Oggetto del Consiglio n. 891 del 20 ottobre 2004 - Resoconto
OGGETTO N. 891/XII - Tempistica della realizzazione del IV° lotto della discarica di Brissogne. (Interpellanza)
Interpellanza
Ricordato che il "Piano di gestione dei rifiuti" della Regione ha evidenziato che a metà 2006 sarà esaurita la possibilità di collocare rifiuti nella discarica di Brissogne (Lotti I-II-III);
Ricordato altresì che tale "Piano" prevede la realizzazione di un IV Lotto della discarica di Brissogne del quale esiste, fin dal giugno 2002, un progetto e preliminare;
Richiamata la discussione svoltasi nel Consiglio regionale dello scorso 14 gennaio in merito all'interpellanza relativa al IV Lotto della discarica;
Ricordato che, in tale occasione, l'Assessore regionale al territorio aveva previsto che entro il 2004 si sarebbe provveduto all'aggiudicazione dei lavori per il IV Lotto;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
la Giunta regionale e l'Assessore competente per conoscere:
1) a che punto è la progettazione ed aggiudicazione dei lavori per il IV lotto della discarica di Brissogne;
2) che cosa si intende fare per accelerare i tempi di avvio dei lavori.
F.to: Riccarand - Curtaz - Squarzino Secondina
Président - La parole au Conseiller Riccarand.
Riccarand (Arc-VA) - Questa interpellanza è stata presentata in considerazione dell'importanza della realizzazione al più presto dell'ampliamento della discarica regionale per i rifiuti, poiché tutti sappiamo che il quantitativo di rifiuti che continua ad essere conferito in discarica è molto elevato. In Valle d'Aosta vi è una percentuale bassa di raccolta differenziata: siamo mediamente al 25%, quindi il 75% dei rifiuti va a finire in discarica; proprio per questo nel Piano regionale per la gestione dei rifiuti è stata prevista la realizzazione di un IV° lotto per l'ampliamento della discarica regionale ed esiste da circa 3 anni un progetto preliminare per ampliarla.
Il 14 gennaio 2004 avevamo già presentato sull'argomento un'interpellanza, con cui avevamo chiesto la realizzazione di questo ampliamento e la progettazione ed aggiudicazione dei lavori, quindi ora, passato quasi un anno da quella precedente iniziativa, vogliamo tornare sulla problematica per fare il punto della situazione, anche perché la risposta che ci venne data in quel momento dall'Assessore competente suscitava molti punti interrogativi: vi era una questione ancora aperta sull'acquisizione dei terreni e dell'area, vi era la necessità della revisione del progetto preliminare, vi era la procedura di VIA ancora da espletare; quindi vi erano diversi punti interrogativi, tanto che l'Assessore aveva previsto tempi piuttosto lunghi per l'aggiudicazione dei lavori che aveva detto sarebbe avvenuta a fine 2004. Cito dalla risposta a quella interpellanza: "entro l'anno si prevede di pervenire all'aggiudicazione dei lavori, con il loro inizio nei primi mesi del 2005 e la conclusione entro la metà del 2006". Questa è la tempistica che ci era stata indicata allora; siccome in realtà poi atti coerenti con tale tempistica non ne abbiamo visti, temiamo vi siano ulteriori ritardi e abbiamo deciso di presentare questa nuova interpellanza, ricordando il fatto che il Piano regionale dei rifiuti ha indicato una scadenza per la discarica con l'attuale configurazione, che è per la metà del 2006. Nella tempistica indicataci dall'Assessore a gennaio, aggiudicando i lavori alla fine del 2004, iniziando i lavori al 2005, quindi si arrivava appena in tempo - con la realizzazione delle opere e i collaudi molto delicati che sono necessari per questo tipo di discarica - per far fronte all'esaurimento dell'attuale discarica. Vorremmo sapere se vi sono stati dei progressi significativi, a che punto siamo con la realizzazione di questa importante opera.
Président - La parole à l'Assesseur au territoire, à l'environnement et aux ouvrages publics, Cerise.
