Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1457 del 13 luglio 2000 - Resoconto

OGGETTO N. 1457/XI Approvazione del rendiconto al 31 dicembre 1999 del Casinò de la Vallée - Gestione straordinaria, a norma dell'articolo 8 della L.R. 88/93 modificata.

Deliberazione Il Consiglio

Premesso che la legge regionale 21 dicembre 1993, n. 88 recante "Istituzione della Gestione straordinaria per l’esercizio della Casa da Gioco di Saint-Vincent", come modificata con legge regionale 7 giugno 1999 n. 13, prevede, all’art. 8, che la Gestione Straordinaria presenti all’approvazione del Consiglio regionale il bilancio consuntivo dell’attività svolta, comprensivo della relazione del Collegio dei revisori e della relazione della società di revisione;

Considerato che il Comitato di Gestione della Gestione straordinaria ha provveduto a presentare il rendiconto relativo all’esercizio 1° luglio 1999 - 31 dicembre 1999, così come previsto dal combinato disposto ex art. 8, l.r. 88/93 e art. 14, comma 1, l.r. 13/99;

Preso atto che il rendiconto di cui sopra è stato assoggettato a revisione contabile da parte del Collegio dei revisori di Gestione straordinaria e da parte della Società Arthur Andersen S.p.A., di Genova, come risulta dalle relazioni allegate allo stesso rendiconto;

Richiamata la deliberazione della Giunta regionale n. 5061 in data 30 dicembre 1999 concernente l’aggiornamento, alla data del 1° gennaio 2000, della struttura organizzativa dei Servizi della Giunta regionale;

Richiamata la deliberazione della Giunta regionale n. 25 in data 13 gennaio 2000 concernente l’approvazione del bilancio di gestione per l’anno 2000 e per il triennio 2000/2002, con attribuzione alle strutture dirigenziali di quote di bilancio e degli obiettivi gestionali correlati e di disposizioni applicative;

Visto l’articolo 8 del decreto legislativo 22 aprile 1994, n. 320, come modificato dall’articolo 1 del decreto legislativo 16 febbraio 1998, n. 44, in ordine alla sottoposizione dell’atto a controllo;

Visto il parere favorevole rilasciato dal Capo di Gabinetto, ai sensi del combinato disposto degli articoli 13, comma 1, lettera e) e 59, comma 2 della legge regionale 23 ottobre 1995, n. 45, sulla legittimità della presente deliberazione;

Visto il parere della IV Commissione consiliare permanente;

Delibera

di approvare l’allegato rendiconto relativo all’esercizio 1° luglio 1999 - 31 dicembre 1999 del Casinò de la Vallée - Gestione straordinaria, a norma dell’art. 8 della L.R. 21 dicembre 1993, n. 88 modificata.

Allegato

(Omissis)

Président La parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.

Viérin D. (UV)Le bilan qui est soumis à votre approbation est le sixième que la Gestion extraordinaire de la maison de jeu présente, conformément aux dispositions de loi en vigueur.

Ce bilan, qui sanctionne la première période de la Gestion extraordinaire administrée par un comité de gestion, comité qui a remplacé le Commissaire extraordinaire e qui se compose de trois personnes, que nous avons nommées le 23 juin 1999, s'est clos sur un déficit d'environ 2.521 millions de lires, somme entièrement à la charge de la Gestion extraordinaire.

Cette Assemblée est donc appelée à évaluer l'activité de la Gestion extraordinaire durant cette brève période de six mois.

Vous comprendrez tous qu'un laps de temps aussi restreint rend les résultats difficiles à apprécier, d'autant plus que ces mêmes résultats ne sont pas comparables avec les bilans que nous avons examinés lors des années précédentes, compte tenu de la période différente de validité de ce même bilan.

Il s'agit d'un bilan de transition, parce que nous sommes passés d'un bilan qui allait du premier juillet au 30 juin de l'année successive, à un bilan qui couvre l'année solaire. Je veux apporter un complément à cette affirmation.

Il est vrai, au cours de ces six premiers mois d'activité le bilan s'est clos sur un déficit; si nous discutions aujourd'hui, comme nous l'avons fait au cours des années précédentes, du bilan annuel, les résultats seraient totalement différents, vu que sur la base des prévisions de la clôture du bilan annuel, comme il était présenté auparavant, la Maison de jeu de Saint-Vincent présenterait un résultat positif. Les estimations sont de quelque 6 milliards de lires de résultats positifs. Voilà pourquoi je souligne et je réaffirme qu'un laps de temps aussi restreint rend les résultats difficiles à apprécier.

En revenant au bilan de ces premiers six mois, cette situation n'est d'ailleurs pas à notre avis le fait d'une mauvaise gestion, mais bien la conséquence de plusieurs éléments que j'essaierai de présenter, comme par ailleurs j'essaierai de présenter quelle est aujourd'hui la situation de la maison de jeu pour ce qui est de sa rentabilité, de ses recettes et donc de sa clientèle, et enfin de ses perspectives, avec une comparaison avec les autres maisons de jeu.

Il y a plusieurs éléments qui affectent toutes les maisons de jeu en Italie et dont les causes avaient déjà été analysées par le Commissaire Ramojno lors de la présentation du dernier bilan. Je fais allusion à des facteurs exogènes, tels que la crise économique et la situation de l'emploi; la prolifération des loteries nationales, la diffusion dans les bars de mini-machines à sous, mais également le durcissement de la concurrence des autres casino (je souligne à cet égard les résultats du Casino de Venise notamment, avec l'ouverture de la nouvelle maison de jeu) les goûts et les habitudes de la population.

Pour ce qui est de l'activité de la Gestion extraordinaire, comme le précise l'article 3 des statuts de la même gestion, cette dernière est chargée d'administrer provisoirement la maison de jeu, tant qu'une nouvelle convention pour la gestion de celle-ci n'est pas passée. Sur cette base, la poursuite de deux objectifs a été jugée fondamentale pour la continuation de l'activité du casino: tout d'abord le maintien des emplois, un point qui figure tant dans la loi n° 88 que dans le cahier des charges, et sur les emplois je me permettrais de soumettre à votre attention une réflexion ultérieure; en deuxième lieu, le rendement global de l'établissement.

Pour ce qui est des emplois, leur nombre est passé, si nous considérons la Gestion extraordinaire dans sa globalité, de 822 en 1994 à 852 au 30 juin 1999, et durant les six mois de gestion que nous examinons aujourd'hui quatre autres personnes ont été recrutées, ce qui porte à 856 le total des effectifs au 31 décembre dernier.

Ces personnes ont été embauchées conformément au Règlement approuvé par cette Assemblée.

En ce qui concerne le rendement global de la maison de jeu, il ne fait aucun doute que les difficultés enregistrées durant le premier semestre 1999 ont également affecté la période qui nous intéresse ici; les recettes sont passées de 125,5 milliards en 1998 à 123,5 milliards en 1999, il y a donc eu une baisse de 1,6 pour cent.

C'est le secteur des jeux français qui est en recul, tandis que ceux des jeux américains et des machines à sous sont en progression. Ce résultat est la conséquence des différences existant entre les divers types de jeu; en périodes de crise ce n'est certainement pas la passion du jeu qui diminue chez le joueur, mais le montant des sommes qu'il peut consacrer à sa passion et ce n'est un secret pour personne que les jeux français sont généralement plus onéreux et donc ceux qui sont touchés les premiers de cette situation.

Il convient toutefois de remarquer que si les résultats finaux ne sont pas totalement satisfaisants, les difficultés rencontrées n'ont pas été aussi considérables qu'auparavant et que la baisse des recettes enregistrées par le casino est décidément réduite. N'oublions pas que lors d'une période de crise analogue, en 1993 la SITAV avait vu ses recettes chutées de plus de 20,5 milliards de lires. Peut-être, est-il utile à ce propos de jeter un ?il sur les résultats des autres maisons de jeu d'Italie, car même si chacune a ses particularités, nous pourrions retirer de cet examen des éléments de comparaison, mais aussi d'évaluation.

