Oggetto del Consiglio n. 2123 del 20 settembre 2006 - Resoconto
OGGETTO N. 2123/XII - Provvedimenti per promuovere la cultura della sicurezza stradale. (Interrogazione)
Interrogazione
Ricordato il Libro Bianco sui trasporti adottato nel 2001 dalla Commissione Europea, che pone l'obiettivo di dimezzare il numero di vittime della strada entro il 2010;
Condiviso tale obiettivo, anche perché interessa fasce di popolazione giovani e rappresenta la prima causa di morte nei maschi dai 18 ai 34 anni;
Tenuto conto che l'obiettivo di ridurre drasticamente gli incidenti stradali e le conseguenti sequele di morti e feriti è il risultato di interventi su diversi piani, che vanno da quello comunitario, ad esempio aumentando le norme di sicurezza previste nella fabbricazione di auto e di motoveicoli, a quello locale, per esempio in materia di sicurezza della rete viaria, di regolamentazione del traffico e di promozione della cultura della sicurezza stradale, e a quello personale del singolo utente, ad esempio con una maggiore responsabilità di comportamento e un più fedele attenersi al codice della strada;
Preso atto che nel 2001 gli incidenti mortali nella nostra Regione sono stati 16, per salire a 21 nel 2002, e ad assestarsi a 16 nel 2003 e a 17 nel 2004;
Evidenziata l'importanza della velocità eccessiva, del consumo di bevande alcoliche e il non rispetto del Codice della strada come cause principali di tali incidenti, nonché alcune lacune nel sistema viario che possono causare l'immissione in senso contrario nelle corsie autostradali o devastanti effetti nei confronti di particolari categorie di utenti, come i motociclisti;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
la Giunta regionale per conoscere:
1) quanti controlli della velocità e "alcool test" sono stati effettuati negli anni 2005/2006 da parte delle forze di Polizia nella nostra regione e con quali risultati di positività;
2) quali siano le iniziative prese dall'Amministrazione regionale per promuovere la cultura della sicurezza stradale nelle scuole e comunque tra i giovani;
3) quali provvedimenti siano stati presi per assicurare la completa separazione dei flussi di traffico negli accessi autostradali per impedire l'inserimento contro mano di utenti, in particolare in stato confusionale o sotto l'effetto di sostanze psicotrope;
4) quali iniziative siano state prese per censire tutti i guard-rail a sostegno scoperto presenti nella nostra regione, particolarmente pericolosi per i motociclisti, al fine di metterli in sicurezza con le opportune protezioni in plastica.
F.to: Sandri - Fontana Carmela
Président - La parole au Président de la Région, Caveri.
Caveri (UV) - Je demande au Président de partager cette réponse en deux, dans le sens qu'à la deuxième partie, qui est liées aux initiatives dans les écoles, répondra l'Assesseur Viérin.
Avant de répondre à cette question, je tiens à rappeler brièvement que l'objectif du Livre blanc de la Commission européenne, visant à réduire de moitié le nombre des victimes de la route avant 2010, a été repris par le Plan national italien pour la sécurité routière institué par la loi n° 144/1999, qui vise à créer les conditions d'une mobilité sûre et durable en réduisant le nombre des victimes, ainsi que les dépenses prises en charge par l'Etat. Je rappelle que quand j'ai eu l'honneur de discuter le Livre blanc, on était impressionnés en réfléchissant sur le fait que l'ensemble des morts en Europe c'est comme une ville qui va disparaître, une ville de la grandeur et de la démographie d'Aoste. Le Plan sanitaire national 2003-2005 fixe lui aussi des objectifs spécifiques afin de faire baisser le nombre des incidents et des handicaps que ceux-ci peuvent engendrer.
Il convient aussi de préciser que les accidents de la route sont en général causés par un ensemble de facteurs: les conditions structurelles inhérentes à la circulation (le volume du trafic routier, la signalisation); les conditions liées aux moyens de transport (le choix et l'entretien du véhicule, les instruments de sécurité passive); le non-respect du Code de la route et les mauvais comportements des conducteurs, en particulier la consommation de substances qui diminuent l'attention au volant et la perception du danger. A ce propos il faut rappeler que, selon de nombreuses études, 60% des accidents de la route sont dus à des facteurs humains, tels que la consommation d'alcool, de médicaments ou de stupéfiants.
