Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1938 del 4 aprile 2001 - Resoconto

OGGETTO N. 1938/XI Elaborazione di Infocamere in merito alla situazione dell’agricoltura valdostana. (Interpellanza)

Interpellanza Premesso:

- che un’elaborazione di Infocamere segnala, nell’ultimo triennio, un’emorragia di aziende agricole particolarmente elevata in Valle d’Aosta, con un calo di gran lunga superiore rispetto alla media nazionale;

- che tale indicatore non depone a favore della politica agricola adottata dalla maggioranza regionale;

- che l’agricoltura valdostana beneficia di una cospicua quantità di sovvenzioni e/o aiuti messi a disposizione dalla Regione e, in misura minore, dallo Stato e dalla UE;

- che il Consiglio regionale ha da poco approvato un piano di sviluppo rurale che prevede un impiego complessivo di risorse pari a circa 1200 miliardi nel periodo 2000-2006;

tutto ciò premesso i sottoscritti Consiglieri regionali

Interpellano

l’Assessore regionale competente per sapere quali considerazioni esprime sui dati rilevati e diffusi da Infocamere.

F.to: Tibaldi - Lattanzi

PresidenteLa parola al Consigliere Tibaldi.

Tibaldi (FI)L’interpellanza prende spunto da un insieme di dati che sono stati diffusi recentemente da Infocamere e che sono stati anche pubblicati su diversi quotidiani di informazione, in particolare su "Il Sole 24Ore".

Qual è il dato che si evince da questa pubblicazione? Che c’è un forte calo di aziende agricole che riguarda non solo la Valle d’Aosta, ma tutto il territorio nazionale e che questa dinamica decrescente è particolarmente accentuata nella nostra regione. La Regione Valle d’Aosta registra il decremento più elevato quanto ad aziende agricole iscritte alla camera di commercio.

Dal confronto di questo dato con altri analoghi degli anni precedenti emerge che nell’arco di dieci anni circa, dalla prima metà degli anni ’90 ad arrivare ad oggi, le aziende agricole valdostane si sono ridotte dalle 7.000 unità di allora alle 2.968 di oggi.

Ciò significa che in dieci anni il numero delle imprese agricole si è più che dimezzato e fenomeno da non trascurare, che la chiusura di aziende agricole è stata particolarmente elevata nell’ultimo triennio 1998-2000.

Recentemente il Consiglio regionale ha affrontato la tematica agricola e zootecnica in occasione dell’esame e dell’approvazione del piano di sviluppo rurale. Piano che prevede, come ben sappiamo, impegni finanziari di una certa entità: 1.200 miliardi in 7 anni. Piano che è stato accompagnato da una relazione dettagliata sullo stato di salute del comparto agricolo e zootecnico valdostano.

Alla luce di quanto detto la prima riflessione che si fa è quella indicata anche nell'interpellanza: questi dati non depongono certamente a favore di quella che è, o che è stata, la politica agricola adottata dalla Regione in questi anni, poiché se uno dei principi era ed è quello della salvaguardia delle aziende agricole che in montagna hanno un ruolo non meramente economico, ma anche sociale, territoriale, ambientale, qui vediamo che l’obiettivo è stato centrato solo in parte.

Anzi, sotto il profilo del numero delle aziende, e quindi delle persone oggi occupate in agricoltura e in attività connesse, questo calo è un risultato opposto a quelle che sono state le scelte politiche.

Abbiamo appreso sia in occasione dell’esame del piano di sviluppo rurale che in altre occasioni, specie come risposte alle numerose interpellanze, che questa mortalità di aziende agricole non dipenderebbe unicamente dalle scelte politiche, ma anche dall'evoluzione dei mercati sempre più globali, che penalizzano realtà produttive piccole come la nostra, ancorata a schemi produttivi tradizionali e quindi meno propensa alle modernizzazioni tecnologiche e alle formule più innovative per resistere sul mercato.

Lo stesso Assessore ha sottolineato in più occasioni che lo stato di salute del comparto agricolo è piuttosto debole e naturalmente questa debolezza non può non indurci a fare certe riflessioni e certe considerazioni.

Ecco perché abbiamo presentato questa interpellanza. Assessore, vorremmo sapere innanzitutto da lei, che è preposto al coordinamento dell’Assessorato nel suo complesso, quali sono le sue considerazioni in merito e se ci sono iniziative in atto o meglio se il piano di sviluppo rurale sarà in grado di rispondere in maniera più efficace alle esigenze ed emergenze del settore.

Sappiamo che il piano di sviluppo rurale è un piano imposto in quanto conforme ai dettami comunitari, non è un piano estremamente discrezionale e pur disponendo di molte risorse, prevede sottomisure e assi che sono vincolati a percorsi piuttosto rigidi.

Sappiamo però che le risorse, perlomeno sulla base di quello che ci è stato illustrato un mese fa, ci sono.

Si dà atto che, dalle ore 16,54, presiede il Vicepresidente Viérin Marco.

PresidenteLa parola all’Assessore all’agricoltura e risorse naturali, Perrin.