Je n'ai pas l'intention avec cette comparaison d'éluder les problèmes qui sont les nôtres, ni de tirer une satisfaction quelconque du fait que d'autres sont moins bien lotis que nous, afin de justifier les résultats du Casino de Saint-Vincent, mais il me semble que cette comparaison peut contribuer à brosser un tableau plus juste de la situation.

Alors penchons-nous un instant sur les recettes et les parts de marché des quatre casino italiens. Sur la base des données du semestre qu'il nous intéresse, Venise dépasse Saint-Vincent de peu: 125,3 milliards de recettes pour Venise, 123,4 pour Saint-Vincent; 31 pour cent part de marché de Venise, 30 pour cent part de marché de Saint-Vincent. Donc Venise dépasse Saint-Vincent de quelque 2 milliards de lires de recettes.

Si ce casino est parvenu à atteindre ce niveau, c'est grâce à l'ouverture d'une nouvelle salle de jeu le 18 août 1999, et à notre avis l'analyse de ces résultats c'est une raison supplémentaire justifiant notre volonté de construire une nouvelle maison de jeu, pour donner une réponse à des problèmes que nous avons constatés et que je vais continuer à vous exposer.

La nouvelle Maison de jeu de Venise a attiré les joueurs, qui se rendaient jusqu'alors à l'étranger, suivant un itinéraire plus long et moins compliqué, au terme duquel ils ne rencontraient pas de problèmes de stationnement. Mais il y a aussi une autre remarque à faire. Notons que 65 des 125 milliards de lires de recettes du Casino de Venise proviennent des machines à sous, 52 pour cent du total. Nous ne devrons pas nous étonner que cette année encore Venise poursuive par ailleurs sa lancée, comme le confirment les données relatives au premier semestre 2000 et que le 31 décembre prochain ces recettes dépassent donc encore celles de Saint-Vincent. Une fois de plus ce résultat sera probablement dû aux machines à sous, qui constitueront près de 53 pour cent des recettes globales de cette maison de jeu. Et là une réflexion s'impose sur les perspectives de notre maison de jeu, si nous voulons maintenir la caractéristique de Saint-Vincent, à savoir une présence accrue des jeux traditionnels par rapport aux machines à sous.

Pour ce qui est par contre de Sanremo et de Campione, il est évident que Saint-Vincent sort vainqueur de toute comparaison, du point de vue des valeurs non seulement globales, mais aussi de chaque secteur et en particulier des secteurs où l'emploi d'un certain nombre du personnel est incontournable. Et c'est le deuxième élément que je veux considérer.

Il me semble en effet que si nous voulons juger la gestion du Casino de Saint-Vincent de manière sereine et objective, nous devons nous demander si à rendement égal ou à peine inférieur, il vaut mieux pour la communauté valdôtaine, également du point de vue social et en ne considérant pas exclusivement le problème des recettes, que nous employons le minimum de personnel nécessaire pour gérer certains jeux ou les machines à sous, ou bien que nous gardons cette image de marque du Casino de Saint-Vincent, et donc que nous donnions du travail à un grand nombre de personnes (je pense aux 856 employés de notre casino).

Cette deuxième solution, qui découle également d'un choix ou d'une sollicitation, que cette Assemblée toujours a adressée aux différents gouvernements, à savoir valoriser les jeux traditionnels par rapport aux machines à sous, comporte une charge financière accrue, mais elle a le mérite d'exercer une influence bénéfique sur le tissu social de notre région. Et je voudrais vous rappeler le nombre des employés des différentes maisons de jeu, nombre qui est d'ailleurs révélateur: Sanremo 461, Campione 439, Venise 575, Saint-Vincent 856.

Il me semble que cette question mérite réflexion, car la réponse qui sera donnée, aura des conséquences considérables sur le futur de Saint-Vincent.

Mais dès qu'un choix a été fait, il faut aussi en tirer les conséquences, car sans doute du point de vue de la rentabilité de la maison de jeu une option pour ce qui est des perspectives ou du futur de Saint-Vincent sur les machines à sous aurait une rentabilité accrue, mais on risquerait de modifier la caractéristique actuelle de la maison de jeu et de baisser le niveau des emplois.

Pour en conclure avec les aspects liés à la productivité, je veux également vous donner un aperçu de l'évolution de ces quatre casino pendant la période en question, selon et le montant de leurs recettes et le nombre de leurs clients.

Saint-Vincent a eu une baisse de 1,6 pour cent, Sanremo de 4,4 pour cent, Campione a augmenté les recettes de 3,6 pour cent et Venise de 60 pour cent.

Quant au nombre de clients, Saint-Vincent a perdu 7,2 pour cent, Sanremo 3,6 pour cent, Campione 12 pour cent, Venise a augmenté le nombre de ses clients de 76 pour cent.

Je terminerais ce tour d'horizon également par quelques données relatives aux résultats des casino de la compagnie HIT qui sont emplantées en Jugoslavie, mais dont la clientèle est essentiellement italienne. La IVème Commission, lors de sa visite, s'était rendue également à Nova Gorica. Durant le second semestre 1999 ils ont vu leur chiffre d'affaires chuter brutalement de 13 milliards de lires par rapport à 140 milliards enregistrés lors de six derniers mois de 1998; ils ont accueilli 221 mille clients de moins, en raison de l'ouverture de la nouvelle salle de jeu de Venise.

Mais je voudrais revenir maintenant au problème qui affecte plus directement les recettes du Casino de Saint-Vincent.

Le nouvel article 6 de la loi régionale n° 88 instituant la Gestion extraordinaire, institue le cahier des charges qui précise les procédures que doit respecter la Gestion extraordinaire dans la gestion de la maison de jeu et dans ses rapports avec la Région.

Cette disposition naissait de la volonté d'affirmer l'autonomie de gestion de la Gestion extraordinaire, grâce à une définition plus précise des limites d'action tant de la Région que de la Gestion extraordinaire. Afin de garantir l'autonomie économique de cette dernière et de lui éviter de demander l'intervention financière de la Région lors de chaque exercice pour couvrir le déficit, le cahier des charges prévoit que la part des recettes de jeu qui revient à la Région soit repartie de manière à éviter des man?uvres extraordinaires de couverture du déficit accumulé par la gestion extraordinaire.

Nous l'avions affirmé, nous le confirmons, c'était pour responsabiliser la gestion, pour lui conférer cette autonomie pleine de gestion; pour attendre cet objectif nous avons attribué à la Gestion extraordinaire un fonds de gestion, facteur essentiel de toute société.

Par ailleurs, je veux rappeler encore une fois que si nous examinons les déficits, le déficit de 93,5 milliards de lires sur les cinq années de la Gestion extraordinaire était essentiellement dû à la non-application - vu qu'il n'y avait pas eu modification de la répartition des recettes entre Gestion et Région - des clauses relatives à la participation de la Région aux dépenses inhérentes au personnel, aux manifestations et aux risques liés à la conversion des cheques, les articles 5, 6 et 13 de la vieille convention SITAV, convention de laquelle on avait gardé les pourcentages de répartition des recettes, soit un montant de 160 milliards de lires. Donc en appliquant la convention SITAV, nous aurions dû verser à la Gestion extraordinaire 160 millions de lires.

Nous sommes par contre intervenus en couvrant avec des subventions le déficit de gestion; mais il me semble important de rappeler qu'au cours de ces cinq premières années de Gestion extraordinaire, la Région a économisé un montant de 66,4 milliards de lires.

A l'heure actuelle la Gestion extraordinaire doit verser les revenus des jeux à la Trésorerie régionale suivant la subdivision traditionnelle par type de jeu et conformément aux pourcentages établis avec le nouveau cahier des charges, avec par ailleurs deux dispositions nouvelles: la Gestion extraordinaire est tenue de verser à la Région un pourcentage correspondant de la part des pourboires revenant à la Gestion extraordinaire, qui dépasse le plafond qui est fixé par chaque type de jeu; la Région par contre est exclue de la répartition des recettes de la vente des billets d'entrée, celles-ci reviennent donc exclusivement à la Gestion extraordinaire.

