Oggetto del Consiglio n. 1931 del 4 aprile 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 1931/XI Intendimenti circa la dismissione di aree militari e il ridimensionamento della presenza di truppe alpine in Valle. (Interpellanza)
Interpellanza Premesso che il Consiglio regionale della Lombardia ha approvato una mozione in cui impegna la Giunta Formigoni ad attivare tutte le procedure per ottenere il posizionamento sul territorio lombardo di un reparto di truppe alpine, attualmente assenti da tale regione;
Rilevato che:
- negli ultimi anni la presenza dei reparti alpini in Valle d’Aosta è stata significativamente ridimensionata;
- è voce ricorrente l’imminente dismissione da parte del demanio militare di aree ed immobili attualmente in uso nella nostra regione;
tutto ciò premesso i sottoscritti Consiglieri regionali
Interpellano
il Presidente della Giunta per sapere:
1) lo stato delle trattative inerenti la dismissione di zone militari;
2) se, contestualmente, sia previsto un ulteriore ridimensionamento della presenza delle truppe alpine;
3) quale parere esprima relativamente all’attuale presenza delle truppe alpine;
4) se ritenga che l’iniziativa lombarda possa avere riflessi sulla presenza dei reparti alpini di stanza in Valle d’Aosta.
F.to: Frassy - Lattanzi
PresidenteLa parola al Consigliere Frassy.
Frassy (FI)Con questa interpellanza solleviamo una questione che è nata in un altro Consiglio regionale, il Consiglio regionale della Lombardia, dove alcune settimane fa è stata approvata una risoluzione che "? impegna il Governo a posizionare?" così recita quel documento "? sul territorio della Regione Lombardia truppe alpine".
Sappiamo che l’Esercito italiano in questo momento di passaggio fra la leva e un esercito più professionale non ha in previsione un aumento di organico, anzi ha in previsione una diminuzione degli organici attuali.
Sapendo che siamo interessati come amministrazione pubblica al riutilizzo di zone militari, mi riferisco alle zone della Caserma Testafuochi, ci domandiamo e ci preoccupiamo di capire se queste trattative che sono in corso, questi pourparlers che sono stati oggetto di commenti anche nel passato, possano in qualche modo preludere a un ulteriore ridimensionamento della presenza degli alpini in Aosta e nella nostra regione, in relazione anche all'esigenza manifestata dalla Regione Lombardia di portare sul proprio territorio dei reparti alpini tenendo presente che le brigate alpine erano 5 fino a non molto tempo fa, 2 di queste, l’Orobica e la Cadore, sono state sciolte e rimangono la Tridentina, la Taurinense e la Julia.
È evidente che, esprimendo noi il giudizio positivo per quello che significa la presenza delle truppe alpine nella nostra regione, vorremmo capire se il Presidente della Giunta abbia qualche dato in merito a queste trattative per le dismissioni di queste aree militari e che tipo di parere esprima su un’ipotesi di ulteriore ridimensionamento dei distaccamenti alpini presenti nella nostra regione.
PresidenteLa parola al Presidente della Regione, Viérin Dino.
Viérin D. (UV)Tout en nous réservant, le cas échéant, d’évaluer la possibilité de déclarer la "guerre à la Lombardie" quand on parle militaire il faut être conséquent? je veux, en passant à des choses plus sérieuses, aborder les thèmes qui ont été soulevés par M. Frassy.
Je le remercie d’avoir présenté cette interpellation car elle nous permet tout d’abord d’éclaircir certains malentendus quant au déclassement des terrains ou des bâtiments militaires et par ailleurs de confirmer non seulement l’appréciation, mais aussi les liens existant depuis toujours entre les chasseurs alpins et la Vallée d’Aoste. Je ne sais pas si M. Frassy s’honore d’avoir accompli son service militaire dans les chasseurs alpins, mais beaucoup d’entre nous ici l’ont fait et nous sommes tous fiers de notre chapeau et surtout de cette plume qui caractérise ce corps militaire.
En premier lieu il convient de remarquer qu’il n’existe aucun rapport direct entre les effectifs des chasseurs alpins en Vallée d’Aoste et le déclassement des terrains ou des bâtiments utilisés par ceux-ci.
Dès les années 80, l’Administration régionale a en fait exploré la possibilité d’incorporer à son domaine tous les biens immeubles situés sur le territoire valdôtain qui, en raison de l’évolution de la situation européenne et mondiale, ne revêtent plus un intérêt spécifique pour les différents corps de l’Armée italienne, ni pour les forces de l’ordre.
D’ailleurs l’article 5 du Statut spécial préconise que les biens qui ne servent pas à la défense de l’Etat, ni aux services à caractère étatique, deviennent propriété de la Région.
