Oggetto del Consiglio n. 640 del 9 giugno 2004 - Resoconto
OGGETTO N. 640/XII - Fornitura alle scuole del libro "Séquences didactiques de langue, collection Crayon". (Interrogazione)
Interrogazione
Preso atto che molte scuole elementari adottano come libri le "Séquences Didactiques de langue, Collection Crayon";
Ricordato che si tratta di materiale didattico predisposto dalla stessa Regione, tramite personale docente distaccato all'uopo;
Appreso che tale materiale didattico, prodotto dalla Regione, viene di fatto pagato dalle scuole, in quanto il costo dei singoli volumi adottati rientra nel buono scolastico assegnato ad ogni alunno;
Evidenziato che di tutto il materiale è stata predisposta anche la versione in DVD e che pertanto sarebbe possibile alle scuole accedere a tale materiale, senza necessariamente passare tramite l'acquisto delle Séquences in forma cartacea;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
l'Assessore competente per sapere:
1) per quale motivo si è conteggiato all'interno della quota del buono scuola il costo di tale materiale didattico;
2) se alle scuole viene fornita una copia del DVD;
3) se si è acquisito il parere di dirigenti e docenti circa le modalità più proficue (solo DVD, solo supporto cartaceo, o entrambe) per l'utilizzo delle Séquences.
F.to: Squarzino Secondina - Curtaz
Président - La parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Charles Teresa.
Charles (UV) - En me référant à l'interrogation dont à l'objet, je mets en évidence que le matériel didactique de la "collection Crayon" a été préparé par la Surintendance aux études, le contenu a été soigné par le Bureau d'inspection technique et l'impression a été soignée par la Direction des politiques éducatives. Ce matériel comprend, pour l'instant, les 6 collections, mais qui peuvent tout de même être adoptées comme des instruments didactiques par les institutions scolaires. Il y a 7 séquences: séquences de langue classes de 1e, c'est la couleur bleue; séquences de langue, classes de 2e-3e, couleur orange; séquences de langue, classes de 2e-3e, violette; séquences de langue, classes de 4e-5e, couleur jaune; séquences de langue, classes de 5e, couleur rouge; séquences d'histoire pour les dernières classes, vertes, et séquences de sciences, grises.
La première collection des séquences didactiques de la "collection Crayon" bleue a été réalisée en 2000 et elle a été proposée pour l'adoption au cours de l'année scolaire 2000-2001, en tant que livres considérés comme matériel alternatif, puisqu'ils n'ont pas - comment dire? - de prix de catalogue, c'est-à-dire de prix de couverture. De toute manière, il s'agit, sans aucun doute, de livres qui rentrent dans la catégorie plus générale de matériel didactique d'un curriculum, car ils sont destinés aux élèves (tout comme, par exemple, un livre de lecture ou un autre manuel en usage dans les classes des écoles élémentaires). A partir de l'année 2000 et jusqu'aux années 2002-2003, il ne pouvait s'agir que de livres alternatifs qui ne rentrent pas dans la typologie des manuels scolaires produits par les maisons d'édition en accord avec le Ministère de l'instruction à des prix définis par décret par le Ministère lui-même.
Puisqu'il s'agit de livres, comme on a dit, ce matériel ne pouvait que rentrer dans le cadre de la loi qui était alors en vigueur - loi du 7 août 1986, n° 46 après modifiée par la loi régionale du 6 mai 1987, n° 36 -, qui prévoyait aussi la possibilité d'acheter des livres qui remplacent les livres en adoption pour les classes qui avaient l'intention d'effectuer des expériences didactiques différentes. En outre, à ce propos, on a estimé que les séquences seraient considérées comme de véritables livres indiqués pour les élèves dans le domaine des instruments didactiques, comme toute autre proposition, en tant que manuels dans le sens strict du mot ou en tant que manuels qui en remplacent d'autres. Enfin, du point de vue de l'administration, il aurait été illégitime de prévoir une dépense telle que celle qui a été prise en compte par l'Administration régionale pour la production de ce matériel didactique sans aucune référence de loi qui en constituerait le fondement et qui en prévoirait la couverture financière. Pour ces raisons, on a décidé de chiffrer les coûts de chaque livret sur la base des dépenses de l'impression et de les compter pour déterminer le montant total à la disposition des institutions scolaires pour la fourniture gratuite des instruments didactiques. Je souligne qu'il ne s'agit pas de bons pour l'école - comme vous avez dit -, mais il s'agit plutôt d'une fourniture gratuite de manuels scolaires quantifiée sur la base d'un paramètre appelé "quote-part élève". Vous avez dit dans l'interrogation que les écoles adoptent les séquences, de conséquence ils deviennent de textes véritables et de vrais manuels que les enseignants peuvent choisir de façon autonome; pour ce motif leur valeur est déduite de la quote-part pour le financement des livres de texte, c'est-à-dire ce serait comme si les coûts de la production correspondaient aux prix de couverture, on a fait cette liaison. L'alternative aurait pu être celle d'offrir gratuitement ces livres aux autres déjà choisis, mais on a décidé autrement, parce qu'on sait bien que tout ce qui est donné gratuitement parfois perd de valeur, alors c'est un peu dans ce sens que les choix ont été faits de cette manière.
