Oggetto del Consiglio n. 2331 del 3 dicembre 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 2331/XI Situazione esistente in alcune istituzioni scolastiche nei Comuni di Châtillon e Saint-Vincent. (Interpellanza)
Interpellanza Premesso:
- che studenti dell’Istituto tecnico commerciale e per geometri di Châtillon e della sede associata professionale di Saint-Vincent hanno lamentato disagi di vario genere che si sarebbero verificati nei rispettivi plessi e, in particolare: anomalie nei provvedimenti adottati in merito alle giustificazioni, presunti boicottaggi dell’area progetto dei ragionieri, ritardi nella definizione dell’orario scolastico, continui contrasti tra professori e dirigente scolastico, deficienze organizzative e gestionali riscontrate dopo l’accorpamento dei due istituti, arbitrarie limitazioni dell’esercizio dell’autogestione durante la recente protesta contro le modificazioni della prova di francese;
- che, secondo quanto pubblicato da un organo di stampa, tali disagi sarebbero imputabili a comportamenti del dirigente scolastico;
- che già in passato sarebbero emerse tensioni nei rapporti con il medesimo dirigente scolastico;
tutto ciò premesso
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
l’Assessore delegato per sapere:
1) se è a conoscenza dei fatti esposti in premessa;
2) se ha assunto informazioni più dettagliate in merito al fine di approfondire la conoscenza della situazione esistente nei due istituti di cui in premessa;
3) se ritiene che i comportamenti adottati dal dirigente scolastico rientrino nell’ambito di un autonomo potere discrezionale oppure configurino gli eccessi lamentati dagli studenti nei giorni scorsi;
4) se corrisponde a verità la notizia che tali disagi avrebbero causato una progressiva riduzione nelle iscrizioni.
F.to: Tibaldi - Frassy - Lattanzi
Président La parole au Conseiller Tibaldi.
Tibaldi (FI) L’interpellanza, nella sua sintesi, esplicita il problema che si intende sollevare con questa iniziativa, ovvero che presso l'Istituto tecnico commerciale per geometri di Châtillon e della sede associata professionale di Saint-Vincent sono stati lamentati, soprattutto dagli studenti, alcuni disagi di vario genere, saliti anche agli onori della cronaca. Li abbiamo elencati in maniera sintetica nella stessa premessa dell’interpellanza.
In particolare, facciamo riferimento ad anomalie nei provvedimenti adottati in merito alle giustificazioni, a presunti boicottaggi dell’area progetto dei ragionieri, a ritardi nella definizione dell’orario scolastico (ovviamente questo punto si riferisce a qualche settimana fa, esattamente a 12 giorni fa, mentre ora l’orario scolastico è stato definito), a continui contrasti tra professori e dirigente scolastico, a deficienze organizzative e gestionali riscontrate dopo l’accorpamento dei due istituti e ad arbitrarie limitazioni dell’esercizio dell’autogestione durante la recente protesta contro le modificazioni della prova di francese.
Per questo ultimo punto sarebbe stato addirittura necessario, secondo quanto riferito dal dirigente scolastico, mentre secondo la versione degli studenti sarebbe stato "un abuso", chiamare in causa i Carabinieri per sedare l’autogestione che veniva organizzata in maniera più che pacifica dagli studenti.
Da fonti, se "non ufficiali" comunque "attendibili", i disagi sarebbero imputabili al comportamento del dirigente scolastico. Disagi che sì sono stati ascritti al dirigente scolastico dalla componente degli studenti, ma vissuti anche da personale docente e non docente.
Già in passato si sarebbero verificate situazioni analoghe a quella che viene denunciata in questa interpellanza; di conseguenza, già in passato siamo stati sollecitati a presentare un'iniziativa all’Assessore competente per fare luce su questo problema.
Non è un problema di secondaria importanza, per questo chiediamo all’Assessore se è a conoscenza dei fatti esposti in premessa e se ha assunto quelle necessarie informazioni per approfondire la problematica esposta; se ritiene che i comportamenti adottati dal dirigente scolastico rientrino nell’ambito di un autonomo potere discrezionale oppure se si tratti di un eccesso, o di un insieme di eccessi lamentati quindi legittimante dagli studenti.
L’ultima domanda si riferisce alla progressiva riduzione nelle iscrizioni che si è verificata all’Istituto tecnico per geometri, se tale progressiva riduzione nelle iscrizioni è correlabile a questi disagi, qui presentati all’attenzione dell’Assessore. Attendiamo la risposta e ci riserviamo un'eventuale replica.
Président La parole à l’Assesseur à l’éducation et à la culture, Pastoret.
Pastoret (UV) Quant à la requête présentée au premier point de l’interpellation: "se è a conoscenza dei fatti esposti in premessa", si l’on se réfère à une lettre provenant des élèves de l’institut en question, cette lettre nous l'avons bien reçue le 9 novembre 2001, mais il s'agissait d'une lettre anonyme. La lettre relate de problèmes de type divers; elle est précise sur certains faits, tandis que sur d’autres la question est très indéfinie. Voilà pourquoi il est difficile de donner des réponses ponctuelles à toutes les questions évoquées.
