Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2982 del 22 gennaio 2003 - Resoconto

OGGETTO N. 2982/XI Esame delle problematiche inerenti il Tunnel del Monte Bianco. Approvazione della risoluzione: "Iniziativa per il mantenimento del senso unico alternato dei mezzi pesanti nel Tunnel del Monte Bianco".

Président La parole au Président de la Région, Louvin.

Louvin (UV) Collègues conseillers, nous avions convenu, lors de la Conférence des Chefs de groupe de ce matin, de nous pencher spécifiquement, comme vous avez bien voulu le faire, sur cette question. Je me permets de vous livrer simplement quelques informations concernant les derniers dénouements du dossier. D'abord, comme vous le savez, mardi dernier 14 janvier 2003 les agences de presse ont annoncé que les Ministres des transports italien et français auraient décidé, aux termes de leur entretien de Paris, de mettre fin à la circulation des poids lourds à sens unique alterné dans le Tunnel du Mont-Blanc avant la date du 1er mars 2003. Comme j'ai eu l'occasion de l'affirmer dès que la nouvelle a été diffusée, il s'agit d'une décision prise non seulement sans consulter la Vallée d'Aoste, mais encore en tenant notre Région à l'écart de cette prise de décision.

En effet lundi 13 janvier j'avais eu l'occasion de m'entretenir personnellement avec le Ministre Lunardi par téléphone pour l'informer de la position que cette Assemblée avait exprimée lors de la séance du 8 janvier et le Ministre m'avait assuré qu'aucun accord définitif quant à la circulation des camions dans le tunnel n'aurait été conclu au cours de son entrevue fixée pour le lendemain avec le Ministre français, M. De Robien.

Nous avions d'ailleurs convenu de nous rencontrer avant la fin du mois pour évaluer conjointement la situation, eu égard également à la décision unilatérale française par rapport au col de l'Arche et au col du Montgenèvre. Mercredi 15 le Gouvernement valdôtain a donc été réuni en séance extraordinaire et en l'absence à ce moment-là, et j'ajouterais à ce moment-ci également, de toute communication officielle sur les décisions prises par les deux Ministres des transports, il a tenu à exprimer son inquiétude et son désaccord face à la suppression annoncée de l'alternat avant la date du 1er mars. Ce désaccord est d'autant plus marqué que cette nouvelle, si elle était confirmée d'une façon officielle, signifierait que les deux Ministres ont tranché sans consulter les populations concernées par l'intermédiaire de leurs institutions représentatives et en ignorant donc la position des institutions régionales et locales de la Vallée d'Aoste.

Je tiens en particulier à rappeler que la réouverture du tunnel, qui a eu lieu le 8 mars 2002, était le fruit d'une négociation complexe avec les autorités françaises, qui s'était soldée par la reprise progressive de la circulation des poids lourds sur la base d'un sens unique alterné. Nous avions considéré à l'époque cette solution comme étant la seule globalement acceptable dans la mesure où elle contribuait à limiter le nombre des camions en transit, ce qui permettait de garantir sur les voies d'accès à l'ouvrage un bon niveau de sécurité du point de vue de la circulation et indirectement une protection relative de l'environnement. Nous étions toutefois bien conscients du fait que ce dispositif avait une nature intrinsèquement transitoire et qu'il aurait nécessairement fait lieu à une révision.

L'Exécutif régional a donc réaffirmé la nécessité de maintenir l'alternat jusqu'au moment où les modalités de circulation susceptibles de garantir la réduction de 50 pour cent du nombre des poids lourds par rapport à 1998, ne seront adoptées et cela sans préjudice des dispositions actuellement en vigueur en matière d'interdistance et de vitesse des véhicules à l'intérieur du tunnel. Enfin, j'ai tenu à exprimer au nom du Gouvernement notre amertume d'avoir été totalement exclus, ainsi que les collectivités locales intéressées, du processus des décisions et de ne pas avoir été officiellement informés de la teneur des accords conclus. C'est pourquoi nous avons encore une fois demandé à pouvoir rencontrer le Ministre des transports, et cela de toute urgence, pour obtenir des éclaircissements indispensables à vérifier s'il est encore possible de dialoguer avec le Gouvernement de façon ouverte, franche et coopérative, afin de trouver des solutions qui tiennent compte de nos propres et légitimes requêtes. Notre but demeure donc l'application des résolutions du Conseil de la Vallée au sujet de la réduction, par rapport à 1998, d'ou moins la moitié du nombre des camions transitant dans le tunnel, mais surtout nous voulons veiller rigoureusement à ce que la sécurité, la santé des Valdôtains et la qualité de notre environnement soient garanties. A cette fin l'Assesseur Vicquéry a rencontré vendredi dernier les représentants de l'USL et de l'Agence régionale pour la protection de l'environnement de la Vallée d'Aoste pour définir les instruments et les modalités de contrôle les plus appropriées à adopter au vu d'une éventuelle augmentation de la circulation des poids lourds.

