Oggetto del Consiglio n. 1967 del 26 aprile 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 1967/XI Problematiche concernenti il sistema di allerta della Protezione civile in occasione di eventi calamitosi. (Interpellanza)
Interpellanza In considerazione dei tragici eventi alluvionali accaduti il 15 ottobre 2000;
Evidenziata l'inefficiente procedura di allerta utilizzata dalla Protezione Civile che nei giorni antecedenti le esondazioni e le frane allertava con una certa ripetitività burocratica i Comuni Valdostani utilizzando lo strumento fax;
Preso atto che nelle ore centrali della tragedia e immediatamente successive si interruppero le comunicazioni radio;
Rilevato che il monitoraggio della frana della Becca di Nona subì nelle ore antecedenti un'interruzione dell’invio dei dati nelle ore della tragedia per l’assenza di energia;
Espressa la preoccupazione per l’arrivo della primavera e dell’innalzamento delle temperature in alta quota;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
l’Assessore competente al fine di conoscere:
1) quali modifiche sono state apportate o si stanno apportando al sistema di allerta dalla Protezione Civile;
2) quali sistemi di comunicazione si sono apportati o si stanno apportando per evitare l’eventuale black – out delle comunicazioni;
3) quali interventi sono stati messi in atto o pianificati per garantire una continuità di segnale tra le centraline di monitoraggio delle frane e la Protezione Civile.
F.to: Lattanzi - Frassy
PrésidentLa parole au Conseiller Lattanzi.
Lattanzi (FI)Immagino che in assenza dell’Assessore sia il Presidente della Giunta a cui tocca il compito di rispondere a questa interpellanza.
Noi abbiamo voluto tornare sull’argomento dei sistemi di monitoraggio per la sicurezza e la Protezione civile rispetto ai tragici eventi dell’alluvione perché in prossimità di una primavera che tarda a venire, ma che comunque comincia a dare i suoi segnali, la nostra preoccupazione nasce dal fatto che con uno zero termico che va ad innalzarsi speriamo che non si creino dei problemi di tipo idrogeologico, ma le esperienze passate ci hanno così scottato che abbiamo voluto tornare su questo argomento.
Purtroppo gli eventi calamitosi del 15 ottobre dello scorso anno hanno evidenziato, anche in fase di analisi in quest’aula, una serie di procedure che per non inefficienti possiamo dire sicuramente migliorabili.
Ricordo che ci si confrontò parecchio su alcuni argomenti delicati, come ad esempio il funzionamento del monitoraggio della Becca di Nona, che subì per molte ore un black out di trasmissione dati dovuti alla caduta, come scoprimmo in seguito, della batteria solare che alimentava i sistemi di controllo. Ricordo come anche le comunicazioni radio usate dalla Protezione civile per qualche ora purtroppo non funzionarono e rimanemmo isolati per molte delicate ore.
Non ultima, si dibatté di una procedura, adottata dalla Protezione civile, per tenere in allerta gli enti locali, i comuni soprattutto, nei giorni immediatamente antecedenti al 15 ottobre.
Ricordo che in quest’aula anch'io portai dei documenti che dimostravano come con una certa ripetitività direi burocratica si avvisavano le comunità locali che il tempo era in peggioramento e che ci si aspettavano delle perturbazioni. Questa però era una comunicazione quasi di routine che sistematicamente da una decina di giorni antecedenti alle alluvioni veniva inviata alle comunità locali senza lasciar presagire ai sindaci e agli amministratori locali l’escalation della gravità di quella situazione.
Allora noi auspicammo in quella sede di dibattito l’autunno scorso che quella disgrazia potesse insegnarci qualcosa sotto l’aspetto del monitoraggio, del controllo e della sicurezza e soprattutto dell’attività di allerta della Protezione civile rispetto alle comunità locali.
L’interpellanza vuole conoscere quali passi avanti si sono fatti su questi argomenti, che riteniamo molto delicati, proprio in concomitanza del ritorno della primavera e di temperature che auspichiamo non ci portino dei problemi, ma che non possiamo escludere ci possano mettere in condizioni di allarme.
