire ai Comuni, mantenendo quella disponibilità finanziaria, e questo è vero, a tutela delle nostre competenze finanziarie, però noi non siamo sereni e vogliamo esternare questa posizione. Intanto vediamo i Comunisti che esultano e questo ci preoccupa; vediamo il sindacato "CGIL", il più radicale, che tace con un sogghigno; vediamo la "Confesercenti", la "Confartigianato", la "Confindustria" che esprimono forti preoccupazioni e minacciano di scendere in piazza insieme alla "CdL".
La domanda che ci poniamo è: ma i nostri 2 Parlamentari dov'erano? I nostri 2 Parlamentari, che hanno espresso la loro candidatura a Senatore e a Deputato dichiarando di stare con Prodi... i vostri 2 Parlamentari... dov'erano? Non abbiamo letto un solo rigo di intervento di condanna; evidentemente il loro silenzio vuol dire acconsentire a questa manovra, quindi esprimiamo preoccupazione in questo senso. Chiediamo a questo Governo di esprimere maggiore fermezza non solo a difesa delle nostre posizioni, ma a difesa dell'intero paese, perché se l'Italia va a rotoli, va a rotoli anche la nostra Regione!
Il nostro bilancio di finanziaria è fortemente contestualizzato all'interno di un processo economico, ogni tanto diciamo di essere "Carrefour d'Europa", ma intanto siamo sul territorio italiano e siamo fortemente condizionati dalla ricchezza e dalla povertà che si crea nel paese. Questa finanziaria è una finanziaria che purtroppo creerà minor benessere e maggiore povertà nel nostro paese, perché è stata barattata una finta riduzione sugli scaglioni IRPEF ai ceti bassi, è sufficiente vedere quanto risparmieranno quelli che sono sotto i 30mila euro, si parla di 10-15 euro al mese di risparmio fiscale nella busta paga o nei redditi da lavoro autonomo, però in cambio di tutta una serie di costi che stanno esplodendo dai bolli ai costi dei servizi dei Comuni e della sanità con i ticket... È evidente che è una manovra ideologica che ha voluto fortemente colpire, non dico più il ceto medio, dico il ceto di chi lavora, perché sotto i 30mila euro c'è una grande parte del nostro paese che beneficerà di questo piccolo sgravio fiscale in cambio di altissimi costi (6-700 euro di costi in più l'anno), che non solo andranno ad azzerare quel piccolo sgravio fiscale, ma creeranno a queste famiglie già in difficoltà nuove problematiche! Non parliamo poi del ceto medio, che viene considerato fra 30 e 75mila euro, cioè fra dipendenti pubblici che prendono 1.800 euro in 2... è facile capire che queste famiglie saranno fortemente condizionate!
Hanno voluto "mettere le mani in tasca agli Italiani"... uso questo slogan che non mi piace perché sa di retorica, ma è la verità. Non si è voluto lavorare sulla riduzione dei costi dello Stato, che era il tema centrale del risanamento! Era la riduzione degli sprechi, abbiamo 200 ospedali in Italia, di cui 70 costruiti e non ancora funzionanti, 200 in costruzione, finanziati con denaro pubblico, di cui 70 non ancora funzionanti, e gli altri... con lavori in corso! Uno sperpero di denaro infinito in tutte le società di consulenza... ogni ministero ha i suoi tavoli di consulenza, di società che offrono servizi di pareri tecnici su ogni materia!
La vera operazione finanziaria che Padoa-Schioppa e il Presidente Prodi dovevano fare era ridurre i costi dello Stato; non l'hanno voluto fare perché i sindacati hanno avuto forte condizionamento in questo senso e noi prenderemo atto di dover andare a lavorare di più. C'è chi sta facendo i conti e sta decidendo di chiudere le aziende, "Confesercenti" è preoccupata, perché moltissimi di quelli che dichiarano meno dei loro dipendenti vengono indicati come evasori, mentre invece è vero che guadagnano meno dei loro dipendenti...
(interruzione del Consigliere Sandri, fuori microfono)
... capisco che dà fastidio, Consigliere Sandri... il popolo valdostano, ahimè, anche in Valle d'Aosta ha premiato il Centro-Sinistra!