J'estime enfin utile informer le Conseil que le 11 février prochain se tiendra une rencontre entre le Président de la Région, le Président de la Commission des transports du Parlement européen, M. Caveri, et le Commissaire européen, Loyola de Palacio, compétent en matière des transports. Nous sommes dans l'attente de définir les conditions d'une rencontre directe entre Président de la Région, les Parlementaires valdôtains et le Ministre Lunardi, au vu des éclaircissements que nous avons demandés.

Président Je déclare ouvert le débat.

La parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (PVA-cU) Opportunamente, su richiesta del nostro gruppo, questa mattina la Conferenza dei Capigruppo ha deciso di inserire un nuovo punto all'ordine del giorno, perché la decisione ministeriale è intervenuta dopo che il Consiglio era stato convocato. Abbiamo quindi la possibilità di esprimere le nostre valutazioni sulla decisione e sulla vicenda nel suo complesso.

Per quanto ci riguarda, un duplice giudizio sulla decisione: una decisione che consideriamo grave sul metodo, per le ragioni che sono state già espresse, una decisione che è stata assunta non solo non tenendo conto delle posizioni della Regione e delle nostre comunità locali, ma che è stata assunta senza neanche che le autorità regionali e comunali siano state sentite, siano state avvisate, siano state notiziate della decisione. È una cosa vergognosa che le autorità regionali e comunali abbiano dovuto apprendere queste notizie attraverso gli organi di stampa. La decisione è più che grave, è gravissima sotto il profilo del merito, è gravissima perché l'abolizione del senso unico alternato crea problemi di sicurezza all'interno del Traforo del Monte Bianco, è gravissima perché significa riaprire le strade per un passaggio indiscriminato dei camion. Sono concetti che abbiamo ripetuto tante volte, ma che non ci stancheremo mai di riprendere, perché, a nostro giudizio, questa è la decisione che può segnare in un certo senso negativo il futuro della nostra Regione, anche il futuro economico, perché se questa Regione diventa un corridoio di transito per il traffico pesante, non potrà diventare una Regione turistica e che gioca i suoi atouts economici e finanziari soprattutto nel settore turistico. Abbiamo turisti sempre più esigenti, il turista di una grande città verrà nelle nostre valli, verrà in particolare in Valdigne, a Courmayeur, se potrà beneficiare di un ambiente che non sia quello della città, dalla quale è appena scappato. Si tratta quindi di una decisione gravissima, che può condizionare nei prossimi decenni il futuro di questa Regione.

Le reazioni nella nostra Regione sono state apparentemente forti. Sottolineo però il termine "apparentemente", perché ho la sensazione che, al di là delle dichiarazioni formali che sono venute da più parti, non tutti stiano remando nella stessa direzione o quanto meno c'è qualcuno che rema e qualcuno che è sulla barca senza remare. Mi riferisco in particolare ai Parlamentari valdostani, che in questa vicenda sono stati nulli. Abbiamo letto dei sonnacchiosi comunicati stampa il giorno dopo, sempre il giorno dopo, non un'iniziativa parlamentare! Si è forse immaginato che la "politica dei corridoi", che certe volte ha portato frutto a questi Parlamentari e ai loro metodi, in questo caso avesse funzionato, con una grave sottovalutazione e del problema e degli interlocutori, che si sono dimostrati ancora una volta inaffidabili. Io non mi sento assolutamente rappresentato da Parlamentari, che non solo non hanno fatto fino in fondo il proprio dovere, anche in adempimento di quelli che erano i solleciti di quest'aula, ma che continuano a riservare nei confronti di questo Governo una serie di astensioni ogni tanto vergognose e ogni tanto incomprensibili.