Perrin (UV)Je remercie le Conseiller Tibaldi pour avoir posé un problème très réel de la situation agricole en général et de la situation agricole aussi en Vallée d’Aoste.

C’est un problème qui mérite un approfondissement, cette faiblesse du secteur agricole qui en Vallée d’Aoste est due aussi à la situation tout à fait particulière de notre agriculture de montagne; le phénomène du dépeuplement des zones rurales est un problème commun à tous les Pays de l’Union européenne, il s’agit d’une tendance négative qui est devenue encore plus marquée ces derniers dix ans notamment dans les régions de montagne, telles que la nôtre, à cause surtout de la difficulté de travailler et de tirer un revenu dans les activités liées au territoire.

En ces derniers 50 ans, tout en assistant à une croissance progressive de la richesse pro capite dans le secteur agricole, on peut constater que le secteur alimentaire a augmenté plus lentement par rapport à la moyenne des autres secteurs. Le secteur touristique par exemple croît de façon plus importante que le taux de croissance de la richesse redoublant son importance dans le délai d’une génération.

Cette comparaison nous aide à comprendre les raisons de la baisse d’agriculteurs qui a caractérisé ces deux dernières générations. En effet, si la production alimentaire diminue d’importance par rapport à la richesse globale, les conséquences ne peuvent qu’être ou le maintien du nombre d’agriculteurs et la correspondante réduction drastique des revenus par rapport aux autres secteurs économiques ou, et c’est la solution même la plus naturelle et la plus logique, la réduction du nombre des producteurs et le maintien des revenus agricoles à un niveau acceptable, donc ce n’est pas tout à fait négatif le fait qu’il y ait une diminution des entreprises agricoles.

Il est quand même naturel qu’un secteur sujet à une demande presque toujours constante, tel que le secteur des productions agricoles, est destiné à voir réduire son incidence sur la richesse totale produite.

D’ailleurs nous assistons déjà à des phénomènes d’excès de production en Europe qui sont considérables; à cet égard il suffit d’analyser le secteur du lait, là où on a fixé des quotas de production vu l’excédant de production du domaine.

Voilà que quand on parle de filière productive alimentaire nous ne pouvons pas prétendre qu’il y ait un maintien du nombre actuel des présences actives en agriculture ou plus spécifiquement dans l’élevage où il y a déjà maintenant des remarques quant à l’insuffisance des revenus. Il s’agit d’une loi économique à laquelle personne ne peut se soustraire.

Je ne connais pas les sources des données que le Conseiller Tibaldi a énoncées. J’ai quand même des données qui sont très actuelles, il s’agit des données diffusées par l’ISTAT se référant au cinquième recensement de l’agriculture.

Ces données nous informent qu’en Vallée d’Aoste la diminution du nombre d’entreprises agricoles par rapport au recensement précédent est moins 28,45 pour cent, une donnée bien sûr négative, mais moins négative des données relatives à d’autres régions voisines, telles le Piémont et la Lombardie, où la baisse est respectivement de moins 38 pour cent et moins 43 pour cent.

Nous sommes aussi bien au-dessous de la baisse moyenne enregistrée dans le secteur nord-ouest qui est environ de 40 pour cent.

Quant aux indications négatives élaborées par Infocamere, elles ne sont pas confirmées par les indicateurs économiques officieux. Les estimations de l’INEA (Istituto nazionale di economia agraria), un institut bien accrédité dans le domaine, nous informe, relativement à l’année agricole 2000, qu’il y a une stabilité substantielle de la valeur de la production brute régionale qui aux prix courants augmente de 2,44 pour cent par rapport à 1999.

Chez nous, en outre, ce qui par la lecture stérile des chiffres et des statistiques apparaît comme une diminution des entreprises agricoles, bien souvent n’est qu’une réorganisation des entreprises face à la nécessité, par exemple, de maintenir le cheptel ou la surface agricole.

D’ailleurs nous avons des données réconfortantes dans le domaine: le cheptel du bovin et la superficie viti-vinicole ont été maintenus dans ces années, donc nos entreprises agricoles ont été quand même réorganisées et cela signifie qu’il y a un dynamisme dans nos entreprises agricoles, des fois créant des sociétés et des fois unifiant dans une entreprise unique différents titulaires.

D’ailleurs, conscients des tendances en cours, dans la définition du plan de développement rural et des lignes stratégiques de politique agricole régionale, à laquelle M. Tibaldi a fait référence, et le plan de développement rural est un instrument de programmation et aussi d’application de toute une série d’aides sur le territoire qui ont le but d’aller primer l’efficacité de l’entreprise agricole, là nous avons fixé un objectif général qui est le maintien et l’amélioration du système rural de montagne de notre région.

Pour cibler cet objectif général nous avons fixé des priorités spécifiques qu’on peut résumer dans les trois points portants du plan: la modernisation du système agricole agro-alimentaire et forestier, le soutien aux territoires ruraux, la sauvegarde du patrimoine environnemental et paysager.