Le nouveau système de répartition des revenus des jeux a valu à la Région d'une part de recevoir au cours de ce semestre près de 70 milliards de lires de la Gestion extraordinaire, et d'autre part de verser à la Gestion extraordinaire pour les manifestations 6.738 millions de lires à titre de participation aux frais des différentes manifestations organisées et de contribution aux risques liés à la conversion des cheques, sur la base de la convention et du cahier des charges.

Les bénéfices nets de la Région s'élèvent donc à 62.897 millions de lires, contre - si nous comparons les bénéfices nets du semestre précédent - 62.129 millions de lires en 1998. C'est la comparaison entre ce que nous avons reçu, au net des sommes que nous avons attribuées, au cours des deux semestres: ce semestre 62.897 et le semestre de 1998 62.129.

Le peu de temps dont a disposé le Comité de gestion ne pouvait par ailleurs suffire, quant aux actions que la Gestion extraordinaire a effectuées pour relancer la maison de jeu, à l'adoption de mesures qui soient à la fois innovantes et suffisantes pour améliorer immédiatement la situation de la maison de jeu. Malgré cela le pavillon, qui a été appelé "Palais Saint-Vincent", a pu être achevé; ses dimensions et sa qualité ont permis de lancer une campagne promotionnelle très percutante, avec des spectacles et des manifestations diverses, qui ont intéressé non seulement la clientèle du casino, mais aussi la collectivité locale. Cet intérêt et cette participation ne pourront qu'être bénéfiques à la maison de jeu comme à la collectivité et leur procurer non seulement un retour d'image, mais aussi des retombées économiques directes.

D'autre part, afin de remercier les clients qui fréquentent régulièrement le casino, un programme dit de fidélisation a vu le jour, qui comprend des billets d'entrée gratuits, des abonnements à tarif préférentiel, l'accueil gracieux dans les hôtels et restaurants de l'agglomération Saint-Vincent-Châtillon, ainsi que le tirage mensuel d'une loterie, dont le prix ont une certaine valeur.

Au cours des derniers mois un certain nombre d'autres projets publicitaires ont été élaborés et seront lancés en cours d'année; parmi eux citons la présence sur le marché de Rome et de ses environs et le renforcement de la promotion de la maison de jeu dans les régions du sud de l'Italie, grâce également à la valorisation des nouvelles liaisons aériennes entre certains centres urbains et la Vallée d'Aoste, ce qui facilite la venue des joueurs.

Nous devons par ailleurs prendre conscience que Saint-Vincent ne jouit pas d'une situation géographique favorable. J'ai toujours affirmé que les gens vont à Venise non pas pour le casino, mais pour la ville; si les gens viennent à Saint-Vincent, viennent en grande partie pour le casino et donc Saint-Vincent ne jouit pas d'une situation géographique favorable.

Par ailleurs, toute démarche visant à attirer de nouveaux clients issus notamment des catégories sociales moyennes ou supérieures, comporte nécessairement des frais supplémentaires dus aux transports et à la distance, auxquels il faut ajouter les frais d'accueil, les cadeaux et autres. Par rapport aux établissements qui se trouvent à proximité des grands centres producteurs de richesse, ou des zones de passage obligé à forte densité de circulation, les frais de fonctionnement du Casino de Saint-Vincent ont toujours été plus élevés.

Cependant, l'examen des résultats du premier semestre 2000 - nous disposons déjà des premières données du premier semestre 2000 - nous réconforte. Le compte rendu des six premiers mois de l'année indique que la situation s'améliore et que les recettes de presque tous les jeux ont augmenté; dans certains cas elles ont même complètement compensé la baisse du premier semestre de l'an dernier, et dans les autres il semble que la reprise, bien que lente, soit déjà amorcée. Je vais vous donner, en comparant les deux semestres 1999-2000, la progression: les jeux français ont progressé de 2,1 milliards, les jeux américains de 2,9 milliards, les machines à sous de 6,8 milliards et donc il y a une augmentation des recettes par rapport au semestre 1999 de 11,8 milliards.

La reprise a donc été sensible, mais elle est intéressante non seulement par rapport à 1999. 1999 a été une année de crise pour le casino, donc si nous comparons les données d'une période de crise, les résultats peuvent être meilleurs, mais évidemment ils ne tiennent pas compte de cette situation.

Si nous comparons donc ces résultats avec les résultats du premier semestre 1998, et l'année 1998 a été l'année la plus faste de la Maison de jeu de Saint-Vincent, de toute son histoire, nous constatons que par rapport à ces données de 1998 il y a quand même une augmentation des recettes de 6,7 milliards.

Autre élément, avant de conclure, à savoir, les frais d'exploitation. C'est le problème lié à la diminution de la fréquentation; c'est un aspect qui concerne et qui préoccupe à peu près tout le monde; mais les statistiques les plus récentes montrent que ce phénomène est en phase de régression, ce qui nous permet d'espérer que la situation s'améliore dans un avenir proche.

En effet, quelle est la diminution de la fréquentation? En 1998 8,9 pour cent, en 1999 10,8 pour cent et les premiers six mois de 2000 3,3 pour cent; donc nous constatons encore une baisse de fréquentation, mais par rapport au niveau des années précédentes il y a eu une régression.

Pour ce qui est des frais d'exploitation, la convention collective n'ayant pas encore été renouvelée, les frais liés au personnel n'ont pas augmenté en 1999, mais l'on peut s'attendre une charge accrue en 2000. Pour ce qui est des autres frais, aux termes de l'article 15 du cahier des charges la Gestion extraordinaire a continué à honorer le contrat passé pour les services d'accueil avec la SAAV. Et, même si ce contrat prévoyait la possibilité de revendre à des tiers les services excédentaires, Gestion n'a pas pu se prévaloir de cette faculté, puisque la SAAV lui a opposé une fin de non-recevoir.

Le recours introduit par la Gestion à ce propos n'a toujours pas abouti; il y a une procédure d'arbitrage qui est en cours de définition.

Il convient par ailleurs de souligner que selon les dispositions de l'article 11 du cahier des charges Gestion doit, dans le cadre des manifestations prévues, dépenser 30 pour cent des sommes destinées à l'accueil des clients dans des hôtels situés sur le territoire de Saint-Vincent et de Châtillon, mesure qui, si elle est tout au bénéfice de ces deux communautés, ne manque pas d'augmenter les frais auxquels la Gestion extraordinaire doit faire face. Il est tout à fait vrai que la Région participe par ailleurs aux coûts de promotion et verse à cet effet un montant qui a été préalablement déterminé, mais il est tout aussi vrai que pour sa part la Gestion extraordinaire, en plus de la participation paritaire au montant versé par la Région, intervient avec un montant fixé qui s'élève à 3,5 milliards de lires.

Je considère qu'il est nécessaire, afin de porter un jugement équitable sur la rentabilité de l'administration de la Gestion extraordinaire, de prendre en compte aussi ses conditions de fonctionnement.

Après vous avoir présenté ces quelques considérations d'ordre général, avec l'espoir de vous avoir fourni des éléments supplémentaires d'analyse et de réflexion, en présentant ainsi les résultats obtenus durant la première période de travail de la nouvelle Gestion extraordinaire, je crois que le bilan y afférent peut être approuvé en toute sérénité et connaissance de cause.

Mais je voudrais lancer une dernière réflexion qui s'adresse à vous tous; afin que nous veillions à ce que rien ne vienne entraver l'activité du casino, qui constitue une ressource économique fondamentale pour le pays d'Aoste.

L'amélioration du rendement que la maison de jeu est parvenue à préserver en dépit de mille difficultés, dont certaines restent encore à résoudre; le maintien des attraits de notre casino, afin que les parts de marché conquises puissent être conservées; la promotion de son essor générateur de nouveaux emplois et par là même source de richesse directe et indirecte, voilà autant d'objectifs qui justifient d'un engagement commun, qui transcende des divergences d'opinions sur des questions, je ne veux pas dire marginales, mais qui parfois n'ont pas toute cette importance pour ce qui est de la maison de jeu et de son futur, pour s'attacher à défendre cette réalité complexe et sans aucun doute spécifique, car toute maison de jeu doit répondre à des exigences, qui sortent parfois de l'ordinaire ou des lieux communs, qui l'exposent souvent à être discréditées sans raison.

