Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2555 del 3 aprile 2002 - Resoconto

OGGETTO N. 2555/XI Corsi di lingua francese per dipendenti regionali assunti a tempo indeterminato. (Interpellanza)

Interpellanza Premesso:

- che l'Amministrazione regionale organizza dei corsi di lingua francese per i dipendenti regionali assunti a tempo indeterminato;

- che per l'accesso ai ruoli della pubblica amministrazione regionale è necessaria la conoscenza della lingua francese;

- che i dipendenti regionali percepiscono l'indennità di bilinguismo;

tutto ciò premesso, il sottoscritto Consigliere regionale

Interpella

l'assessore delegato per sapere:

1) se non ritiene che l'istituzione di questi corsi sia contraddittoria rispetto al fatto che l'accesso ai ruoli pubblici sia, in Valle d'Aosta, preceduto da una "selettiva? prova di sbarramento linguistico;

2) se, in ossequio ai princìpi statutari in materia di parità linguistica, vengono organizzati (o si prevede di organizzare) analoghi corsi per il perfezionamento della conoscenza della lingua italiana;

3) se, considerata l'ormai indispensabile conoscenza dell'inglese anche per chi lavora nella pubblica amministrazione, non intenda includere in tale esperimento formativo anche codesta lingua.

F.to: Tibaldi

Presidente La parola al Consigliere Tibaldi.

Tibaldi (FI) La Regione organizza - e presumo da tempo - dei corsi di lingua francese per i dipendenti regionali assunti a tempo indeterminato; ho qui sottomano la copia di una delibera, la n. 322/2002 che prevede un corso di questo tipo per un certo numero di dipendenti, articolato a seconda del livello di conoscenza delle lingue. Si tratta di corsi le cui lezioni verranno impartite dall'Alliance française per un costo orario di 40 €.

Nell'interpellanza, che è sintetica - ma la sintesi direi che è efficace -, si fa una premessa dove si fa cenno a questi corsi. Si sa che l'accesso ai ruoli della pubblica amministrazione è preceduto da un esame di accertamento della conoscenza linguistica, in particolare della conoscenza della lingua francese, che è piuttosto selettivo e si sa che i dipendenti regionali per detta conoscenza percepiscono un emolumento che si chiama indennità di bilinguismo.

Ora, sulla base di queste premesse, ci piacerebbe capire come si inseriscono delle iniziative di questo tipo, cioè questi corsi di perfezionamento della lingua non sono contraddittori per il fatto che comunque la conoscenza della lingua francese a livello adeguato deve essere conosciuta prima dell'accesso ai ruoli della pubblica amministrazione? Questa è la prima domanda: se da una parte chiediamo che chi entra nella pubblica Amministrazione regionale conosca la lingua francese perché lo Statuto prevede la parità linguistica?

Mi sembra contraddittorio che una volta entrati nella pubblica amministrazione i dipendenti debbano essere di nuovo "rifocillati" di conoscenze linguistiche attraverso corsi organizzati e pagati dalla stessa Amministrazione regionale. A questo punto, sempre sulla base di questa parità linguistica, statutariamente riconosciuta, chiediamo se non sia necessario fare anche corsi di lingua italiana. La conoscenza del francese è importante, ma altrettanto importante è parlare e scrivere correttamente la lingua italiana.

Terza domanda: visto che si parla di lingue, la lingua globale - ci piaccia oppure no - è l'inglese; oggi purtroppo è analfabeta chi non conosce questa lingua - e sicuramente nella massa degli analfabeti a livello di inglese ci sono anch'io -, però è opportuno che la pubblica amministrazione si adegui all'evoluzione dei tempi, includendo questo esperimento formativo anche per quanto concerne questa lingua.

Sono queste le tre domande che abbiamo sottoposto all'attenzione della Giunta per sapere se non ravvisi una contraddizione, se non ritenga effettivamente di dover rispettare la parità linguistica statutariamente riconosciuta, se non intenda includere la lingua inglese in questo esperimento formativo.

Presidente La parola al Presidente della Regione, Viérin Dino.