Chiediamo al Presidente della Giunta di illustrarci eventuali modifiche apportate.
PrésidentLa parole au Président de la Région, Viérin Dino.
Viérin D. (UV)Sans doute nous ne pouvons que partager cette volonté de tirer des enseignements de toute expérience et notamment des calamités naturelles.
Mais avant de répondre aux questions qui nous ont été posées, permettez-moi quelques précisions, tout d’abord concernant les modalités de diffusion des bulletins.
Ces dernières faisant état des conditions météorologiques critiques, toutes lourdes et répétitives qu’elles soient, ont été fixées par le Département de la Protection civile dans le cadre de la directive "Attività preparatorie e procedure di intervento in caso di emergenza per protezione civile", qui a été transmise en 1997 à toutes les communes d’Italie.
Les bulletins envoyés à la Région par le Département de la Protection civile, après avoir été comparés avec les données dont dispose le Service météorologique régional, sont immédiatement communiqués, si besoin est, via fax, aux structures opérationnelles concernées: sapeurs-pompiers, Corps forestier, Assessorat du territoire, de l’environnement et des ouvrages publics ainsi qu’à la Direction de la voirie régionale, des bassins de montagne, à la Présidence du Gouvernement, aux forces de l’ordre, ANAS, sociétés concessionnaires des autoroutes et des tunnels, ENEL, Autoport et à toutes les communes de la Vallée.
Pour ce qui est de l’interruption des communications radio, le réseau régional de télécommunication était structuré selon les critères standard en la matière, c’est-à-dire qu’il disposait d’une autonomie de 24 heures en cas de coupure d’électricité.
L’interruption des communications radio entre le centre opérationnel et la basse Vallée lors de la catastrophe du mois d’octobre dernier a été causée par la défaillance prolongée du système d’alimentation en électricité des relais de la tour de Nus, de Fontainemore et de Gressoney.
Enfin, durant l’inondation le système de suivi du glissement des terrains de la Becca de Nona a enregistré des problèmes de transmission des données dus à la couverture nuageuse; celle-ci a empêché les accumulateurs de secours de se recharger comme ils le font normalement grâce aux panneaux solaires.
Notons au passage que ce système n’a pas subi de dommages et qu’il s’est remis en route spontanément. Je tiens cependant à souligner encore une fois que les événements, qui se sont déroulés dans la commune de Pollein, n’ont aucun rapport avec le glissement des terrains sous surveillance, dont le seul mouvement sensible, au Pic de None, s’est produit le mercredi 18 octobre dans la journée.
Mais pour ce qui est des questions spécifiques, et en acceptant cette sollicitation que nous partageons, le Centre opérationnel de la Protection civile sera doté d’un système appelé OPEX EMERTEL qui est actuellement en cours d’installation et permettra de réduire les délais de transmission.
Ce système est en mesure de gérer rapidement et efficacement les communications téléphoniques et les fax dans le contexte d’une pré-alerte météo ou d’une véritable situation d’urgence.
Sa tâche principale est de transmettre dans le plus bref délai les messages téléphoniques et les fax à un grand nombre de destinataires et en priorité absolue; ce qui permet d’avoir une rapidité, une efficacité et surtout une étendue généralisée des communications.
Mais aussi nous introduirons des solutions graphiques qui sont à l’étude afin de mieux attirer l’attention des destinataires sur les messages, mais surtout pour améliorer la lisibilité de ceux-ci par rapport également aux différents degrés d’alerte, pour qu’il y ait immédiatement une perception de la gravité de cet état.
D’autre part la Direction de la Protection civile, ne pouvant pas imaginer qu’à court terme l’on puisse câbler tous les réseaux de communication et compte tenu également de certaines défaillances quant à l’usage des portables satellitaires (vous savez que le réseau est en souffrance en raison de la faillite de Iridio), en tant que mesure immédiate se propose d'améliorer l’autonomie des batteries de secours, des appareils du réseau radio régional afin qu’en cas de coupure d’électricité celles-ci soient en mesure de fonctionner pendant au moins 48-60 heures par rapport aux 24 heures que les mesures standard de sécurité prévoient actuellement.