Noi siamo fortemente preoccupati, non perché abbiamo voluto premiare il Centro-Sinistra, ma perché non si sono resi conto che stavano loro dicendo delle bugie... oggi cominciano a capirlo!
Président - La parole au Conseiller Tibaldi.
Tibaldi (CdL) - Nella rassegna delle comunicazioni odierne del Presidente, l'ultimo posto è toccato all'indagine della Direzione antimafia al Casinò di Saint-Vincent... ultimo posto in ordine cronologico, ma a nostro avviso merita forse la prima pagina di queste comunicazioni, perché evidenzia una forte preoccupazione che dobbiamo rivolgere a quello che sta succedendo presso la Casa da gioco di Saint-Vincent. Dobbiamo rivolgere attenzione e preoccupazione perché è da 5 anni, secondo questa indagine, che si sta perpetuando un'azione di riciclaggio all'interno della casa da gioco e sui tavoli verdi del casinò.
Noi riproponiamo allora alcune riflessioni, perché più volte, con atti ispettivi e anche propositivi, in quest'aula, abbiamo detto: "attenzione, Governo regionale, lì la situazione è fuori controllo, lì non state più controllando ciò che sta accadendo"! Di fronte a queste nostre osservazioni siamo stati più volte presi in giro, le nostre iniziative sono state banalizzate e strumentalizzate; addirittura siamo stati oggetto di querela per diffamazione - ricordo l'ultima: il caso del sottoscritto e del collega Frassy - e vorrei ricordare quella che mi toccò personalmente nel novembre 2002, quando il casinò mi querelò dicendo che non c'erano infiltrazioni. Assieme al gruppo ho fatto alcune osservazioni quando la "Commissione antimafia" venne a fare un sopralluogo nel novembre 2002; abbiamo fatto alcune considerazioni, naturalmente siamo liberi di farle e siamo liberi di esprimere certe opinioni, lo abbiamo fatto anche in maniera rispettosa dei ruoli... naturalmente il casinò rispose con una querela! Mi sono fatto una rassegna stampa e ne fornirò copia ai nuovi amministratori regionali, perché venni esposto al pubblico ludibrio su tutta la stampa locale. Non voglio dire che oggi sono soddisfatto; siamo "doppiamente" preoccupati, perché personalità mafiose hanno trovato la massima accoglienza presso la casa da gioco, sono stati trattati da veri signori, con carte oro, con privilegi e con livelli di ospitalità che altri clienti non hanno mai posseduto!
Noi confidiamo nell'opera della Magistratura, ma a questo punto ci vogliamo porre alcune domande. La prima: vorremmo sapere se "queste" persone hanno avuto "questi" straordinari accrediti perché dimostravano signorilità o perché "queste" agevolazioni erano favorite da dirigenti e funzionari della casa da gioco e naturalmente vogliamo saperlo tramite gli amministratori regionali, perché delle due l'una: o certe persone lì dentro, forse, sono colluse oppure sono incapaci! In entrambi i casi la soluzione è la stessa: devono fare le valigie, non possiamo permetterci che la Casa da gioco di Saint-Vincent - che sappiamo non essere un luogo di culto o collegio per educande - sia amministrata in questa maniera indecente!