D'après la dernière analyse effectuée par la Conférence nationale sur la sécurité routière, l'Italie, malgré 2 années marquées par une forte diminution du nombre des victimes de la route, présente un niveau de sécurité routière inférieur à la moyenne des Etats européens, avec 9,7 morts chaque 100.000 habitants, alors que la moyenne de l'Europe des 15 est de 8,5 morts chaque 100.000 habitants. Par ailleurs, l'analyse des données disponibles relatives à 2005 révèle que les effets de la réforme du Code de la route - l'introduction du permis à points en particulier - semblent s'être fortement atténués, si bien qu'ils sont parfois presque imperceptibles, à tel point que, si la tendance actuelle se confirme, l'Italie ne réussira pas à atteindre l'objectif européen d'ici 2010. La Conférence nationale sur la sécurité routière a donc signalé la nécessité de définir une nouvelle stratégie nationale pour une mobilité sûre et durable, stratégie qui devrait faire l'objet d'un Livre blanc sur la sécurité routière à publier prochainement. Ce problème est complexe, comme les Conseillers l'ont rappelé justement dans le préambule de leur question, il doit être affronté sur différents plans qui vont de l'état des infrastructures routières aux normes de sécurité pour la fabrication des véhicules, en passant par le comportement de chacun d'entre nous et donc le renforcement d'une véritable culture de la sécurité routière.
Pour ce qui est de la première question, les chiffres sont les suivants. En 2005 la police de la route a effectué 1.435 contrôles du taux d'alcoolémie, dont 751 ont révélé une violation du Code de la route. En 2006 sur les 751 éthylotests qui ont été réalisés 167 ont mis en évidence une infraction au Code de la route. En 2005 les Carabiniers ont quant à eux effectué 158 contrôles du taux d'alcoolémie dont 121 se sont avérés positifs, alors qu'en 2006 82 des 97 conducteurs contrôlés étaient en infraction. En ce qui concerne la vitesse, en 2005 la police de la route a effectué 1.612 services de contrôle et a mis en évidence 13.016 infractions, en 2006 les 1.129 services de contrôle réalisés à ce jour se sont soldés par la constatation de 8.935 violations du Code de la route. Les Carabiniers ont enregistré 421 dépassements des limites de vitesse en 2005, contre 145 en 2006. Il faut ajouter à ces chiffres les données provenant des polices locales, en particulier celles des compagnies de police locale qui possèdent les dispositifs leur permettant d'effectuer ce type de contrôles. Les chiffres que je viens maintenant vous donner se rapportent globalement à la période 2005-2006. Pour ce qui est des éthylotests, la Commune d'Aoste a pratiqué environ 180 journées de contrôles, dont 10 se sont avérés positifs; celle de Morgex en a effectué 1, qui a révélé une infraction; celle de Saint-Vincent a réalisé des contrôles qui se sont soldés chacun par le constat d'une infraction. En matière de vitesse la Commune d'Aoste a consacré 174 journées à ce type de contrôles, pendant lesquelles 226 infractions ont été relevées; la Commune d'Arnad a enregistré 79 dépassements de vitesse lors de 11 journées; la Commune de Charvensod a constaté 135 infractions en 27 journées; la Commune de Donnas 25 en 5 journées; la Commune de Gressan 43 en 70 journées; la Commune de Pollein 24 en 5 journées; la Commune de Sarre 131 en 14 journées; la Commune de Challand-Saint-Anselme 5 infractions lors des services ordinaires de police de la route; enfin la Commune de Pré-Saint-Didier n'a relevé aucune violation du Code de la route lors de la journée qu'elle a consacrée aux contrôles de vitesse.
Pour ce qui est de la réponse n° 2, je donne la parole et après je ferai une petite conclusion.
Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Viérin Laurent.
Viérin L. (UV) - Avant tout il faut dire que c'est un problème très sérieux, qui fait d'ailleurs la une des journaux valdôtains souvent et aujourd'hui aussi. La sécurité routière est l'un des apprentissages que la société contemporaine est en droit d'attendre de l'école et nous en sommes conscients. Bien que ce soit un objectif d'actualité au sein de la Communauté toute entière, l'institution scolaire est appelée à avoir un rôle de premier plan dans la construction de la culture de la sécurité routière à travers des parcours de formation selon les ordres et les degrés d'école, afin de prévenir des comportements à risque et de donner des notions de base pour vivre en tenant compte des dangers de la circulation sur les routes.
