Oggetto del Consiglio n. 660 del 9 giugno 2004 - Resoconto
OGGETTO N. 660/XII - Diffusione da parte della società di gestione del Traforo del Monte Bianco di opuscoli pubblicitari incentivanti il transito di mezzi pesanti. (Interpellanza)
Interpellanza
Appreso che la Società che gestisce il Tunnel del Monte Bianco distribuisce un accattivante opuscolo di informazione pubblicitaria, formalmente allegato alle riviste "Tuttotrasporti" e "Les Routiers", il cui scopo evidente è quello di incentivare il transito dei TIR attraverso il Traforo;
Osservato che il passaggio medio giornaliero dei TIR raggiunge ormai una cifra assai prossima al limite fissato dal Consiglio regionale (50% del traffico pesante transitante prima dell'incidente del marzo 1999);
Evidenziato come tale pubblicità incentivante sia dunque in totale contrasto con le aspettative e le esigenze dei cittadini valdostani e rischi di vanificare le prese di posizione del Consiglio regionale in materia;
Ricordato, fra l'altro, che la Regione è azionista della società che gestisce il Traforo del Monte Bianco;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
Il Presidente della Regione per sapere:
1) se è a conoscenza che la società di gestione del Traforo del Monte Bianco sta distribuendo a tappeto degli opuscoli pubblicitari all'evidente scopo di incentivare ed accrescere il transito dei mezzi pesanti;
2) quali iniziative intende eventualmente assumere per dissuadere il protrarsi di un'iniziativa in contrasto con gli interessi della Regione.
F.to: Curtaz - Riccarand
Président - La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (Arc-VA) - Questa nostra iniziativa è connessa a quella precedente illustrata dal collega Riccarand; in effetti, ci è capitato di far visita all'area di regolamentazione di Quart, anche per vedere come si svolgono i controlli, e, in occasione di una di queste visite, abbiamo scoperto che è in distribuzione un opuscolo, che anche il Presidente possiede: un opuscolo piuttosto accattivante, fatto senza risparmio, fra l'altro "parfaitement bilingue", come si addice ad una Regione autonoma come la nostra e ad un traforo che attraversa il Monte Bianco. L'accattivante opuscolo viene distribuito e diffuso in primo luogo agli autotrasportatori per dimostrare che passare in Valle d'Aosta sotto il Traforo del Monte Bianco è bello, che conviene: vi sono tutta una serie di piccoli annunci pubblicitari per incentivare il passaggio dei mezzi pesanti. La cosa potrebbe, se non lasciarci indifferenti, farci osservare che si tratta di un'iniziativa di una società privata, che vuole fare degli utili, quindi cerca di incentivare i passaggi a pedaggio; la situazione, purtroppo, come sappiamo, non è così, perché lo scopo di questa iniziativa è assolutamente in contrasto con quanto questo Consiglio regionale ha deliberato più volte, cioè che non vi sia un traffico pesante attraverso il Traforo del Monte Bianco superiore al 50% rispetto alla quota dei TIR transitanti prima dell'incidente del marzo 1999.
Noi sappiamo, dati alla mano, che ormai siamo alla soglia di questo numero di circa 1.060 TIR/giorno, anzi sappiamo che questa soglia in alcuni giorni è abbondantemente superata, perché siamo arrivati a 1.600-1.700 transiti al giorno, ma sappiamo che in ogni caso la media, che tiene conto anche dei giorni in cui i mezzi pesanti non transitano, è intorno alle 1.000-1.050 unità. Ecco - per finire il ragionamento - che questa iniziativa del GEIE contrasta con le esigenze pubbliche della cittadinanza, contrasta con l'auspicio formulato da questo Consiglio e da tutte le forze politiche che negli anni si sono espresse su questa materia. È per questo che segnaliamo il problema all'Amministrazione regionale - che ricordo "en passant" essere anche azionista della società che gestisce il Traforo del Monte Bianco, e in questo caso vi è una sorta di conflitto di interessi - per chiedere intanto se l'Amministrazione è a conoscenza dell'iniziativa - ma penso proprio di sì visto che il Presidente mi ha esibito l'opuscolo - e cosa ne pensa, se intende assumere delle iniziative per dissuadere il protrarsi di pubblicazioni come queste che mirano a far transitare più TIR sotto il Monte Bianco, cioè esattamente una cosa che è in contrasto con i deliberati del Consiglio regionale.
