Oggetto del Consiglio n. 219 del 19 novembre 2003 - Resoconto
OGGETTO N. 219/XII - Criteri seguiti per l'ampliamento del tratto stradale fra Arpuilles ed Excenex in Comune di Aosta. (Interrogazione)
Interrogazione
Appreso che il Consiglio comunale di Aosta ha approvato il progetto di ampliamento della strada tra Arpuilles ed Excenex tra molte critiche, provenienti sia dai banchi della maggioranza, sia dai banchi dell'opposizione;
Osservato, in particolare, che tale progetto appare sovradimensionato e redatto secondo tipologie costruttive poco rispettose della morfologia di una zona di montagna e degli insediamenti abitativi presenti;
Ritenuto che decisioni politico-amministrative, quali quelle fatte in occasione della progettazione e dell'approvazione del tratto di strada in oggetto contribuiscano ad alimentare le perplessità di chi fondatamente ritiene che le scelte viarie regionali siano poco rispettose del territorio e della cultura della Valle d'Aosta;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
l'Assessore competente per sapere:
1) in base a quali criteri si è deciso di operare il progettato ampliamento del tratto stradale fra Arpuilles ed Excenex, in Comune di Aosta;
2) se condivide o meno le critiche avanzate da più parti al progetto in esame.
F.to: Curtaz - Riccarand
Président - La parole à l'Assesseur au territoire, à l'environnement et aux ouvrages publics, Cerise.
Cerise (UV) - Par la délibération du Gouvernement régional n° 2741 du 10 août 1998, un groupe de professionnels a été chargé de la conception du projet en cause, c'est-à-dire l'élargissement de la route régionale n° 38 Arpuilles-Planet; lesdits professionnels ont transmis le 26 juillet 1999 aux bureaux compétents les copies de l'avant-projet et de l'étude d'évaluation de l'impact sur l'environnement prévues par le cahier des charges.
Le Service des ouvrages routiers, par sa lettre du 19 octobre 1999, a transmis une copie dudit avant-projet à l'Administration communale d'Aoste, qui, par son avis du 4 mars 2000, signé par le dirigeant du secteur 4, a formulé des propositions à propos du tracé et des trottoirs. Par la délibération du Gouvernement n° 240 du 14 juillet 2000, l'Administration communale d'Aoste a exprimé un avis favorable quant à l'avant-projet en cause, conformément à l'avis de la Section de la construction susdit. Aux fins des phases de conception et d'approbation, l'Administration régionale a transmis les documents relatifs à l'étude d'évaluation de l'impact sur l'environnement au bureau régional compétent.
Faisant suite à l'appréciation positive conditionnée exprimée par le Bureau de l'évaluation de l'impact environnemental, le Gouvernement régional, par sa délibération n° 4030 du 27 novembre 2000, a prononcé une appréciation positive quant à la compatibilité avec l'environnement des travaux en cause, subordonnée au respect des conditions que je vous annonce.
Quant à la variante du "Berrio", selon le Service de protection du paysage, aucune des 3 solutions proposées ne peut être réalisée, étant donné que ladite variante bouleverserait l'équilibre du paysage, caractérisé par un bloc erratique. Selon le Comité technique de l'environnement, qui a exprimé un avis défavorable, il y a lieu de procéder uniquement à l'élargissement de l'emprise au sol actuellement occupée par la route.
Quant à l'agglomération d'Excenex, selon le Service de protection du paysage et le Comité technique de l'environnement, il y a lieu d'adopter la solution n° 2, qui prévoit la démolition de 2 immeubles.
Sur la base des conditions établies lors de l'approbation de l'évaluation de l'impact sur l'environnement, les bureaux compétents de l'Assessorat ont mis à jour l'avant-projet qui a ensuite été approuvé par la délibération du Gouvernement régional n° 3268 du 10 septembre 2001. Le 21 août 2002, les auteurs du projet définitif ont transmis ce dernier à la Direction des ouvrages routiers qui, à son tour, l'a envoyé à l'Administration communale d'Aoste, en vue de l'acquisition des avis du ressort de celle-ci. En même temps, une procédure a été engagée afin de permettre aux propriétaires concernés par les travaux de consulter les pièces de projet précisant l'indication et la quantité des zones à occuper.
Le 5 juin 2003 l'Administration communale d'Aoste a complété l'analyse du projet définitif et a transmis à la Direction des ouvrages routiers les avis y afférents. Le Gouvernement régional, par sa délibération n° 2457 du 16 juin 2003, a approuvé le projet définitif des travaux en question et a engagé la procédure visant à l'obtention d'une entente entre la Région et la Commune d'Aoste, au sens de l'article 29 de la loi n° 11, étant donné que l'exécution desdits travaux n'est pas en conformité avec le plan régulateur général communal de ladite Commune. Enfin, le Conseil communal d'Aoste a, à son tour, approuvé le projet définitif en vue de l'obtention de l'entente visée à l'article 29 de la loi n° 11.
Pour ce qui est des aspects techniques, le projet en cause prévoit la modernisation de la chaussée et la modification du profil et du tracé du tronçon de route allant du hameau d'Excenex au hameau de Planet, dans le respect des prescriptions établies par les avis du Bureau de l'évaluation de l'impact environnemental.