Vorrei ricordare anche un passaggio della "Commissione antimafia" che si è recata ad Aosta nel 2002. Cito alcune affermazioni del Senatore Zancan, che conosco personalmente e che so essere un esponente di spicco del Centro-Sinistra; dice, in un rapporto della "Commissione antimafia" del 4 marzo 2003, all'indomani del sopralluogo che venne fatto in Valle d'Aosta, che ha notato "una scarsa attenzione dei pubblici amministratori che spesso si sono fatti sostituire dal sostituto del sostituto, nonché un'impreparazione sostanziale degli interlocutori e una scarsa valorizzazione delle scoperte della Commissione. Per esempio, abbiamo registrato..." - scrive nel rapporto - "un dato straordinario in Valle d'Aosta, vale a dire la scarsa attenzione quasi al confine con l'omissione dei pubblici amministratori rispetto al mondo che ruota attorno al Casinò di Saint-Vincent, che pure in altre vicende processuali era stato segnalato come un mondo particolarmente aggredito da fatti di criminalità mafiosa". La ricreazione allora - ripetiamo - è finita, la campanella suona per l'ennesima volta, cercate di svegliarvi e di dare una svolta a questa situazione! Non servono, Assessore, delle risposte tipo "internal auditing" che lei ha commissionato nei giorni scorsi, perché non si può arrivare a chiudere il cancello quando "i buoi sono scappati"! Vi abbiamo sollecitato ad applicare scrupolosamente la normativa antiriciclaggio con interpellanza del febbraio 2004; alla nostra domanda: "se l'azienda si attiene scrupolosamente alle prescrizioni della normativa antiriciclaggio" lei ha risposto: "Ho detto di nuovo sì, se qualcuno ha informazioni diverse, si rivolga in altra sede rispetto al Consiglio regionale"... completamente irresponsabile la sua risposta, di persona che non conosce la situazione! Allora dobbiamo mettere mano a certe regole e mandare a casa gli amministratori che non hanno svolto professionalmente e, forse, anche giuridicamente il loro mestiere!
Presidente - La parola al Consigliere Bortot.
Bortot (Arc-VA) - La finanziaria è una cosa seria, però devo 2 battute al collega Lattanzi. Non so se devo dargli la tessera di "Rifondazione" o di qualche altro partito della Sinistra, dopo aver sentito questa virulenza nel difendere i ceti più deboli... sono ben felice che finalmente appaia anche all'interno del Consiglio e soprattutto della componente di "Forza Italia"...
(interruzione del Consigliere Lattanzi, fuori microfono)
... anzi, più siamo meglio è!
Dico solo che potrei citare 3 proverbi: "Chi di spada ferisce, di spada perisce"; "Chi la fa l'aspetti"; "Si raccoglie quel che si semina". Dopo queste 3 citazioni si potrebbe dire che il Governo di Centro-Sinistra - per rispondere anche al Consigliere Lavoyer - ha adottato la strategia della riduzione del danno seminato per 5 anni dal Centro-Destra, perché quando per 5 anni si teorizza che diventa un "optional" pagare le tasse, che si svende tutto il patrimonio pubblico e non si è risanato di una lira il debito pubblico, evidentemente quelli che vengono dopo devono recuperare un'etica alle istituzioni e, se mancano soldi perché abbiamo problemi di compatibilità con l'UE, bisogna capire dove si devono prendere!
Qui, quello che dà fastidio è che si è solo iniziato a prendere finalmente a chi ha di più, perché abbiamo passato anni a tassare tutti uniformemente o addirittura ad abbassare le tasse ai più ricchi e non intervenire sull'evasione fiscale. Finalmente si è iniziato a tassare i più ricchi, come sancito dalla Costituzione, e si è cominciato ad intervenire sul problema dell'evasione: questo non basta e io sono dell'idea che quando il paese va in una certa direzione, "la cinghia" la dobbiamo tirare tutti e purtroppo, nonostante quello che dicono i colleghi Lattanzi e Lavoyer, ancora una volta "la cinghia" forse la tiriamo più noi lavoratori dipendenti, che paghiamo tutte le tasse, rispetto ad altre categorie che possono pagarle o non pagarle, secondo la loro coscienza civica...
(proteste dai banchi del gruppo "La Casa delle Libertà")
... non è un problema, sto ad ascoltare, quando non si hanno argomentazioni ci si attacca dove si può...
Proviamo ad entrare nel merito: il famoso "cuneo fiscale" doveva essere ripartito 60% alle imprese e 40% ai lavoratori dipendenti; da questa finanziaria è sparito il 40% del cuneo fiscale che doveva andare ai lavoratori. Allora mi sembra che su questo punto la finanziaria vada in una direzione e non in un'altra. C'è il problema degli enti locali; effettivamente c'è un taglio delle finanze agli enti locali, però non si può fare demagogia, perché non si danno i soldi ai lavoratori, perché si aumentano i contributi agli autonomi, perché non si danno le finanze agli enti locali e pretendere di tenere in piedi questo paese! Se si deve intervenire, come ha fatto il Governo di Centro-Sinistra, sui danni immensi provocati da 5 anni del "Governo Berlusconi", allora lancio una sfida: questa finanziaria facciamola assieme e litigheremo su "dove" e su "chi" prendere i soldi per fare la finanziaria. Scopriremo che i 5 anni di demagogia sul "pagare le tasse è un optional" e si continua su questa strada nel dire che "sono state messe le mani nelle tasche degli Italiani"... ma nelle tasche di chi si dovevano mettere le mani per risolvere i problemi lasciatici in eredità dal Governo precedente? Andiamo in giro a fare la questua, ne facciamo una questione di elemosina finanziaria oppure diciamo che il debito pubblico lasciato è questo, le disponibilità sono queste e quindi tutti concorrono in proporzione alla ricchezza per risanare questa situazione!
