Oggetto del Consiglio n. 826 del 23 settembre 2004 - Resoconto
OGGETTO N. 826/XII - Relazione annuale al Consiglio regionale sull'andamento della gestione della "Casinò de la Vallée S.p.a.", ai sensi dell'articolo 8, legge regionale n. 36 del 30 novembre 2001.
Président - La parole au Président de la Région.
Perrin (UV) - Mesdames et Messieurs les Conseillers, selon l'article 8 de la loi régionale n° 36/2001, il revient au Président de la Région de présenter chaque année, au Conseil, un rapport sur l'activité de la société "Casino de la Vallée" dans les 30 jours qui suivent la présentation du bilan de l'exercice. Ledit bilan a été présenté le 29 juillet 2004; c'est donc lors de ce premier Conseil, après la pause de l'été, que je dois vous informer de l'évolution de la situation, comme le veut la loi.
Le bilan 2003 est le premier que présente la société en question; je rappelle que l'arrêt de la Cour constitutionnelle du 24 octobre 2002 a rejeté le pourvoi en inconstitutionnalité formé par le Gouvernement italien contre la loi régionale n° 36/2001, et a confirmé que la Région était compétente pour légiférer en la matière. Ce n'était qu'après que cette décision a été rendue, qu'il nous a été possible de procéder à la liquidation de la Gestion extraordinaire de la Maison de jeu de Saint-Vincent et que la société "Casino de la Vallée S.p.a." a pu commencer son activité. Comme vous savez, cette société par actions a été constituée officiellement le 2 décembre 2002 et son capital social est entre les mains de la Région Vallée d'Aoste pour 99% et de la Commune de Saint-Vincent pour 1%, à la suite de quoi le nouveau "Cahier des charges" du casino a été voté par cette Assemblée le 14 avril 2003.
Avant de passer à l'examen des résultats de la nouvelle gestion, il me semble indispensable de rappeler que la composition du Conseil d'administration de la société a été modifiée depuis la constitution de cette dernière. Le 29 novembre 2002 le Gouvernement régional avait nommé M. Roberto Arrigoni, Leonardo Gilli, Roberto Trentaz et Domenico Tuosto; l'Assemblée avait, quant à elle, nommé M. Giovanni Zanetti. Le 24 octobre 2003 M. Arrigoni, M. Zanetti et M. Trentaz avaient remis leur mandat entre les mains du Gouvernement régional. Le 10 décembre 2003 le Gouvernement prenait acte de leurs démissions et, conformément à l'article 16 du statut de la société, en vertu duquel la démission de la majorité des administrateurs entraîne la déchéance de tout le Conseil d'administration, il nommait à l'unanimité un conseil composé de M. Edo Chatel, M. Carlo Alberto Parini, M. Piergiorgio Martinet et M. Luigi Puddu, auxquels s'ajoutait M. Giuseppe Cilea, nommé par l'Assemblée. M. Arrigoni et M. Tuosto décidaient alors de demander des dommages et intérêts au titre de la fin anticipée de leur mandat, dans la mesure où ils considéraient que cette fin avait été provoquée par un recours délibéré à la clause "simul stabunt simul cadent", visant à entraîner la révocation des administrateurs sans juste cause.
Venons-en maintenant à l'analyse des résultats de la gestion pour l'exercice 2003. Pour ce qui est des données comptables, chacun pourra consulter le rapport rédigé par les administrateurs et le bilan proprement dit, ainsi que les notes qui l'accompagnent. Ces documents vous ont été transmis avec l'ordre du jour de cette séance, tandis que la IVe Commission du Conseil, qui est compétente en la matière, en a reçu l'ébauche dès le 23 juin dernier. Il n'est pas possible d'être satisfait de l'analyse des flux économiques et de la fréquentation; 2003, par rapport à 2002, a marqué une diminution globale des recettes des jeux de 8.377.351,00 euros et une baisse du nombre des entrées de 57.465 unités.
Le secteur qui a connu la plus forte chute est celui des jeux de table, alors que les recettes des machines à sous se maintiennent et progressent légèrement. Les chiffres de l'exercice en cours confirment cette tendance, mais à ces jours les recettes des machines à sous ont fortement progressé, ce qui compense les pertes des jeux traditionnels et permet de dire que le résultat global est meilleur.
Le mauvais bilan de 2003 et la perte de vitesse de l'activité ont des causes tant extérieures qu'intérieures à l'entreprise. D'une part, le marché évolue et le profil du client aussi, ce dernier est moins porté à courir des risques et apprécie davantage l'aspect ludique du jeu; d'autre part, la concurrence suisse a fait prise sur une partie du réservoir de clientèle classique de notre casino, la Lombardie, tandis que l'autre partie, le Piémont, est en proie à la crise industrielle. Enfin, un certain nombre de problèmes internes ont également pesé sur le résultat, tels que les inquiétudes considérables qui entourent la réorganisation de l'entreprise et affecte la qualité du service aux clients.
Pour ce qui est des chiffres, le bilan 2003 du casino se solde par une perte de 2.595.980,00 euros. Pour comprendre ce résultat, il faut aller voir de plus près la charge fiscale supportée par la société et les rectifications extraordinaires. La société "Casino de la Vallée S.p.a." a payé des impôts décidément élevés par rapport à son bilan: 2.536.061,00 euros d'IRPEG, 2 312.662,00 euros d'IRAP; ces montants dérivent de la présence de frais non déductibles comme ceux du personnel pour ce qui est de l'IRAP.
Quant aux taxes extraordinaires négatives l'on relève les valeurs suivantes: récupération des frais inhérents aux diverses licences à la vente de tabacs et aux contrats de prestation de service, soit 500.000,00 euros; récupération des frais inhérents aux travaux finis pour l'amélioration des biens meubles et immeubles appartenant à la Région, soit 593.262,00 euros, et travaux réalisés sur des installations afférentes aux immeubles appartenant à la Région, soit 150.266,00 euros; récupération des frais inhérents aux licences d'utilisation des logiciels désormais inutilisables, soit 14.343,00 euros; amortissements des immobilisations matérielles liées à l'achat de la société et aux droits d'occupation du sol accordés par la Commune de Saint-Vincent, soit 330.612,00 euros, qui correspondent à l'IVA sur les droits immobiliers; dépréciation des installations, équipements et autres biens provenant, pour la plupart, de l'achat de la société et qui ne sont pas compris dans l'inventaire, pour un montant de 299.245,00 euros; récupération des frais relatifs aux projets de l'an 2002 pour l'agrandissement de la maison de jeu, soit 678.070,00 euros; expertises relatives à la zone constructible en vue de la réalisation d'entrepôt et d'un garage, soit 9.543,00 euros; projet d'installation pour le lavage des voitures dans le garage, soit 1.346,00 euros.
Le 30 juin 2004 l'assemblée a été convoquée pour approuver le bilan au 31 décembre 2003 et pour adopter les mesures visées à l'article 2446 du Code civil, en raison du fait que la diminution de plus d'un tiers du capital social, causée par les pertes, a obligé les administrateurs à rédiger un rapport sur la situation patrimoniale de la société, prenant en compte les observations du Conseil de surveillance. Pour mieux définir la situation de la société, le Conseil d'administration a établi un budget intermédiaire au 30 avril 2004, faisant état d'une perte de 307.674,00 euros, somme qui, ajoutée à la perte au 31 décembre 2003, portait la diminution globale du patrimoine net à 3.103.654,00 euros.
Après avoir pris acte de cette situation, l'assemblée a approuvé le bilan au 31 décembre 2003 et le bilan intermédiaire au 30 avril 2004 et a décidé d'inscrire au nouveau budget les pertes résultant des bilans approuvés et de charger le Conseil d'administration de convoquer une assemblée extraordinaire, pour délibérer la couverture des pertes par la réduction du capital social et par la recapitalisation de la société. Afin de réunir la documentation nécessaire à la tenue de cette assemblée, le Conseil d'administration vient de rédiger et d'adopter un bilan intermédiaire au 31 juillet 2004. Il ressort, de ce dernier, que les bénéfices de l'exercice en cours dépassent 1.300.000,00 euros.