Penso all'incomprensibilità in riferimento a temi su cui si può essere solo a favore o contro, ad esempio la "legge Cirami": i nostri Parlamentari sono riusciti anche ad astenersi, facendo ridere tutta l'Italia, sulla "legge Cirami", gli unici due astenuti, non a caso! Su questa vicenda siamo ai comunicati del giorno dopo, alle richieste al Ministro di dire il perché ha preso una decisione e via di seguito. In questo ambito, Presidente - glielo dico onestamente -, non sono molto ottimista circa l'annunciato incontro con la Commissaria De Palacio, perché credo che su questa vicenda ormai è ora che la nostra Regione apra un contenzioso con lo Stato italiano. Finora la politica del dialogo non ha portato nessun frutto concreto, se non ritardare - ma per eventi che credo abbiano superato le forze e gli obiettivi di quest'aula - questa soluzione, che peraltro stava maturando.

Questa politica, dobbiamo dirlo, non ha portato nessun risultato, ma non perché in sé la politica del dialogo sia negativa, non sono per gli scontri a tutti i costi, soprattutto in sede istituzionale: sono fra le persone che andranno ancora a manifestare davanti al Monte Bianco, lì faccio il cittadino manifestante, mentre è normale che in sede istituzionale si adottino altri metodi.

Il metodo del dialogo però ha una sua funzione, se dall'altra parte c'è un interlocutore che ti ascolta e intende dialogare, invece qui abbiamo un interlocutore che se n'è fregato di tutto e di tutti e ha preso decisioni a tavolino, probabilmente anche sotto pressioni di lobbies che egli stesso rappresenta, perché il Ministro Lunardi non è un ministro qualsiasi, è un ministro tecnico ed è a sua volta un tecnico che costruisce ponti, viadotti, tunnel, quindi c'è un palese conflitto di interessi in questa vicenda. Ci stupisce allora ancora meno che il Ministro Lunardi assuma certe posizioni, però dobbiamo contrastarlo, ripeto, dobbiamo aprire un contenzioso. Abbiamo già detto l'altra volta che è necessario che la Regione adotti un piano per contrastare questa iniziativa.

L'altra volta, la nostra mozione sul piano ha fatto una fine ingloriosa; ma ora vedo che anche la Giunta sta facendo un piano, quindi non era un'iniziativa così estemporanea; noi chiedevamo soltanto che si facesse prima, perché sapevamo che questa decisione sarebbe stata presa!

C'è qualcuno che in questa battaglia ci crede: sicuramente le associazioni, sicuramente delle persone in quest'aula, altri politici fuori da quest'aula sono meno convinti, però oggi siamo ad un punto cruciale e credo che discuteremo una risoluzione - che mi auguro venga sottoscritta da tutti - che ancora una volta rafforzerà chi deve rappresentare la Regione, ma che non basterà più! Non è più solo l'ora delle risoluzioni, delle prese di posizione, delle lettere, è l'ora di adottare tutti, nessuno escluso, gli strumenti che la legge consente in materia sanitaria in primo luogo, ma anche in materia di controlli, per adottare quelle iniziative, che servano a disincentivare il trasporto su gomma, cerchino di disincentivare il passaggio attraverso il Monte Bianco, in modo da dire ai Ministri francese e italiano: "Ci siamo anche noi, abbiamo degli strumenti legittimi per disincentivare il traffico e, fintanto che non si trova un accordo, voi non passate più come se niente fosse!". Credo che questo sia essenziale in questo momento, quindi quello che oggi chiediamo alla Giunta è di farsi interprete di questo sentimento.

Non ho sentito una reazione positiva da parte di nessun cittadino a questa notizia, anche dai servizi del TG3 è emerso come tutti avvertissero la notizia come negativa. Ma allora bisogna, altrimenti non siamo più credibili, adottare delle misure concrete! Oggi approveremo all'unanimità - spero - la quarta, la quinta risoluzione in cui ribadiamo più o meno le stesse cose, che è quel compromesso "alto" che abbiamo definito, in cui le posizioni sono state mediate, in cui vi sono posizioni che non sono la mia, ma sono riconosciute: posizioni di compromesso in cui le istituzioni valdostane hanno dimostrato un'ampia convergenza e, spesso, l'unanimità. Votiamo questa risoluzione, ma occorre adottare un piano - se non ci sono passi indietro da parte dei Ministri, cosa che tendo ad escludere visto l'andazzo - di iniziative che facciano in modo che questi Ministri competenti debbano ripensare alla loro decisione, perché è una decisione antidemocratica, ma soprattutto perché è una decisione che finirà con il segnare il futuro della nostra Regione.