PrésidentLe débat est ouvert.

La parole au Conseiller Beneforti.

Beneforti (PVA-cU)Non è che vogliamo essere pessimisti a tutti i costi, ma purtroppo non riscontriamo nessun cambiamento nella gestione della casa da gioco. La relazione del Presidente, nonostante l'impegno che lo stesso vi ha messo nello svolgerla, relazione che tende a giustificare la situazione, non è accettabile; gli argomenti portati sono sempre gli stessi, sono quelli che abbiamo ascoltato più volte in questa sede. Ma è comprensibile che il Presidente tenda a giustificare una relazione; questo deriva dal fatto che non sono cambiate le condizioni in cui il casinò viene fatto vivere.

Per come va avanti il casinò oggi, solo qualche miracolo può salvarlo dalla gestione in rosso e può salvare di conseguenza la Regione dal doverne ripianare il disavanzo.

Ho anche letto che il bilancio della casa da gioco che oggi ci viene sottoposto è già stato analizzato e approvato dalla IV Commissione; che fosse approvato a maggioranza dalla commissione non avevo dubbi, come non ne ho oggi, dato che sicuramente sarà approvato da questo Consiglio.

Ciò che però mi lascia incredulo è che la commissione abbia fatto un'analisi approfondita del bilancio, così come ha dichiarato, e soprattutto delle cause che hanno determinato le perdite che la Regione deve colmare. Io credo che la commissione più che verificare, abbia fatto proprio quanto dichiarato dal Comitato di gestione e quindi anche dal Presidente della Giunta, e quanto dichiarato anche dal triumvirato nominato dalle forze politiche che sostengono la maggioranza.

Vorrei domandare a questi colleghi, a coloro che hanno analizzato il bilancio - formulo ugualmente la domanda, anche se non mi sarà data una risposta - se hanno verificato veramente, fino in fondo, la situazione della casa da gioco sia sul piano delle cifre, sia soprattutto sul piano organizzativo, nei rapporti che sussistono fra la casa da gioco e i clienti, del perché esiste questo malessere; vorrei chiedere loro se hanno analizzato i motivi delle inefficienze che esistono sul piano gestionale.

Posso comprendere che è difficile ammetterlo, perché vorrebbe dire sconfessare le persone a voi vicine, da voi promosse, a cui avete affidato la responsabilità di gestire il casinò per vostro conto. Ma noi siamo convinti che la maggiore responsabilità ricada su di voi, sulla Giunta regionale, perché oltre a dare l'impressione che la situazione non vi disturba affatto, non mostrate nemmeno il coraggio di affrontare la realtà in cui il casinò è venuto a trovarsi.

Non date l'impressione che questo bilancio in rosso vi disturbi; non c'è un minimo di autocritica, mai! Credo invece che in certe situazioni un minimo di autocritica bisognerebbe farla.

È vero che l'accerchiamento è un costo; è vero che sono aumentati i costi del personale sul piano assicurativo e previdenziale; è vero che i clienti sono diminuiti; è vero tutto ciò che volete, anche che le lotterie nazionali inducono a minori incassi tutti i casinò, in particolare il Casinò di Saint-Vincent.

Ma la realtà che ci sta di fronte dice che è altrettanto vero che non sussistono idee nuove nella gestione del casinò, che non abbiamo menti pensanti, capaci di dare una svolta ad una gestione che non è più sostenibile, che non abbiamo anche all'interno, Presidente, nella gestione dei giochi, una dirigenza capace di guardare avanti, oltre che a mantenersi il posto che occupano non solo per la loro professionalità.

Cari colleghi, quando in questo Consiglio è prevista qualche discussione sul casinò, cerco di informarmi, cerco di parlare con quanti ne sanno più di me, cerco di affrontare l'argomento con coloro che hanno un'esperienza, che sono anche già in pensione o che sono anche in attività nella casa da gioco.

Da coloro che ascolto e con cui mi confronto, mi sono sentito dire, sia nel passato recente, sia in questi giorni in vista del bilancio, che così come è oggi non si può andare avanti, che si è toccato il fondo. Questo è quello che dice chi ha una certa esperienza e opera all'interno del casinò, e chi ha una certa esperienza e che oggi è fuori del casinò.

Per questo vi confesso che nell'ascoltare quanto voi sostenete in questa sede e in commissione consiliare, mi convinco sempre di più che a voi raccontano quanto credono che volete sentirvi dire. Questa è la realtà, perché per voi la situazione del casinò non è un problema da affrontare e da risolvere, come del resto per voi non sono un problema altre situazioni gravi che esistono nella nostra regione.

Noi riteniamo invece che dovreste farlo diventare un problema, anziché giustificare tutto con le statistiche, anziché guardare alle statistiche di altri casinò vicini a noi. Il nostro, nei confronti degli altri casinò, è sempre stato il primo, anche in altri momenti difficili, e oggi per giustificare una situazione nostra si fa riferimento agli altri casinò; ma nel passato non lo abbiamo mai fatto!

Riteniamo che dovreste verificare se le terapie da voi individuate insieme al triumvirato sono quelle giuste, riteniamo che dovreste rendervi conto che il disavanzo del bilancio, se la Regione lo deve coprire, aumenta i mutui che la Regione è costretta a contrarre. Ora, mi chiedo se noi dobbiamo fare i mutui per coprire il disavanzo del casinò.

Dovreste rendervi conto che è tempo di fare un riesame dell'intera situazione della casa da gioco, che le vostre indicazioni e proposte, oggi, come Giunta regionale, non sono adeguate alla situazione; vi dovreste rendere conto che non è pensabile sanare una situazione e pensare ad una ripresa economica e finanziaria quando mancano i clienti migliori del passato, quando le presenze diminuiscono nonostante la promozione effettuata, quando addirittura non compiono il loro dovere all'interno del casinò neppure le imprese addette alle pulizie - perché di questo ci si lamenta anche - cosa che nel passato non è mai avvenuta!

Non è pensabile nemmeno prevedere nuovi investimenti, quando non ci sono le prospettive, i programmi, le linee per uscire dalla crisi in cui la casa da gioco è venuta a trovarsi. Quando a maggioranza approvaste la legge che prevedeva il triumvirato, dichiarammo - lo confermiamo oggi - che quella triade serviva solo a dare un "contentino" e una rappresentanza al casinò alle tre forze politiche che compongono la maggioranza, e avevamo visto giusto.

Allora il Presidente Viérin sosteneva che le tre persone che venivano indicate avevano le carte in regola per rilanciare il casinò; Presidente, il risultato si è visto, sta in questo bilancio: da uno siamo passati a tre ma la situazione non si è affatto modificata!

E questo nonostante il diverso riparto delle entrate che c'è stato, perché oggi il deficit è quello che è perché c'è stato un diverso riparto, la Regione ha già pagato in anticipo i debiti che vengono contratti, perché questa è la realtà. E noi abbiamo questa situazione di bilancio, senza considerare i contenziosi esistenti con le controparti, perché oggi si parla di questa cifra, ma salvo buon fine. È vero che le richieste delle controparti possono considerarsi anche infondate e si può confidare sempre nell'esito positivo delle controversie aperte, ma della realtà che ci sta di fronte non potete non tenerne conto. Voi della maggioranza dovete farvi carico di tutte le responsabilità che la situazione comporta, perché quanto è accaduto e accade deriva da una vostra precisa scelta politica.

Attenti, però, a non far ricadere sulla comunità valdostana i vostri errori, e che a pagarne le conseguenze siano coloro che hanno bisogno dei servizi sociali e sanitari di cui si discuteva ieri, perché si aumentano i costi in altre parti, magari per ripianare i debiti anche del casinò. Il tentativo di accreditare nell'opinione pubblica l'idea che si va verso una ripresa, che l'emergenza si va superando, che il casinò si sta attrezzando per affrontare nuovi scenari caratterizzati dalla concorrenza, che continueremo a distinguerci sul mercato italiano e straniero, che c'è un'inversione di tendenza, questo tentativo noi non lo riteniamo accettabile. Ci può essere stato un miglioramento in primavera, ma non si prevede che sia continuativo, e la diminuzione delle presenze lo dimostra ampiamente.