Président - La parole au Président de la Région, Perrin.
Perrin (UV) - Le GEIE du Tunnel du Mont-Blanc a fait éditer cet opuscule, qui est paru dans les magazines "Tuttotrasporti" et "Les Routiers", intitulé "Édition spéciale - Tunnel du Mont-Blanc"; j'en fournirai copie, je crois qu'il est intéressant de le connaître.
Cet encart, que l'on pourrait éventuellement qualifier "d'attrayant" - mais celle-ci est une opinion -, ne constitue pas seulement ou tellement un vecteur de publicité pour le tunnel, mais plutôt une présentation de ce dernier. Le texte en question fournit en effet toutes les informations afférentes à l'ouvrage et, surtout, à ses infrastructures, mais aussi aux règles de sécurité qui y sont actuellement en vigueur; donc des informations importantes, même pour faire connaître quelles sont les règles pour le passage sous le tunnel. L'on y trouve une description précise des aires de régulation et du fonctionnement de celles-ci, les règles que doivent respecter les camions frigorifiques pour accéder au tunnel, la liste des équipements de sécurité dont est dotée la galerie, le règlement de circulation, ainsi qu'un exposé relatif aux différents postes des sapeurs-pompiers, au personnel dont ils disposent et à leurs missions. Il me semble donc que cet opuscule vise essentiellement à présenter le Tunnel du Mont-Blanc tel qu'il est aujourd'hui, avec ses atouts sur le plan de la sécurité et de la prévention de tous les types d'accident et cela pour dire quel est le côté positif qui nous intéresse. De ce point de vue, donc l'initiative du GEIE ne va pas à l'encontre de la position prise par cette Assemblée et défendue par le Gouvernement régional: je me réfère à la position rappelée par M. Curtaz, que je ne vais pas répéter.
Je tiens aussi à rappeler que les Gouvernements français et italien ont décidé qu'il convenait de rééquilibrer les volumes de circulation entre le Mont-Blanc et le Fréjus et qu'à cette fin chacun des deux tunnels devait absorber au moins 35% du flux total de circulation. Enfin, nous ne devons pas oublier qu'en ce qui concerne le nombre de camions transitant par le tunnel chaque jour, un seuil de criticité a été fixé par le Ministre Lunardi, qui était de 1.500 véhicules. Cela dit, pour notre part, nous nous soucions des conditions de transit: nous voulons être certains de la sécurité des usagers dans le Tunnel du Mont-Blanc et de la protection de l'environnement, car ces deux points sont ceux qui reflètent concrètement la volonté de notre Assemblée. Chacun sait que le Tunnel du Mont-Blanc n'a été remis en exploitation qu'après que les Gouvernements de l'Italie et de la France ont approuvé un règlement de circulation; ce texte a repris largement les travaux du groupe binational, créé au sein de la Commission intergouvernementale pour rédiger un document de base renfermant les grands principes de régulation de la circulation. Ce règlement n'a pas entièrement repris les propositions formulées par la Vallée d'Aoste, d'une part, et par la Préfecture de la Haute-Savoie, d'autre part. Je rappelle à ce propos le débat et la résolution approuvés, parce que notre résolution diffère du règlement adopté. Ce règlement contient par ailleurs des dispositions importantes, qui limitent de fait le nombre de véhicules pouvant emprunter l'ouvrage à un moment donné. Je veux parler des limites de vitesse, des distances de sécurité, de l'interdiction de transit qui frappe tant les camions transportant des matières dangereuses que les poids lourds classés "Euro 0", mais aussi de l'ensemble du dispositif de contrôle mis en place par le GEIE et les services publics. Ces règles de circulation sont bien connues des transporteurs et des chauffeurs de camion, qui savent aussi parfaitement que les forces de l'ordre veillent attentivement à leur respect et que des contrôles sont pratiqués sur l'aire de régulation de Quart (ce dont on a parlé il y a quelques minutes).
