Oggetto del Consiglio n. 35 del 23 luglio 2003 - Resoconto
OGGETTO N. 35/XII - Integrazione in ambito scolastico regionale di alunni extracomunitari. (Interpellanza)
Interpellanza
Visto il programma di maggioranza presentato in Consiglio regionale l'8 luglio 2003;
Preso atto che tra gli obiettivi da raggiungere, nell'ambito del settore dedicato al sistema scolastico, trovano posto le problematiche relative alla "accoglienza e l'integrazione dell'handicap a scuola, come premessa per l'inserimento nella società", mentre nulla si dice circa l'integrazione in ambito scolastico di alunni provenienti da paesi extracomunitari;
Ritenuto tuttavia che, data la presenza di tali alunni nelle scuole in Valle, sia opportuno predisporre e sostenere misure adeguate a favorirne l'accoglienza e l'integrazione, anche al fine di facilitarne l'inserimento nella nostra comunità.
I sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
L'Assessore competente per sapere:
1. quanti sono gli alunni extracomunitari iscritti nell'anno scolastico 2003/2004 nelle scuole della Regione;
2. se l'assenza di cenni sulle politiche di integrazione nel programma di maggioranza del Governo sia frutto di una precisa scelta politica o di una svista;
3. e, in quest'ultimo caso, cosa intende fare per attivare o favorire fin dal prossimo anno scolastico gli interventi che si ritengano necessari e con quali risorse finanziarie ed umane.
F.to: Squarzino Secondina - Riccarand
Presidente - La parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (Arc-VA) - Confesso che ho letto attentamente il programma di governo e là dove vi erano alcuni punti che mi interessavano in modo particolare, volevo capire come intende muoversi la Giunta per realizzarli.
Nel programma di governo, tra gli obiettivi da raggiungere, si cita quello relativo "all'accoglienza e l'integrazione dell'handicap a scuola, come premessa per l'inserimento nella società", obiettivo condivisibile chiaramente, ma, in Valle, esiste anche una questione di extracomunitari. Può darsi - ripeto - che vi sia stata una svista, che si sia dato per scontato che le cose andavano bene, però credo che su questo tema valga la pena di soffermarsi un momento. Teniamo conto che in Valle si registra una presenza rilevante di extracomunitari! Credo che due membri della passata Giunta erano presenti al convegno - svoltosi presso la Biblioteca regionale il 16 maggio 2003 - in cui si affrontarono questi problemi: in quella sede emerse che in Valle d'Aosta il 2% della popolazione è straniera rispetto a un 2,8% in Italia, quindi diciamo che siamo parecchio sotto la media nazionale. È una popolazione dislocata su tutto il territorio regionale: questa è la cosa interessante che emerge dalla ricerca presentata il 16 maggio presso la Biblioteca regionale; vi è una maggior concentrazione nella media e nell'alta Valle, con il 2,23%, rispetto all'area urbana in cui vi è solo l'1,65% e alla bassa Valle in cui vi è l'1,32%, però sono diffusi in tutta la Valle. Tali dati stanno a significare che c'è un buon radicamento anche nei comuni di media montagna e di montagna.
Con la presenza di famiglie di stranieri, naturalmente sono presenti anche alunni stranieri nelle scuole valdostane e in continuo aumento; i dati pubblicati risalgono all'anno scolastico 2001-2002, per cui adesso sarebbe interessante conoscere i nuovi dati da parte dell'Assessore. Nell'anno 2001-2002 si vede che il 3,6% degli alunni delle scuole materne sono minori stranieri, il 3,4% nelle scuole elementari, il 2% nelle scuole medie inferiori e l'1,4% nelle scuole medie superiori: questo sta ad indicare una presenza molto più massiccia nella scuola materna ed elementare, che gli alunni stranieri sono una realtà importante dell'ambito della scuola e, come tale, credo debba essere presa in considerazione. È opportuno che proprio i luoghi come la scuola, che sono luoghi deputati ad accogliere gli alunni, ad integrarli nel contesto sociale, siano aiutati a svolgere in modo efficace la propria azione.
