Oggetto del Consiglio n. 872 del 20 ottobre 2004 - Resoconto
OBJET N° 872/XII - Communications du Président de la Région.
Président - La parole au Président de la Région, Perrin.
Perrin (UV) - Loi de finances 2005. Le texte du projet de la loi de finances adopté par le Conseil des ministres le 29 septembre 2004, qui est actuellement étudié par les différentes commissions de la Chambre des députés, est celui qui résulte de la suppression d'un certain nombre d'articles par le Président de ladite Chambre, le 6 octobre dernier.
La Région s'est penchée sur ce document et a immédiatement noté qu'il diffère totalement des précédentes lois de finances, dans la mesure où il ne prend absolument pas en compte les caractéristiques des Régions et Provinces à statut spécial dans le domaine financier. Dès les premiers articles, celles-ci sont amalgamées aux Régions à statut ordinaire, une démarche qui va à l'encontre de toutes les dispositions prises en la matière depuis la loi de finances de 1998, qui reconnaissait le fait que, pour les Régions et Provinces à statut spécial, la réalisation des objectifs de la finance publique devait faire l'objet d'une négociation spécifique avec l'Etat.
Les dernières dispositions en vigueur, celles de la loi de finances de 2003, précisent au sujet des années 2003-2005, que "le Regioni a statuto speciale e le Province autonome di Trento e di Bolzano concordano, entro il 31 marzo di ciascun anno, con il Ministero dell'economia e delle finanze, il livello delle spese correnti e dei relativi pagamenti". Cette mesure est expressément abrogée par le projet de loi en question, une décision qui marque un retour en arrière par rapport au régime en vigueur, selon lequel l'année budgétaire 2005 devait donner lieu à une négociation bilatérale et le droit pour lesdites autonomies spéciales de prendre les décisions financières relatives à leurs collectivités locales - conformément aux compétences prévues par leurs statuts spéciaux et les dispositions d'application y afférentes - serait reconnu. Nous ne parlons pas là de "privilèges injustifiés", mais bien d'une procédure qui repose sur l'organisation financière propre aux Régions et Provinces à statut spécial, organisation qui - chacun sait - diffère de celle des Régions à statut ordinaire, puisqu'elle est conçue pour leur permettre de faire face aux dépenses qui sont ailleurs supportées par l'Etat, dont, entre autres, le financement des collectivités locales.
Nos préoccupations devant l'assimilation qui ressort du projet de la loi de finances ne dérivent donc pas du fait que telle ou telle dépense aurait été plafonnée, mais bien du manque total de considération pour les différentes caractéristiques fondamentales des Régions et Provinces à statut spécial. Les motifs d'un tel revirement nous échappent, puisque la Région a toujours veillé - et entend continuer à veiller - au respect des objectifs fixés par l'Union européenne en matière de finance publique.
Les Régions et Provinces qui bénéficient d'une autonomie spéciale ont donc, dans le cadre de la coordination de plus en plus étroite qui caractérise leur action, élaboré des amendements, visant davantage à rétablir et à améliorer le régime de négociation bilatérale, à en rénover les procédures et à l'inscrire dans un cadre institutionnel bien défini, plutôt qu'à revendiquer un traitement arbitrairement différencié. Parmi les amendements ainsi proposés, je tiens notamment à attirer votre attention sur celui qui vise à préserver le système actuel de financement de la dépense sanitaire, en vertu duquel les Régions et Provinces à statut spécial du nord n'ont pas recours au fonds sanitaire national, puisqu'elles peuvent utiliser à cet effet les recettes de l'IRAP provenant de leurs territoires respectifs. Cette position a été reprise dans le document approuvé à l'unanimité par la Conférence des Présidents du 14 octobre dernier et qui a été remis au Gouvernement lors de la Conférence unifiée qui s'est tenue le même jour; pour notre Région a participé l'Assesseur au budget, Marguerettaz.