Président La parole au Conseiller Nicco.

Nicco (GV-DS-PSE) Molto brevemente, solo per riaffermare alcuni concetti. Nel merito della questione del traffico commerciale attraverso il Traforo del Monte Bianco, credo che nulla vi sia da aggiungere a quanto deliberato all'unanimità da questo Consiglio, in particolare nelle sedute del 7 marzo 2002 e dell'8 gennaio 2003. Oggi la questione preminente mi pare essere un'altra. Ancora più che il merito, penso che la questione di fondo sulla quale ragionare sia quella del metodo adottato dai Ministri dei trasporti italiano e francese, Lunardi e De Robien, nel recente incontro di Parigi del 14 gennaio, per deliberare l'eliminazione entro il 1° marzo del senso unico alternato nella circolazione dei mezzi pesanti nel Traforo del Monte Bianco. È un metodo rispetto al quale non possiamo che esprimere la più ferma e decisa critica ed opposizione. Credo che sia del tutto inaccettabile che una decisione di tale portata, su una materia di tale rilievo, per gli effetti ambientali, ma anche economici nel settore del turismo - effetti che possono esserci sull'intero territorio della Regione, e segnatamente su Courmayeur e sulla Valdigne -, sia conosciuta da questa Assemblea e sia stata conosciuta dal Governo regionale tramite le agenzie di stampa!

Questa è una dimostrazione anche troppo tangibile di una concezione dei rapporti fra i diversi livelli istituzionali che è antitetica a quella in cui ci riconosciamo! Gli "ukase", anche quelli dei Ministri Lunardi e De Robien, vanno respinti al mittente nel merito, ma prima ancora come metodo, per principio. Il nostro metodo è esattamente l'opposto: è quello della concertazione su un piano di pari dignità. E mi pare che è proprio la dignità della Valle d'Aosta che oggi è messa in discussione sul piano istituzionale da questa decisione. Questione preminente, quella del metodo. Nel merito di una questione sicuramente complessa come quella del traffico commerciale attraverso le Alpi, i punti di vista diversi devono necessariamente confrontarsi, ma sul metodo non vi sono mediazioni possibili: è un sacrosanto diritto delle comunità territoriali quello di partecipare a pieno titolo nelle sedi decisionali, punto e a capo! Se così è, allora mi pare che sia giunto il momento di far sentire chiara, forte, un po' più forte e unitaria, la voce della Valle d'Aosta! Sarebbe grave se questo Consiglio, se la Valle d'Aosta, con la sua storia e con la sua caratterizzazione autonomistica, accettasse passivamente, senza reagire, una decisione di tale tipo. È dovere allora di questo Consiglio indicare azioni, iniziative da promuovere a sostegno tangibile di quello che riteniamo essere un nostro diritto, nel caso ovviamente in cui i Governi italiano e francese diano concreta attuazione alle determinazioni assunte a Parigi.

Ci sono probabilmente ancora dei margini di trattativa, di discussione ed auspichiamo che in questi margini la nostra azione serva per far modificare quelle decisioni, ma se quelle decisioni non saranno modificate, se verranno applicate senza le limitazioni da noi richieste, ebbene la nostra risposta dovrà essere forte e decisa. Credo che se ciò dovesse avvenire, come già proposto in una seduta di parecchi mesi fa, questo Consiglio, tutte le comunità territoriali, i rappresentanti della Valle d'Aosta nel Parlamento italiano e in quello europeo dovrebbero riunirsi e farlo in un luogo simbolico, e questo luogo simbolico non può che essere Courmayeur, per stabilire lì una linea comune e per far sentire all'Italia e all'Unione europea quella che è la volontà dell'intera Valle d'Aosta.

Président La parole au Conseiller Cottino.