Da parte mia non sono contento di questa finanziaria, ma perlomeno va in una direzione dove si è iniziato a prendere di più a chi ha di più.
Presidente - La parola al Consigliere Sandri.
Sandri (GV-DS-PSE) - Brevemente, perché avremo modo di trattare gli argomenti di cui stiamo parlando in interpellanze e mozioni nel prossimo Consiglio.
Per quanto riguarda la questione del casinò, non si possono che condividere le parole di preoccupazione emerse anche da altri banchi del Consiglio sulla scarsa attenzione e sulla scarsa vigilanza che i responsabili regionali e il "CdA" del casinò ha mantenuto nei confronti di possibili infiltrazioni mafiose e, comunque, rispetto a possibili ripercussioni penali all'interno della casa da gioco, ma particolarmente è da segnalare il fatto che girano voci e l'Assessore sarà chiamato a rispondere in Consiglio, nella prossima seduta, per spiegarci come mai sembra che alcune di queste persone, cosiddetti "rabatteurs", contrariamente alle regole del casinò, giocassero frequentemente nella casa da gioco e che alcuni di questi abbiano anche ottenuto dei fidi per poter giocare nella casa da gioco. Bisogna capire fino a che punto la disattenzione era "disattenzione" e fino a che punto la disattenzione era "opportunismo colpevole" e non so se dolosa o meno, ma certamente preoccupante. È un punto chiave, questo del casinò, che comporta per il Consiglio una grande attenzione e un maggiore senso di responsabilità nei confronti di questa che risulta un'importantissima nostra risorsa, ma che con il nostro comportamento superficiale rischiamo di consegnare al commissariamento da parte del Ministero degli interni.
La seconda questione è legata al rapporto con la finanziaria, di cui credo che bene abbia fatto il Presidente ad evidenziare una non perfetta concertazione con le Regioni. Sicuramente questa finanziaria ha aspetti migliorabili, sia nei confronti degli enti locali, che nei confronti delle piccole e medie imprese e della gestione del "TFR", però non ci si può non render conto che questa finanziaria ha centrato l'obiettivo: quello di andare a prendere i soldi là dove ci sono! Abbiamo avuto ulteriore conferma stamani, visto che non le abbiamo prese dagli Italiani, ma le abbiamo prese da un paio di persone qua dentro che, essendosi arrabbiate, non so perché proprietari di macchine di grossa cilindrata o perché hanno un reddito superiore ai 70mila euro... ma evidentemente hanno bisogno di manifestare il loro disagio...
Abbiamo centrato l'obiettivo, quindi siamo soddisfatti del lavoro fatto.
Presidente - La parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (Arc-VA) - Solo 2 parole per quanto riguarda il casinò, perché proprio da questi banchi, più volte, è stata espressa la preoccupazione che all'interno del casinò ci fosse una attività di riciclaggio di denaro sporco. Ogni volta che con un'iniziativa o della "Commissione antimafia" o anche con iniziative politiche e sociali - quando veniva qui il giudice Caselli o il Deputato Lumia dei "DS" - si affrontava il problema dell'eticità in politica e ogni volta si poneva la questione: "aiutateci a capire... il casinò, in tutto questo discorso, come ci sta?"... e sempre, ogni volta, emergeva chiaramente che il luogo privilegiato per il riciclaggio del denaro sporco è il casinò. E ogni volta, quando ponevo questo problema, mi si rispondeva, dai banchi della maggioranza: "Consigliera Squarzino, se lei sa qualcosa, vada in Procura a dirlo...", come se i problemi di questa vastità dovessero trovare una soluzione solo quando la Procura e il Tribunale ci mettono l'occhio sopra e comincia ad agire!