D'après la réforme du Code de la route, il est obligatoire que les jeunes mineurs, qui ne possèdent pas le permis de conduire, aient leur certificat d'aptitude pour conduire le vélomoteur. Une "opération patentino" a débuté en 2003-2004 et a concerné la Surintendance aux études, qui à l'époque a réalisé et financé intégralement le cours d'éducation routière pour la conduite des vélomoteurs pour 2.037 élèves. Les années suivantes les écoles ont organisé de façon autonome les activités pour ce "patentino"; pour l'année scolaire 2004-2005 il y a eu l'adhésion de 1.046 étudiants et de 1.035 étudiants pour 2005-2006. Parallèlement à ce discours du "patentino", les écoles ont promu dans le cadre de leur autonomie des projets d'éducation routière qui ont été réalisés pendant l'horaire scolaire aux termes de la loi n° 53/2003 et du décret législatif n° 59/2004; tous les semestres la Surintendance aux études effectue en outre pour le Ministère le monitorage sur les activités relatives à ce "patentino".
De plus: au cours de 2005-2006 les institutions scolaires ont été invitées à projeter et à réaliser des initiatives concernant l'éducation routière grâce à un financement qui leur avait été affecté par le Ministère de l'éducation de l'Université et de la recherche et il faut signaler que parmi les projets parvenus les bureaux de la Surintendance aux études ont sélectionné les 3 meilleures expériences, une pour chaque ordre d'école, et ils ont transmis les dossiers au Ministère pour la récolte de bons usages afin d'en favoriser le transfert sur le territoire, de mettre en évidence l'état du projet et de faciliter aussi les processus et les méthodes de travail en réseau... et à signaler aussi que pour l'école primaire c'est le Projet "Pedibus" réalisé par l'Institution scolaire "Aoste 4" qui a été choisie, pour l'école secondaire de 1er degré c'est le Projet "Per formare il cittadino", réalisé par l'Institution "Maria Ida Viglino" de Villeneuve et pour l'école secondaire de 1er degré c'est le Projet "Educazione stradale" proposé par le Lycée scientifique, linguistique et social de Pont-Saint-Martin.
Président - La parole au Président de la Région Caveri, pour un complément d'information.
Caveri (UV) - J'ai encore une minute pour conclure.
Pour ce qui est de la troisième question, il s'agit d'une problématique qui concerne principalement la "SAV", la société nous a signalé que les bretelles sont conformes aux dispositions législatives et aux instructions en matière de construction routière et que dans les endroits où les flux de trafic sont parallèles et contraires ceux-ci sont séparés par des glissières de sécurité, quand l'espace le permet, ou par une double ligne blanche quand il est trop restreint. De fait, ces tronçons n'ont jamais été le théâtre d'accidents graves. Par le passé la "SAV" a en outre procédé à la fermeture de tous les passages existant le long de l'artère principale, afin d'éviter que des conducteurs puissent inverser leur sens de marche ou que de véhicules s'engagent sur la chaussée en contresens.
Quant à la bonne compréhension de l'itinéraire à suivre pour un conducteur qui sort d'un échangeur, d'une station de service ou d'un parking, il convient de signaler que toutes les formes de signalisation prévues par le Code de la route ont été installées. Je sais que sur la situation particulière de la station de service de Châtillon on est en train de travailler dans l'ensemble d'un changement de l'ensemble des routes, avec des travaux qu'il faut faire.
Pour la quatrième question, le danger que présentent les glissières de sécurité classiques est un problème bien connu qui n'a pas encore été résolu. Je pourrais vous donner la réponse plus précise pour des questions de temps, mais je dois dire que l'unique projet pilote pour la sécurité routière en ce sens se tient aujourd'hui dans la Province de Perugia.
Avec l'Assessorat du territoire on est en train d'évaluer toute une série de mesures sur les routes régionales pour améliorer la sécurité routière.
Président - La parole au Conseiller Sandri.
Sandri (GV-DS-PSE) - Credo che abbiamo fatto una riflessione importante su un tema anche drammatico, lo ricordava adesso l'Assessore, il giornale di oggi parla di una donna investita sulle strisce a causa di un comportamento scorretto di un automobilista; purtroppo nelle settimane scorse, dopo altri casi successi in primavera e in estate, vi sono stati ben 2 motociclisti che hanno perso la vita nelle vicinanze di Aosta per gravi incidenti stradali.
