Oggetto del Consiglio n. 428 del 25 febbraio 2004 - Resoconto

OGGETTO N. 428/XII - Adeguamento alla normativa antincendio della scuola media di Morgex. (Interrogazione)

Interrogazione

Premesso che:

- Con deliberazione di Giunta del 2 febbraio u.s. è stato affidato un incarico per la progettazione inerente lavori di adeguamento - per un importo stimato di €59.000,00 - alla normativa antincendio della scuola media di Morgex inaugurata nel settembre 2000;

il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

Il Presidente della Regione e l'Assessore alle Opere Pubbliche per sapere:

1) i motivi per i quali il complesso, pur essendo di recentissima esecuzione, non sia a norma con le vigenti disposizioni antincendio;

2) in quali opere consiste la messa a norma;

3) a quanto è ammontata la spesa complessiva per la realizzazione della scuola media di Morgex;

4) chi sono stati i progettisti e a chi è stata affidata la direzione lavori di tale scuola.

F.to: Frassy

Presidente - La parola all'Assessore al territorio, ambiente e opere pubbliche, Cerise.

Cerise (UV) - "Les raisons pour lesquelles le bâtiment, pourtant très récent, ne répond pas aux normes anti-incendie". Le projet du bâtiment scolaire en question a été approuvé en 1990 et les travaux de construction ont été confiés à la société "Silt Costruzioni", qui les a commencés en 1991. Le 26 août 1992, le décret ministériel portant dispositions pour la prévention des incendies dans les bâtiments scolaires entrait en vigueur. L'application de ce décret devait être immédiate pour les édifices dont les projets avaient été présentés aux organes compétents, afin d'être approuvés, après sa date d'entrée en vigueur. Pour les autres bâtiments, dont fait partie celui qui nous intéresse, l'article 13 du décret donnait 5 ans aux propriétaires pour procéder à la mise aux normes (délai qui avait ensuite été prorogé jusqu'au 31 décembre 2004). Pendant les travaux, la société que nous avons citée a fait faillite et a été remplacée par la "Walser S.r.l."; par la suite, cette dernière et "l'Unionbeton" se sont partagées les branches de l'entreprise.

Afin de terminer la construction de l'école dans le cadre du budget, conformément aux dispositions en matière de travaux publics et suite à tous ces changements, ainsi qu'à la nécessité d'apporter des modifications au projet initial, la direction des travaux n'a fait réaliser que les travaux strictement indispensables au bon fonctionnement de la structure et a reporté toutes les autres interventions qui ont finalement été réalisées en 1999. La date limite pour adapter ce bâtiment aux normes anti-incendie demeurant la fin de l'année 2004, l'école pouvait être utilisée malgré tout. En 2000 la déclaration de début d'activité et la demande de certificat de prévention des incendies ont donc été présentées.

Les travaux légers pour la mise aux normes de l'école consistent essentiellement en la réalisation d'espaces de sécurité pour les personnes handicapées, en l'achèvement du réseau d'adduction d'eau et en la mise en place de portes ou de parois coupe-feu.

La dépense globale pour la construction de l'école moyenne de Morgex s'élève à 2.655.000 euros environ.

Pour ce qui est des professionnels et techniciens qui ont participé à la construction du bâtiment, je vous informe que les chefs de projet ont été l'Architecte Carlo Lale - décédé depuis -, pour la partie architecturale, et les Ingénieurs Serafino Pallù, pour la charpente, et Mario Guerci pour les réseaux. Ce dernier s'est également vu confier, suite à un appel d'offres, le projet préliminaire, le projet définitif et le projet d'exécution pour la réalisation des travaux de mise aux normes anti-incendie, compte tenu du fait qu'il était le concepteur des réseaux.

La direction des travaux a été confiée au personnel de l'Administration régionale et plus précisément: de 1991 à 1996, à l'Ingénieur Edmond Freppa et à l'Architecte Ugo Lanzavecchia (qui a pris sa retraite); de 1996 à 1997, à Claudia Panelli et encore à l'Ingénieur Edmond Freppa, qui occupa la fonction d'ingénieur en chef; de 1997 à la fin des travaux, à l'Ingénieur Antonio Pollano pour les réseaux et au Géomètre Marco Luboz pour les travaux publics, alors que les fonctions d'ingénieur en chef furent confiées à l'Ingénieur Angelo Cerise.

Presidente - La parola al Consigliere Frassy.

Frassy (CdL) - La replica sarà molto breve, nel senso che la risposta si commenti da sola, ovvero, pur essendo esaustiva, denota un "modus operandi" che, pur essendo stato rispettoso dei termini amministrativi delle varie norme che si sono succedute nel tempo, non si può dire funzionale; soprattutto direi che non è il metodo migliore per fare economie nel senso positivo del termine, nella realizzazione delle opere pubbliche. Non è l'unica vicenda, non è la prima, ci auguriamo che sia una delle ultime vicende per le quali opere, che vengono inaugurate dopo una serie di tempi lunghi, nascono già vecchie. È successo con la ristrutturazione della sede dell'Assessorato dell'industria e commercio in Piazza della Repubblica ad Aosta, dove per ben 10 anni ci siamo dovuti barcamenare su rimesse che non erano a norma in base alla legislazione che era uscita, mentre l'opera era in corso e qui ci troviamo nella stessa situazione. Riteniamo che, quando cambiano determinate normative, pur in presenza di progettazioni magari in fase di esecuzione, sia più conveniente e funzionale effettuare gli interventi fino a che il cantiere è aperto.

Auspichiamo perciò che, nelle opere pubbliche in corso di esecuzione, vi sia una diversa attenzione sulle questioni sostanziali e non ci si rifugi nelle deroghe o proroghe di applicazione di determinate normative, soprattutto se queste normative hanno a che fare con la sicurezza, e in considerazione del fatto che parliamo di opere pubbliche, che, di conseguenza, prevedono afflussi significativi di fruitori. Con questa considerazione, che è anche una raccomandazione, termino questa replica.