Credo che su questo tema non ho mai visto da parte della Giunta un'attenzione concreta. Abbiamo visto l'attenzione ai "benefits", un anno intero abbiamo discusso sulla questione giusta di rivedere i "benefits" all'interno del "CdA", all'interno della gestione della casa da gioco, ma rispetto alla questione dei "benefits" la questione del riciclaggio... è una bazzecola! Credo che in questo momento il "CdA" - ma direi il responsabile del casinò - dovrebbe fare un'azione, non una piccola Commissione per vedere cosa si deve cambiare, ma dovrebbe iniziare un'azione profonda, incisiva e cominciare a fare quello che non ha mai fatto finora, ovvero tutta una serie di controlli precisi e chiari!
Quali sono le case da gioco in tutto il mondo che non hanno alcun controllo sui tavoli da gioco? Il Casinò di Saint-Vincent è uno di questi! O si comincia un'azione di controllo seria, ma questa è la politica che lo deve fare, non il Tribunale, allora si può far respirare un'aria diversa in questo casinò, perché anche se avessimo un casinò che funziona benissimo, ma che diventa famoso perché è il luogo maggiore di riciclaggio di denaro sporco, non facciamo un buon servizio alla nostra Regione e al nostro turismo!
Presidente - La parola al Consigliere Maquignaz.
Maquignaz (UV) - Colgo anch'io l'occasione per fare un breve intervento sulle comunicazioni del Presidente e mi riallaccio subito alla posizione del Presidente Caveri, il quale, nel suo intervento, va a dare un giudizio - sembrerebbe di capire - negativo nei confronti dell'impianto della finanziaria che presto il Parlamento italiano andrà ad affrontare. Mi allineo pienamente su questa posizione, ma ho voluto intervenire per far sapere anche ai Valdostani qual è la mia posizione personale in generale su questa finanziaria, facendo brevi considerazioni e cercando di mandare messaggi molto chiari.
La definirei "una finanziaria del ricatto", una finanziaria dove vengono fatte delle scelte che definirei fuori dai tempi, scelte che ricordano altre epoche, ma scelte soprattutto sbagliate, scelte che auspico non verranno fatte - perché deve passare questa finanziaria - e che porteranno danni gravi al sistema Italia, ma indirettamente al nostro "sistema valdostano". Una finanziaria del ricatto perché? Un ricatto chiaro da parte delle frange estreme che fanno parte di questo Governo: "Rifondazione" e Comunisti italiani, questo va detto; in effetti vediamo già i Centristi che prendono le distanze.
Leggendo "La Stampa", si vede che si cercano delle intese fra le parti più moderate del paese con le parti della maggioranza più moderate, per cercare di affondare questa finanziaria. Una finanziaria contro il ceto medio, una finanziaria contro lo sviluppo, creando nuove tasse e stringendo sempre più la possibilità di sviluppo degli imprenditori... non si va a creare sviluppo, ma si va a creare meno posti di lavoro, perché gli imprenditori sono in difficoltà, di conseguenza con maggiori difficoltà senza dubbio non andranno a implementare i posti di lavoro, anzi andranno a tagliarli; quindi è una finanziaria che non va nella direzione auspicata dalle Sinistre, ma va nell'altra direzione. Una finanziaria contro le imprese, che sono già in difficoltà; una finanziaria contro gli enti locali, addirittura - mi rivolgo al collega Sandri che parla di una finanziaria impostata in modo giusto -... il titolo de "La Stampa" oggi è: "La rivolta dei sindaci rossi", Chiamparino addirittura ha minacciato che se questa finanziaria andrà avanti, porterà le chiavi del Comune in Parlamento. Vi sembra un messaggio abbastanza chiaro, questo, mandato addirittura dai Sindaci che fanno parte di questa coalizione politica? Mi sembra che a questo punto i messaggi siano molto chiari, vengono addirittura dall'interno del Governo!