Je voudrais à cet effet souligner, par exemple, que là où on parle de retards dans la définition de l’horaire, cela devrait présupposer un délai établi pour la définition de l’horaire même, ce qui n’est prévu par aucune disposition juridique de législation scolaire. Encore, si par "anomalie? in merito alle giustificazioni" l’on veut entendre des actes illégitimes, dans ce cas il faut se rapporter aux moyens qui existent et qui permettent d’exercer le contrôle exigé sur ces faits, tels que la discipline du règlement de l’établissement scolaire et les organes chargés de son application. Ce principe s’applique aussi aux prétendues difficultés de rapport entre parents d’élèves et dirigeant scolaire, au sujet des entrées et sorties des cours.
Si ces problèmes existent, pour prévoir leur solution il est nécessaire de les affronter en suivant la procédure prévue à cet effet et en adressant tout d’abord une requête formelle au Conseil d’établissement, qui se chargera de ce présumé "mauvais fonctionnement", et à qui reviendra la tâche de modifier et de compléter les dispositions du règlement, pour que ces éventuels disfonctionnements soient pris en charge. En ce qui concerne les problèmes d’organisation et de gestion, après la fusion des deux établissements, que le Conseiller Tibaldi cite, je dois avouer qu’il n’a pas été très clair, ou peut-être je l'ai mal compris.
Je voudrais savoir si ces problèmes vous les considérez comme physiologiques, c’est-à-dire s’ils sont dus au changement de secrétaire des établissements scolaires, ou bien si vous estimez qu’ils sont dus aux responsabilités des dirigeants en question. J’essaierais quand même de donner une réponse. Toujours à titre d’exemple, la phrase assez vague: "presunti boicottaggi dell’area progetto dei ragionieri" ne me permet pas de disposer d’éléments ultérieurs et utiles pour des approfondissements. Mais je voudrais revenir au point plus important de cette interpellation: "se ha assunto informazioni più dettagliate?".
Pour ce qui est de la nécessité de se renseigner, ou d’encourager des vérifications ou des contrôles sur la situation actuelle de l’établissement scolaire de Châtillon, il faut observer au préalable, et il faudra en tenir compte dans cette situation comme aussi dans d’autres, que la réforme du système scolaire a attribué, ici comme au niveau étatique, à la Surintendance des études de la Vallée d’Aoste des compétences en matière disciplinaire et un rôle de contrôle limité à des aspects de légitimité pour des contentieux, qui ne sont pas résolubles au sein de l’institution, et par rapport auxquels il faut disposer d’éléments documentés, qui dépassent des initiatives générales sur des thèmes spécifiques.
La Surintendance a toujours exercé son activité de contrôle, soit sur la base des plaintes soit des recours, soit en réponse à la correspondance de groupes de personnes ou de particuliers, mais tout cela présenté dans des termes bien définis de communication. Cette conduite a déjà d’ailleurs concerné cette institution scolaire, tout particulièrement quant aux prétendus "contrasti fra professori e dirigente scolastico": là il y a eu des interventions dans le passé. Il est clair que ce que je viens de dire c’est difficile de l’illustrer dans le détail au sein de cette Assemblée. Je ne peux pas citer, ici, toutes les mesures prises par la Surintendance aux études parce qu’il s’agit souvent d’actes réservés concernant le statut du personnel et pris en vertu des fonctions propres à la Surintendance, en tant qu’organe technique de contrôle.
Troisième point: "se ritiene che i comportamenti adottati dal dirigente scolastico rientrino nell’ambito di un autonomo potere discrezionale oppure configurino gli eccessi lamentati dagli studenti nei giorni scorsi". Dans le cadre de la nouvelle autonomie il est clair que les fonctions remplies par le dirigeant scolaire sont absolument centrales et fondamentales dans les établissements. Ces fonctions s’exercent tous les jours et c’est un engagement qui permet aux différentes ressources humaines, culturelles et professionnelles, de s’exprimer de manière différente.
La Surintendance intervient, si le dirigeant scolaire dépasse ses compétences, ou s’il a accompli des actes illégitimes. Jusqu’à ces jours, à propos des rapports entre étudiants et dirigeants scolaires, il n’y a aucune procédure pendante, qui rentre dans les cas cités. Certes, je l’ai dit tout à l’heure, il y a une lettre attribuable aux étudiants: il s’agit d’un document qui n’est même pas signé; mais pour ces situations - au-delà des faits de cet institut, où l’on est intervenus dans le passé - aucune communication formelle ou aucune information d’éventuelle procédure n’a été soumise ni au Conseil d’institut, afin qu’il examine ces problèmes, ni à la Surintendance aux études.
Bien sûr, s’il y a des faits, ceux-ci doivent être signalés à la Surintendance, mais il doit s’agir de faits - et non pas de plaintes indéfinies ne s’appuyant sur aucune base concrète - permettant à la Surintendance aux études d’intervenir sur la base des fonctions qui lui sont attribuées et qu’elle peut exercer. Il est de toute évidence que si des procédures non correctes, dépassant les compétences du dirigeant et du Conseil d’établissement, devaient être signalées dûment sur la base de faits concrets par les sujets intéressés, des mesures nécessaires d’intervention seraient assurées par la Surintendance même.