Cottino (UV) Il mio intervento sarà molto breve, perché su questo argomento sono intervenuto anche troppe volte e si finisce per ribadire sempre i soliti concetti. È chiaro però che, di fronte a certi comportamenti, diventa difficile tacere, nel senso che l'alzata di ingegno dei due Ministri francese e italiano a proposito dell'eliminazione del senso unico alternato non è un comportamento che questo Consiglio possa supinamente accettare. Ai Ministri, in particolare al Ministro italiano, erano già stati fatti parecchi appelli dal precedente Governo e dall'attuale, tramite tutte le risoluzioni che questo Consiglio ha approvato; ebbene, il Ministro italiano non ha ritenuto opportuno coinvolgere le istituzioni valdostane prima di prendere questa decisione. Per quanto riguarda il discorso del senso unico alternato, lo abbiamo apprezzato e lo apprezziamo nella misura in cui questo serve a ridurre il numero dei TIR che attraversano il corridoio della Valle d'Aosta. A questo punto non può che sorgermi un dubbio: se è vero - come continuano a dire in tutti i modi i gestori del traforo in tutti i modi - che, stante le attuali limitazioni che hanno soprattutto lo scopo di garantire la sicurezza, non c'è la possibilità di far passare un grande numero di TIR, non capisco qual è allora il timore di a modificare in questo senso, come da noi richiesto, il regolamento di circolazione. Nella risoluzione che è stata predisposta si preannunciano anche delle iniziative, si tratta di iniziative che sono un po' diverse, mi permetta collega Curtaz, rispetto all'iniziativa che voi l'altra volta con la vostra risoluzione proponevate.

Credo che questa risoluzione vada nella direzione che abbiamo sempre auspicato, cioè sono gli eletti che hanno e devono garantire certe prerogative che devono farsene carico, senza sminuire e rinnegare l'importanza di alcune associazioni, necessità di dialogare con esse, però la responsabilità riviene a questo Consiglio e agli eletti dalla popolazione valdostana; è con questo spirito che la risoluzione è stata predisposta. Chiederei qualche minuto di sospensione per verificare se questa risoluzione può trovare l'accordo di tutti, e visto che ci sono già stati dei pour parler, ritengo che in pochi minuti questo potrà essere riscontrato per poi votarla all'unanimità.

Président Le Conseil est suspendu pour dix minutes.

Si dà atto che la seduta è sospesa dalle ore 20,00 alle ore 20,20.

Président Le Conseil reprend les travaux.

Il vient d'être déposée à la Présidence une résolution à la signature des Chefs de groupe Cottino, Curtaz, Aloisi, Fiou, Marguerettaz, dont je donne lecture:

Risoluzione Il Consiglio della Valle d'Aosta

Appreso dagli organi di informazione che in data 14 gennaio 2003 i ministri dei trasporti dei governi italiano e francese, Pietro Lunardi e Gilles de Robien, avrebbero deciso di eliminare, entro il 1° marzo, il senso unico alternato dei mezzi pesanti nel traforo del Monte Bianco;

Richiamate

le risoluzioni approvate da questo Consiglio, in particolare in data 7 marzo 2002 e 8 gennaio 2003;

Esprime

la più ferma protesta per il mancato coinvolgimento delle comunità territoriali, segnatamente del Governo e del Consiglio della Valle d'Aosta, nel processo decisionale su una questione di fondamentale importanza per le sue implicazioni in particolare di carattere ambientale ed economico;

Riafferma

la necessità di mantenere il senso unico alternato di circolazione dei mezzi pesanti fino al momento in cui non siano adottate modalità di transito che, ferme restando le attuali disposizioni in materia di sicurezza, quali l'interdistanza tra i veicoli e il limite di velocità all'interno della galleria, garantiscano la riduzione del 50 percento del transito dei mezzi pesanti rispetto al 1998;

Sollecita

il Governo regionale ad adottare concretamente tutte le iniziative necessarie ad una puntuale verifica del rispetto delle norme di sicurezza e della situazione di inquinamento ambientale, anche ai fini della tutela della salute dei cittadini, su tutto l'asse di percorrenza interessato dal passaggio dei TIR;

Invita

il Presidente della Regione e 1'On. Luciano Caveri, presidente della commissione del Parlamento Europeo delle politiche regionali, dei trasporti e del turismo, a sostenere tale posizione in occasione del programmato incontro dell'11 febbraio con il commissario europeo dei Trasporti Loyola de Palacio e, parimenti, i rappresentanti della Valle d'Aosta al Parlamento italiano nei confronti del ministro Lunardi e del governo italiano;

Impegna

i Presidenti della Regione e del Consiglio e la Giunta regionale (qualora le determinazioni assunte a Parigi il 14 gennaio scorso dai Ministri dei Trasporti siano messe in atto senza le opportune e richieste limitazioni), a promuovere le iniziative necessarie, di concerto con gli enti locali e con i rappresentanti presso i parlamenti italiano ed europeo, per esprimere unitariamente la volontà della comunità valdostana.

