Oggetto del Consiglio n. 1614 del 15 novembre 2000 - Resoconto
OGGETTO N. 1614/XI Piani dettagliati di emergenza per i bacini artificiali di raccolta delle acque esistenti in Valle d'Aosta. (Interrogazione)
Interrogazione Richiamate le gravissime conseguenze dell’alluvione che ha colpito la Valle d’Aosta;
Ricordato che nella regione sono presenti numerosi bacini artificiali di raccolta delle acque, i quali nei periodi di intensa pioggia rischiano di diventare ulteriori elementi di criticità;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
il Presidente della Giunta regionale per sapere:
1) se esistono dei piani dettagliati di emergenza per ogni singolo bacino e in particolare quali sono le misure di sicurezza a tutela delle popolazioni;
2) se nel corso dell’alluvione in alcuni bacini sono state aperte le paratoie;
3) quali rapporti intercorrono tra gli enti proprietari delle dighe e le autorità preposte alle funzioni di protezione civile.
F.to: Frassy - Tibaldi - Lattanzi
PrésidentLa parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.
Viérin D. (UV)Trois questions ont été posées: la première était ainsi formulée: "Est-ce qu'il existe des plans d'urgence détaillés pour chaque bassin? Et en ce qui concerne la population quelles sont les mesures de sécurité qui sont envisagées?"
En 1995 la Direction de la Protection civile a dressé, dans le cadre de la planification des mesures de sécurité civile, un plan d'urgence pour les barrages, qui a été actualisé en 1997, en tenant compte des modifications législatives qui étaient intervenues entre-temps.
La mise à jour du plan d'urgence sur les barrages - et ce plan a été approuvé le 16 décembre 1996 par le Comité régional de la Protection civile - a été transmise à la fois aux syndics des communes de la Vallée d'Aoste intéressés par ce problème, et aux unités opérationnelles de la Protection civile sur le territoire régional.
Ce document définit les responsables des activités de prévision, de prévention et de secours relatives aux barrages, ainsi que les modalités de réalisation de ces derniers. Il inclut, par ailleurs, les plans de masse des zones inondables, ainsi que le tableau indiquant les temps de progression de la déferlante - onda di piena - calculés sur la base des études effectuées par l'ENEL, l'établissement gestionnaire des grands barrages valdôtains. Ce document porte notamment sur les grands barrages, soit les structures d'une hauteur de 15 mètres et d'une capacité de plus de 1 million de mètres cubes.
Ce plan précise pour chaque barrage les différentes phases d'alerte à déclencher lors d'une augmentation exceptionnelle du niveau de la retenue, ou lors d'événements susceptibles de compromettre la stabilité de l'ouvrage.
Je présenterai dans le détail le plan du barrage de Place-Moulin, de manière à ce que l'on puisse en vérifier les différentes phases. Il fixe également les compétences et les modalités de transmission de l'alerte ainsi que les procédures d'évacuation, à titre de précaution, des habitants des zones exposées au risque d'inondation.
Le plan d'urgence rappelle les obligations imposées par la loi et énumère les principales dispositions de référence, dont la circulaire du Ministère des travaux publics de 1987, qui prescrit l'application du règlement des barrages.
Le règlement prévoit un cahier des charges pour l'exploitation et l'entretien de chaque barrage, que l'établissement concessionnaire des ouvrages se doit de respecter. Ce cahier est établi par le Service national des barrages et il est périodiquement soumis à vérification et éventuellement réactualisé au cas où l'autorité de contrôle le jugerait nécessaire, suite à une visite d'inspection du barrage.
Le cahier des charges susmentionné comprend les documents de protection civile qui illustre, d'une part, les conditions susceptibles de déclencher les mesures de protection civile, et d'autre part les procédures à entamer en l'occurrence.