Quant au dernier point, "se corrisponde a verità la notizia che tali disagi avrebbero causato una progressiva riduzione nelle iscrizioni", je dois dire que la diminution des inscriptions dans le secteur technique est un phénomène qui concerne tout le territoire italien et qui se produit aussi au Val d’Aoste. Je vais vous fournir des données.
Pendant l’année scolaire 1998-1999 sur 953 étudiants inscrits au lycée en classe de première, 92 ont choisi l’établissement en question, 171 ont choisi de suivre les cours de la filière technique à Aoste. Pendant l’année scolaire 1999-2000 sur 951 inscrits, 76 se sont inscrits aux cours de Châtillon et 137 à Aoste. Pendant l’année scolaire 2000-2001 sur 1033 inscrits, 60 ont choisi Châtillon et Saint-Vincent et 122 Aoste. Pendant l’année scolaire 2001-2002 sur 979 inscrits, 63 ont choisi Châtillon et Saint-Vincent et 124 Aoste. Il appert de ces données que la diminution concerne soit Aoste, soit Saint-Vincent et Châtillon, mais que cependant une petite augmentation des inscrits a eu lieu dans les deux établissements en question pour l’année scolaire en cours.
Président La parole au Conseiller Tibaldi.
Tibaldi (FI) A parte l'ultima risposta al punto 4, ove l’Assessore ha fornito alcuni dati relativi alle iscrizioni negli ultimi anni presso gli istituti tecnici per geometri della Valle d’Aosta e ha considerato il fenomeno a carattere generale, nelle altre risposte mi pare di aver colto una certa vaghezza, nel senso che la domanda centrale: "se l’Assessorato ha approfondito la veridicità e la fondatezza di quanto lamentato in premessa" non è stata esaudita. Sì, è vero, l’Assessore fa cenno in maniera continuativa ad una lettera, senza alcuna sottoscrizione, che sarebbe stata recapitata allo stesso Assessorato il 9 novembre scorso, nella quale si denunciano dei disagi.
In questo caso l’assenza di firme potrebbe avere qualche giustificazione: quali e quanti studenti sono disponibili a sottoscrivere un documento, che costituisce un atto di accusa nei confronti di un dirigente scolastico? Una rappresaglia a livello scolastico può essere sempre effettuata con estrema disinvoltura ai danni di coloro che sottoscrivono un documento di questo tipo, quindi possiamo anche spezzare una lancia a favore di coloro che non hanno osato sottoscrivere un documento di questo tipo. A parte ciò, l’Assessore ha più volte ribadito che questi episodi non hanno una base concreta. Non possiamo ritenere questi fatti senza nessuna base concreta, quando addirittura un organo di stampa ha dato ampia diffusione all'argomento, e lo stesso dirigente scolastico, in merito a quanto pubblicato qualche giorno prima, ha risposto con una lettera, nella quale sostiene delle sue ragioni, non escludendo il fatto che vi siano delle tensioni fra lui stesso e la componente studentesca o addirittura la componente dei docenti, ma fornisce una sua versione dei fatti.
Mi stupisce quindi che l’Assessorato o la Sovrintendenza ritengano di non dover approfondire delle informazioni che, anche se sommarie, sono state comunicate prima con una lettera anonima e poi sollevate con un'interpellanza che anonima non è, ma è ufficiale e porta anche tre firme! La situazione, secondo quanto ci risulta è di profondo deterioramento dei rapporti che normalmente vigono in una scuola; sarebbe pertanto opportuno che l’Assessorato e la Sovrintendenza ponessero un occhio di riguardo sulle attività scolastiche e parascolastiche che vengono svolte nei singoli istituti.
È vero che il nuovo sistema delle autonomie scolastiche dà poteri e centralità alle decisioni dei singoli dirigenti, ma è altrettanto vero che i singoli dirigenti non possono comportarsi secondo logiche che non rientrano in schemi di correttezza e di rispetto dei diversi ruoli!
Riteniamo che questa interpellanza abbia un suo fondamento, visto che i fatti qui citati hanno un loro fondamento e una loro veridicità. Dico questo anche perché in questa fase il sistema scolastico è spesso nell’occhio del ciclone e il Servizio ispettivo interviene in certi casi e magari non interviene in altri: non vorremmo che ci fosse un servizio ispettivo a più velocità, e mi fermo qui, l’Assessore mi ha capito!
Fenomeni di questo tipo, a nostro avviso, sono degni del massimo interesse e anche se denunciati in una lettera anonima da parte di un gruppo di studenti di quell’istituto. Inoltre qui non ci sono solo denunce anonime, ma c’è un’interpellanza che è sottoscritta, pertanto invitiamo il suo Assessorato, i tecnici competenti e la Sovrintendenza a far sì che questi organi facciano chiarezza su uno stato esistente all’interno di una scuola che da molto tempo sta assumendo livelli di disagio non sempre facilmente sopportabili.