F.to: Cottino - Curtaz - Aloisi - Fiou - Marguerettaz

Y a-t-il des requêtes d'intervention?

La parole au Conseiller Frassy.

Frassy (FI) Il mio intervento sarà breve, l'argomento non è di secondaria importanza, ma riteniamo che sia stato ampiamente dibattuto da questo Consiglio: paradossalmente, reputiamo che forse lo sia stato anche troppo! Ci troviamo qui a discutere con il procedimento dell'iscrizione d'urgenza, che è un po' il procedimento che caratterizza le discussioni inerenti il Tunnel del Monte Bianco, l'ennesima risoluzione. La domanda, che ci poniamo nell'affrontare la discussione e poi la votazione di questa risoluzione, è quale efficacia possa avere un "inflazionamento" delle prese di posizione di questo Consiglio, inflazionamento a fronte di problemi noti. "Forza Italia" non ha sicuramente ignorato la realtà che si vive in questa Regione: in alcuni documenti e in quelli qui citati, ha preso posizioni chiare per la limitazione del traffico pesante, per evitare il ripetersi dell'assedio dei mezzi pesanti, che nei tempi passati aveva caratterizzato questa Regione, non solo da un punto di vista geografico: senza voler far polemica, ma, per sottolineare un dato oggettivo, ne aveva anche caratterizzato le scelte politiche in un certo periodo. Abbiamo sostenuto di conseguenza queste posizioni e lo abbiamo fatto esprimendo voto favorevole a risoluzioni, che sono passate in maniera unanime al voto di questo Consiglio.

Oggi però riteniamo che, continuare sulla strada della risoluzione ogni quindici giorni, rischi in primo luogo di far venir meno l'effetto e il senso di risoluzioni, che vengono votate in maniera unanime, ma riteniamo anche che non ci siano elementi innovativi. È vero, qualcuno si chiedeva perché dobbiamo scrivere: "appreso dagli organi di informazione", se non è una "diminutio" dell'importanza dell'argomento trattare un argomento del genere e scrivere a dei Ministri e a dei Presidenti di Commissioni del Parlamento europeo in base a quelli che sono i ritagli di giornale e qualcun altro sottolineava che questa è la realtà. Sappiamo benissimo che la politica è comunicazione e molte volte è la comunicazione che anticipa le risposte della politica, è però mortificante per certi versi che questo Consiglio venga chiamato ad esprimersi sempre su ciò che apprende dagli organi di informazione e non abbia la capacità nei suoi organi istituzionali di livello superiore di attivare dei canali e dei rapporti di tipo istituzionale, perché, Presidente Louvin, se questa Regione, attraverso la sua posizione, non riesce ad attivare un percorso diverso, che sia quello della critica che porta ad uno scontro istituzionale, è veramente preoccupante!

Noi temiamo, colleghi, che il problema del Monte Bianco non possa essere risolto con lo scontro istituzionale, riteniamo che questo problema - di questa Regione, ma non solo - debba essere affrontato con il confronto istituzionale. Abbiamo a più riprese dato mandato al Presidente della Regione, al suo predecessore, affinché portasse alla conoscenza del Governo nazionale la posizione delle forze politiche, ma soprattutto delle genti che abitano la realtà valdostana. Al di là dell'imbarazzo di dovere qui confrontarci con la posizione che il nostro Governo sostiene a livello nazionale e con la posizione di distinguo, che abbiamo espresso non solo a parole, ma con dei voti dichiarati in più riprese, dobbiamo dire che l'imbarazzo è quello di trovarsi molte volte - passatemi l'espressione pesante - più in una condizione di assemblea da condominio, Presidente Louvin, che non di assemblea istituzionale! Non so se lei, letti gli organi di informazione, ha attivato le diplomazie istituzionali, se lo ha fatto, avrebbe dovuto darcene una succinta comunicazione; se non lo ha fatto, penso che ci sia una trascuratezza delle modalità della comunicazione istituzionale, che non possono essere sempre le modalità dello scontro gridato sui giornali o dello scontro gridato nelle piazze e sui piazzali antistanti il tunnel.