La nouvelle gestion a donc été en mesure de compenser les pertes des 4 premiers mois et d'apporter une importante valeur ajoutée à une entreprise, dont la situation difficile est bien connue de tous depuis longtemps. Ce résultat est évidemment appréciable et tous ceux qui ont à cœur l'avenir de la maison de jeu ne manqueront pas de l'apprécier, mais ne soyons pas trop enthousiastes pour autant: les difficultés persistent, et certaines restent encore à résoudre. Le résultat obtenu est le fruit des efforts des administrateurs et de leurs collaborateurs, qui ont fait preuve de dévouement et de compétence, en dépit du climat houleux qui s'est instauré. L'amélioration a essentiellement deux causes: une légère augmentation des recettes des jeux, accompagnée d'une réduction et d'une rationalisation des dépenses: ces résultats sont également le fruit de la réorganisation de l'entreprise par les administrateurs, qui ont dû faire face à ce problème depuis le début de leur mandat.
Vous avez déjà été informés à plusieurs reprises du fait que le Conseil d'administration a décidé d'attribuer l'exercice des fonctions spécifiques à chaque conseiller et de placer les directions opérationnelles du 2e niveau sous l'autorité directe de ces derniers. Les décisions en matière de réorganisation ont été approuvées par le Conseil d'administration lors de sa séance du 6 avril 2004, puis présentée à l'assemblée, qui s'est tenue ce même jour. Cette proposition prévoyait également la suppression de la direction générale; il s'ensuit que le contrat de travail du directeur général devait faire l'objet d'une résiliation à l'amiable. Le rapport de travail en question a été résilié le 1er juillet après la décision, prise lors de l'assemblée du 30 juin, d'adopter pour la définition des éventuelles responsabilités de M. Trentaz, administrateur délégué, les paramètres prévus par la convention collective des dirigeants et de dégager ainsi ces derniers de toute responsabilité, sauf en cas de dol ou de faute grave.
Quant à l'organisation de la société, je remarque que le rapport du Conseil de surveillance, qui a procédé au contrôle de la régularité de celle-ci du point de vue organisationnel, administratif et comptable, comme du point de vue de son fonctionnement concret, fait état de divers problèmes. Les membres du Conseil de surveillance reconnaissent que les administrateurs actuels ont essayé de trouver un remède à ces problèmes, sans toutefois parvenir à les résoudre totalement. A ce propos il faut examiner de manière plus détaillée l'article 14 du "Cahier des charges" relatif au plan de développement. Ce plan permettra d'améliorer le fonctionnement de la maison de jeu et d'optimiser son rendement, grâce à des investissements proposés par la "Casino S.p.a." et approuvés par le Conseil régional. Pour ce but la Région s'est engagée à inscrire au budget un fonds annuel s'élevant à 6% des recettes qui lui sont revenues l'année précédente. L'approbation des projets visés au plan de développement est nécessaire pour l'utilisation des crédits inscrit audit fonds.
La société a présenté le 31 juillet 2003 un plan de développement qui n'était toutefois qu'un document préparatoire, contenant des orientations, et ne pouvait donc faire l'objet d'une éventuelle approbation. La lettre jointe à ce document, et portant la signature du directeur général de la société, précisait qu'en raison des délais d'application établis par le "Cahier des charges" des coûts inhérents à la concession détaillée dudit plan et à l'analyse de sa faisabilité il n'avait pas été possible de faire mieux et que des études supplémentaires étaient nécessaires.
Cela dit, je remarque que le document préparatoire remis à la Région prévoyait l'utilisation d'espaces appartenant au complexe hôtelier du "Grand Hôtel Billia". Il est clair que l'impossibilité de disposer de ces espaces rendait inapplicable ce projet en question. Dans le rapport joint au bilan le Conseil d'administration affirme que le plan élaboré précédemment n'affecte pas la programmation actuelle, puisque l'achat du "Billia", élément essentiel pour la mise en œuvre dudit plan, n'a pas encore été conclu. Le conseil indique notamment que le plan en question doit être modifié.
Pour plus de clarté je vous présente des extraits du rapport des administrateurs. A la page 32 ils affirment que, compte tenu de la situation dans laquelle le plan de développement doit s'inscrire, une refonte de ce dernier est indispensable pour prendre en compte les éléments multiples qui doivent être concrétisés à 3 niveaux: plan d'action consortial, pour répondre aux exigences de l'administration publique; plan de développement de la maison de jeu pour répondre aux exigences de l'entreprise; plan de transition destiné à régler les problèmes qui mettent la structure de la société à dure épreuve. La redéfinition de la stratégie, tout comme la permanence - aujourd'hui encore des conditions qui empêchent la réalisation du plan tel qu'il avait été élaboré - a abouti au défraiement dans le cadre du bilan des dépenses y afférentes, dont l'utilité future n'apparaît pas.
Pour ce qui est des points critiques cités plus haut, il faudra absolument prévoir de gros investissements en vue de l'adaptation des locaux à la législation concernant l'interdiction de fumées dans les lieux publics, loi n° 3 du 16 janvier 2003; celle-ci obligera la société à effectuer des travaux modifiant la structure de l'établissement, engagement qui aura un point non négligeable d'un point de vue tant des finances, que de la gestion. Ces dispositions, associées aux mesures anti-blanchiment - décret législatif du 20 février 2004 - avec les conséquences de ces dernières sur la protection des données sensibles concernant les joueurs, pourraient, faute d'une gestion attentive, causer une perte de gain.
Cependant, afin d'éviter tout malentendu quant aux intentions de la société au sujet du plan de développement et des projets à mettre en œuvre, j'ai demandé le 10 mai 2004 à la société "Casino S.p.a." de s'exprimer formellement sur le contenu, sur les éventuels approfondissements relatifs au document qui m'avait été transmis. La société m'a répondu le 20 septembre dernier que le document du 31 juillet 2003 ne correspond ni aux conditions de début d'activité dans lesquelles se trouve la société, ni à l'indispensable adaptation à l'évolution des phases de marché et de la clientèle.
A ce propos certains politiciens italiens parlent régulièrement de l'éventuelle ouverture d'un casino dans chaque région. Cette proposition est inacceptable et risque de compromettre l'équilibre d'un secteur déjà difficile à gérer, sans pour autant résoudre les problèmes des régions ni ceux de l'Etat. Le débat politique se poursuivra du fait que la Cour constitutionnelle a demandé au législateur de réglementer le secteur qui nous intéresse. Il va sans dire que le Conseil régional et les Parlementaires valdôtains devront, dans la mesure de leurs compétences respectives, suivre l'évolution de cette question avec la plus grande attention.
Toujours en ce qui concerne l'organisation de la société, l'analyse de la situation de l'emploi met en évidence le fait que l'augmentation des dépenses inhérentes au personnel est due uniquement à l'application des conventions collectives. Le nouveau gestionnaire a en effet supprimé 11 emplois en 2003: ce processus s'est poursuivi en 2004 à tel point que les personnels qui comptaient 849 employés au 31 décembre 2003 n'en comptaient plus que 840 le 1er septembre suivant. L'organigramme pourrait être redéfini après une étude précise de la somme de travail et des modalités de réorganisation, en vue d'une amélioration des processus internes ou du transfert de certaines activités aux services tertiaires.
