Oggetto del Consiglio n. 1986 del 9 maggio 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 1986/XI Preoccupazioni nel mondo rurale derivanti dalla cessione delle quote azionarie della Centrale Laitière. (Interrogazione)
Interrogazione Rilevato che la cessione delle quote azionarie della Centrale Laitière alla Cooperativa torinese ABIT ha creato perplessità e preoccupazione nel mondo rurale, già provato dalle misure preventive atte a scongiurare il pericolo di diffusione dell’afta;
Osservato che in particolare i conferitori di latte temono una drastica riduzione del prezzo di acquisto del prodotto;
il sottoscritto Consigliere regionale
Interroga
l’Assessore competente per sapere:
1) se le preoccupazioni espresse dai conferitori sono fondate o meno;
2) in caso affermativo, quali conseguenze potrebbero aversi per il settore zootecnico della media Valle.
F.to: Curtaz
PrésidentLa parole à l’Assesseur à l’agriculture et aux ressources naturelles, Perrin.
Perrin (UV)La "question centrale" a été amplement débattue au sein de cette Assemblée. Je synthétise le parcours.
Je crois que dans toutes les instances présentées ont été mises en évidence les pertes de la centrale et le Gouvernement a été invité à prendre toutes les initiatives susceptibles de résoudre ce problème.
Finaoste a été chargée auparavant de faire une analyse économique de la gestion de la centrale suite à laquelle l’on a décidé de chercher un partenaire fiable. Cette solution est échue, l’on a procédé à la privatisation de la centrale par cession à Finaoste des actions avec l’autorisation à vendre la société à ABIT, celle-ci ayant présenté une offre intéressante.
Les conditions nous les avons répétées à maintes reprises: valorisation du label, engagement à ne pas produire la fontine, maintien des places de travail, garantie de recueillir le lait des producteurs valdôtains.
Dans le contrat signé ABIT a manifesté sa disponibilité à accueillir dans la société les producteurs réunis en association leur offrant aussi une place, s’ils le désirent, dans le conseil d’administration.
Pour répondre ponctuellement aux questions, je partage bien sûr les préoccupations des producteurs qui se trouvent confrontés à une société privée qui doit être à même d’aborder le marché et d’atteindre un équilibre économique afin de pouvoir continuer son activité.
Je rappelle aussi que le groupe Per la Valle d’Aosta con l’Ulivo a soutenu la thèse que le déficit de la centrale aurait été provoqué aussi par le coût trop élevé du lait recueilli.
Il était impensable de prétendre un prix du lait protégé dans une opération de privatisation d’une société avec de graves pertes économiques.
La nouvelle centrale va proposer ces jours-ci un prix de base à discuter avec les producteurs ainsi que les conditions de paiement.
Comme je l’ai annoncé, la société s’est déclarée disponible, en collaboration avec les producteurs, à mieux valoriser le lait valdôtain.
Bien sûr les producteurs seront libres dans cette phase de consigner le lait à la centrale, si cela leur convient, ou de choisir d’autres solutions: destiner le lait à la production de fontine, c’est le cas d’environ 30 pour cent du lait produit ou vendre le lait sur le marché à d’autres acquéreurs.
Tout en respectant le travail de chaque producteur de lait, je dois quand même dire que les producteurs actuels qui consignent le lait à la centrale sont 21 et représentent environ 7 pour cent de la production totale du lait valdôtain.
Des difficultés dues au changement de la gestion centrale se poseront sans doute, mais si nous pensons que l’alternative à la privatisation aurait pu être sa fermeture, je crois pouvoir réaffirmer que la solution a été acceptable et qu’aux producteurs on n’a pas fermé les portes. Ils se trouvent face à un rapport bien sûr différent, avec des possibilités de choix différents.
PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU) Voglio fare due premesse perché non ci siano equivoci.
In riferimento a questa vicenda io non faccio il tifo per nessuno, nel senso che in genere quando faccio il tifo per qualcuno lo dico o quanto meno si capisce, non sono fra quelli che hanno timore di prendere posizione.
Lo scopo di questa interrogazione, e vengo alla seconda premessa, era quello di avere delle informazioni, di ottenere delle prese di posizione da parte dell’Amministrazione. Bisogna fare un attimo attenzione alle date perché per questioni regolamentari io questa interrogazione l’ho fatta e depositata il 24 aprile, dopo il 24 aprile è successo di tutto; non potevo neanche immaginare che la vicenda avrebbe avuto tutti questi risvolti, compreso il dibattito che c’è stato lo scorso Consiglio sulla questione della privatizzazione della centrale.
Ne deriva che questa interrogazione è sicuramente datata e per certi versi ampiamente superata, quindi prendo atto delle risposte dell’Assessore che peraltro ha ripetuto dati già noti perché ne abbiamo discusso l’altra volta.
Ovviamente ribadiamo, perché non abbiamo cambiato opinione in quindici giorni, il nostro sì alla privatizzazione e devo anche dire che l’accenno alla "filosofia" di fondo rispetto al prezzo del latte, che l’Assessore ha fatto alla fine del suo intervento, mi trova consenziente.