Noi lo abbiamo detto in altre occasioni e lo confermiamo oggi: è tempo di vagliare la situazione in modo diverso, di fare una riflessione sulla casa da gioco nel modo più approfondito possibile; occorre ricercare le cause della crisi e stabilire i rimedi. Fino ad allora, non ci sentiamo di avallare una gestione di cui non ci sentiamo affatto responsabili.

Noi vogliamo ascoltare, e ascoltiamo; ma vogliamo anche essere ascoltati! Fino a quel momento non avalleremo le vostre scelte politiche e la gestione diretta della casa da gioco, per cui anche in questa occasione voteremo contro.

PrésidentLa parole au Conseiller Praduroux.

Praduroux (UV)Chiedo scusa di questo mio breve intervento, e non vorrei essere noioso come sempre sulla situazione della casa da gioco, ma ho voluto esprimere due pareri perché faccio parte della IV Commissione.

Come membro della IV Commissione abbiamo avuto a disposizione il bilancio da esaminare un buon mese prima dell'audizione che abbiamo fatto con i gestori della casa da gioco; è stato possibile richiedere tutti i chiarimenti che uno voleva e sono stati dati.

Avevo già detto in quell'occasione che votavo a favore in commissione e nell'approvazione del bilancio, perché ritenevo che la gestione fosse inizialmente positiva, anche se oggi approviamo un dato negativo, nel senso che non è sufficiente fare un raffronto su un periodo di pochi mesi, perché quali persone riescono a ribaltare una situazione manageriale in positivo in pochi mesi? Bisogna dare uno o due anni di tempo, affinché uno possa istituire con nuovi metodi quella che è la situazione attuale.

È vero che c'è una crisi un po' in tutte le case da gioco, infatti il Presidente ha fatto dei raffronti con la Casa da gioco di Venezia, che fortunatamente è quella più in positivo oggi, perché è stata capace di fare una nuova casa da gioco; ha fatto una casa da gioco molto accessibile per la gente che va a Venezia, ha fatto una casa da gioco con un parcheggio custodito attaccato alla casa da gioco, quindi cose che oggi a Saint-Vincent non esistono.

Questi quindi possono essere dei motivi che rendono positiva la casa da gioco di Venezia rispetto a quella di Saint-Vincent di oggi; però secondo me è indispensabile che si dia fiducia a questa gestione, perché dai raffronti fatti non è positivo continuamente parlare di malessere generale di questa casa da gioco, perché è comunque un'attività che dà lavoro a circa 900 persone in Valle d'Aosta, è un'attività che ha portato sempre del denaro fresco nelle casse regionali.

Quindi il voler attribuire l'aumento del prezzo delle microcomunità al fatto che la casa da gioco dà meno soldi, mi sembra che siano raffronti che non è neanche pensabile fare.

E non è neanche vero che i mutui che assume la casa da gioco servono per pareggiare il bilancio regionale; i mutui che ha fatto la Regione servono per altre cose.

Nell'insieme ho votato positivamente in commissione il bilancio, ribadisco anche oggi che è necessario dare fiducia a questa nuova gestione perché possa lavorare, essendo sicuro che dopo questo primo anno i conti non saranno più in rosso, ma saranno positivi.

PrésidentSi personne ne demande la parole, je ferme la discussion générale.

La parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.

Viérin D. (UV)Je voudrais apporter quelques précisions pour rétablir, je n'ose pas dire la vérité, parce que ce n'est pas une question de vérité, mais pour éviter certains paradoxes.

Il est tout à fait normal que sur ce thème il y ait des avis différents, c'est même souhaitable qu'il y a des avis différents pour mieux se confronter. Ce que j'ai essayé, peut-être je n'ai pas réussi, c'est de présenter et non pas de justifier la situation de la maison de jeu, d'exprimer ensuite un avis, mais ce n'est pas une justification; j'ai essayé de présenter la situation actuelle de la Maison de jeu de Saint-Vincent sur la base de données et non pas sur la base d'impressions.

Les données peuvent être favorables ou défavorables, mais ce sont des données objectives.

Alors quel est le paradoxe: je me demande si aujourd'hui, comme les années précédentes, nous discutions du bilan annuel de la Gestion extraordinaire, qui devrait se clore avec un résultat positif de quelque six milliards de lires, quelles auraient été les considérations de M. Beneforti?

Je souligne ce fait, non pas pour éviter de nous pencher sur les problèmes de la Maison de jeu de Saint-Vincent; nous savons qu'ils sont réels et que nous ne les avons pas tous résolus, que nous devons donc les résoudre, mais que pour ce faire, certaines données nous devons les considérer comme communes.

On ne peut pas affirmer s'il y a une amélioration, c'est une hirondelle qui n'annonce pas toujours le printemps. Les données des ces premiers six mois exposent une augmentation des recettes de 11,7 milliards de lires. C'est incontournable.

Il n'y a pas de changements; peut-être. Surtout si on ne veut pas les voir. Ce ne sont pas peut-être de changements considérables, mais affirmer qu'il n'y a pas de changements, il me semble un jugement myope.

La Région doit couvrir le déficit; ce n'est pas vrai?

(interruzione del Consigliere Beneforti, fuori microfono)

? encore une fois ce n'est absolument pas vrai! Ce n'est pas vrai, tout d'abord parce qu'il y a l'article 7 du cahier des charges. Ensuite, ce sont des sollicitations venant de cette Assemblée, pour mettre à la disposition de la maison de jeu un fonds de gestion. Nous verrons, car on ne peut pas faire toujours un procès aux intentions, comment il est utilisé ce fonds de gestion et s'il sera utilisé pour couvrir des pertes de gestion.

Mais, Conseiller Beneforti, je vous le dis encore une fois, le bilan annuel de la Gestion extraordinaire, si je considère la période 1er juillet 1999-30 juin 2000, c'est clos avec un bénéfice et donc le moment même où nous attribuons ce fonds de gestion, ce n'est pas pour couvrir une perte. Au moins reconnaître les données.

Ensuite on peut être favorable, défavorable, c'est autre chose. Mais on ne peut aujourd'hui affirmer que nous attribuons le fonds de gestion pour couvrir une perte, parce que la perte, du premier semestre, a déjà été entièrement absorbée et donc elle est couverte avec les résultats du premier semestre 2000.

Ce que je veux souligner c'est qu'un effort a été fait, afin de présenter ces résultats sur la base de données spécifiques. Par ailleurs la comparaison avec les autres maisons de jeu n'est pas faite pour ne pas considérer les problèmes de Saint-Vincent, mais pour avoir une vision d'ensemble qui peut nous permettre de tirer quelques conséquences utiles.

Je cite à nouveau la situation du Casino de Venise, pour dire encore une fois qu'il est urgent que l'on se penche sur le projet de construction d'une nouvelle maison de jeu, si nous voulons répondre aux difficultés actuelles.

Je veux réaffirmer encore une fois notre volonté quant au choix à effectuer: nous voulons continuer à privilégier les jeux traditionnels ou nous voulons, comme Venise l'a fait, miser sur les machines à sous? Nous avons toujours soutenu la nécessité de maintenir l'identité de Saint-Vincent, et donc de continuer à privilégier les jeux français et les jeux traditionnels, mais nous devons savoir que c'est un choix qui a des retombées.

Nous devons continuer à promouvoir la maison de jeu, oui, mais cela signifie que nous devons soutenir des frais supplémentaires par rapport aux autres maisons de jeu. Ce sont des éléments sur lesquels nous devons tous réfléchir, parce qu'au-delà de l'approbation de ce bilan, et sans évidemment sous-évaluer son importance, je souligne encore une fois qu'il s'agit d'un bilan de transition, vu que toute notre discussion, si nous n'avions pas modifié les termes de présentation du bilan, serait inutile, parce qu'avec un bilan se soldant avec un bénéfice, aujourd'hui on aurait abordé, certainement pas de ma part, mais peut-être de la part de quelqu'un d'autre, le thème d'une façon différente.