Pour ce qui est des négociations relatives à l'achat du "Grand Hôtel Billia", je tiens à rappeler que le Gouvernement régional a mandaté la "Finaosta" à l'unanimité, afin que cette dernière vérifie les hypothèses concrètes d'achat du complexe hôtelier composé du "Grand Hôtel Billia" et de ses dépendances; formule des propositions concrètes pour la résolution des contentieux qui opposent actuellement les groupes "SAAV-SITAV" et la Gestion extraordinaire, qui est en cours de liquidation; s'accorde avec la "SAAV" pour confier à un "advisor" indépendant et de renommée internationale l'évaluation, ainsi que le montage technique, et la définition d'un profile de sécurité de l'opération, étant entendu que tout acte ou contrat même préparatoire doit être soumis à l'approbation du Gouvernement régional. Par la suite, il a été tenu compte des remarques formulées par l'"advisor" dans son rapport, ainsi que des évaluations de "Finaosta" ; par conséquent, la délibération du Gouvernement régional n° 858 du 24 mars dernier, adoptée à l'unanimité, a autorisé la poursuite des négociations et la recherche du meilleur parcours du point de vue légal, fiscal et financier sous réserve de l'étude approfondie de la structure de la société.
Je tiens à souligner qu'à ces jours ce parcours n'a pas encore été défini et qu'il reste quelques problèmes à régler, du fait que la partie averse a fait l'objet directement ou indirectement d'une confiscation de ses biens, décidée par la Haute Cour de Justice anglaise et d'une décision du Tribunal de Turin, aux termes de l'article 2409 du Code civil, en relation avec ses problèmes internes. Ces événements sont survenus au cours des derniers mois et nos services en étudient actuellement la portée.
Aujourd'hui, afin de garantir la continuité et l'efficacité des activités programmées au titre de 2004, la "Casino S.p.a." a souscrit un contrat, qui arrivera à échéance en janvier 2005 et dans le cadre duquel elle se porte acquéreur de 83 chambres par jour au "Grand Hôtel Billia". Le contenu dudit contrat a déjà été largement illustré en réponse à des questions précédentes.
Enfin, il me semble qu'il est de mon devoir d'attirer l'attention de cette Assemblée sur les différents contentieux concernant le casino; vous trouverez toutes les explications nécessaires à ce propos dans le rapport qui accompagne le bilan 2003. Ces différends qu'oppose la Gestion extraordinaire à ses employés, au sujet de l'application des conventions collectives, sont très représentatifs de la situation et lourds de conséquences pour la nouvelle société.
En ce qui concerne l'analyse détaillée de la gestion du casino et les aspects techniques liés à la société, j'invite l'Assesseur à intervenir, puisqu'il est sans doute la personne qui a suivi ce dossier de plus près.
Président - Je déclare ouvert le débat. La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (Arc-VA) - Credo che a questo punto l'ordine del giorno debba offrire l'occasione per fare qualche riflessione di carattere più generale, perché sulle problematiche specifiche, che del casinò sono tante, e complesse, si può dire che ci soffermiamo in occasione di tutti i Consigli; anche la giornata di oggi è stata in larga parte dedicata ad iniziative ispettive che riguardavano il casinò e la vita economica che ruota attorno alla Casa da gioco di Saint-Vincent.
Mi limiterò a fare alcune osservazioni di carattere generale, partendo dai dati di bilancio del 2003 e dalle osservazioni che gli amministratori del casinò fanno nella relazione sulla gestione del 2003. Innanzitutto, i dati di carattere economico finanziario ci segnalano che il 2003 è stato l'anno peggiore da quando esiste la casa da gioco valdostana; peggiore, perché il calo di presenze si è attestato, alla fine dell'anno, al 7,49% e l'andamento generale degli introiti ha subito una flessione del 5,78%. Rispetto all'andamento generale degli introiti credo che si debba tener conto del fenomeno inflativo, quindi in sostanza il dato di flessione complessiva è ancora più alto rispetto a quello indicato in termini esclusivamente nominali.
La cosa è particolarmente seria, perché al deficit di bilancio che va affrontato con tutti i rimedi che il Codice civile prevede in tali casi va sommato il deficit della Gestione straordinaria in liquidazione. Sono formalmente due entità distinte, ma dalla somma di questi due deficit abbiamo la perdita effettiva della "macchina casinò". Nel momento in cui ragioniamo su tali dati, dobbiamo per forza fare la somma, anche perché, nell'uno o nell'altro caso, a coprire le perdite c'è sempre lo stesso soggetto giuridico: la Regione Valle d'Aosta; da un lato, unica responsabile della Gestione straordinaria e, dall'altra, azionista al 99% della società che gestisce il casinò.
Non vorrei, nel quadro d'insieme già preoccupante, che non si tenesse conto dei dati della Gestione straordinaria. Se già i dati sono negativi in sé, quello che preoccupa maggiormente il lettore attento della relazione sono le prospettive, perché a seguito di un'analisi puntuale di tutti i problemi evidenziati, gli amministratori fanno una previsione piuttosto allarmante; tale previsione viene svolta quando si soffermano sul problema dei provvedimenti concreti che il casinò dovrà assumere, in adempimento a due tipi di normative: alla normativa anti-riciclaggio e alla normativa anti-fumo.
I provvedimenti suddetti non sono indolori, perché gli amministratori dicono: "l'effetto combinato dei due provvedimenti non potrà che penalizzare l'attività della casa da gioco con un probabile calo dei proventi, che potrebbe anche raggiungere e superare la percentuale del 30%". A me sembra, dal punto di vista economico-finanziario, un dato estremamente preoccupante, perché immaginare nei prossimi anni un calo del 30%, quando già oggi questa azienda è in affanno, con cali intorno al 5-6%, ci obbligherebbe - se tale dato venisse confermato - a ridefinire la casa da gioco... sarebbe un'altra cosa un casinò che avesse degli introiti pari a 2/3 di quelli attuali! È un dato sul quale merita fare una qualche riflessione.
Il pessimismo degli amministratori viene evidenziato sempre alla stessa pagina 32 - richiamata anche per altri versi - in cui viene fatta una sintesi pessimistica della situazione, perché gli amministratori ci dicono: "come si vede, la situazione per il futuro non è certo confortante sotto tre profili". Primo, sotto il profilo del mercato: mutate aspettative della clientela, crisi economica del bacino di utenza tradizionale, apertura di nuovi casinò gravitanti sul bacino di utenza tradizionale... Secondo, sotto il profilo delle cause legali in corso: ne abbiamo parlato tante volte, si tratta di un contenzioso che avviene oggi su cifre spaventose. Non vogliamo neanche immaginare che tale contenzioso si risolva negativamente per la Regione sulla base di quelle cifre, perché significherebbe la necessità di portare i libri in tribunale, la casa da gioco non reggerebbe un minuto. Abbiamo però l'impressione, confortati spesso da pareri e rassicurazioni di carattere politico, che il contenzioso - che in parte può essere strumentale a varie iniziative da parte delle società vantanti ancora dei diritti e che sono proprietarie dei beni riguardanti l'accerchiamento - sia volutamente esasperato, che le richieste siano anche esagerate; se così non fosse, sarebbe un altro di quegli elementi da far venire i capelli ritti! Un terzo ed ultimo motivo di preoccupazione è quello normativo, relativamente a leggi sul fumo e all'anti-riciclaggio.
Di fronte a questo quadro negativo accertato, di fronte a questo pessimismo sostanziale, pessimismo che forse potremmo definire "realismo", gli amministratori ci mettono di fronte una situazione particolarmente difficile, che andrà ad aggravarsi nei prossimi anni o che potrebbe aggravarsi nei prossimi anni. Ebbene, cos'è che manca ancora totalmente in questa Regione?
Sollevo una vecchia questione, in ordine alla quale peraltro non abbiamo mai ricevuto delle risposte confortanti. Qual è la vecchia questione? Lo dico anche con autocritica, non è che ne faccio una questione di responsabilità totale nei confronti del Governo regionale... anche se, sicuramente, il Governo regionale per l'assunzione di responsabilità che deve avere ha senz'altro più responsabilità di ogni altra forza politica rappresentata in questo Consiglio. La questione è che manca una riflessione complessiva sul ruolo che vogliamo dare al casinò. Una riflessione manca! Si dà per scontato che si abbia un casinò di un certo tipo, un casinò che da un certo punto di vista - e solo da un certo punto di vista - ha funzionato per un gran numero di anni, perché ha consentito alla Regione di avere un introito finanziario piuttosto significativo. Quindi abbiamo di fronte sempre questo modello, del "casinò più grande d'Europa", dei 1.000 o quasi dipendenti..., come se questa cosa fosse immutabile e sempre foriera di benefici!