Notre travail consiste donc à assurer que ces règles soient appliquées et ces contrôles effectués, sans relâche. Telle est notre position et cette position nous l'avons toujours défendue, à tous les niveaux, au sein de tous les organismes concernés et face à tous les ministres compétents en la matière. C'est ce que nous avions d'ailleurs l'intention de faire au cours de la réunion de la Commission intergouvernementale, qui aurait dû avoir lieu aujourd'hui, 9 juin, mais qui a été remportée vers la fin du mois. Je crois que cet opuscule a un sens... surtout pour faire connaître, au moins pour ce qui nous intéresse; il illustre toute une série de données importantes aussi pour faire connaître les règles, qui sont à l'intérieur du tunnel, donc c'est dans ce sens que je me permets de ne pas voir d'une façon si négative cet opuscule, mais de le voir comme un point d'information. Le savoir c'est important pour tous, donc je pense que la Région, qui fait partie de l'organisme du tunnel, n'est pas en contradiction avec elle-même.
Président - La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (Arc-VA) - Credo che il Presidente non si stupirà se gli dico che non sono d'accordo con il suo giudizio assai benevolo nei confronti dell'opuscolo, perché è vero che contiene delle informazioni, e sicuramente uno degli scopi della pubblicazione è quello di dare delle informazioni, però è anche vero che queste informazioni vengono date in maniera propagandistica. Tutto l'opuscolo è orientato in tal senso, dalla scelta delle foto, dei titoli, dei contenuti... basta leggere a caso i titoli dei paragrafi: "Al pedaggio tanta gentilezza e utili indicazioni; si fa tutto nell'interesse del trasportatore". Ora, la gentilezza è positiva, che si faccia tutto nell'interesse del trasportatore a nostro giudizio è meno positivo; addirittura "tutto il mondo ci invidia", leggo a pagina successiva, poi addirittura le interviste dei camionisti entusiasti del tunnel! Questa storia degli autisti intervistati... certamente non troviamo interviste di chi invece lamenta un tunnel troppo stretto e sistemi di sicurezza non ancora adeguati oppure inquinamento all'interno della galleria. Confermiamo quindi il giudizio negativo sull'iniziativa; non siamo d'accordo con l'interpretazione del Presidente che dice che si tratta prevalentemente di informazioni, dove l'aspetto pubblicitario è secondario.
Voglio fare un'altra osservazione, perché è la seconda volta che il Presidente oggi, rispondendo ad iniziative in materia di trasporti, fa riferimento alla questione del riequilibrio. È sicuramente una questione reale, perché vi è un provvedimento intergovernativo, però mi permetto di dire che non siamo noi a dover enfatizzare quell'elemento, a dover giustificare quella cosa, perché non può non rilevarsi che la decisione della Commissione intergovernativa è assolutamente in contraddizione con gli auspici e il deliberato del Consiglio regionale. Le due cose non vanno di pari passo, le due cose sono in contraddizione perché, se andiamo ad una ripartizione con il Fréjus del 65% loro e 35% noi, superiamo, dati alla mano, i nostri limiti. Allora direi - ma questa è una mia interpretazione di carattere politico - che sarebbe forse il caso di non utilizzare tanto quel dato, ma dobbiamo continuare a batterci, come stiamo facendo, ottenendo finora anche qualche risultato. Non so se è solo una congiuntura favorevole, ma per ora l'incremento c'è stato ed è stato relativamente contenuto, anche grazie ai pur pochi controlli effettuati. Questo deve non certo diminuire, ma anzi aumentare la vigilanza, dobbiamo essere convinti che solo un rispetto rigoroso delle deliberazioni adottate dal Consiglio potrà garantire alla nostra Regione un livello di transito accettabile sulle nostre strade.