Cerise (UV) - J'essaierai de répondre en même temps aux deux questions de cette interpellation. Au printemps dernier nous avons procédé à la mise à jour et à la réévaluation technique des caractéristiques des interventions visées au Plan régional d'élimination des déchets qui - je le rappelle - a été approuvé par la délibération du Conseil régional n° 3188/2003. Ce plan prévoit la réalisation d'une IVe tranche de la décharge, d'une installation de tri mécanique des déchets et d'une installation de compostage au Centre régional de traitement des déchets. Il indique également que des solutions doivent être recherchées en vue de la valorisation thermique de l'ensemble ou d'une partie des déchets, par le biais d'accords interrégionaux, éventuellement. Ces différentes installations répondent au besoin de clore le cycle de traitement des déchets, après le tri différencié, ce qui signifie qu'il faut maintenant intervenir sur différentes phases du processus et sur les divers types de déchets collectés. Il sera ainsi possible de réduire l'espace occupé par ceux-ci dans la décharge, qui constitue l'unique élément critique du processus global. L'investissement requis pour mettre en place toutes les installations susmentionnées s'élève à environ 40 millions d'euros.
Cette IVe tranche de la décharge devait occuper tout l'espace disponible situé à l'est de la zone d'enfouissement actuellement exploitée jusqu'au péage autoroutier: cette solution avait toujours été considérée comme le moindre des maux, compte tenu du fait qu'il est indispensable de résoudre le problème des déchets. Cette extension coûterait 9.500.000 euros et prolongerait la durée de vie de la décharge d'environ 12 ans, calcul établi sur la base d'un taux de collecte sélective de 35%. Il a cependant fallu tenir compte de différents facteurs: avant tout les résultats de la campagne de sensibilisation sur le thème de la collecte différenciée, c'est vrai, elle est en nette progression depuis quelques mois, puisque son taux a atteint 27% au troisième trimestre de cette année; le décret législatif n° 36 du 13 janvier 2003, qui transpose dans la loi italienne la directive 1999 de l'Union européenne et met en place de nouvelles dispositions relatives aux décharges, programme la réduction massive de la quantité et du type de déchets susceptibles d'être stockés en décharge et réglemente sévèrement les quantités de déchets organiques non traités destinés à l'enfouissement selon un calendrier à 3 échéances: 2008, 2011 et 2018; la possibilité d'une part, d'éviter l'extension du site de la décharge en direction du péage autoroutier et, d'autre part, de contenir les coûts du projet, si faire se peut. Voilà pourquoi le technicien responsable de la conception de la IVe tranche de la décharge et la société "Valeco", qui gère le centre régional, ont étudié d'autres options, à savoir une nouvelle exploitation des zones utilisées jusqu'à présent ou un élargissement sur des zones limitrophes restreintes. Ces études nous ont permis d'élaborer un projet grâce auquel il nous serait possible de récupérer un certain volume sur la décharge, simplement en modifiant la conformation actuelle des terrains et en ne procédant qu'à une extension minime de ceux-ci, sans occuper pour le moment tout le terrain encore disponible.
Notez par ailleurs que cette solution présente d'autres avantages: elle s'intègre au programme des travaux en cours, qui ont été entrepris suite à l'adoption de nouvelles normes sur le recouvrement des décharges, et ne bouleverse pas les terrains situés en bordure du péage autoroutier. Le nouveau projet consiste à récupérer un volume de 420.000 mc, qui nous garantirait une prolongation de la durée de vie de la décharge ouverte d'environ 52 mois. La procédure d'attribution de cette nouvelle conception est actuellement en voie d'attribution et sa réalisation devrait être relativement rapide (120 jours). Suivra la procédure d'autorisation, qui comporte l'évaluation de l'impact du projet sur l'environnement. La réalisation de ce projet devrait donc débuter vers la moitié de l'année prochaine et se conclure d'ici la fin du premier semestre 2006. Si nous avons opté pour cette solution, c'est non seulement parce qu'elle est économique, mais aussi parce qu'elle semble la plus opportune, compte tenu du fait que 2 centres de valorisation énergétique des déchets sont à l'étude au Piémont et qu'un troisième pourrait traiter une partie de nos déchets, à des conditions qui restent à déterminer, du point de vue financier, entre autres. Si l'on considère les résultats satisfaisants du tri différencié, nous devons prendre en considération un large éventail de solutions techniques, à l'intérieur comme à l'extérieur de la Région.