Oggi mi sembra che, alla luce di tutte le osservazioni che facciamo e che stanno facendo anche gli amministratori, questo scenario non sia più sufficiente, o, quanto meno, che sarebbe necessaria una riflessione. Io credo - abbozzo un tentativo di riflessione, personalmente non sono neanche in grado di fare un'analisi più completa, non ho gli strumenti, né le conoscenze, non mi piace neanche l'ambiente del casinò, lo devo fare proprio per dovere - che dobbiamo porci il problema se rispetto a questa comunità, oggi, non sia compatibile un casinò di altre dimensioni, che però riesca ad essere da "volano" ad altre attività connesse, con una maggiore collaborazione con gli enti locali, con gli uffici del turismo... che sia una parte magari meno importante, di per sé, dell'offerta turistica nella nostra regione, ma che sia un punto di riferimento insieme a tante altre attività.
Credo che la riflessione sul ruolo e sull'importanza del casinò, dal punto di vista strategico, rispetto all'offerta turistica nella nostra regione, non ci sia. Si va avanti come se fossimo ancora nel periodo delle "vacche grasse"; invece, siamo in un periodo di "vacche magre" per ragioni anche obiettive, magari prescindenti dalla capacità o meno degli amministratori regionali o societari che siano. Allora, ha ancora senso gestire il casinò con il ruolo, le dimensioni che abbiamo conosciuto negli ultimi decenni, o dobbiamo "envisager" una casa da gioco diversa?
Guardate che senza tale riflessione e senza le scelte politiche conseguenti, siamo incapaci di fare un qualsiasi passo, perché non siamo in grado di avere un piano strategico; se si vuole fare un piano strategico, occorre sapere dove vuole arrivare, cosa vuole fare! Non siamo in grado di capire fino in fondo l'esigenza di avere le strutture che costituiscono l'accerchiamento... anche qui, si dà tutto abbastanza per scontato! Si dice: "sì, è utile strategicamente perché ci si mettono i clienti, si fanno le manifestazioni, ci sono le sale...", ma un minimo di analisi "terra terra" sui costi-benefici, un minimo di analisi su chi sarà domani il cliente del casinò, dove andrà a dormire, se si fermerà al "Billia", se vorrà fare altre cose, se verrà da solo, se avrà dietro la famiglia, se non vorrà più occuparsi solo del casinò, ma se vorrà fare altre cose..., credo sarebbe la prima cosa da fare! Invece, a questa Regione sembra che non interessi, forse perché c'è una carenza di capacità progettuale. Riconosciamo che la nostra regione che ha difficoltà nell'assumere un ruolo di imprenditorialità e forse è una manifestazione di carenza di imprenditorialità locale, che ha il suo presupposto nell'incapacità dell'attuale classe politica di prospettare uno scenario in cui il casinò sia un qualcosa di organico a uno scenario di offerta turistica.
Oggi, la nostra riflessione di carattere generale è, ancora una volta, di questo tipo: la Giunta può continuare a cercare di "campare" su tale tema, a spostare i problemi, a portarci dei bilanci parziali in cui i conti vanno meglio rispetto al 2003, ma non abbiamo affrontato il problema di fondo! Se immaginiamo di avere una casa da gioco florida - e lascio perdere tutti i discorsi di carattere etico, che pure andrebbero fatti, per fare solo un discorso di carattere economico -, di poter stare sul mercato dell'offerta turistica fra 5-10 anni, commettiamo un errore colossale! Non ci staremo in questo mercato, indipendentemente dal fatto che vi sia o meno un casinò per ogni regione, come ogni tanto qualche ministro o sottosegretario italiano sostiene, cosa che peraltro avrebbe anche un senso dal punto di vista generale, non mi scandalizzerei! È chiaro che mette in crisi quei pochi che hanno il monopolio; però, per chi non ce l'ha, mi sembra abbastanza ovvio che dica: "volete guadagnare solo voi? No, guadagniamo di meno, ma guadagniamo tutti"!
Indipendentemente dal fatto che vi siano delle case da gioco nuove o non vi siano - perché questo "al lupo, al lupo!" lo sentiamo da decenni, ma il lupo non è mai arrivato -, credo che una riflessione generale debba esserci. Approfittiamo magari di questo periodo in cui ci sarà una "forzata calma" all'interno della maggioranza, che non so quanto durerà... prevedo poco...
(interruzione del Consigliere Sandri, fuori microfono)
... d'altronde, ieri avete chiuso una crisi con un voto su un documento, ma non avete ancora preso alcun provvedimento, è tutto da decidere; al primo "colpo di tosse" la malattia si rivelerà di nuovo, sarete ancora a cercare i medici al vostro interno per curarvi!
Direi di approfittare di questo periodo di relativa "bonaccia", per cercare di fare una riflessione più generale, altrimenti credo che tale problematica andrà ad aggravarsi e non sarebbe di giovamento a nessuno, indipendentemente dell'idea che si possa avere nei confronti della casa da gioco o del gioco di azzardo e della Regione che fa da "biscazziere" nel gioco di azzardo! C'è un'azienda che ha una sua rilevanza economica, che dà lavoro ad oltre 1.000 persone con l'indotto, quindi un amministratore che sia di buon senso deve tener conto di questa realtà! Una realtà che, se non si sta attenti e se non si fanno politiche lungimiranti e conseguenti alle problematiche che ormai tutti sappiamo evidenziare bene, però a cui non conseguono scelte politiche significative in direzione diversa, credo che nei prossimi anni la questione del casinò continuerà ad essere centrale rispetto al dibattito politico di questa Regione, e sarà una tematica destinata a non essere risolta!
Président - La parole au Conseiller Tibaldi.
Tibaldi (CdL) - L'approccio odierno a questo documento è, perlomeno da un punto di vista procedurale, diverso rispetto al passato, perché se fino allo scorso anno eravamo chiamati ad esprimere con voto il nostro apprezzamento su un bilancio, oggi ci limitiamo ad ascoltare una relazione e a fare le nostre legittime osservazioni sulle considerazioni adesso presentate dal Presidente Perrin.
Il Presidente Perrin ha fatto una cronistoria dei fatti che hanno consentito il traghettamento dalla Gestione straordinaria alla Gestione ordinaria della "Casinò S.p.a." e, da un suo punto di vista, ci ha prospettato un'analisi dei dati, dati che non sono soddisfacenti, e mi è parso che anche il tenore del suo intervento sia stato più nel tentativo di attenuare un'annata - il 2003 - tutt'altro che lusinghiera sotto il profilo dei risultati numerici!
Come è già stato detto, il 2003 non è un anno da "medaglia", è un anno da "patacca" - nel senso peggiore del termine -, che corona un decennio che, se potessimo rappresentare ipoteticamente su un grafico, ci vede in calo continuo, sia in termini di presenze, che di introiti e di redditività, tenendo conto anche dell'inflazione reale per la stessa Regione, che è l'ente concedente, senza considerare tutti i buchi collezionati in questi anni e che hanno creato una voragine finanziaria colmata, di volta in volta, con interventi da parte della Regione.