Riteniamo di conseguenza, in merito a questa vicenda, senza voler evitare l'assunzione di posizioni precise - perché "Forza Italia", a scanso di equivoci, queste posizioni le ha prese: quelle contenute nel quarto capoverso, dove si riafferma la riduzione del 50 percento rispetto al transito dei mezzi pesanti del 1998 quale condizione necessaria alla soppressione del senso unico alternato -, non vogliamo non prenderci responsabilità decisionali, a livello ovviamente di posizione politica, che sia intempestivo ed inopportuno continuare con una frequenza, che diventa ormai quotidianità di adozione di provvedimenti che non dicono nulla di nuovo. Se c'è qualcosa di nuovo in questa risoluzione, non è solo ciò che noi ribadiamo e sul quale potremo essere d'accordo - ma, e mi ripeto, non riteniamo opportuno questo cadenzamento e questo percorso -, è la sollecitazione che il Consiglio fa al Governo regionale a perseverare nella versione originale, e in maniera ancora più evidente nella versione in votazione, ad "adottare concretamente". Ora, "adottare concretamente" forse può essere una tautologia, nel senso che è difficile adottare qualcosa in maniera non concreta, ma penso che, proprio la sottolineatura della modifica del documento portato in aula: "adottare concretamente", dimostra la difficoltà che c'è nell'affrontare - e dico anch'io "concretamente" - questo argomento.

Se dovessimo per un attimo fare un approfondimento su ciò che concretamente questa Amministrazione regionale, questo Governo regionale ha fatto, penso che avremmo delle difficoltà a fare un bilancio in termini positivi, perché, al di là delle dichiarazioni che l'Assessore Vicquéry ha fatto sugli intendimenti e sulle disposizioni inerenti la tutela del valore primario della salute dei nostri concittadini - e di conseguenza della necessità di arrivare ad un monitoraggio, che ci possa dare delle misurazioni attendibili rispetto alle soglie di rischio e di attenzione per la salute pubblica -, mi domando cosa concretamente sia stato fatto e cosa "concretamente" e "celermente" si intenderà realizzare. Sarebbe stato forse opportuno che, a fronte delle notizie apprese a mezzo stampa il 14 gennaio 2003 e, a fronte di un incontro che sembra essere dato per certo - quello dell'11 febbraio -, la diplomazia delle istituzioni avesse svolto un lavoro di raccordo e di confronto, chiamando, in base all'esito dell'incontro dell'11 febbraio, questo Consiglio ad esprimere certe posizioni, allora sì, con una serie di motivi ben validi! Posizioni che potrebbero essere anche molto dure, Presidente, sul presupposto che la Valle d'Aosta la "viviamo" tutti e di conseguenza certe differenti vedute, rispetto a chi pensa in termini europei - non potendo non dimenticare, che questo è un problema quanto meno europeo -, forse possono essere condivise. Invito questo Consiglio, che ormai mi sembra evidente che sia indirizzato a votare questa risoluzione, a riflettere se non sia dannoso, per quel risultato che tutti penso condividiamo, "inflazionare" questo meccanismo, che alla fine rischia di irrigidire le posizioni. Andando ad irrigidire le posizioni, si sa che la posizione di un'istituzione regionale, per quanto fiera, per quanto autonoma, rischia di essere destinata a soccombere a fronte degli interessi nazionali e ancora di più se gli interessi in gioco non sono solo quelli nazionali, ma hanno una valenza di tipo sopranazionale, come quella europea.

Il gruppo di "Forza Italia" non parteciperà alla votazione di questa risoluzione e ne spiego il motivo: non solo e non soltanto perché non condivide il percorso che questa risoluzione si appresta a seguire, ma anche soprattutto per non stonare, per evitare che al Governo romano vada un documento di questo Consiglio, che abbia scritto in calce che non è stato approvato all'unanimità, in quanto sapete che la mancata partecipazione al voto farà sì che questo provvedimento, nella sua sintesi di resocontazione, risulti approvato all'unanimità. Questo per dire che la nostra posizione su questo argomento è chiara e che auspichiamo nelle prossime occasioni, se ci saranno, una riflessione che non sia quella dell'urgenza, che porta ad iscrivere documenti, che molte volte non riescono ad essere ponderati con la dovuta attenzione.

Président La parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (PVA-cU) Non intendo replicare a questa abile "salita sui vetri" del collega Frassy nel giustificare la decisione del suo Ministro, per il semplice motivo che se il collega Frassy…

(proteste del Consigliere Frassy, fuori microfono)

… se il collega Frassy avesse partecipato alla discussione sulle comunicazioni del Presidente e su questo punto, avrebbe già ricevuto le risposte che il suo intervento meriterebbe; potrà comunque ascoltare gli interventi in un momento successivo, considerato che gli stessi sono stati registrati.

