Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 911 del 3 novembre 2004 - Resoconto

OGGETTO N. 911/XII - Operatività dell'Università della Valle d'Aosta nell'ultimo triennio. (Interrogazione)

Interrogazione

Preso atto che l'Università della Valle d'Aosta opera ormai da alcuni anni nella nostra Valle;

Ritenuto opportuno fare un primo sintetico punto della situazione, con particolare riferimento al problema dei costi, rapportato al numero dei beneficiari e al raggiungimento degli obbiettivi culturali e sociali che l'iniziativa universitaria si è posta;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

la Giunta regionale per sapere:

1) in riferimento agli ultimi tre anni accademici, quanti sono stati gli studenti iscritti (per ciascun corso) all'Università della Valle d'Aosta;

2) sempre in riferimento agli ultimi tre anni qual è stato il costo pro-capite per ciascun studente iscritto;

3) se ritiene che le scelte finora operate nell'organizzazione dei corsi e degli indirizzi di studio siano state coerenti con gli obbiettivi culturali e sociali da raggiungere;

4) quali sono le iniziative che concretizzano l'aspirazione di dare al nostro ateneo un respiro internazionale.

F.to: Curtaz - Squarzino Secondina

Président - La parole au Président de la Région, Perrin.

Perrin (UV) - En réponse aux deux premiers points de cette question, je peux vous dire qu'au cours des 3 dernières années, le nombre des inscriptions à l'Université de la Vallée d'Aoste a constamment progressé, en passant de 249 pour l'année académique 2001/2002, à 406 pour 2002/2003 et, enfin, à 592 pour 2003/2004.

En ce qui concerne le coût moyen par étudiant, les données élaborées par l'Université font état pour 2003/2004, de 8.497,00 euros, toutes dépenses confondues, et de 3.032,00 euros pour ce qui est des seules dépenses liées à l'enseignement.

Pour répondre au troisième point de cette question, je dois rappeler que dès la constitution de son Comité promoteur et du Comité scientifique, l'Université de la Vallée d'Aoste s'était fixée toute une série d'objectifs culturels et sociaux fort ambitieux, à bref, moyen et long terme. Pendant les 4 années qui se sont écoulées depuis son institution et le commencement des cours, 4 cursus en vue de l'obtention de licences ont été mis sur pied - Sciences économiques et gestion d'entreprise, Langues et communication pour le territoire, l'entreprise et le tourisme, Pédagogie de l'enfance et Sciences et techniques psychologiques et des relations d'aide -, de même qu'un cours permettant d'obtenir, à l'issue de 4 ans d'études, une maîtrise en Sciences de la formation primaire. Toutes ces initiatives ont répondu non seulement aux attentes des deux Comités dont je parlais tout à l'heure, mais aussi à la demande émanant de notre vallée.

Si nous nous projetons maintenant vers le moyen terme, sachez que le Sénat académique a proposé au Conseil de l'Université - qui a donné son approbation - non seulement d'étendre la progression verticale des cours en place, ce qui ouvrirait à nos étudiants l'accès à la spécialisation, qui est le prolongement naturel de chacun des cursus de 3 ans susmentionnés, mais aussi d'ouvrir, à partir de la prochaine année universitaire, un nouveau cursus de la catégorie 15 - Sciences politiques et relations internationales -, qui compléterait l'offre de formation en matière économique et juridique, secteur dont l'ouverture était prévue dès l'institution de l'Université de la Vallée d'Aoste.

Je ne doute pas que la fréquentation de ces cours par les étudiants valdôtains sera porteuse d'un essor culturel et social, d'autant que de nombreuses leçons devraient avoir lieu le soir, ce qui signifie que les étudiants qui exercent un métier pourront tout de même les suivre et auront une réelle possibilité de mener à bien leurs études. A long terme, enfin, un cursus menant à l'obtention d'une maîtrise de la catégorie 27 - Sciences et technologies de l'environnement et de la nature - devrait voir le jour. Ce serait le premier cours à connotation scientifique de l'Université de la Vallée d'Aoste et il devrait répondre aux attentes des milieux axés sur l'environnement, l'agriculture et la montagne.