Ce sera beaucoup donc plus important de nous pencher tous, tout d'abord, sur le bilan qui sera présenté en fin d'année. Nous disposerons d'une année et demie, et nous pourrons vérifier s'il s'agit simplement d'une tendance ou si c'est une situation qui est en train de se consolider; de plus avant la fin de l'année, comme nous l'avons déclaré lors de discussions précédentes, nous voulons soumettre à l'attention de l'Assemblée des propositions quant à l'essor de la Maison de jeu de Saint-Vincent, et donc quant à notre volonté de fournir des réponses à des difficultés qui sont réelles, par des projets, par des initiatives, par un programme de relance de la Maison de jeu de Saint-Vincent.

Tout en remerciant M. Beneforti et M. Praduroux qui sont intervenus dans la discussion générale, je voudrais non pas sous-évaluer leurs remarques, nous fixer un rendez-vous en fin d'année pour l'examen du bilan. Peut-être nos analyses seront plus performantes; elles auront en tout cas une validité accrue par rapport à ces premiers six mois qui, il est vrai, présentent encore un résultat qui n'est pas tout à fait positif, mais qui présente déjà une inversion de tendance. Une inversion qui s'est jusqu'à présent – sur la base des données au 30 juin - confirmée et qui permettra à la maison de jeu d'avoir une rentabilité de sa gestion.

PrésidentPour explication de vote la parole au Conseiller Tibaldi.

Tibaldi (FI)La situazione che oggi ci ha proposto il Presidente, la relazione e il rendiconto che oggi sono al nostro esame, sono la fotocopia di ciò che abbiamo già visto nel passato. È questa la ragione per cui intendiamo sprecare meno fiato, visto che abbiamo ripetuto più volte la nostra posizione, e ci limitiamo ad una dichiarazione di voto.

Dichiarazione di voto che naturalmente sarà contraria, come già è stato anticipato parere contrario in commissione, per ragioni che ora sintetizziamo.

Innanzitutto, Presidente, non è la fine di una fase come lei ha detto in relazione che si è conclusa, bensì è l'inizio di una nuova fase, perché la nuova fase è iniziata con la riforma del 1999, con la riforma della legge, con l'istituzione di un disciplinare e con la predisposizione di uno statuto nei rapporti Casa da gioco-Regione, nuova fase che inizia all'insegna del bilancio in rosso, 2,6 miliardi di perdita.

Il dato è incontrovertibile, lei che è sempre stato uno strenuo difensore dell'esercizio solare, oggi invece ci fa il ragionamento su base intermedia: dal 1° luglio al 30 giugno dell'anno successivo! Per cinque anni ha difeso la necessità di arrivare ad un esercizio su base annuale, dal 1° gennaio al 31 dicembre, oggi abbiamo scoperto che la nuova fase ha cambiato anche questa sua filosofia di ragionamento.

Comunque, qualcuno ha definito questo bilancio in passivo come "un passivo che fa ben sperare". Noi ce lo auguriamo, non è che vogliamo guardare sempre e solo nella parte vuota del bicchiere.

C'è da dire che manca innanzitutto una riflessione politica di fondo: qual è il futuro, quali sono le prospettive. Abbiamo sentito riesumare, come periodicamente avviene ad ogni esame di consuntivo annuale, la proposta del secondo casinò, ma la sentiamo una volta all'anno, è già la terza volta che la sentiamo, e al di là di queste dichiarazioni di intenti non si vedono passi che procedono in questa direzione, non sappiamo se a livello di maggioranza ci sia una coesione su questo progetto o meno.

C'è un silenzio tombale sulle prospettive, anche perché comunque c'è un contenzioso aperto di 280 miliardi potenzialmente risarcibili ad un insieme di controparti, in prevalenza facenti parte del gruppo Finoper, c'è una situazione aperta con il gruppo Finoper della quale non si parla più; c'è la privatizzazione della gestione che è stata sepolta come intenzione inizialmente prevista nel 1994, congelata da questa transitorietà del commissariamento, che in realtà è diventato ordinario, e sembra destinato anche sulla base di un passaggio preciso che ha fatto il Presidente a perdurare nel tempo.

Il Presidente ha detto che in cinque anni la Regione avrebbe economizzato 67 o 70 miliardi, non ho capito bene il dato, comunque una cifra considerevole, volendo quasi utilizzare questo dato secondo dei suoi metodi contabili per dare giustificazione ad una gestione pubblica che è più che mai da lui difesa e ritenuta necessaria della casa da gioco.

Allora, Presidente, qui come gruppo di Forza Italia ci piacerebbe capire, oltre alle interpellanze che si fanno sulla casa da gioco, oltre ai consueti e periodici esami dei consuntivi, quali prospettive avete in mente per la casa da gioco, perché comunque la casa da gioco oltre ai dati, e oggi l'unica nota differente rispetto al passato è che si è prediletto la statistica, e i dati comunque segnalano che il nostro casinò, se prima era il primo d'Italia, oggi sta perdendo il primato, lo ha perso, lo hanno anche detto i giornali qualche mese fa, e ora sta cercando di difenderlo strenuamente! Anche se gli ultimi dati al 30 giugno che possiedo io, proprio per quella "escalation" che ha avuto Venezia, danno una quota di mercato del 31 percento a Venezia e una quota di mercato del 30 percento a Saint-Vincent, quindi Saint-Vincent sarebbe passato al secondo posto; uso il condizionale perché questi dati devono essere ancora verificati.

Ricordo quando nel 1993 Saint-Vincent, gestito da SITAV, era al 40 percento, quindi il 10 percento in sei anni di gestione commissariale sono stati persi come quota di mercato.

Prospettive zero; non sappiamo quali siano le prospettive della casa da gioco. Il malessere che è stato citato in sede di dibattito generale da Beneforti effettivamente lo abbiamo percepito un po' tutti, non mi sembra che ci sia tutta questa situazione organizzativa funzionale che viene descritta oggi dal Presidente; ci sono tante perplessità, ci sono dei dati occupazionali che indicano 856 dipendenti che pesano non poco sul bilancio della casa da gioco, e se guardiamo sempre in rapporto agli altri casinò tipo Venezia, che hanno gli stessi livelli di redditività e di produttività con poco più della metà dei dipendenti la cosa fa pensare!

E fa pensare ancora di più, se ci ricordiamo che buona parte dei servizi oggi vengono ceduti in "out sourcing", cioè a società private esterne che assumono in maniera indiscriminata persone a loro piacimento e che comunque rientrano in quell'organizzazione della casa da gioco ed esorbitano dal nostro controllo dell'Assemblea regionale e quindi dell'organo politico che rappresenta la Regione.

Altro neo, sul quale più volte ci siamo soffermati, sono le consulenze; consulenze miliardarie la cui incidenza sta aumentando verticalmente di anno in anno, consulenze sulle quali non abbiamo alcun potere di controllo perché ad una precisa lettera che ho scritto qualche mese fa il Presidente, che per conoscenza l'ha trasmessa agli organi dirigenti, mi è arrivata risposta che la legge sulla privacy non ci permette di sapere nulla su chi sono i beneficiari di queste consulenze, ma neppure su quali sono gli oggetti di queste consulenze.

Pensate che in bilancio ci sono voci del tipo: "consulenza personale", 70 milioni (tanto per fare una cifra), "prestazione a titolo professionale" senza sapere di cosa si tratti o quali sia il soggetto che la esercita, per 100 o 130 milioni, e così via. L'ammontare di queste consulenze supera i 3 miliardi.

Questa è la situazione del casinò; Presidente, lei oggi si è fermato sui dati, evidentemente si faceva forza di questi dati, ripeto, ragionando non più sull'anno solare da lei invocato, ma su un anno intermedio che ha sempre ripudiato!

I conti li faremo al 31 dicembre, io mi auguro che lei possa tornare qui e dire siamo in attivo, perché non è che ci divertiamo a sparare sulla Croce Rossa, anche perché la funzione di Croce Rossa, di ambulanzieri, la svolge sempre la Regione e mi soffermo su un passaggio che ho già sottolineato in commissione. Il contenzioso, 280 miliardi potenzialmente risarcibili per sette cause legali, qualora avesse esito negativo anche solo parzialmente, inciderebbe non poco sulle risorse della Gestione straordinaria.