Vorremmo verificare, per i motivi sopraesposti, se questo "trend" di crescita dei bambini nelle scuole materne ed elementari continua rispetto a due anni fa e, soprattutto, quali sono gli intendimenti della Giunta, affinché le scuole possano, fin dal prossimo anno scolastico, provvedere ad un'opera di accoglienza, di integrazione, di sostegno a questi minori; inoltre, vorremmo verificare se in tali istituzioni vi sono le risorse finanziarie ed umane necessarie.
Presidente - La parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Charles Teresa.
Charles (UV) - Combien sont-ils les élèves extra-communautaires dans les écoles de notre Région? Ici j'ai les données à partir de l'an 2000, que je peux peut-être vous fournir, mais vous partiez surtout de 2001-2002, là j'ai des chiffres pour voir un peu la suite: dans les écoles maternelles il y en avait 94, 157 déjà dans les écoles élémentaires, 68 dans les écoles moyennes et 60 dans les lycées, alors que l'année qui vient de se conclure nous en comptons 126 dans les écoles maternelles (plus 30), 158 dans les écoles élémentaires (grosso modo le même chiffre), 72 dans les écoles moyennes et 39 dans les lycées.
Quant à l'année 2003-2004, l'année qui va s'ouvrir, nous ne disposons que d'inscriptions provisoires relatives au mois de février, et les données concernant les étudiants étrangers inscrits elles comprennent émigrés et non, c'est-à-dire tous ensemble les étrangers en général, sont les suivantes: on n'a pas de données encore pour les écoles maternelles, mais dans les écoles élémentaires on en a 170, dans les écoles moyennes 68 et 59 dans les lycées.
Au cours de ces dernières années de nombreuses mesures ont été prévues pour l'intégration des élèves immigrés. Voyons en particulier le financement par exemple des établissements scolaires à travers la Direction des politiques de l'éducation, ici il y a d'abord une dotation ordinaire et de péréquation, dans le cadre de la dotation ordinaire le pourcentage accordé et subdivisé entre les différents établissements scolaires sur la base du nombre d'élèves étrangers est de 1,5%. Dans le cadre de la dotation ordinaire de péréquation, 60% est accordé aux écoles de base et 40% aux écoles supérieures. Les critères d'affectation suivent entre autres les paramètres qui indiquent le nombre des résidants étrangers sur le territoire des structures de l'établissement scolaire, donc on tient compte de ceux qui habitent les localités.
Il y a après des projets spéciaux que vous connaissez sans doute, que l'Administration régionale propose chaque année, des financements spéciaux destinés à des projets des établissements scolaires pour la promotion du succès scolaire; 11.600 euros ont été accordés pour l'exercice 2002 aux activités des écoles concernant des projets interculturels; pour l'exercice en cours 4.600 euros ont été accordés à des projets autonomes et novateurs pour la promotion du succès scolaire, interculturels et non, projets qui ont été élaborés par les établissements scolaires. Les projets sont à l'étude et pour l'heure il n'est pas encore possible de distinguer entre les projets interculturels et ceux qui ne le sont pas. En outre, la Direction du personnel scolaire a accueilli la demande d'une école d'augmentation du fonds de l'institution sur la base de l'article 29 du contrat collectif national des enseignants, qui prévoit la possibilité d'augmentation du fonds visant à soutenir les frais pour la mise en place de stratégies d'accueil et d'intégration d'élèves, issus de familles d'immigrés ou de nomades.