Quest'anno, oltre ad essere stato definito "annus horribilis" - sono parole dell'Assessore, che ci siamo permessi di riprendere -, si distingue per un altro fatto importante: quello della riduzione del capitale sociale, capitale che è stato eroso dalle perdite collezionate e che ci dovrebbe portare in questi giorni a una ricapitalizzazione, la quale dovrà essere effettuata, secondo quanto ci ha risposto ad una interpellanza del nostro gruppo presentata lo scorso mese di agosto... riduzione e poi ricapitalizzazione. È un anno che ha confermato un calo notevole del rendimento dei giochi tradizionali, in particolare la "roulette", lo "chemin", una forte caduta che è stata sempre considerata dai precedenti amministratori come "il fiore all'occhiello" della nostra casa da gioco rispetto alle altre case da gioco. Più volte - ricordo, in commissione -, sia l'allora Presidente Arrigoni, sia l'allora Direttore generale Trentaz rimarcavano l'importanza della professionalità e dei giochi lavorati di Saint-Vincent rispetto a Sanremo, Campione e Venezia; quest'anno c'è un segnale che è fortemente negativo.
Il 2003, al di là di questa analisi, ha avuto delle guide precise, ci sono nomi e cognomi di persone che hanno avuto dei ruoli importanti a livello gestionale e direzionale. Lo abbiamo rimarcato anche qui, con iniziative in Consiglio, lo riproporremo anche nel corso di questo dibattito. Come si può conciliare un risultato così magro, con dei premi di produzione che non hanno alcuna coerenza logica con i dati di bilancio, ovvero la redditività in termini di proventi o presenze? La nostra analisi si inserisce quindi in quel solco, altre volte da noi percorso, di una sostanziale staticità della gestione, di una gestione che sembra perseverare nei medesimi errori in assenza di strategie e indirizzi definiti, anche se, leggendo la relazione, ogni tanto emerge qualche frase piacevole, si annunciano nuove strategie di "marketing", programmi di riorganizzazione interna. Per evitare di arrivare con una massa voluminosa di carta non li ho portati, ma se andiamo a rileggere i bilanci degli anni precedenti, la cantilena è la stessa, con parole che non si traducono in azioni!
Signor Presidente, speriamo che finiscano gli "annunci a vuoto", perché la parola "strategia" è stata utilizzata a livello di largo consumo in quest'aula, in particolare da voi che ci avete proposto, come oggi, il bilancio o iniziative nel settore del casinò, ma la parola "strategia" è rimasta una buona locuzione sulla carta di bilanci come questo, sulla carta di leggi, statuti o disciplinari che vengono utilizzati a seconda delle convenienze, talvolta applicati e talvolta ignorati, preferendo il ricorso alla prassi!
La prima cosa, quindi, è: basta annunci a vuoto! È necessario che a queste parole redatte ed elaborate con cura corrispondano delle iniziative che diano un segnale di inversione di tendenza. Questa è la prima relazione che lei ci propone, Presidente, però non è un "verginello" del settore, perché ha condiviso con la Giunta precedente delle scelte politiche di indirizzo che non la vedevano completamente avulso dal contesto! Di conseguenza, la seconda cosa che vi chiediamo è di "sfornare" una strategia e se la strategia consiste in quel piano di sviluppo depositato il 29 luglio scorso presso gli uffici dell'Assessore Marguerettaz, è opportuno che questo piano prima o poi abbia dignità di esame da parte di una commissione consiliare e di questo Consiglio!
In quest'aula non mi risulta che alcun collega abbia visto il piano di sviluppo, perlomeno non c'è mai stato un punto all'ordine del giorno sul quale ognuno di noi abbia potuto fare un intervento su quello del casinò! Piano di sviluppo che - abbiamo detto - non deve essere interpretato in un contesto urbanistico, ovvero acquistiamo il "Billia", facciamo il campo da golf... il piano di sviluppo è anzitutto aziendale, recuperiamo ciò che hanno perso negli anni passati gli amministratori. Se la china è discendente e le quote di mercato si sono assottigliate rispetto alle altre case da gioco, il piano di rilancio vuole che noi andiamo a recuperare quel mercato che altre case da gioco più sapientemente sono riuscite a rosicchiarci. Paradossalmente, sono loro che hanno portato via, a noi, non solo il primato, ma anche significative quote di clienti e quindi quote di valore cambiato e giocato ai tavoli o alle macchinette.
Se - per come è stato presentato - è impossibile portare al voto il piano di sviluppo, perché articolato e complesso, non è ammissibile che voi facciate trascorrere 14-15 mesi senza aver ideato lo stralcio dei punti che costituiscono un ostacolo; se la questione "Grand Hôtel Billia" va avanti 10 anni, il casinò non avrà mai un piano di sviluppo perché la "questione Billia" rimane irrisolta? Speriamo che in qualche mente non alberghi questa follia, altrimenti non è degna di un amministratore della casa da gioco! Allora, che vengano stralciati quegli elementi dal piano di sviluppo che conoscete a menadito dopo 14-15 mesi, che sono inibitori per attivare un rilancio del casinò, altrimenti non siete degni di ricoprire quei ruoli!
Voi avete l'onere di dare un'idea di questo futuro della casa da gioco, avete l'onere di disegnarlo e di farlo votare secondo il gradimento dell'Assemblea; un gradimento che sarà anche politico, ma scenderà più nel profondo e valuterà le convenienze tenuto conto della situazione di un mercato.
Si è detto: "il Ministro D'Urso ha presentato una proposta che prevede un casinò in ogni regione"; questa proposta non è l'ultima, proposte promanano un po' da tutti i Parlamentari, di qualunque colore politico, ma questa situazione di oligopolio terminerà, magari fra 5 o 10 anni, ma andrà a terminare! Già solo lo Stato sapete che concorrenza ha fatto ai casinò o le macchinette nei bar quale concorrenza fanno al casinò! La concorrenza è l'anima del commercio, ma non possiamo limitare ad altri di fare ciò che stiamo facendo noi, per questo urge una strategia. Sono anni che lo sottolineiamo e sono altrettanti anni che a questa parola corrispondono solo annunci a vuoto!
La politica abbia allora il coraggio di compiere delle scelte, ma non con le mere interferenze - come dicevamo stamani - per vedere chi ha diritto di essere assunto alla casa da gioco andando ad implementare gli organici che sono già esosi, o chi ha diritto di promozione di carriera nell'ambito di un organico che non si compone solo di dipendenti della "Casinò S.p.a.", ma secondo una formula "spezzatino" ideata qualche anno fa vede anche una decina di società che fanno da corollario alla "Casinò"... quindi abbiamo un comparto occupazionale robusto, diciamo "sovradimensionato". Dico questo non per procedere a dei tagli, ma perché normalmente le assunzioni dovrebbero essere fatte in funzione di un piano aziendale industriale che esiste, e che esiste non solo nella mente di qualcuno, ma esiste perché questo organo politico - che è anche il socio al 99% della "Casinò S.p.a." - ha il diritto-dovere di esprimere una linea di indirizzo! La politica deve compiere non queste scelte di piccolo cabotaggio, ma deve compierne di fondamentali! La politica, fino ad oggi, non ha compiuto scelte fondamentali, ed è per questo che noi, nella seduta odierna, non ci limitiamo solo ad un'analisi che non può che essere critica - visti i risultati! - della situazione, ma faremo una serie di proposte articolate, da noi sviluppate in più ordini del giorno.
Noi abbiamo delle nostre idee, le abbiamo più volte manifestate; oggi, ci sembra uno di quei momenti opportuni per far sì che queste idee vengano discusse, apprezzate, disprezzate, approvate, respinte dall'Assemblea! Ve le sintetizzo, ve le presenteremo di volta in volta: la prima, è che al più presto sia portato all'esame del Consiglio un piano di sviluppo, e su questo noi pensiamo che il calendario stia correndo troppo veloce e che né la Regione, né la casa da gioco possano permettersi di perdere altro tempo; la seconda, è frutto anche di una mozione proposta un anno fa dal nostro gruppo consiliare, l'assurdità della sovrapposizione delle deleghe in capo all'Assessore al bilancio. Abbiamo più volte sottolineato il paradosso di un soggetto che è "controllore" e "controllato", gestisce, rappresenta l'organo politico, la società al 99%, controlla ciò che avviene all'interno della società per mezzo di un corpo apposito. Non abbiamo mai nascosto la nostra preferenza per una gestione privata e in questo senso proponiamo una formula, peraltro condivisa - come ci è parso di capire nel corso dei vari interventi succedutisi in quest'aula -: quella di aprire ad un azionariato diffuso.