Quant à la quatrième question, pour ce qui concerne le matériel de support de ces séquences, je tiens à préciser qu'elles sont disponibles en version papier - livres - ou en "CD Rom" et non pas en version "DVD" comme vous dites. La différence - on me rappelle - entre ces deux typologies de support informatique est mise en relation avec la forme des textes qui ne doivent pas être projetés, mais qui doivent être lus et complétés oralement ou par écrit par les élèves. La première intention de la Surintendance aux études - et donc la première proposition (avril 2000) faite aux écoles au sujet du support sur lequel pourrait être enregistré ce matériel didactique - a consisté à distribuer le "CD Rom" avec lequel les écoles devraient choisir l'impression de la manière la plus utile sur la base de leurs exigences. Toutefois le choix des dirigeants scolaires est toujours tombé plutôt sur la forme de papier: en effet il est apparu au moment d'opérer que les écoles - à propos des livres, moi, personnellement je m'en réjouis, parce que peut-être, étant très traditionaliste, je me sens - comment dire? - plus garantie, peut-être seulement par habitude, à utiliser les livres - ont des difficultés, d'une part, à imprimer directement par "CD Rom", parce qu'elles ne possèdent pas d'imprimante adéquate (par exemple, il n'existe pas toujours des imprimantes "laser" couleurs); d'autre part, parce qu'elles ont des difficultés à affronter le coût élevé d'imprimerie exigé par les typographies pour des quantités réduites. C'est pourquoi, afin de satisfaire toutes les demandes d'adoption de séquences, la Direction des politiques éducatives s'est chargée et se charge de l'impression à travers l'adjudication à des typographies pour de grandes quantités ou directement dans ses propres bureaux dans des cas particuliers ou dans des cas urgents.
Président - La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.
Squarzino (Arc-VA) - Ringrazio l'Assessore per tutte le informazioni che ci ha fornito. Vi è un elemento su cui esprimiamo alcune perplessità: il fatto che le scuole, i dirigenti abbiano deciso in questo modo, perché una serie di dirigenti ed insegnanti a cui ho chiesto informazioni, dopo che mi è stato segnalato questo problema, mi ha detto che si sono trovati di fronte a questa decisione, di averla in qualche modo subita, accettata, in quanto nessuno ha loro chiesto di valutare insieme quale fosse la soluzione migliore. Posso capire che in alcune situazioni sia difficile usare il "CD-Rom", perché magari manca un'apparecchiatura precisa, però ricordo che noi forniamo le scuole di materiale informatico e spendiamo risorse notevoli per attrezzare le scuole affinché siano in grado di utilizzare le nuove tecnologie, in modo da giungere dappertutto, senza dover passare tramite lo strumento cartaceo, che deve essere ordinato, stampato, inviato alle scuole o alle librerie, che richiede comunque un trasporto da parte del personale della scuola o di chiunque adibito al trasporto di questo materiale, mentre il supporto informatico consentirebbe di avere a disposizione per tutte le scuole, nelle più diverse sedi, queste "séquences". Vede, proprio perché sono interessanti, è difficile per una scuola rinunciare ad una parte del buono libro, che è previsto per ogni alunno, per prendere questo materiale didattico, mentre sarebbe più interessante che la scuola potesse accedere a tutte le tipologie di "séquences" per una parte che riguarda il programma o il progetto di quella scuola. Capisco quindi la scelta cartacea del libro per le "séquences" che diventano il libro di una certa materia, che dura tutto un anno, ma proprio perché è materiale veramente interessante, è materiale che la scuola ha prodotto per la scuola... quindi è il risultato...
(interruzione dell'Assessore Charles Teresa, fuori microfono)
... appunto, "a été produit pour les écoles valdôtaines", allora mi chiedo perché dobbiamo limitare l'uso di queste "séquences". La pregherei, Assessore, di verificare sia con gli uffici, sia con i dirigenti chiedendo loro che interpellino anche i docenti - perché non sempre sono interpellati i docenti interessati - per verificare l'uso di queste "séquences", perché non vorrei che costituisse un problema per le scuole il fatto di dover dedurre... sarà poco, da 2,5 a 5 euro, dal budget complessivo, il costo delle séquences. Il budget per ogni alunno delle scuole elementari è limitato, quindi anche quel minimo di budget può essere utilizzato diversamente per la scuola, per avere materiale didattico che poi rimane alla scuola da un anno all'altro e che può servire a formare biblioteca scolastica, anche biblioteche settoriali. La pregherei quindi di rivedere questa scelta, pensandola in questa prospettiva...
(nuova interruzione dell'Assessore Charles Teresa, fuori microfono)
... ma "CD-Rom ce n'est pas gaspillage"...