En résumant, nous sommes en train d'élaborer un nouveau projet ou, si vous voulez, une mise au jour du vieil avant-projet de la IVe tranche de décharge plus réduite. Entre-temps nous sommes en train d'acquérir tous les terrains disponibles situés à l'est de la zone d'enfouissement actuellement exploitée sur lesquels sera construite la IVe tranche, qui sera plus réduite par rapport à ce qu'il est prévu maintenant.
Président - La parole au Conseiller Riccarand.
Riccarand (Arc-VA) - Non sono assolutamente soddisfatto della risposta, perché qui, ogni volta che si pone una questione, si hanno delle risposte diverse. Esiste un piano regionale dei rifiuti approvato non secoli fa, ma nel 2003, che ha previsto un IV° lotto di discarica con certe caratteristiche. Nel gennaio 2004 abbiamo fatto un'interpellanza, ci è stato risposto: "sì, si farà il IV° lotto, però il progetto preliminare ormai è datato, dobbiamo rivederlo" e ci è stata data una tempistica che prevede per la fine di quest'anno l'aggiudicazione dei lavori, poi nel corso del 2005 la realizzazione e nel 2006 la conclusione. Adesso arriviamo ad ottobre e ci viene detto che quel progetto non esiste più, che ce n'è uno nuovo - è uno stralcio in pratica, invece di fare il IV° lotto, si fa una parte del IV° lotto -, che non si è proceduto ancora all'acquisizione dei terreni, che si farà un intervento molto ridotto e con caratteristiche di utilizzabilità molto limitata nel tempo. Si può fare tutto, ma il piano regionale è stato approvato dal Consiglio, quindi se sono stati definiti degli indirizzi e sono stati votati dall'Assemblea, credo che la Giunta dovrebbe seguire quegli indirizzi, oppure si viene in Consiglio per modificare una parte del piano. Qui non si capisce bene con quali motivazioni si modifica, se non per fare un'opera minimale rispetto ad un'opera importante come il IV° lotto... si spende di meno e si fa più in fretta, però così non si dà una risposta reale al problema esistente.
Vogliamo tornare su questa vicenda per capire meglio cosa ha portato a tale cambiamento di impostazione, però rimaniamo stupefatti, perché vi è una certa impostazione e poi, improvvisamente, qualcuno decide che non va più bene, che è tutta da cambiare e, senza che vi sia una decisione del Consiglio, viene cambiata. Pensiamo che questo non sia un modo serio di affrontare i problemi, comunque prendiamo atto che il 2004 è passato senza che si facessero dei progressi significativi, vi è l'intenzione di realizzare un'estensione molto limitata dell'attuale discarica con un periodo di utilizzabilità molto contenuto e questo, secondo noi, è un "taccone" molto maldestro, invece di cercare di trovare una soluzione con maggiore respiro. Se questo "revirement" di posizione venisse accompagnato con un impegno di dire: "sì, siamo al 25%, ma ci proponiamo nel giro di 2 anni di arrivare al 70% di raccolta differenziata", lo potremmo capire, perché saremmo i primi a dire di non mettere più in discarica i rifiuti e di riutilizzarli; però non vi è stato un progresso significativo in questo campo e ricordo che è stata anche respinta la mozione presentata dal nostro gruppo in Consiglio in cui si chiedeva un'azione "penetrante" da parte della Regione in materia. Non si va quindi con decisione nella direzione della raccolta differenziata, d'altra parte non si amplia in modo significativo la discarica, se pensate sia conveniente per la Valle d'Aosta ed ecologicamente sostenibile caricare i rifiuti sui camion e portarli fuori dalla Regione... è un'impostazione che non possiamo assolutamente accettare! Se vogliamo agire come alcune regioni fanno attualmente, che dalla Campania trasportano i rifiuti in Germania, bisogna dirlo, ma non credo che in Valle d'Aosta siamo nelle condizioni di dover fare questo!
Non vi è una posizione coerente, convincente, valida da parte della Giunta regionale su questo tema; ritorneremo su tale argomento, abbiamo presentato come gruppo una proposta di legge per provvedimenti al fine di incrementare maggiormente la raccolta differenziata in Valle d'Aosta, ma siamo totalmente insoddisfatti di come viene gestita questa partita dei rifiuti nella nostra regione.