Aggiungiamo quanto già dicevamo stamani: è bene che l'organico sia attentamente rivisitato, come sollecitato anche in una nota in calce ad un accordo sottoscritto dai sindacati dell'azienda, e siano razionalizzati ruoli e funzioni, ma senz'altro un blocco temporaneo delle assunzioni è necessario finquando non viene perlomeno approvato un piano di sviluppo. Gli ultimi due documenti si riferiscono a quella situazione incresciosa, deprecabile, che abbiamo denunciato a chiare lettere: la liquidazione dell'amministratore delegato uscente e del direttore generale della "Casinò S.p.a." e il suo esonero da responsabilità per colpa.
Su questi punti presentiamo delle proposte, sulle quali chiediamo che quest'aula si esprima.
Président - La parole au Conseiller Comé.
Comé (SA) - Voglio fare anch'io delle osservazioni di carattere generale, perché fra la giornata di ieri e la giornata di oggi abbiamo assistito, ogni due interrogazioni o interpellanze, a una che riguardava il casinò.
Prendendo in esame il bilancio al 31 dicembre 2003 della "Casinò S.p.a." e vedendo la perdita dell'esercizio pari a 2.795.000,00 euro, verrebbe spontanea la prima riflessione: niente di nuovo rispetto al passato. La Gestione straordinaria è cessata con un bilancio in negativo e apriamo la nuova società con dei risultati per il momento ancora negativi, anche se leggendo oggi sul giornale ci sono dei risultati positivi di bilancio al 31 luglio 2004, quindi rispetto alla prima gestione di esercizio del primo quadrimestre, dove vi era una passività di 400.000,00 euro, oggi avremo un più 1.700.000,00 euro, un di più che mi pare però sia dovuto ad un'azione di controllo, ad una razionalizzazione delle spese, che è molto positiva, ma certamente per guardare verso il futuro non dobbiamo basarci esclusivamente sulla razionalizzazione delle spese, altrimenti possiamo sorridere per un anno o due, perché i risultati tornerebbero inevitabilmente negativi.
Prendendo in esame le tabelle riportate nelle prime pagine della relazione di gestione, che riguardano sia gli ingressi che i proventi lordi, dei 4 casinò italiani dobbiamo rilevare come il nostro sia l'unico a tenere un primato, registrando con costanza un regresso, sia per quanto riguarda gli ingressi, passando da 834.000 nel 2001 a 709.000 del 2003, sia per quanto riguarda i proventi lordi, passando da 148 milioni ai 139 milioni del 2003, anno più negativo in assoluto. È chiaro a tutti come sia inevitabile che la Regione, attingendo dalla casa da gioco una tassa di concessione, questa si stia via via riducendo, ed è un'entrata che dovrebbe soddisfare i bisogni collettivi.
Le tabelle evidenziano una crisi strutturale della casa da gioco; l'evoluzione negativa colpisce in modo particolare la nostra realtà, a fronte di molteplici cause che il Consiglio stesso, con molto garbo, ha addebitato alle precedenti gestioni. Circa la situazione di mercato, il Consiglio di amministrazione evidenzia una serie di problemi, in particolare i comportamenti aggressivi delle due nuove case da gioco di Mendrisio e di Lugano, che propongono un'offerta in termini di orari e di flessibilità del servizio e di minimo di giocate più allineate alle aspettative della clientela che fa i conti con l'euro e cerca divertimenti a basso costo. Sembra forse facile dare una risposta che, alla concorrenza, si risponde con la concorrenza. Di primo acchito, cosa si aspetta ad adeguare l'offerta del casinò alle nuove esigenze del mercato e della situazione congiunturale che mortifica l'economia italiana ed europea?
La costituzione di una società per azioni aveva come obiettivo di rendere la gestione più snella ed efficace, ma al momento non sembra che abbiamo ancora raggiunto questo traguardo, anche perché il Consiglio di amministrazione ritiene che la tendenza del mercato sia quella di premiare un gioco a basso costo e come sia mutato anche il comportamento da parte della clientela, che si avvicina sempre più al casinò con un approccio più ludico che caratterizzato alla voglia di azzardo. È per questo che diventa essenziale, per avere ancora delle "chances", e per combattere l'agguerrita concorrenza nazionale ed estera, rinnovarsi e creare offerte di svago alternative alla nuova figura del giocatore, il quale ha un approccio diverso presentandosi anche con la famiglia; già il collega Curtaz si è soffermato sulla necessità di fare una riflessione sul taglio da dare alla nuova casa da gioco.
Per dare una risposta concreta a queste analisi - sono anni che le riportiamo in questo Consiglio - era stato dato incarico di predisporre un piano di sviluppo da tutti considerato necessario. Lo stesso Consiglio di amministrazione, nella relazione, definisce non più procrastinabile una ridefinizione del piano anziché di sviluppo, prima; adesso, lo chiama "piano strategico di sviluppo". Questo piano è stato presentato un anno fa, quindi direi di metterlo almeno sulla rampa di lancio per partire.
Leggendo nella relazione che la ristrutturazione del casinò risale al 1983, è evidente a tutti come sia urgente intervenire sulla casa da gioco, per concretizzare alcune delle proposte presentate in questo piano strategico di sviluppo. Spero veramente che, di fronte a dati ancora così negativi, la nuova società e in particolare il nuovo Consiglio di amministrazione sappiano fare delle scelte in tempi brevi, per sperare di tornare a quei dati di presenza di giocatori di parecchi anni fa. Qui, in effetti, ormai da anni sappiamo come anche a livello nazionale vi sia la tendenza ad andare a modificare le regole delle case da gioco; è di pochi giorni fa la "proposta D'Urso" di costruire una casa da gioco per regione, proposta che potrà creare dei grossi problemi alla gestione della casa da gioco. Il Consiglio di amministrazione dovrà operare celermente e dovrà fare le scelte che ritiene più opportune, ma finora, al di là di qualche operazione all'interno dello spogliatoio - che sono quelle da me prima citate, e sono i contenimenti delle spese -, non abbiamo ancora registrato alcuna scelta coraggiosa e necessaria. Il piano di "marketing" aziendale è stato improntato all'adozione di nuove strategie che tengono in considerazione segmenti di clientela finora trascurati dall'azienda; qui viene naturale chiederci perché finora sono stati trascurati questi clienti. A chi questa risposta, se non alla stessa maggioranza che trascurava, ieri, i clienti e cerca, oggi, di attirarli?
Ultima considerazione sotto il profilo organizzativo. Il Consiglio di amministrazione ha deciso una rivisitazione dell'organigramma aziendale, ma dopo un'attività di più di un anno registriamo ancora dei vuoti nella dirigenza; intanto, in quella amministrativa ritenuta dal Consiglio di amministrazione stesso nella ultima riunione con la IV Commissione come fondamentale e urgente, e altre direzioni affidate a dei dipendenti, quindi inamovibili, e non a dei dirigenti per definizione sostituibili in mancanza del raggiungimento degli obiettivi, chiaramente con un contenimento delle eventuali liquidazioni.
Mi chiedo se non sarebbe il caso di cominciare a darsi obiettivi precisi, anche se devo fare un plauso all'impegno di questo Consiglio di amministrazione, i cui membri svolgono le attività dirigenziali che non competono a loro, né per le funzioni che svolgono, né per le competenze. Mi pare di aver colto anche nelle risposte alle varie interpellanze l'impegno da parte dell'Assessore di arrivare con delle proposte; spero che in tempi molto brevi ci sia un'analisi o di quel piano o del prossimo piano, comunque ci sia qualcosa di concreto su cui il Consiglio regionale possa esprimersi per rilanciare, dopo anni, la casa da gioco.