Je voudrais ensuite parler un instant d'un projet qui me paraît particulièrement important et même efficace du point de vue opérationnel, qui est le projet d'intérêt régional "Cavanh". Il s'agit d'un projet de formation et d'expérimentation de la figure professionnelle du médiateur culturel, créée en 2000 suivant le "Piano regionale di attuazione della legge 28 agosto 1997: Disposizioni per la promozione di diritti di opportunità per l'infanzia e l'adolescenza". Ce projet prévoit la collaboration des différentes institutions: l'Assessorat de l'éducation et de la culture, les bureaux techniques d'inspection et la revue "L'école valdôtaine", l'Assessorat des politiques sociales et la Direction des politiques sociales, l'IRRE de la Vallée d'Aoste, l'USL Vallée d'Aoste, l'Assessorat des politiques sociales de la Commune d'Aoste et, enfin, le Lycée artistique d'Aoste.
A partir de 2002, sur la base d'un accord de collaboration entre les organismes susmentionnés, auxquels il faut tout de même ajouter aussi le Conseil permanent des collectivités locales et le Consortium des coopératives sociales "Trait d'union", le coordinateur de ce "projet Cavanh" est l'IRRE Vallée d'Aoste. Dans le cadre de ce projet, les activités de monitorage, de renforcement, d'information et de formation concernant la médiation interculturelle, sont coordonnées par un groupe inter-institutionnel qui est prévu à cet effet. Pour 2002-2003 le "projet Cavanh", phase 2, se poursuivra aux termes du protocole d'entente passé entre la Surintendance aux études et l'IRRE, qui a été renouvelé depuis l'année 2000-2001… relié à 2000-2001 et 2001-2002. De plus, le Gouvernement régional a approuvé une délibération au sujet de la directive régionale sur les activités de médiation interculturelles, permettant de définir les domaines d'intervention du médiateur culturel, les modalités organisationnelles et les frais concernant l'activité d'intermédiation offerte par les établissements scolaires, les services, les organismes publics et le secteur privé à réaliser dans le cadre du projet régional "Cavanh" phase 2.
Je ne sais pas si les collègues connaissent le sens du mot "Cavanh", je viens de le découvrir. C'est un mot qui dérive de la langue occitane et donc, en langue occitane et dans notre patois aussi, cela signifie "panier". C'est une belle métaphore que je viens de découvrir, qui indique qu'on peut tresser des paniers avec des branches ou des tiges de nature différente et qui, en quelque manière, peuvent se fondre ensemble. Je crois et j'espère dans ce projet qui est novateur, qui a des ambitions et qui a surtout un fort idéal à transmettre.
Quant à la deuxième question, il n'est pas tout à fait vrai que nous ne trouvons pas de traces de ce problème, il ne peut pas y avoir des pages là-dessus dans 20-30 pages du programme de législature mais, à un moment donné, j'ai trouvé qu'on parle par exemple de rapports entre peuples différents: le problème est donc vu dans son ensemble. Voilà la réponse au deuxième point.
Quant au troisième point, j'aimerais faire une remarque en parlant du premier médiateur culturel que je connais et il s'agit de l'Abbé Petigat; il était médiateur culturel de son temps, qui, au début du siècle passé, à Paris faisait justement fonction de médiateur culturel pour les Valdôtains qui se trouvaient là dans la même position que d'autres maintenant se trouvent chez nous. Je n'ai pas vraiment eu le temps de chercher parce que c'est un moment de hâte, de frénésie ces premiers quinze jours, où on nous demande des réponses que nous ne pouvons pas toujours donner et là je souligne ce qu'avait dit M. Fosson avant, mais j'ai trouvé dans "l'Echo de la Vallée d'Aoste" de mars 1913 publié à Paris - je cite, c'est un peu général, mais on peut y trouver de bonnes choses -: "Heureux le jour où tous les Valdôtains comprendront l'inanité des luttes personnelles et seront convaincus que chaque homme a le devoir de penser au bonheur des autres et que le bienfait à son semblable est, après le bien rendu à soi-même, la première remarque de la grandeur et de l'utilité humaine".