Tant'è che si legge in un passaggio alle pagine 12 e 13 che nell'eventualità che la Gestione straordinaria, se soccombente, dovesse essere chiamata dalla Magistratura a corrispondere alle controparti quanto dalle stesse ingiustificatamente preteso - è una opinione, ovviamente - Gestione straordinaria non potrà che richiedere all'Amministrazione regionale un intervento mirato, che alternativamente potrà concretizzarsi in un contributo specifico a copertura di ogni passività, derivante da sentenze sfavorevoli, ovvero in un tempestivo ripianamento delle perdite che Gestione straordinaria medesima si troverebbe costretta ad esporre in bilancio. Come dire: se Gestione straordinaria è soccombente, paga ancora una volta la Regione. Quell'autonomia finanziaria, gestionale e giuridica elogiata dal Presidente in sede di riforma, mi sembra che qui sia completamente dimenticata e sia rimasta sulla carta; altro che privatizzazione della gestione!

Si ricorda comunque, continua la relazione, che l'eventuale esito negativo del contenzioso, proprio perché sorto precedentemente alle più recenti modifiche della gestione straordinaria, avrebbe trovato copertura in interventi della Regione autonoma Val d'Aosta. principio questo che viene sistematicamente richiamato nelle relazioni trimestrali e che comunque nei principi pare confermato anche dal contenuto della lettera del 7 marzo 2000 della Presidenza della Giunta della Regione autonoma Val d'Aosta. Cioè il Presidente ha già garantito l'avallo dei futuri ed eventuali debiti. Allora, dov'è questa autonomia, Presidente? E lo abbiamo visto anche nella relazione della Arthur & Andersen, dove eventuali situazioni di passivo della Gestione straordinaria sarebbero comunque coperte dalla Regione.

Le novità quali sono? La novità è che paghiamo tre commissari invece di uno; sono state ridefinite le ripartizioni delle quote, ma sostanzialmente non ci pare che la musica sia cambiata; sono cambiati i suonatori, è cambiato lo spartito, sul pentagramma ci sono altre note, ma la musica è sempre la stessa!

Noi confidiamo nei suoi auspici, nella sua visione particolarmente positiva del futuro, però oggi non ci sentiamo di dare fiducia, come diceva Praduroux, a queste metodologie gestionali e naturalmente voteremo contro, come in passato.

PrésidentLa parole au Conseiller Piccolo.

Piccolo (FA)In merito all'approvazione del rendiconto del 31 dicembre 1999 del Casinò de la Vallée, mi preme soprattutto sottolineare, anche con il rischio di ripetermi, che al di là dei risultati di bilancio, non ultimo su quello di oggi che chiude purtroppo con un passivo, pur tenendo nel dovuto conto le non poche difficoltà, occorre sempre più e senza tentennamenti affrontare con più decisione e con puntuali scelte programmatiche e politiche, con il confronto e con la collaborazione del Comitato di gestione, il problema che riguarda il futuro della casa da gioco, futuro che non può più essere procrastinato nel tempo, essendo possibile ed ipotizzabile l'apertura di altre case da gioco.

Il Comitato di gestione, che ha la stessa funzione del consiglio di amministrazione di una società per azioni e che si è insediato da pochi mesi, dovrà affrontare con più forza, con ogni mezzo e al più presto il problema gestionale, cercando le soluzioni più idonee affinché il Casinò di Saint-Vincent abbia un'inversione di tendenza e prospettive future diverse rispetto a quelle di oggi.

Sull'argomento relativo alla casa da gioco mi preme essere chiaro e critico, ovviamente in senso costruttivo, anche perché su questo argomento ormai è stato detto tutto e il contrario di tutto.

Da troppo tempo tutti parlano di cifre, di andamento positivo o negativo dell'attività della casa da gioco, ma a me pare che i risultati finora conseguiti non siano quelli da noi sperati; risultati avuti a causa anche di una serie di fattori che non sto qui ad elencare tutti. Gli esempi più importanti sono la crisi economica nazionale, le lotterie come l'Enalotto, le slot machines in ogni bar, e via dicendo.

Per rispondere poi ad alcune sollecitazioni di responsabilità in qualità di componenti della maggioranza, vorrei ricordare che per onor del vero con la nuova gestione si sono create, lo speriamo veramente, le premesse per ridare rilancio al casinò, che ha trovato anche nel Palais di Saint-Vincent un importante strumento di promozione e di svago, oltre che per gli avventori del gioco anche per la comunità valdostana.

Infatti, lo diceva anche il Presidente prima, gli utili dei primi mesi di quest'anno fanno ben sperare per il prosieguo dell'attività della casa da gioco.

Va peraltro sottolineato che nonostante le difficoltà - a fronte di aspetti negativi ci sono anche dei fatti positivi - la casa da gioco è riuscita comunque a mantenere i livelli occupazionali e che la messa a ruolo delle risorse interne risponde con efficacia alle esigenze di valorizzare le professionalità interne più attive, e questo è un segno positivo.

Crediamo però sia importante, mi riferisco al mio precedente intervento in Consiglio, prima di tutto chiudere la trattativa con Finoper, per dare avvio ad una fase che è quella di affidare il casinò ad una gestione privatistica e verificare in fretta e conoscere i tempi se occorre - ho sentito riconfermare dal Presidente oggi - costruire il nuovo casinò, o ampliare l'attuale; e se si parla di costruzione di casinò, occorre sapere cosa farne del vecchio! Dobbiamo sapere se si devono trovare nuove forme di pubblicizzazione del nostro casinò, verificare se è il caso anche di avvalersi di consulenti esperti della psicosi del nuovo giocatore di gioco del casinò.

Detto questo, il gruppo della Fédération su un argomento di così vitale importanza per la nostra regione vuole evitare la strada delle dietrologie, chiarendo che intendiamo basarci su valutazioni di natura esclusivamente politica, e in riferimento ai risultati che le nostre decisioni, anche in qualità di rappresentanti della maggioranza, possono avere sul quadro economico più generale, con il compito specifico di fare gli interessi dell'Amministrazione regionale.

Al momento ci rendiamo anche conto che per i ritardi decisionali accumulati nel tempo, e non voglio qui fare accuse a nessuno, sia ben chiaro, oggi ci troviamo purtroppo ancora di fronte a scelte quasi obbligate a causa anche dei vari ricorsi e controricorsi e quindi con il contenzioso ancora in atto.

Il nostro atteggiamento, con la scelta della revisione della legge n. 88, attribuendo più autonomia gestionale e funzionale al Comitato di gestione, è stato e sarà quindi costruttivo, di pungolo e comunque vigile e responsabile all'interno della maggioranza, fortemente deciso verso una gestione non più straordinaria ma sempre più privatistica del casinò, e sottolineo "privatistica".

Questo è l'impegno che ci assumiamo anche oggi in occasione della discussione del rendiconto al 31 dicembre 1999, posizione già sottolineata in altre occasioni e che non può essere più messa in discussione da nessuno. Pertanto il nostro augurio è che al più presto si passi da una gestione straordinaria, e mi ripeto, ad una gestione privatistica del casinò che possa garantire prospettive sempre più rispondenti ed adeguate alle esigenze degli avventori del gioco.

Concludo quindi rifacendomi alle considerazioni sulle possibilità di ampliamento o costruzione di un nuovo casinò, di cui già da qualche tempo si parla, per verificare al più presto quale sia la scelta più idonea per ottenere i risultati sperati.

Ci auguriamo pertanto come movimento che le scelte fatte possano risolvere il problema in modo positivo e definitivo dello sviluppo dell'attività del nostro casinò, permettendogli così di mantenere il privilegio di casinò più grande e famoso di Europa, oltre che permettere maggiori entrate finanziarie nelle casse regionali. Concludo il mio intervento annunciando, pur con le considerazioni e le perplessità che ho appena esposto, il voto favorevole della Fédération Autonomiste sul rendiconto 31 dicembre 1999, confidando comunque nella risoluzione in tempi stretti dei problemi che ancora sono da risolvere.