Président - La parole à l'Assesseur au budget, aux finances, à la programmation et aux participations régionales, Marguerettaz.
Marguerettaz (UV) - Credo che ci sia poco da aggiungere rispetto alla relazione presentata dal Presidente; ritengo invece doveroso raccogliere lo spunto che, di fatto, è stato sollevato da tutti gli interventi, in particolare quello relativo al piano di sviluppo. Questo tipo di argomento era sicuramente compreso nella relazione del Presidente, che ha evidenziato il pensiero del Consiglio di amministrazione, ha evidenziato lo stato dell'arte; però, soprattutto al Consigliere Tibaldi, volevo rappresentare il pensiero del Consiglio di amministrazione in punto al piano di sviluppo.
Nella comunicazione del 20 settembre, nella relazione, si evidenziano le conclusioni, ma è una comunicazione breve ed è in risposta ad una sollecitazione fatta dall'Esecutivo il 10 maggio in tema di piano di sviluppo, con la quale si chiedeva di confermare quel piano di sviluppo presentato nel luglio 2003 dal precedente Consiglio di amministrazione. So che qui abbiamo delle letture diverse; si può anche affrontare l'argomento con una certa serenità, non necessariamente con posizioni radicalmente contrapposte, ma, per definire un principio, l'articolo 14 del disciplinare individua un piano di sviluppo che è propedeutico all'utilizzo di fondi regionali per un rilancio e per la costruzione di tutta una serie di opere. Nel piano di sviluppo si dice testualmente che "la società deve proporre un piano di sviluppo e il Consiglio regionale è nella sua sovranità di approvare o non approvare il piano". Non possiamo sostituirci alla società, è la società che deve proporre il piano, ma nell'articolo 14 è detto espressamente che lo stesso deve essere finalizzato a migliorare la redditività della società, non a migliorare le "performance" di altre realtà. Il piano di sviluppo, ecco perché è presentato dalla società, deve essere finalizzato a questo.
Detto questo, era semplicemente per definire i ruoli - ma su questo vedo che siamo d'accordo - dice (leggo): "Premettiamo che il lasso di tempo intercorso..." - è chiaro che è una risposta tardiva, dal 10 maggio abbiamo una risposta a settembre - "... è dovuto alla speranza da parte nostra che nel frattempo potesse essere sciolto il nodo concernente il "Grand Hôtel Billia" e gli altri beni di proprietà della "SITAV" e della "SAAV", alla disponibilità dei quali il piano di sviluppo in oggetto è molto, forse troppo, vincolato. Riteniamo, viceversa, che la società che rappresentiamo abbia il dovere di tracciare le linee evolutive del proprio divenire rispettando le scelte di soggetti terzi, ma senza esserne condizionata. Il documento in oggetto è inoltre caratterizzato da una scarsa flessibilità, sia nella previsione degli spazi, che nelle soluzioni da proporre alla clientela. Il mercato nel quale l'azienda opera è in costante mutamento e ci pare quindi penalizzante precluderci la possibilità di adattare la nostra offerta a tale condizione, soprattutto se si considera che qualsiasi investimento comporterà inevitabilmente un congruo tempo di realizzazione. È quindi indispensabile adottare soluzioni che offrano la massima flessibilità di utilizzazione, specialmente per quanto concerne quel segmento di clientela che concepisce il gioco più come svago che come azzardo. È doveroso infine precisare qual è la nostra visione del ruolo del casinò nell'ambito del comprensorio. Riteniamo che il piano di sviluppo presentato attribuisca all'azienda un ruolo quasi di regia dello sviluppo del territorio, di centro, di un sistema da essa dipendente..." - quello che diceva il Consigliere Curtaz: "il casinò al centro di tutto lo sviluppo", quindi aggiunge: - "... non è questo il nostro ruolo; secondo noi il casinò dovrà essere un co-interprete, seppure particolarmente attento, attivo e qualificato, dello sviluppo del comprensorio al servizio del quale potrà mettere le risorse materiali e soprattutto professionali di cui dispone. Non spetta al casinò, ma agli enti preposti, e con il contributo di tutti gli operatori, tracciare le linee di tale sviluppo. Il piano di sviluppo che intendiamo proporre dovrà essere affiancato da un piano di transizione a breve termine, che consenta ad un tempo di effettuare i primi interventi e di monitorare la coerenza del piano a lungo termine con l'evolversi della situazione di mercato. È infine ovvio che il tutto andrà corredato da valutazioni economiche e finanziarie, e riteniamo quindi necessario che il piano di sviluppo sia corredato da un "business plan" e pertanto questo consiglio di amministrazione porrà particolare attenzione all'elaborazione di tale documento".
Conclude, ed è la parte più significativa: "Alla luce di quanto sopra, il piano di sviluppo presentato il 31 luglio 2003 appare non rispondente, né alle condizioni di partenza in cui si trova l'azienda, né alle esigenze di adattabilità all'evolversi delle fasce di mercato della clientela".
Era solo per rappresentarvi che le osservazioni da voi fatte sono sufficientemente condivise dal Consiglio di amministrazione, che ritiene, tuttavia, non corrispondente quel piano di sviluppo, quindi non più proponibile. È chiaro che questo tipo di discorso viene fatto dopo un anno, ma d'altra parte quel piano di sviluppo teneva conto di tutta una serie di proprietà che non erano della Regione. Che senso aveva approvare o non approvare un piano per l'utilizzo di fondi costituiti nel bilancio regionale, cioè un 6%, per opere non fattibili? Ecco qual è il pensiero del Consiglio di amministrazione, ecco perché mi premeva fare la distinzione fra i due ruoli: società e Consiglio regionale.
Ritengo sia indispensabile dotarsi del piano di sviluppo nel più breve tempo, ma credo che questo sia il pensiero di tutti, organizzazioni sindacali comprese, le quali, in un loro documento, lo richiedono fortemente. Il risultato positivo di questo bilancio intermedio non ha galvanizzato nessuno, ha solo dato contezza di una serie di attività, come è stato ricordato da alcuni interventi di particolare attenzione sulle spese. Non è certo quello il percorso che permette un rilancio, o meglio, se si evitano - come viene detto in un comunicato - delle spese improduttive, si può dare spazio a spese che rilanciano il casinò. Da questa discussione credo si possa convenire su alcuni punti, salvo poi dividerci su visioni apocalittiche o che ci portano oltre rispetto a quello che il bilancio 2003 ci può portare.
Président - Le groupe "La Casa delle Libertà" a déposé sur cet acte 5 résolutions qui seront immédiatement discutées.
La parole au Conseiller Borre.
Borre (UV) - Chiedo una sospensione per poter esaminare le risoluzioni.
Président - Le Conseil est suspendu pendant un quart d'heure.
Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore 17,36 alle ore 18,07.
Président - Nous reprenons nos travaux.
La parole au Conseiller Sandri.
Sandri (GV-DS-PSE) - La maggioranza, dopo aver valutato le risoluzioni presentate da "La Casa delle Libertà", rivolge un invito: la maggioranza è disponile al confronto con l'opposizione, ma se messa in condizione, come tempi e modi, di farlo con serenità. Se fossero state presentate precedentemente, avremmo avuto sicuramente il tempo e il modo di poterli valutare. In questa fase, pur essendo state preparate per tempo, ma presentate all'ultimo momento, ci diventa difficile entrare, oggi, nel merito.
Chiediamo pertanto al gruppo "La Casa delle Libertà" un rinvio al prossimo Consiglio, per valutarle con calma.
Président - La parole au Conseiller Frassy.
Frassy (CdL) - È nostro onere dare una risposta a questa richiesta che definirei "originale e insolita" del collega Sandri, il quale, peraltro, ci sembra di aver capito che abbia parlato a nome della maggioranza e, dunque, a nome del gruppo "Union Valdôtaine".