Je vois, là, un appel à la conciliation et au mutuel secours entre immigrés, qui doivent aujourd'hui être lus tout de même chez nous en ce moment historique comme une invitation à l'accueil et au respect envers qui, de nos temps, est obligé à laisser sa propre terre, comme il arrivait à ces temps-là à beaucoup d'habitants de notre région.
Presidente - La parola alla Consigliera Squarzino Secondina.
Squarzino (Arc-VA) - Sarò brevissima. Invito l'Assessore a fare una verifica "des retombées" di tutte le iniziative che lei ha elencato.
Lei ha elencato delle iniziative molto interessanti, però sarebbe utile verificare i risultati di queste iniziative, perché se lei legge i documenti che sono stati dati ai partecipanti al convegno il 16 maggio, in cui vi è il monitoraggio sull'attività di mediazione interculturale nella Regione autonoma Valle d'Aosta, ottobre 2001-giugno 2002, i risultati non sono così esaltanti come potrebbero apparire da quanto lei ha detto, nel senso che, ad esempio, a fronte di 382 alunni immigrati stranieri sono stati attivati 19 interventi di sostegno individualizzato e 11 progetti interculturali, per un totale complessivo di neanche mille ore per tutti i ragazzi! I progetti interculturali sono rivolti non solo agli extracomunitari, ma anche a tutti gli altri, giustamente! Allora è veramente troppo poco, gli interventi mirati di sostegno individualizzato sono stati 19 - così appare da questo monitoraggio - e anche nelle considerazioni finali, in cui ci si chiedono i vari motivi, appare un modesto ricorso alla figura del mediatore, che è il perno del "progetto Cavanh", e si fanno varie ipotesi.
I mediatori presenti in quella sede hanno detto quali erano, fra le varie ipotesi, quelle che loro avevano toccato con mano. Innanzitutto, checché appaia, nonostante tutte le risorse che sembrano essere date alle scuole, vi è una carenza di risorse finanziarie da destinare all'impiego dei mediatori; inoltre oltre ad ostacoli di natura logistica organizzativa, manca una comprensione, quindi una progettualità comune e condivisa rispetto alla funzione del mediatore, per cui gli interventi sono settoriali, vengono richiesti in quel momento, in quelle poche ore e poi basta! Se è vero che il mediatore è una figura importante - e io condivido il valore positivo del progetto Cavahn - bisogna anche dare la possibilità di esprimersi! Il mediatore non può essere una figura che viene chiamata tre ore la settimana il mese di ottobre, poi tre ore la settimana nel mese di novembre in un'altra scuola, tre ore in tutto il mese a dicembre in un'altra scuola ancora, e così via! Allora diciamo che c'è sulla carta, ma in realtà non è uno strumento utilizzato. Bisogna fare una verifica su quali sono gli strumenti utili che la scuola attiva, perché effettivamente avvenga l'integrazione e l'accoglienza di questi bambini.
Prego l'Assessore di fare questa verifica, anche perché c'è un problema di lingua rispetto alla situazione dei valdostani emigrati in Francia. In Francia "les immigrés valdôtains, parlaient la même langue de la population, tandis que pas tous les immigrés parlent le français: il n'y a pas seulement de maghrébins et pas tous les maghrébins parlent très bien le français, Madame!". Voglio dire che esiste un problema reale. La nostra iniziativa è per richiedere un'attenzione specifica: come c'era un'attenzione specifica per l'handicap - che condivido, ripeto - chiedo un'attenzione specifica anche per questo problema. Non basta una parola vaga, generica, l'accoglienza mi pare faccia parte dell'ospitalità tipica della nostra gente, ma questo richiede probabilmente un'attenzione, una verifica se esistono dei problemi di tipo logico-organizzativo, di risorse, di vario tipo, e su questi occorre intervenire!
Tornerò su questo tema, Assessore, perché volevo capire se effettivamente lei ha fatto una verifica, quali sono i risultati di questa verifica e quali eventuali iniziative lei e la sua Giunta intendete attivare.