Riguardo alla risoluzione, mi limiterò ad osservare che, avendola firmata, la voterò insieme al mio gruppo. La voteremo con convinzione, anche se, come è successo in altre occasioni, questa risoluzione non rispecchia pienamente le nostre posizioni: è il frutto di un compromesso fra le forze politiche presenti in Consiglio ed è uno strumento che è necessario, che darà alla Giunta, in primo luogo ai Parlamentari valdostani - sui quali confido di meno per le ragioni che ho espresso nel mio precedente intervento -, un ulteriore strumento per affrontare "adeguatamente" e "concretamente" questo problema.

Président La parole au Président de la Région, Louvin, pour déclaration de vote.

Louvin (UV) Une très courte déclaration de vote, d'adhésion totale au document qui a été présenté, mais une précision est due au collègue Frassy, notamment pour son rappel à la diplomatie institutionnelle: c'est un exercice auquel à d'autres moments je me suis livré avec beaucoup de passion.

Je crois ne pas avoir oublié entièrement les règles fondamentales de cette diplomatie institutionnelle, notamment celles que le dernier venu a bien le devoir de se présenter, qu'il a bien le devoir d'illustrer la position qu'il représente, ce que j'ai fait formellement par écrit et par téléphone, en sollicitant un contact personnel et en demandant ponctuellement - et c'est là l'allusion de M. Curtaz à quelque chose qui peut-être vous a échappé dans l'exposé tantôt - à notre interlocuteur institutionnel si des décisions officielles auraient été prises, s'il y avait lieu d'avoir une rencontre avant cette date et c'est sur quoi j'ai eu des réponses différentes, des actes qui ont été annoncés et qui, malheureusement - nous en avons eu l'écho uniquement par les agences de presse - ont été adoptés le 14 janvier dernier. Or, je crois que de notre part il y a eu et il y aura toujours une attitude de diplomatie institutionnelle; j'ai le sentiment que cette coutume n'est pas toujours très respectée par l'autre partie. Peut-être y a-t-il le sentiment de la part de ceux qui se situent à un niveau supérieur dans la hiérarchie institutionnelle de pouvoir se passer de dialogue.

J'espère vivement voir renouer ultérieurement les files de ce dialogue, mais je ne la cache pas l'amertume pour cette attitude et je ne la cacherai pas quand j'aurai l'occasion de rencontrer personnellement le Ministre, auquel j'ai déjà fait état par télégramme de mon sentiment.

Il vous appartient d'adhérer ou ne pas adhérer au document en question; personnellement nous ne sommes pas friands de multiplier les résolutions, il y a des répétitions, par delà la nécessité de souligner certains aspects, mais ne laissez pas, M. Frassy, votre force politique dans l'ambiguïté de tenir ici un engagement et d'en tenir un autre à l'extérieur, parce que je ne crois pas que l'idée d'assurer une virginité extérieure et une pureté formelle à un document en faisant un pas en arrière et en ne participant pas au vote, que cette attitude aille dans le sens de très grande clarté.

Il vous appartient d'en décider, nous respectons votre choix, mais cela n'est pas dans la ligne de la clarté et des dialogue politique entre cette Assemblée et d'autres institutions. Personnellement, j'aime mieux les positions nettes, plus tranchantes, quitte à exprimer que le désaccord se situe seulement à un certain niveau et j'aime mieux être épaulé par 35 collègues convaincus d'une position que par une apparence d'unanimité. Notre position est peut-être destinée à être perdante - personnellement je ne le souhaite pas -, je travaille pour qu'elle soit gagnante non pas pour vanité institutionnelle, mais parce que je la considère de bon sens; je considère celle que nous proposons une solution de médiation, mais j'estime qu'elle doit être soutenue avec conviction.

C'est ce que nous allons faire, en continuant avec le bon ton qui s'impose dans les institutions, que nous avons continué, je ne dis pas que nous avons commencé, parce que j'étais présent au mois de septembre, au titre de représentant de cette Assemblée, quand, avec le Président de la Région, Dino Viérin, et les Parlementaires, nous avons rencontré M. Lunardi, là tout s'est joué dans des conditions de très grand respect et de très grande attention envers le Gouvernement. J'espère que nous puissions être repayés par la même monnaie.

Président Je soumets au vote l'objet n° 25.2:

Conseillers présents et votants: 27

Pour: 27

Le Conseil approuve à l'unanimité.