Voglio ricordare che la questione del catasto verrà riportata sui Comuni, l'ICI probabilmente aumenterà, di conseguenza le tasse sui cittadini aumenteranno e le conseguenze saranno tasse maggiori per i nostri cittadini. Si parla di tassa di soggiorno... i turisti addirittura dovranno pagare una tassa di soggiorno per andare in vacanza, quindi li prendono da una parte per doverli pagare dall'altra quando vanno in vacanza... è "il cane che si morde la coda"!
Per terminare il mio intervento, voglio dire che auspico che al Senato ci sia il buon senso per "affondare" la finanziaria.
Presidente - La parola al Consigliere Viérin Marco.
Viérin M. (SA) - Diciamo che oggi è il primo momento in cui si discute di un documento programmatorio che riguarda anche noi, non solo lo Stato italiano: la finanziaria; la finanziaria, che da sempre è l'atto più importante di un Governo, perché traccia il futuro lavoro e le future prese di posizione su alcuni temi delicati, primo di tutti la tassazione. Crediamo che questa sia una finanziaria che particolarmente ha utilizzato l'aumento della tassazione e qui al Consigliere Bortot dico che gli spiegherò che non è un discorso di ceto medio-basso o medio-alto, ma è una finanziaria che al 60% prevede entrate con tasse nuove e non fa i tagli che avrebbe dovuto fare su certi sprechi.
Con questa finanziaria sono colpiti tutti, allora ai lavoratori dipendenti... perché - come è stato contestato dal Centro-Sinistra all'allora "Governo Berlusconi" - con una mano si danno 50-60 euro - dipende se uno ascolta "Ballarò" o "Porta a Porta" o altro... - al mese in più in busta paga per i redditi più bassi, dall'altra si riprende con tassazioni che saranno imposte dagli enti locali e dalle Regioni con l'aumento dell'addizionale IRPEF anche delle Regioni, perché si prevede che le Regioni possano fissare uno 0,5 di IRPEF in più... quindi è la stessa logica del passato: con una mano si dà e con l'altra si prende! Sui lavoratori autonomi bisogna fare attenzione, perché se veramente una fascia di lavoratori autonomi con alcune restrizioni che stanno venendo avanti, decide - perché vicina all'età pensionabile - di chiudere prima, credo che avremo meno lavoratori dipendenti, perché ricordiamo che è il lavoro autonomo che dà la maggior parte dei posti di lavoro. Bisogna fare attenzione, perché se alla fine, con la finanziaria, andiamo a diminuire le possibilità di assunzione, aumenta anche la povertà. Lo stesso ragionamento potrebbe essere fatto sul "TFR": il fatto che il "TFR" passi all'INPS, che non è stata in grado neanche di gestire il passato, qualche punto interrogativo ce lo dovrà porre, ed è una cosa che oltretutto è all'esame della Commissione europea.
L'altra cosa che riteniamo pericolosa è lo sguardo che si ha verso il mondo della montagna. Si parla di abolizione dell'esonero IVA per i piccoli agricoltori e dell'abrogazione di tutte quelle disposizioni, sempre per i piccoli agricoltori, quelli che hanno i 10mila euro, quelli del ceto molto basso, Consigliere Bortot, ma che hanno un compito specifico nella montagna. Allora vediamo questo "Governo Prodi" non tanto attento al problema montagna e lo diciamo oggi, qui, e lo ripeteremo in altre occasioni. Qualcuno ha detto che "si raccoglie quello che si semina", ed è vero; la speranza è che durante questo periodo si abbia la capacità, di qui al voto finale del Parlamento, di andare a modificare in maniera sostanziale alcuni passaggi di questa finanziaria: questo sia per il bene dei lavoratori dipendenti - sono contento che il Consigliere Bortot condivida il mio ragionamento vedendo l'espressione -, sia per il bene dei lavoratori autonomi, altrimenti metteremmo in piedi un meccanismo a caduta e quindi i problemi sorgerebbero anche per il discorso dell'occupazione.