A cette occasion, tous les organismes territoriaux - Régions, Communes, Provinces et Communautés de montagne - ont fait état de leur préoccupation et ont exprimé leurs objections sur le projet de la loi de finances 2005. Le Gouvernement régional a ensuite présenté sa position aux Parlementaires de la Vallée d'Aoste, au cours de la rencontre qui a lieu chaque année à cette saison, et ceux-ci ont manifesté leur plein appui à cet égard. Il ne nous reste plus maintenant qu'à suivre avec confiance, mais avec attention, l'évolution des travaux parlementaires: l'examen de ce projet de loi devrait s'achever en première lecture à la Chambre des députés, le 20 novembre prochain. Notons, à ce propos, un signal encourageant que constitue l'avis de la Commission pour les questions régionales, qui a accueilli l'observation de M. Zeller, membre du groupe pour les minorités linguistiques, et a affirmé que la loi doit prendre en compte les différences des Régions et Provinces à statut spécial.
Président - La parole au Conseiller Tibaldi.
Tibaldi (CdL) - Per alcune brevi considerazioni in merito alle comunicazioni del Presidente della Regione.
Indubbiamente la coperta è corta e quando si parla di "coperta" ci si riferisce alle risorse; risorse che, per quanto riguarda lo Stato italiano - e non solo -, sono limitate, e con le quali bisogna far fronte a tutto un insieme di spese inglobate nella spesa pubblica.
Vede, Presidente, c'è una sostanziale condivisione di certe preoccupazioni che oggi lei ha enunciato, ma sono preoccupazioni che devono tenere in considerazione anche alcuni fattori spesso ignorati. Quali sono? In primo luogo, c'è un cosiddetto "patto di stabilità" che impegna gli stati aderenti all'Unione europea di rispettare dei livelli di spesa. Questo patto di stabilità non può obbligare solo gli Stati, ma deve obbligare anche le articolazioni territoriali che compongono gli stessi Stati. È naturale che se lo Stato impone o, meglio, costruisce un suo bilancio informato a principi di rigore e parsimonia, sarebbe paradossale che le Regioni, le Province e i Comuni continuassero in una sorta di irresponsabile spendita di risorse, senza tener conto di questi principi che sono stati unanimemente condivisi con Maastricht. Sarebbe come se un padre si impegnasse a risparmiare e a programmare con rigore il futuro, mentre i figli spendono e spandono!
Noi sappiamo benissimo che la spesa pubblica è fondamentale per il funzionamento di un sistema, quindi anche del sistema Valle d'Aosta. Però lo stesso Presidente Perrin, che esprime preoccupazione oggi in quella riduzione - che poi non è una riduzione, è un contenimento della crescita della spesa nel limite del 2%, estrapolando da questo contenimento le spese a grande valenza strategica e sociale, fatto anche questo che viene spesso dimenticato -, ma, dicevo, lo stesso Perrin ha invitato recentemente i Comuni a tagliare le spese, perché anche lui, da persona diligente qual è, ha detto: "non si può continuare a non programmare e a non osservare con rigore i livelli di spesa". La stessa cosa fa lo Stato nella predisposizione di un atto contabile.
Lei parla di "revirement", ma in realtà non è un improvviso cambiamento di strategia da parte dello Stato: è un governo responsabile che fa i conti con risorse che sono limitate e con una spesa pubblica crescente. Lei sa bene che la nostra Regione non è esente da un incremento di spese in questi anni, testimoniato anche dai consuntivi che abbiamo di volta in volta esaminato, dove i livelli di spesa - in particolare corrente - sono cresciuti a livello esponenziale! Crediamo quindi che non sia deprecabile un po' di senso di responsabilità e di rigore in un momento in cui di ricchezza non ce n'è tanta; d'altronde, è anche per invertire una tendenza di un "certo" partito della spesa pubblica, che in Valle d'Aosta ha radicato bene le sue radici, sia a livello regionale, che a livello di enti locali.
Per la prima volta, in Valle d'Aosta, vediamo che anche lo stesso Presidente dice ai Comuni di tagliare le spese. Presidente, lei si immedesima in questo caso in uno Stato che ha le stesse preoccupazioni da lei manifestate nei confronti degli enti locali, quindi penso che non si tratti di un'inosservanza o di un voler annullare ciò che prima era stato riconosciuto e oggi non viene più riconosciuto; si tratta solo di utilizzare criteri di maggiore equità e attenzione nell'utilizzo delle risorse pubbliche! Credo che su questo siamo tutti d'accordo; per primi, i cittadini che non sono solo beneficiari di servizi, ma sono anche contribuenti e quindi devono partecipare alla costituzione di questo montante di risorse che serve per il funzionamento della "macchina Stato" e anche della "macchina Regione", e degli enti locali che da essa dipendono.