Enfin, pour ce qui est des initiatives mises en œuvre actuellement au sein de l'Université valdôtaine dans le domaine de l'internationalisation, elles sont essentiellement fondées sur l'existence du cours "Langues et communication pour le territoire, l'entreprise et le tourisme", organisé dans le cadre d'un partenariat avec l'Université de Savoie, à Chambéry. Ce cours comporte la délivrance conjointe d'un titre italien et d'un titre français et les étudiants suivent des modules d'enseignement dans les deux universités; en ce moment, ce sont les étudiants de Chambéry qui suivent les cours qui se tiennent à Aoste.

Cette année, les échanges d'étudiants prévus par le programme "Socrates-Erasmus" ont commencé et ils ont déjà permis à un Français et à deux Espagnols de suivre des cours à Aoste. Une délégation composée du Recteur et d'autorités académiques de l'Université polonaise de Warmie et Mazurie a été reçue, au mois de janvier dernier, par le Recteur de l'Université de la Vallée d'Aoste, en vue de la passation d'accords bilatéraux pour l'échange d'enseignants et d'étudiants, et une délégation de l'Université valdôtaine s'est rendue en Pologne avant l'été, pour poursuivre les entretiens y afférents; la signature de protocoles d'accord portant sur des activités spécifiques est prévue. Ces jours-ci, le Recteur et divers enseignants de l'Université valdôtaine se trouvent à Bruxelles, pour rencontrer les responsables et les enseignants des Universités de la Communauté française de Belgique, en vue de concrétiser les accords de coopération envisagés au mois de juin dernier. J'ajouterai encore que des entretiens auront lieu, courant novembre, avec le professeur Roux, directeur de l'Institut d'études européennes d'Annecy.

Enfin - comme je vous l'ai déjà annoncé -, le Sénat académique et le Conseil de l'Université ont déjà approuvé la création, à compter de la prochaine année académique, d'un cours triennal de Sciences politiques et relations internationales, qui sera ancré sur la réalité de plusieurs Pays quant à ses contenus pédagogiques, ses enseignants et, aussi vraisemblablement, ses étudiants.

Président - La parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (Arc-VA) - Ringrazio il Presidente per le informazioni date, informazioni di per sé interessanti, anche se ognuna meriterebbe un approfondimento che in questa sede non è possibile ottenere. Porto un esempio per esplicitare la necessità di informazioni: è importante questo dato di aumento della partecipazione, delle iscrizioni agli anni accademici, però andrebbe analizzato alla luce di altre esigenze; per esempio, sarebbe interessante capire di questi iscritti quanti sono valdostani, quanti provengono da fuori Valle, per esemplificare. Rispetto al costo medio, sarebbe interessante poterlo confrontare con altre università che ci stanno intorno, sia in Italia, sia nel resto d'Europa...

Certo, finora il respiro di questa università è un po' corto; il Presidente dirà: "sono solo 4 anni" e diamo atto che 4 anni sono un lasso di tempo ancora breve per ottenere risultati, però l'impressione è che anche i corsi abbiano una caratteristica di domesticità. Personalmente apprendo con favore il fatto che ci sia l'intenzione, fin dal prossimo anno accademico, di istituire un corso di Scienze politiche e relazioni internazionali, così come mi sembra interessante la prospettiva di un corso di carattere scientifico, finora mancato, che potrebbe costituire l'opportunità per l'ottenimento di quell'obiettivo di maggiore respiro internazionale dell'università, così come un periodo di studio che vada oltre il triennio è essenziale per sviluppare l'università.

Credo che su questi temi, che necessiterebbero tutti un approfondimento, sia il caso di soffermarsi, magari in altra sede - penso alla sede della V Commissione -, per avere degli elementi di confronto, in modo che, alla luce di questo primo quadriennio di attività, l'Amministrazione abbia degli strumenti di giudizio, di valutazione e di proposta, affinché questo istituto, costituito negli anni scorsi, possa raggiungere gli obiettivi che si era posto.