Le tracé actuel comporte 2 points critiques, à savoir: le tronçon situé entre la section 10 et la section 33, à l'intérieur de l'agglomération d'Excenex. La chaussée de la route régionale qui traverse le hameau d'Excenex étant parfois large de moins de 4 mètres, la sécurité des véhicules en transit et des piétons n'est évidemment pas assurée. Le but de ce projet est donc, d'une part, d'élargir la chaussée jusqu'à 6 mètres au moins - largeur minimale des routes régionales -, et ce, par la démolition de quelques immeubles et le déplacement de certaines clôtures appartenant à des particuliers, et, d'autre part, de créer des parcours piétons, chaque fois que cela est possible. Par ailleurs, le projet prévoit également de requalifier la petite place d'Excenex par la pose d'un nouveau revêtement.
La zone du "Berrio", entre la section 5 et la section 62 environ. Les problèmes majeurs de ce tronçon dérivent de son importante déclivité et des rayons de courbure qui ne garantissent pas la sécurité des usagers de la route, particulièrement dangereuse pendant l'hiver à cause du gel. Le projet prévoit donc d'en diminuer la pente et d'en modifier les rayons de courbure. Le tracé de la route ne changera pratiquement pas, si ce n'est à la hauteur de deux tournants, conformément aux prescriptions du Bureau de l'évaluation de l'impact environnemental.
L'Administration régionale s'efforce, depuis 1998, de trouver un projet susceptible de garantir à tous les usagers de la route, piétons compris, un minimum de sécurité sur le tronçon en question, tout à fait d'une façon compatible avec l'environnement. Par ailleurs, ce projet prévoit également la requalification urbaine de la zone et la réfection des équipements souterrains.
Il reste à souligner, enfin, que les différentes phases d'élaboration du projet ont toujours fait l'objet d'accords avec les organes régionaux compétents et avec l'Administration communale d'Aoste, qui les ont approuvées sans observation, ni critique.
Président - La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (Arc-VA) - Più che insoddisfatto sono deluso dalla risposta dell'Assessore, perché mi ero ripromesso con questa interrogazione di suscitare una riflessione che non c'è stata; l'Assessore - peraltro in maniera più che completa - ci ha elencato l'iter di approvazione di questo tratto di strada, ma si è guardato bene dal rispondere alla domanda di carattere politico che era contenuta in questa interrogazione!
Assessore, io chiedevo se lei condivide o meno le critiche avanzate da più parti al progetto in esame: lei non mi ha risposto a questa domanda, e questo non mi sembra neanche corretto dal punto di vista dei rapporti istituzionali fra opposizione e Governo! Critiche che peraltro sono state avanzate in Consiglio comunale di Aosta da tutte le forze politiche, indipendentemente da chi poi ha votato il provvedimento; basta leggere i giornali di quei giorni, in cui si diceva che critiche sono state avanzate da: Zucchi (AN), Bionaz (Union), Fea (Stella Alpina), Bich (DS), Mantione (Forza Italia), Venturella (Verdi), Pucci (Rifondazione), Milanesio (PSV)… è un progetto che ha suscitato critiche diffuse!
Per quanto mi risulta in Consiglio comunale c'è stato un dibattito che qui lei ha evitato, e mi dispiace, perché credo, al di là degli aspetti tecnici relativi a questa strada - sui quali non voglio entrare: primo, perché non abbiamo tempo; secondo, perché non li conosco nel dettaglio - che questa sia l'ennesima occasione - forse persa! - di fare una riflessione su come si costruisce nella nostra regione, in particolare su come si costruiscono le strade.
Nella scorsa legislatura ho già avuto occasione di dire, in seguito a varie iniziative ed interventi, che noi utilizziamo delle tipologie costruttive che con la montagna c'entrano poco! La stessa legge regionale da lei richiamata impone, per le strade regionali, una misura minima: questa mi sembra una cosa demenziale perché per delle strade di montagna non ci deve essere né una misura minima né una misura massima, ci deve essere una misura che sia compatibile con le esigenze di un territorio di montagna! Questo è tanto vero che, se andiamo in altre zone di montagna a noi vicine - come in Svizzera e in Austria -, osserviamo che la tipologia nella costruzione delle strade è totalmente diversa dalla nostra: si fanno strade meno larghe, si fanno meno rettilinei, si fanno meno viadotti, si fanno meno gallerie, i progettisti cercano di costruire strade che siano rispettose della morfologia del terreno; anche dal punto di vista dell'impatto visivo mi sembra assai preferibile, oltre che più conforme a una tradizione culturale che questa regione aveva e che ha totalmente perso! Noi costruiamo - ripeto - con tipologie che sono copiate pari pari con le tipologie di costruzione della pianura! I nostri ingegneri, per progettare le strade in montagna, usano le stesse tecniche usate per progettare le strade in Pianura Padana: a me questa sembra, proprio dal punto di vista culturale, una cosa completamente sbagliata!
Mi dispiace che si sia persa l'occasione per riflettere su tale problematica, ma mi permetto di fare un passo in avanti: le consiglierei, Assessore - poi veda lei se questa mia suggestione può essere accolta o meno - di fare in Valle d'Aosta un convegno, un seminario di riflessione, un incontro su come si costruisce, perché si costruisce spesso male e quasi sempre in modo brutto, e invece il nostro "atout", sia dal punto di vista economico ambientale, sia dal punto di vista turistico, è quello di costruire in maniera più conforme alle nostre esigenze e alle nostre caratteristiche!
In una Valle che rivendica come punto forte la sua tradizionalità, in questo campo, in particolare nel campo della costruzione di opere pubbliche, in specifico quelle stradali, abbiamo "sbragato" totalmente, non abbiamo più nessun tipo di identità di carattere ingegneristico e architettonico!