Viérin D. (UV) Avant de répondre aux questions qui ont été posées, une considération d'ordre général: il nous semble en effet qu'il y ait confusion entre vérification de connaissance, qu'elle soit effectuée à la fin d'un parcours scolaire ou pour être recruté dans une administration publique, et les exigences, qui sont partagées par tout le monde, de recyclage et de formation permanente. En effet, si ce que le collègue Tibaldi vient d'affirmer est vrai, l'on pourrait dire qu'au moment même où j'ai vérifié une certaine compétence - ne parlons pas de compétence linguistique, parlons d'autres compétences, que ce soit dans le domaine juridique ou dans le domaine technique, par exemple, un ingénieur - pourquoi ensuite chaque administration devrait encore organiser des activités de formation permanente afin de parfaire ces mêmes compétences et connaissances? Et c'est à cet égard qu'à notre avis il peut y avoir confusion entre ces différents niveaux et les moments de vérification des compétences et ensuite de perfectionnement de ces mêmes compétences en vue de leur utilisation concrète dans un secteur spécifique de l'Administration.

A part cette considération, pour revenir aux questions posées, il convient de rappeler en premier lieu que le recrutement des personnels de l'Administration régionale, des établissements publics non économiques dépendant de la Région et des collectivités locales de la Vallée d'Aoste est régi par le Règlement voté par cette Assemblée, règlement n° 6/1996, modifié, qui définit entre autres les conditions requises en vue de l'accès au cadre unique régional ainsi que les modalités de vérification des connaissances linguistiques. Et ce, sur la base des dispositions statutaires qui ont été également rappelées.

Si je dis "connaissances linguistiques", c'est parce que l'article 7 de ce Règlement précise que l'intégration dans la fonction publique régionale est subordonnée à la réussite d'un examen de français ou d'italien.

Par ailleurs, aux termes du quatrième alinéa de cet article, les candidats ont la faculté, lors des épreuves orales de tous les concours et sélections, de s'exprimer tant en italien qu'en français à condition de passer une matière au moins au choix dans la langue officielle autre que celle qu'ils ont choisie dans leur acte de candidature et ce, dans le respect du bilinguisme qui régit l'organisation publique au Val d'Aoste.

Ce qui signifie que chaque candidat indique dans son dossier la langue officielle, italien ou français, qu'il souhaite utiliser dans les épreuves du concours et qu'il utilisera l'autre langue pour l'épreuve linguistique ou pour une partie de l'oral.

Or, s'il est vrai que l'Administration régionale organise des cours de français à l'intention des fonctionnaires, il n'en est pas moins vrai qu'il n'y a aucune contradiction avec les procédures de recrutement. Il s'agit en effet plutôt de cours de recyclage et de perfectionnement dans cette optique de formation permanente et dans le cadre d'un plan de formation qui est établi et qui, en plus de ces formations linguistiques, prévoit également d'autres opportunités de formation sur la base des requêtes qui nous sont adressées et qui visent à améliorer la qualité des compétences du personnel, dans ce cas spécifique d'une administration bilingue selon le principe de formation permanente du personnel. Sont donc mis en place, par les services de la formation du Département du personnel et de l'organisation, deux types de cours de français: le premier, des cours de recyclage afin de permettre aux personnels d'entretenir et d'améliorer leur expression orale et écrite compte tenu du fait que l'Administration régionale participe de plus en plus à des programmes de coopération internationale et transfrontalière.

Je comprends que certains aient du mal à l'admettre, mais le français est toujours l'une des langues officielles de l'Union européenne et reste, en plus de nos compétences et de nos spécificités linguistiques, l'une des langues les plus répandues dans le monde; le second, des cours de spécialisation en langage administratif en vue de la rédaction d'actes et de lettres commerciales puisque rien dans l'épreuve, qui est qualifiée de sélective et qui est préliminaire à toute embauche par l'Administration régionale, ne permet de déterminer si les intéressés possèdent ou non ce type de savoir-faire qui ne fait d'ailleurs pas partie des compétences qu'il est généralement possible d'acquérir dans le cadre de la formation scolaire.