Pour ce qui concerne enfin les procédures d’alerte liées au système automatique de suivi des glissements des terrains, disons tout d’abord que l’inondation du mois d’octobre 2000 a multiplié le nombre des points sensibles qu’il est indispensable de surveiller; c’est pourquoi la mise en place d’un système avancé, capable de filtrer une quantité majeure de données, est à l’étude.
Quant à la transmission desdites données entre les points de collecte et les centres d’évaluation, qui se trouvent dans les locaux de la Protection civile, elle se fait actuellement selon les modalités suivies par tous les systèmes automatiques de ce type, en Italie comme ailleurs, c’est-à-dire par radio ou modem GSM, en fonction de la couverture du signal et de la fiabilité du système selon les conditions morphologiques et atmosphériques du site.
Lesdites modalités ne permettent certes pas d’exclure toute erreur de fonctionnement de ce système, mais constituent actuellement toutefois la meilleure solution possible aux problèmes que pose ce genre de suivi, surtout si l’on considère que les sites en question sont d’accès difficile et les phénomènes observés présentent de par leur nature une certaine inertie qui en facilite au fond le contrôle.
Voilà pourquoi, compte tenu de ce que nous avons appris lors de l’inondation du mois d’octobre 2000, les interventions prévues sur ledit système auront trait essentiellement à l’alimentation des équipements de transmission des données et à l’extension de l’autonomie de ces derniers.
PrésidentLa parole au Conseiller Lattanzi.
Lattanzi (FI)Devo esprimere soddisfazione per le risposte puntuali che il Presidente ha voluto darci anche perché avevamo in sede di dibattito nel mese di novembre e di dicembre sui sistemi di prevenzione, di monitoraggio e di allerta della Protezione civile chiesto di fare un cambio di direzione.
Certo, il Presidente ha esordito dicendo che le modalità di comunicazione dei bollettini meteorologici dalla Protezione civile a tutti gli organi interessati è una direttiva del Dipartimento della Protezione civile nazionale, ma credo che come Regione autonoma avevamo il dovere di mettere in condizione la nostra Regione di essere prontamente allertata visto che la nostra Regione sotto l’aspetto morfologico rappresenta, a differenza di molte altre regioni, situazioni più gravi di attenzione e di allerta in questo senso e mi fa piacere che in questa direzione la Giunta si è mossa.
L’ultima alluvione ha, come diceva il Presidente, aumentato il numero dei siti da controllare e qui il sistema che il Presidente ha illustrato in maniera molto generica, ma non poteva che essere così, deve essere in grado non dico controllare tutta la Valle, ma almeno i siti che sono ubicati al di sopra di centri abitati.
Siamo assolutamente convinti che questi saranno investimenti perché di soldi si parla e di spese si parla che andranno a gravare sul bilancio della nostra Regione in termini di costo, ma siamo convinti che in questo caso la prevenzione faccia non solo risparmiare le vite umane che dobbiamo preoccuparci di salvaguardare, ma siano un buon investimento anche di tipo economico perché non dobbiamo dimenticare le centinaia di miliardi che abbiamo già speso e che dovremo ancora spendere per ripristinare interi piani regolatori e interi territori.
Un maggior controllo, un maggior monitoraggio può darci un grande supporto in termini di dati anche per la modifica dei piani regolatori comunali e quindi del piano regolatore regionale. In questo senso siamo convinti che le decisioni assunte dalla Giunta vadano nella direzione giusta.
Chiediamo al Presidente della Giunta di tornare in Consiglio, una volta che il centro operativo della Protezione civile si sarà dotato di questo sistema, per farci sapere qual è la sua efficienza in termini puntuali così come le soluzioni adottate in termini grafici per la comunicazione via fax e via telex, nonché tutti gli accorgimenti che ci ha illustrato giustamente in termini di iniziativa e non ancora in termini conclusivi. Chiediamo come Consiglio di essere informati perché riteniamo che il Consiglio sia molto attento in questo senso.