Deuxième question: "Est-ce que les vannes de certains barrages ont été ouvertes lors de la récente inondation?" Le Service national des barrages et l'ENEL tiennent à démentir catégoriquement l'idée selon laquelle les barrages représenteraient un risque potentiel en cas de précipitations intenses. Bien au contraire, les procédures de contrôle appliquées garantissent le très haut niveau de sécurité de cet ouvrage, qui contribue en fait à réduire l'impact des événements exceptionnels.
Lors de la récente inondation, aucun dispositif d'évacuation des crues n'a été mis en fonction aux principaux barrages de retenue: Beauregard, Place-Moulin, Cignana, Goillet et Gabiet.
Dans le détail:
- le barrage de Beauregard a accumulé 11 millions de mètres cubes d'eau, ce qui a permis de réduire le débit vers la Doire: au lieu des 30 mètres cubes/seconde potentiels, 16 mètres cubes seulement se sont effectivement écoulés via la centrale d'Arvier;
- le barrage de Place-Moulin a accumulé 7 millions de mètres cubes d'eau, ce qui correspond à un débit de 90 m3/s, mais la centrale de Valpelline n'a laissé passer que 16 m3/s;
- le barrage de Cignana a accumulé 1 million de mètres cubes d'eau, ce qui correspond à un débit de 6 m3/s;
- le barrage de Goillet a accumulé 133 mille mètres cubes d'eau, soit un débit de 3 m3/s;
- la retenue du barrage de Gabiet a atteint le niveau du seuil déversant, soit un volume correspondant à un débit de 9 m3/s.
Sur la base de ces données, les retenues d'eau dans les barrages ont rempli une fonction importante, en accumulant une partie de l'eau promise à la pleine.
Quant aux ouvrages de Perrères et de Brusson, dont la contenance est moins importante, ils ne sauraient être utilisés pour retenir une crue: leurs vannes ont donc été ouvertes graduellement en vue d'éviter tout déferlement.
Troisième question: "Quels sont les rapports entre les établissements propriétaires des barrages et les autorités responsables de la sécurité civile?" Ces rapports sont régis par le document de protection civile joint à tout cahier des charges pour l'exploitation et l'entretien des barrages.
Ce document prévoit que les concessionnaires surveillent l'évolution de la situation hydrologique et météorologique ainsi que le comportement des structures suivant une fréquence variable et qu'en cas d'évolution inquiétante ils informent immédiatement le Président du Gouvernement valdôtain - et, s'il le faut, le Service national des barrages, l'inspection des travaux publics ou le Bureau régional des barrages, - de l'heure présumée à laquelle l'eau atteindra une cote déterminée, et où les vannes seront graduellement ouvertes, ou bien de la présence d'anomalies dans le comportement des structures, ou encore de fuites significatives et de tout autre phénomène susceptible de provoquer la rupture de l'ouvrage.
Le fait est qu'au cours de l'inondation du mois d'octobre dernier aucune de ces circonstances ne s'est vérifiée sur aucun des barrages de la région.
PrésidentLa parole au Conseiller Frassy.
Frassy (FI)Prendiamo atto della relazione che il Presidente della Giunta ha fatto in risposta a questa interrogazione.
Aspettiamo la risposta sul punto 20 per quanto riguarda le misure di sicurezza per la comunità, anche se qui c'era un riferimento a quali misure in particolare venissero poste a tutela della popolazione.
Abbiamo capito che ci sono delle misure e dei piani, ma non abbiamo capito quali siano i mezzi e i metodi per portare le popolazioni a conoscenza di detti piani. Allora, vista anche l'esperienza recente, non pensiamo che questo aspetto possa essere un aspetto secondario, ma ci riserviamo di commentare questa parte dell'interrogazione a seguito della risposta su Place-Moulin al punto 20.
Auspichiamo che tutta queste serie di misure, che sono state elencate in maniera molto dettagliata dal Presidente, semmai ce ne dovesse essere esigenza, possano trovare attuazione concreta e sostanziale più di quanto non sia accaduto per altre misure di prevenzione che, nel corso della recente alluvione, evidentemente non hanno funzionato, come nella teoria avrebbero dovuto funzionare.