J'ajouterai qu'à l'heure actuelle aucun cours similaire n'a été organisé afin de permettre aux fonctionnaires de perfectionner leur connaissance en italien, mais qu'il n'est pas exclu que la chose se fasse, à partir du moment où le Service de la formation, sur la base des requêtes qui seront adressées, jugera cette démarche nécessaire et que donc des requêtes seront adressées à cet égard.

Enfin, pour ce qui est de l'anglais - mais je pourrais parler aussi d'autres activités de formation - je veux rappeler que, tout en soulignant l'importance de la connaissance de cette langue aussi, la Région n'a certes pas attendu l'avènement du fameux programme aux trois "i" (informatizzazione, inglese, internet) puisque depuis 1995 l'Administration régionale organise pour ses fonctionnaires des cours d'anglais de différents niveaux.

A compter de l'année 2000, ces cours, qui n'étaient initialement destinés qu'aux seuls dirigeants et au personnel du 8ème grade, ont également été ouverts à la catégorie C, position C 2, qui correspond à l'ancien 7ème grade.

Presidente La parola al Consigliere Tibaldi.

Tibaldi (FI) Le considerazioni fatte in premessa dal Presidente della Regione, rispondendo a questa interpellanza, sostanzialmente accolgono le osservazioni qui iscritte. Non si tratta di fare confusione fra accertamento preventivo e formazione permanente, ma si tratta di capire perché questa formazione permanente venga orientata in un'unica direzione piuttosto che essere bivalente, sia per l'italiano che per il francese.

Il Presidente, diplomaticamente, giustifica questa attenzione esclusiva per la lingua francese sulla base di assenza di richieste da parte di dipendenti regionali assunti a tempo indeterminato di corsi organizzati in italiano. Prendiamo atto di questa risposta, tuttavia alcune osservazioni sono opportune.

È bene che la formazione permanente venga fatta per il francese, ma è bene che venga organizzata anche per l'italiano perché ci piacerebbe capire se queste istanze vengono presentate o come vengono presentate e se riguardano solamente la lingua francese oppure potrebbero anche riguardare la lingua italiana, ma soprattutto sappiamo che paradossalmente ogni residente in Valle d'Aosta dovrebbe rivolgersi a questo punto agli uffici pubblici in lingua francese per verificarne cioè l'accertamento permanente oltre che la formazione permanente, per accertare se la conoscenza della lingua francese persiste nel tempo e non solo viene verificata una tantum a priori e poi aggiornata con i cours de recyclage o con i cours de spécialisation en langage administratif.

Devo darle atto che, per coerenza, il suo ufficio, la Presidenza della Regione, è l'unico dove si risponde in lingua francese perché negli altri uffici si usa comunemente la lingua italiana, allora, quando vedo che la delibera di Giunta prevede un aggiornamento in lingua francese per 247 impiegati, mi piacerebbe sapere se, al di là di quelle che sono le conoscenze linguistiche personali, sussiste anche un utilizzo a livello amministrativo di questa lingua a fronte del fatto che la spesa è tutt'altro che indifferente. Per quanto riguarda la lingua inglese, prendiamo atto che ci siano anche qui degli interessamenti che, come lei dice, hanno anticipato la politica delle tre "i?, però verifichiamo anche che delibere di questa portata non le abbiamo viste per la lingua inglese. Sì, sono introdotte nell'ambito di un piano e naturalmente vengono inserite in una maniera un po' più "annacquata".

Il plurilinguismo, la politica linguistica di conoscenza di più lingue va indubbiamente tutelata e rafforzata, indifferentemente per l'italiano e il francese innanzitutto, ma anche per la lingua inglese. Vogliamo appunto porre l'accento anche sulla lingua italiana a seguito di un'iniziativa che ha visto la luce quest'anno per la prima volta nell'ambito del "Governo Berlusconi", non dobbiamo assolutamente vergognarci di dirlo, perché per la prima volta è stata istituita "La settimana della lingua italiana". L'idioma italiano serve anche a rappresentare un'identità che qui in Valle d'Aosta è giusto che venga valorizzata in maniera paritaria a quella francofona. Non ci spiacerebbe vedere eguale attenzione per questa lingua anche in questa Regione.