Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1816 del 7 febbraio 2001 - Resoconto

OBJET N° 1816/XI Communications du Président du Conseil régional. Démission des Vice-présidents du Conseil.

PrésidentJ'informe le Conseil de l'activité de la Présidence et des organes du Conseil depuis la dernière réunion de l'Assemblée:

Réunions:

Bureau de Présidence: 1

Chefs de Groupes: 1

IIème Commission: 2

IIIème Commission: 1

IVème Commission: 1

Le 1er février, le Bureau de la Présidence, ayant entendu la Conférence des Chefs de groupe, a désigné en qualité de représentants du Conseil régional auprès du Congrès des Régions, le Vice-Président Leonardo La Torre et le Conseiller Carlo Curtaz, ce dernier sur indication de la minorité.

Je vous informe également que le Président du Conseil régional fait partie de droit dudit organisme.

L’Assemblée plénière de la Conférence des Présidents des Conseils régionaux, au cours de la réunion du 2 février à Rome, a décidé que la première réunion du Congrès des Régions se déroulera à Rome les 8 et 9 mars prochain.

J’informe l’Assemblée que ce matin une lettre m’a été adressée par les Vice-Présidents Messieurs Leonardo La Torre et Marco Viérin par laquelle ils me présentent leurs démissions des fonctions qu’ils remplissent au sein du Bureau de la Présidence.

Je tiens à leur manifester ma gratitude personnelle pour l’action qu’ils ont déployé au sein du Bureau et pour leur collaboration et assistance dans la direction de l’Assemblée.

La prise d’acte des ces démissions, ainsi que les remplacements, auront lieu, conformément au Règlement et à la procédure constamment observée jusqu’à présent, lors de la prochaine séance du Conseil.

Commémoration de Marie-José de Savoie

Avec la mort de Marie-José de Savoie, décédée samedi 27 janvier, c'est un personnage marquant de l'histoire contemporaine qui disparaît. Née à Ostende en 1906, fille du roi Albert Ier de Belgique, Marie-José avait épousé Umberto II le 8 janvier 1930, liant ainsi son sort au destin mouvementé de la dynastie des Savoie.

Marie-José, qui ne sera reine que du 9 mai au 2 juin 1946, vécut dès les années trente le déclin de la maison de Savoie, déclin qui culmina avec la chute de la monarchie et la transformation du régime institutionnel de notre Pays en République.

Connue pour avoir été la seule de toute la famille royale italienne à avoir tenté de s'opposer au Duce, Marie-José s'était en particulier prononcée contre l'entrée en guerre de l'Italie aux cotés de Hitler. Son beau-père, Victor-Emmanuel III, la soupçonnant de comploter contre le Duce, avait fini par l'éloigner de Rome. Au cours de son existence, Marie-José éprouva toujours beaucoup de sympathie pour notre région qu’elle apprit à aimer dans les jours heureux de Sa jeunesse.

Amante de la montagne et surtout passionnée d'alpinisme, elle participa à l'ascension du Cervin en 1942 avec le guide Carrel comme premier de cordée. L’armistice du 8 septembre 1943 la surprit à Sarre. Elle trouva par la suite refuge en Suisse où elle lia de nombreux contacts avec les intellectuels anti-fascistes.

Elle parlait souvent de ses séjours en Vallée d'Aoste et au Château de Sarre et maintint des contacts avec nombre de valdôtains, même après 1946.

Elle revint par la suite maintes fois dans notre région. Son premier retour officiel eut lieu le 1er mai 1988, à l'occasion d'un congrès international d'étude sur Saint-Anselme, organisé par la Présidence du Conseil régional et l'Académie Saint-Anselme dont Marie-José était Président honoraire. Pour les années suivantes elle participa à différentes manifestations à caractère culturel dans notre région. Elle était notamment présente lors de l'inauguration du Château de Sarre, réouvert en 1998 après d'importants travaux de restauration réalisés par l'Administration régionale.

Cette cérémonie émut particulièrement Marie-José qui était attachée sentimentalement à cette demeure.

Sa disparition laissera un vide dans la communauté valdôtaine qui a toujours apprécié son attachement à la Vallée d’Aoste et son intérêt pour notre culture. Comme le rappelait le Président Séverin Caveri dans son livre "Souvenirs et révélations" "Marie-José, le "seul homme de la Maison"? avait compris les sentiments des Valdôtains et, ? elle était convaincue qu’il fallait leur faire quelques concessions?".

Elle avait parfaitement saisi l’importance du moment historique pour notre région, marqué notamment par l’octroi de la première forme d’autonomie spéciale à notre région par le Décret de son mari en qualité de Lieutenent du Roi n° 545 du 7 septembre 1945.

Le Conseil de la Vallée, représenté par Madame Teresa Charles et le Gouvernement valdôtain représenté par l’Assesseur Pastoret, ainsi que les Syndics de Sarre et de Gressoney-Saint-Jean et Mgr. A. M. Careggio, Président de l’Académie de Saint Anselme, ont participé aux obsèques de Marie-José de Savoie qui ont été célébrées vendredi 2 février à l'abbaye de Hautecombe, introduites et clôturées par le chant de "Montagnes Valdôtaines". Le Conseil régional participe au deuil de la famille royale.

La parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)Faccio un brevissimo commento sul suo annuncio ad inizio di seduta circa le dimissioni dei due Vicepresidenti della Stella Alpina, presentate oggi. Dimissioni vere, perché finora si era trattato di "dimissioni virtuali".

Prendiamo atto di queste dimissioni, che definiamo necessarie ancorché tardive. Credo che sul punto le nostre rimostranze, le nostre garbate proteste abbiamo obbligato la Stella Alpina e la maggioranza a tale scelta, e direi che siano state le nostre rimostranze un atteggiamento corretto, giusto, che sia stata la nostra una battaglia necessaria per superare un'anomalia istituzionale e per porre fine ad una pericolosa confusione fra esigenze delle istituzioni ed esigenze della politica.

Dispiace forse, a conclusione di questa piccola "telenovela", che ci sia voluta una nostra mozione che verrà discussa alla fine di questo Consiglio, mozione con obbligo di discussione perché voglio ricordare che su questo tema due volte la maggioranza ci ha impedito di discutere, chiedendo il rinvio del punto all’ordine del giorno. Dispiace, dicevo, che sia stata necessaria questa mozione per sbloccare una situazione che non a caso avevamo definito "paradossale"!