Par ces lignes stratégiques et les objectifs de réalisation nous avons reconnu à notre agriculture ce rôle multifonctionnel qui lui permettra de demeurer un secteur important dans l’ensemble de l’économie régionale, donc pas une agriculture isolée, mais une agriculture intégrée avec les autres activités productives de la Région. Pour que cela se produise nous irons garantir aux opérateurs un revenu équitable en leur demandant toutefois des engagements précis qui vont de l’adoption de méthodes agricoles correctes et compatibles avec l’environnement à un effort de recyclage et de formation professionnelle.

A côté de la politique de rajeunissement du secteur agricole, qui est un autre volet important vers lequel vise le plan de développement rural: il y a toute une série d’initiatives et d’aides envers les jeunes qui commencent leur activité dans l’agriculture, surtout vers les jeunes professionnellement préparés, et là c’est un autre but important vers lequel notre plan vise, nous irons aussi aider l’intégration de l’activité agricole tout court par d’autres activités compatibles telles que l’agrotourisme, le tourisme rural, l’artisanat.

En conclusion je crois que le maintien de l’emploi dans l’agriculture ne dépend pas seulement des aides économiques, bien sûr importantes, des aides économiques qui ne sont pas toutes ciblées aux entreprises agricoles car il y a aussi tout le secteur qui travaille autour de l’agriculture et quand nous allons investir sur le territoire le revenu n’est pas toujours directement perçu par l’entreprise agricole, mais aussi par l’entreprise artisanale ou bien l’entreprise industrielle qui réalisent des ouvrages par exemple, donc le maintien de l’emploi dans l’agriculture, disais-je, ne dépend pas seulement des aides économiques, mais surtout d’une valorisation de la figure de l’agriculture et de ses activités dans le contexte régional.

PresidenteLa parola al Consigliere Tibaldi.

Tibaldi (FI)Per alcune brevi considerazioni.

Indubbiamente la risposta dell’Assessore riassume le intenzioni o comunque quella che è un'analisi complessiva del settore agricolo e zootecnico valdostano. Comparto che ha una sua importanza non solo per sé stesso, ma in quanto integrato in un contesto economico che è strettamente connesso ad altri settori, ad esempio il turismo, come giustamente affermava l’Assessore.

Il vistoso calo della consistenza imprenditoriale non può passare tuttavia inosservato. Grosso modo il dimezzamento in dieci anni delle imprese agricole è un dato che fa pensare.

L’Assessore dice che non è del tutto negativo che ci sia una selezione nel settore agricolo, perché il mercato si depura di imprese marginali che non riescono a resistere alle difficoltà quotidiane.

Questa potrebbe essere una risposta anche se si tratta di una selezione piuttosto brutale, visto che in dieci anni 3.500 aziende sono "rimaste sul campo" e se pensiamo che le imprese agricole valdostane hanno una dimensione pressoché familiare, sul campo ne sono rimaste veramente tante.

Essendo la frammentazione colturale e le microimprese la caratteristica del nostro tessuto economico agricolo, questa selezione, se da un lato è naturale, d'altro lato è stata veramente massiccia.

Lo stesso ragionamento permane anche se la vogliamo considerare, come diceva l’Assessore, una riorganizzazione aziendale finalizzata a rafforzare le imprese esistenti e a creare estensioni colturali più ampie, in armonia con la politica agricola comunitaria che, se non erro, richiede superfici più ampie rispetto a quelle attualmente "tollerate" dalla legislazione.

Su questi punti si potrebbe riflettere e fare considerazioni lunghe ed articolate. C’è da dire comunque che il settore va tenuto sotto osservazione.

Probabilmente la mera politica della sovvenzione fine a sé stessa non è più sufficiente, l’integrazione di questo settore con altri, formule sinergiche fra agricoltura e turismo o simili sono più che mai auspicabili.

L’interpellanza aveva l’obiettivo di porre in evidenza questo dato, un dato che non può essere sottovalutato, un dato che l’Assessore mi ha detto di non possedere per cui sarà mia cura fargli avere una fotocopia. Si tratta di una ricerca di Infocamere pubblicata su "Il Sole 24Ore", i cui contenuti sono diversi da quelli presi in considerazione dall'Assessore. In entrambi i casi però emerge la medesima tendenza: una tendenza di decremento e di decremento vistoso.

È vero che la Regione Valle d’Aosta, se paragonata alla Regione Piemonte o alla Regione Lombardia, registra un valore leggermente più basso: il 28 percento in tre anni contro il 38 percento del Piemonte e contro il 48 percento della Lombardia, dati peraltro più preoccupanti in regioni che hanno vocazioni agricole diverse, dove ci sono colture estensive e dove c’è anche un ambiente più generoso nei confronti del settore primario, però è altrettanto vero che se analizzato su "base provinciale" - fra virgolette perché da noi la provincia non esiste ed è questo il dato che evidenzia Infocamere -, Aosta è una delle "province" di montagna che ha segnato una delle flessioni più significative. Per esempio Biella registra addirittura una controtendenza.

Concludo sollecitando un monitoraggio attento dell'evoluzione del settore.