Un groupe de travail Région-Etat avait spécialement été créé pour recenser les biens destinés ou non à demeurer au sein du domaine de l’Etat. Les résultats de ce travail ont été transposés dans le décret du Président du Conseil des ministres du 8 novembre 1995 qui listait les biens du domaine étatique situés en Vallée d’Aoste et affectés à la défense de l'Etat ou à des services d’intérêt de l’Etat.
Le même groupe de travail a ensuite recensé les biens susceptibles d’être transférés à la Région et en a dénombré 129.
Les procédures nécessaires à leur transfert ont immédiatement été ouvertes; un certain nombre d’entre elles sont encore en cours en raison de leur complexité car beaucoup de ces biens n’ont jamais figuré au cadastre.
Si c’est à ce processus que se référent les propos des conseillers dans leur interpellation, je peux leur confirmer que l’autorité militaire procède effectivement à un déclassement des terrains ou des bâtiments autre fois utilisés par l’Armée.
C’est d’ailleurs ainsi que la Région est devenue propriétaire du téléphérique du Mont-Blanc.
Par contre, si les conseillers font allusion aux informations relatives aux casernes d’Aoste qui ont été diffusées par la presse, la situation est tout autre.
Il est vrai que ces casernes figurent sur la liste des biens affectés à la défense de l’Etat reprise par le décret du Président du Conseil des ministres susmentionné, mais les dispositions d’application du Statut en matière de financement de l’université et des bâtiments universitaires, qui ont fait l’objet du décret législatif n° 282/2000, envisagent l’utilisation, avec l’accord du Ministère de la défense, de biens des forces armées pour l’aménagement de l’Université de la Vallée d’Aoste. C’est pourquoi le Gouvernement valdôtain a immédiatement pensé à la Caserne Testafochi.
Nous procédons actuellement à l’organisation d’une table de travail: Région-Commune d'Aoste-Ministère de la défense afin d’analyser cette question, d’étudier à fond - et c'est là le point important - les nécessités du Centre de formation des chasseurs alpins (nous continuons à l’appeler école militaire d’alpinisme, mais c’est malheureusement le nom qui lui a été attribué) et de voir comment parvenir à une solution concertée qui réponde à la fois aux besoins de l’université et aux exigences logistiques des militaires; il ne s’agit donc nullement de suppression de fermeture, mais on peut qualifier cette négociation de transfert, de déplacement parce que l'on tient à cette présence.
Pour ce qui est du deuxième point de l’interpellation, il me semble que le fait de procéder à cette analyse de concert avec les autorités militaires pour examiner l’éventuel déplacement du Centre de formation à Aoste ou ailleurs dans la région c’est bien la preuve qu’aucun projet visant à réduire le nombre des chasseurs alpins en Vallée d’Aoste n’existe actuellement, ni n’est envisagé à court terme.
L’importance de cette présence ne peut d’ailleurs qu’être réaffirmée non seulement en raison des retombées commerciales et touristiques qu’elle entraîne, mais aussi parce que la communauté valdôtaine est profondément attachée à ses chasseurs alpins et à l’appui précieux qu’ils ont toujours su lui apporter, notamment dans des circonstances difficiles, comme chacun a pu le constater lors de l’inondation du mois d’octobre dernier, où la présence des chasseurs alpins a été extrêmement utile et fort appréciée par la communauté valdôtaine.
D’après les informations que nous avons recueillies, ni l’initiative de la Lombardie, ni le déclassement des zones ou des immeubles militaires ne constituent un prélude à une réduction du nombre des chasseurs alpins en Vallée d’Aoste. Il est vrai, l’organisation et la composition des Forces armées italiennes subissent en ce moment des profondes mutations qui semblent aller dans le sens d’une valorisation d’une armée de professionnels, donc de la valorisation du professionnalisme et aussi des compétences du Centre de formation d’Aoste.
En effet, ce dernier n’est déjà plus réservé aux seuls chasseurs alpins puisque tous les corps d’armée sont formés aux techniques à la montagne et c’est ainsi qu’en 1999 près de 3.300 élèves, c’est-à-dire militaires, sont venus en Vallée d’Aoste pour se former.
Donc même en considérant ces modifications de l’Armée, nous pensons qu’en valorisant les spécificités et surtout l’expérience et la compétence de nos chasseurs alpins, l’on pourra valoriser davantage leurs fonctions et leur mission et donc nous pensons que nous nous plaçons dans la même optique, à savoir non seulement sauvegarder et garder, mais promouvoir davantage cette présence au Val d’Aoste.
PresidenteLa parola al Consigliere Frassy.
Frassy (FI)Replica brevissima. Per esprimere apprezzamento e soddisfazione per il comune punto di vista e per le comuni preoccupazioni perciò prendiamo atto che le dismissioni e il progetto università non va assolutamente a minare l’attuale presenza delle truppe alpine nella nostra regione.