Ritengo sia importante che tutta la popolazione valdostana prenda coscienza della gravità della situazione, di come la percezione di questo problema non sia ancora sufficiente e i dati che ci ha fornito il Presidente Caveri lo testimoniano, cioè quasi metà degli alcooltest lo scorso anno e quasi il 30% di quest'anno sono positivi. Questo significa che, malgrado si sappia che l'alcool e l'utilizzo di sostanze di tale genere possa portare a una condotta scorretta e quindi anche ad essere puniti dal Codice della strada, la gente non ci fa riflessioni sopra. La stessa cosa vale per la velocità: i controlli della velocità, per esempio quelli fatti sul territorio, sono praticamente tutti pieni di violazioni della velocità. Evidentemente nella popolazione non vi è la percezione del pericolo che un comportamento scorretto dal punto di vista dell'assunzione di sostanze psicotrope prima di mettersi alla guida o l'avere una velocità eccessiva può comportare per gli altri. Vorrei richiamare l'attenzione su come la Francia, Paese vicino più attento a queste problematiche, ha deciso di definire tali comportamenti, li chiamano comportamenti di violenza stradale, perché questa è una violenza. Andare in modo scorretto nelle strade significa mettere la sicurezza degli altri a repentaglio, così come può essere una violenza di altro genere. Occorre quindi un grande impegno da parte nostra per richiamare l'attenzione della popolazione e di tutti coloro che sono interessati dal tema, per approfondire e rendere possibile l'obiettivo del piano europeo e nazionale, cioè ridurre del 50% il tasso dei decessi entro il 2010. La situazione non è tanto facile, perché, come dimostrato dai dati, in Italia, mentre il numero dei morti sulla strada sta diminuendo per quanto riguarda gli automobilisti, per quanto riguarda i motociclisti, negli ultimi anni è aumentato del 40%. In questo momento la percentuale di motociclisti vittime della strada ha raggiunto ben il 14%, quindi, tenuto conto che le moto sono in numero ridotto rispetto alle auto, questo è un problema grosso.
Alcune suggestioni di lavoro per mettere insieme tutte le conoscenze per poter ottenere dei risultati. Credo che, rispetto a "SAV" e "RAV", si debba cominciare "a tirare le orecchie", perché che mi dicano che per separare i flussi bastano due linee bianche... vorrei spiegarlo a quel Signore che ha ucciso 3 Cinesi andando in contromano per 40 chilometri. Quando c'è di mezzo il soldo però mamma mia quanto sono attenti i Signori della "RAV"! Ad Aymavilles, per differenziare il flusso di quelli che non pagano perché vanno a prendere il biglietto ad Aosta da quelli che devono pagare per andare a Courmayeur, c'è il separatore delle linee fino in fondo, per cui è impossibile cambiare corsia... laddove vi è l'incrocio delle corsie in arrivo e in uscita, dove si può commettere l'errore di cambiare corsia, ci sono le mitiche due strisce bianche. Questo è un comportamento scorretto e, se si va a vedere dal punto di vista della sicurezza, "SAV" e "RAV" sono al tempo dei "Baluba", perché sì stanno cominciando a mettere dei "guard-rail" centrali decenti e ci mettono una vita per farli, ma guardate le spallette laterali dove ci sono i viadotti, voi pensate che quelle spallette possano reggere un TIR che tende ad andare fuori strada o uno di quei macchinoni grossi che vanno di moda adesso, i "SUV", che sono abbastanza alti? Credo si debba fare un grande salto di qualità, significa che tutti i percorsi di incrocio di corsie devono essere messi in modo tale che siano separati da "guard-rail" anche sufficientemente alti. Questo perché l'andare in contromano è un comportamento che può provocare grandi problemi.
Ultime due piccole osservazioni. Per quanto riguarda il discorso strutturale di Perugia, sono contento che l'Amministrazione stia prendendo atto, era proprio lì che mi ero preso ispirazione. Per quanto riguarda la scuola, credo che occorra legare molto il discorso della sicurezza stradale alla cultura della legalità e qui vorrei che si controllassero - mi riferisco al Presidente della Regione in quanto anche Prefetto - i motorini che stanno fuori dalla scuola, perché sono tutti illegali, perché si compra il motorino e si spiega al ragazzo che si può violare la legge togliendo il limitatore dei 45 km/h, che è la "strozzatura" che c'è dentro. È una cultura che passa... per cui c'è la legge, ma si può trovare il modo per bypassarla. Credo che cominciare a spiegare ai ragazzi che il motorino deve continuare ad andare a 45 km/h ed essere severi da questo punto di vista significa insegnare anche a loro che la legalità è il modo per una convivenza civile e per la sicurezza di tutti: sia per quelli che guidano i motoveicoli, sia per i pedoni di qualunque età.