Noi, nel momento in cui ci si apprestava a ragionare sul bilancio della "Casinò S.p.a." 2003, e a fronte di 1 anno - che non è stato dei più felici, come questo bilancio testimonia -, a fronte di 1 anno e 1/2 di legislatura - che non ha prodotto significative decisioni sui tanti fronti aperti relativamente alla gestione della "Casinò S.p.a." -, abbiamo ritenuto nostro dovere formulare delle proposte rispetto a quelle decisioni che la maggioranza, in particolare l'Esecutivo, ha rinviato di mese in mese e, a questo punto, da un anno all'altro. Le decisioni più significative sul casinò sono state le decisioni di "decidere di non decidere".
Prendiamo atto che sul casinò, che non è l'ultimo dei problemi e che dovrebbe essere nell'agenda politica tra le priorità per quanto rappresenta nell'economia della società valdostana, ma anche per la situazione direi "drammatica" dell'attuale stato in cui è la casa da gioco, prendiamo atto che su vicende notorie la maggioranza chiede tempo. Noi vogliamo darvi questo tempo, colleghi della maggioranza, perché questi sono documenti che entrano nel merito di alcuni dei problemi sul tappeto nella vicenda casa da gioco; sono per noi ovviamente le priorità rispetto ai tanti temi che riguardano la questione casa da gioco, di conseguenza gradiremmo poter instaurare un confronto con le forze di maggioranza, che sono quelle aventi i numeri per poter trasformare in decisioni operative o meno delle proposte.
Accogliamo questo invito, seppure ci corra l'obbligo di sottolineare, nel momento in cui ritiriamo queste 5 risoluzioni, che è curioso che su detti argomenti la maggioranza abbia difficoltà ad entrare nel merito e a prendere delle decisioni! L'invito comunque ci convince, perché nel contesto di questi documenti ci sono delle suggestioni forti, che meritano un ulteriore confronto all'interno della maggioranza. Ritiriamo le risoluzioni e comunichiamo che saranno iscritte come mozioni nel prossimo Consiglio; di conseguenza, da qui a 15 giorni, auspichiamo che il dibattito possa entrare nel vivo dei problemi da noi sollevati, più in generale di quelle che sono le problematiche del casinò.
Président - La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.
Squarzino (Arc-VA) - Non voglio intervenire in merito a tale questione. Voglio, invece, esprimere qui, pubblicamente, la mia indignazione nei confronti dei colleghi che in aula consiliare, al rientro da una pausa dei lavori, si sono soffermati a visionare su siti Internet scene di violenza della decapitazione di alcuni prigionieri in Irak. Credo che queste scene di violenza siano da biasimare, non solo perché sono cose terribili che vengono fatte, non solo perché i siti Internet cercano di metterle in circolazione, ma perché non dobbiamo in alcun caso offrire spunto perché questi siti vengano visitati! Sono indignata che in aula consiliare siano avvenute proprio queste cose e volevo esplicitare questa mia indignazione...
(interruzione del Consigliere Lattanzi, fuori microfono)
... chi è d'accordo si esprima: c'è libertà di pensiero e di espressione!
Presidente - Collega Frassy, se ho ben capito, queste 5 risoluzioni verranno automaticamente iscritte dalla Presidenza all'ordine del giorno del prossimo Consiglio. Va bene. Il Consiglio concorda sulla procedura? Le risoluzioni sono ritirate e verranno ridepositate sotto forma di mozioni.
La parola al Consigliere Lattanzi.
Lattanzi (CdL) - Solo perché questo argomento merita una chiusura e la chiusura è leggere le 4 righe, sulle quali ritengo che il Consiglio possa fare una riflessione, perché parleremo ancora di "casinò" nel prossimo Consiglio, ma perché tutti hanno concordato sul fatto che questo bilancio 2003 parla di una gestione che si è chiusa con un deficit e si sono analizzate in maniera approfondita le motivazioni e le sensibilità diverse rispetto alla problematica del casinò.
Permettetemi di chiudere questa discussione leggendo quello che tutti hanno rilevato, quello che sostiene il Collegio sindacale, il quale, verso la fine della relazione, afferma: "Sulla base di tali controlli, verifiche e ispezioni, abbiamo rilevato alcune criticità nell'assetto organizzativo, amministrativo e contabile della vostra società, da noi evidenziate agli amministratori. Pur dando atto che questi ultimi si sono attivati per porre rimedio a quanto rilevato dal Collegio sindacale, si deve comunque evidenziare che queste non sono state, a tutt'oggi, del tutto rimosse. In particolare, il Collegio sindacale segnala le problematiche relative a: procedure di organizzazione e individuazione delle aree di responsabilità e di controllo..." - e non abbiamo detto nulla - "... operatività dell'"auditing", reparto cassa assegni, operazioni inventariali e riorganizzazione della gestione dei flussi finanziari".
Ho voluto leggere queste righe perché sui professionisti delle certificazioni dei bilanci si è molto discusso, a volte anche volendo accusare l'opposizione di critiche rivolte al lavoro di chi ha il compito di analizzare e certificare i bilanci. Mi ricordo una polemica molto dura in riferimento alla Gestione straordinaria, al commercialista Bo, quando a qualcuno era sembrato che il nostro gruppo gli volesse imputare delle responsabilità oltre quelle che non ha per ruolo professionale... vogliamo dare merito a chi, invece, evidenzia le problematiche, ma non è compito dei professionisti risolvere i problemi, perché queste argomentazioni le troviamo in tutti gli altri bilanci che abbiamo esaminato in questi 6 anni, perlomeno da quando sono qui! Ho sempre letto la relazione del Collegio sindacale e sempre abbiamo trovato le stesse indicazioni, per poi andare a verificare che sistematicamente si parlava di "ammanco di denaro", di "fideiussioni" e "prestiti fatti in maniera allegra", di situazioni in cui hanno messo l'attenzione anche la Guardia di Finanza e l'Amministrazione giudiziaria.
Credo che vada dato merito a chi certifica le situazioni e che si debba evidenziare come purtroppo la politica non prenda atto di queste situazioni, perché se oggi siamo qui, a discutere di un bilancio 2003 che si è chiuso in passivo, nonostante le rassicurazioni dell'Assessore che dice che nei primi 7 mesi il casinò è andato un po' meno peggio, nel senso che attraverso un ritocco della questione contabile dei costi si riesce a produrre un bilancio meno negativo di quello che stiamo discutendo, credo che sia doveroso porre l'attenzione - e le mozioni andavano in questa direzione - sulla responsabilità di chi si assume il ruolo non solo di socio di riferimento - azionista -, ma anche di controllore! Non c'è nulla da inventare! Noi abbiamo proposto una risoluzione che parla di privatizzare la gestione del casinò, perché la riteniamo una via obbligata e ne parleremo, ma fin da subito la chiara identificazione delle responsabilità amministrative e gestionali è cosa da fare! Mi permetto di dire che l'attuale assetto, pur avendo migliorato sotto l'aspetto del "marketing" e della clientela, non è garanzia di una buona gestione di impresa che sta sul mercato!
Purtroppo, anche ieri, abbiamo dovuto prendere atto che sotto l'aspetto politico è stata fatta una scelta: non si vuole fare un passo indietro sulla gestione politica del casinò, questo è il dramma, perché queste cose sono cose da mercato e vengono disattese, perché c'è una logica culturale che prevede una gestione politica dell'impresa casinò! Io ribadisco l'urlo di disperazione: così la chiudiamo quell'impresa!
Presidente - Le risoluzioni presentate dal gruppo "La Casa delle Libertà" non vengono ritirate, ma vengono rinviate automaticamente al prossimo Consiglio; pertanto, sarà la Presidenza che provvederà ad iscriverle automaticamente all'ordine del giorno dei prossimi lavori consiliari.
Il Consiglio prende atto della relazione, concordando sul rinvio delle risoluzioni alla prossima sessione ordinaria.