Le stesse forze politiche di maggioranza del Governo nazionale hanno iniziato a mettere qualche dubbio su questa finanziaria, come pure moltissimi Sindaci, e alla fine passeranno i Sindaci - o i Presidenti di Regione - come i cattivi verso quel ceto medio-basso! Un'altra cosa che mi preoccupa è che il Viceministro Visco inizi per coprirsi le spalle dicendo che andrà a restituire il prossimo anno o fra 2 anni le somme prelevate nel 2007; questo mi preoccupa, perché vuol dire che è cosciente che si sta facendo un errore e anticipa che metterà un "taccone" nel prossimo futuro. Non vorrei che il "taccone" fosse peggio del buco!
Presidente - La parola al Consigliere Venturella.
Venturella (Arc-VA) - Il mio intervento prende spunto da un lavoro che abbiamo fatto quando ero Consigliere comunale di Aosta, sulla questione Dell'agenzia regionale del territorio, sul catasto e i Comuni.
Per evitare che alcuni colleghi parlino in maniera negativa del passaggio di funzioni del nuovo catasto edilizio urbano all'agenzia del territorio, dallo Stato ai Comuni o con convenzione alla Regione, pensando che il catasto ai Comuni voglia dire che verrà innalzata l'ICI, voglio ricordare, a chi agita lo spauracchio dell'aumento dell'ICI, che il catasto ai Comuni - per quelli che, come me, si sono seduti nei banchi dei Consigli comunali - è una grande vittoria, in quanto sono 6 anni che si dice che il catasto deve passare ai Comuni! È una vittoria anche dal punto di vista del federalismo fiscale e mi fa specie che esponenti dell'"UV" parlino di questa norma contenuta nella finanziaria, in maniera negativa!
Ricordo che il 26 aprile 2005 l'ANCI - che non credo sia un'associazione di bolscevichi - continuava "ad incalzare il Governo Berlusconi perché la gestione del catasto passi ai Comuni. I Comuni vogliono gestire il catasto per applicare le imposte sugli immobili più eque. Con la gestione integrata del catasto da parte dei Comuni si può intervenire in maniera virtuosa sul meccanismo delle politiche fiscali", e questo perché in alcuni casi, diceva l'ANCI, proprio per gli estimi catastali delle case cosiddette "signorili" l'ICI veniva pagata per una somma inferiore alle case di nuova costruzione, pur essendo queste ville ottocentesche... Allora va bene la polemica sulla finanziaria, ma che non si dica, qui, dimenticando anni di battaglie non solo dell'ANCI, ma anche della stessa Regione quando si parlava di agenzia del territorio regionale, che ciò che è stato inserito in finanziaria dopo 6 anni con una scandalosa procedura di rinvii, che il catasto che passa ai Comuni è une "affaire" negativo! Altrimenti su questo o vi è la mancanza di informazione o la mancanza di buon senso.
Président - La parole au Président de la Région, Caveri.
Caveri (UV) - Solo per una precisazione, perché la prassi è che non si replica alle dichiarazioni del Presidente.
È ovvio che sulla questione del catasto la nostra logica è quella che non venga applicata la norma della finanziaria che prevede il transito dal 1° novembre 2007 ai Comuni della Valle. Devo dire che tale questione l'ho evocata al Consiglio dei Ministri, ricevendo segni di assenso sia dal Ministro Padoa-Schioppa che dal Viceministro Visco. Devo dire inoltre che, dal punto di vista della finanziaria, era brutta quella dello scorso anno ed è brutta anche quella di quest'anno. Per fortuna esiste una via autonomista, il famoso "ni Droite ni Gauche" che spesso viene vituperato, e devo dire che talvolta è una cosa da tenerci ben stretti. La logica è quella di trasferire il catasto alla Regione, d'intesa con i Comuni, immaginando un catasto probatorio con un modello come quello del Trentino, che consenta un aggiornamento continuo dei dati in ciascun Comune e che formi, anche dal punto di vista mappale, una lettura informatizzata, perché per fortuna abbiamo tutte le tecnologie per poterlo fare.
Sono convinto che questo porterà anche dei vantaggi ai Comuni - non tanto per una nuova tassazione, perché voglio rassicurare tutti che abbiamo già incontrato i Comuni valdostani che hanno un trasferimento dell'IRPEF molto elevato e non credo si metteranno ad aggiungere balzelli o sovratasse - e credo che questo sia uno dei trasferimenti che deve avvenire - come previsto dal comma 7 dell'articolo 73 - entro il 31 marzo 2007.