PrésidentLa parole au Vice-président Viérin Marco.

Viérin M. (Aut)Oggi siamo qui ad analizzare il rendiconto al 31 dicembre 1999 della casa da gioco. Già alcuni colleghi che mi hanno preceduto hanno però posto come tema caldo non l'approvazione del rendiconto al 31 dicembre 1999, ma più che altro quelle che sono e dovrebbero essere le strategie per il futuro della casa da gioco, perché è chiaro che il rendiconto possiamo analizzarlo sul fatto occupazionale, sugli introiti, sulle presenze anche totali nella casa da gioco, sulle vertenze con SITAV, ovvero rispetto a tutte quelle cose di cui abbiamo già parlato a lungo e che possono essere interpretate soggettivamente. Per noi, ci sono elementi che sono favorevoli rispetto al rendiconto precedente, ce ne sono altri invece che sono sfavorevoli. Quindi più che entrare in questi argomenti, che altri colleghi hanno già toccato, noi vorremmo affrontare l'aspetto reale; quali sono le reali possibilità che il casinò riprenda la giusta via, riveda la luce e cioè il futuro.

Presidente, non riusciamo a percepire quali siano le vere linee per il futuro che l'Amministrazione vuole perseguire, vuole cercare di ottenere, e non capiamo neanche quelle del famoso "triumvirato". Ricordo ai colleghi che quando abbiamo discusso della nomina dei tre saggi - così vennero chiamati - come ben ricordava Beneforti, noi dicemmo che ci sembrava una spartizione fra le tre forze di maggioranza per essere presenti nella gestione del casinò.

Oggi, anche richiamando l'intervento del collega Praduroux, vorrei dire che se è vero che non possiamo dopo un anno dare delle grandi valutazioni al lavoro svolto e se possiamo anche dire che si è iniziato benino, dobbiamo comunque ricordarci che nel triumvirato c'è un ex commissario della Gestione straordinaria che è stato lì per alcuni annetti, quindi non è che è arrivato un anno fa. Fu sostituito con qualcun altro, ma per alcuni anni è rimasto lì. Non si intravede neanche nella relazione del Comitato di gestione niente di niente che delinei una prospettiva, delle indicazioni future per risolvere o per alleviare le sofferenze dell'attuale casa da gioco.

Se dobbiamo parlare del futuro, possiamo dire come Autonomisti che siamo per un futuro volto al mantenimento di una caratteristica della casa da gioco verso i giochi tradizionali, cioè di mantenere questa caratteristica che il casinò ha sempre avuto, però al tempo stesso non possiamo pensare che si possa risolvere tutto con la creazione di una nuova casa da gioco, come ha fatto Venezia.

E questo perché riteniamo, ma speriamo che non sia solo il nostro gruppo a pensare in questa maniera, che non possiamo pensare di essere un bacino di potenziali clienti, uguale a quello veneto; Venezia ha una dislocazione ben diversa dalla nostra, con quel casinò nuovo ha potuto fare una grossa concorrenza a flussi di clienti che andavano in Iugoslavia ed in Austria. Anche se il Tunnel del Monte Bianco riaprisse entro i termini previsti, non possiamo pensare di fare la concorrenza ai casinò francesi, perché non c'è un flusso che passa dalla Valle d'Aosta per andare ai casinò d'oltralpe, quindi è una situazione completamente diversa!

Inoltre, riteniamo che se si vuole parlare di casinò nuovo, si debba anche dire cosa si vuole fare del vecchio casinò, perché quello che sentiamo soprattutto dalla gente che vive quotidianamente a contatto con i clienti della casa da gioco, è che c'è disaffezione da parte dei clienti tradizionali che venivano a Saint-Vincent verso la nostra casa da gioco. Questo significa che non c'è più quel servizio che una volta il casinò offriva ai clienti; abbiamo un'assenza quasi totale di quell'essere vicino ai clienti.

Quindi, riteniamo che se si vuole recuperare il primo posto, perché oggi purtroppo non siamo più il primo casinò d'Italia e d'Europa, ma il secondo, dobbiamo riprendere la strada dei servizi che è l'unico atout che abbiamo, proprio perché non possiamo giocarci la carta di strappare potenziali clienti visto la nostra posizione geografica rispetto ai flussi di potenziali giocatori, come può essere invece quello di Venezia!

Pertanto come tutti dicono che così non si può andare avanti, lo diciamo anche noi; dobbiamo ammettere che anche il Presidente ha fatto questa riflessione, perché riconoscendo che i problemi ci sono e sono tanti, qualcosa di nuovo lo ha detto, un po' di autocritica l'ha fatta.

Confidiamo che questa autocritica possa servire per venire in questo Consiglio e proporre delle strategie e delle linee per il futuro, che non possono essere solo "apriamo un casinò nuovo come ha fatto Venezia"! I problemi sono ben altri, sono ben più profondi e sono ben più complessi. Quello che ci avvilisce è che questo triumvirato, che a parere della Giunta avrebbe dovuto proporre delle soluzioni interessanti, non ha assolto per niente il suo compito; questa è una constatazione che dobbiamo fare.

Quindi, pur non facendo critica a 360 gradi, dobbiamo ribadire che non possiamo dare piena fiducia o voto di fede, come qualcun altro ha detto in quest'aula per altri argomenti, e quindi il nostro voto non sarà favorevole.

PrésidentLa parole au Conseiller Fiou.

Fiou (GV-DS-PSE)Stiamo discutendo di un rendiconto che giudico formalmente corretto, che evidenzia una doppia caratteristica: da un lato, problemi di clientela, di organizzazione, di prospettiva, di andamento economico altalenante, propongono una situazione non nuova, sulla quale non si è ancora inciso; dall'altro, una evidenziazione, mi pare più marcata rispetto a prima, di alcuni aspetti della situazione finanziaria, che rendono sicuramente più trasparenti i settori di responsabilità della Gestione straordinaria da una parte e della Regione dall'altra.

Credo che tutti abbiano colto la chiarezza con cui il Comitato di gestione ha richiamato appunto responsabilità della Regione in merito agli eventuali effetti negativi che dovessero derivare dalla chiusura del contenzioso in essere con SITAV e SAAV, cosa ripresa anche dalla relazione del Collegio dei revisori, così come con chiarezza la relazione della società di revisione sottolinea, e qui sono parole proprio della relazione, che il bilancio del 31 dicembre 1999 è stato redatto con riferimento ai principi contabili applicabili ad aziende in condizioni di funzionamento, nel presupposto che la Regione intenda proseguire l'attività di gestione della casa da gioco attraverso la Gestione straordinaria, facendosi carico delle perdite da questa sostenute.

Ho letto nella relazione - non per sollevare preoccupazioni rispetto a questo problema: ho ben presente il rapporto entrate e uscite che il casinò rappresenta per la Regione - questi elementi che non sono sicuramente nuovi, ma che sono proposti con una nuova evidenza, pertanto i ragionamenti sull'andamento economico del casinò penso non possano sottovalutare il fatto che manchi per quanto riguarda la Gestione straordinaria il capitale sociale, il fondo rischi che normalmente le aziende private hanno a bilancio, mentre in questo caso queste incombenze sono demandate alla Regione.

Dico questo perché per fare i conti reali di quanto il casinò rappresenta per il bilancio regionale, queste cose non possono essere accantonate.

Queste premesse le faccio non per dare una lettura pessimistica della situazione, ma per mettere tutto sul tavolo nel momento in cui vogliamo responsabilmente riflettere sul percorso da fare per superare i problemi che ci sono.

Lo scorso anno quando abbiamo istituito la nuova Gestione straordinaria con la legge n. 13/99 e relativo disciplinare, guardavamo a quel passaggio come a un momento di superamento di quella che consideravamo un'inadeguatezza del commissariamento, nel costruire la necessaria fase di transizione a una soluzione privatistica; fase di transizione che avrebbe dovuto adeguare il casinò a quel fine.

I segnali di cambiamento tardano però a venire; mi chiedo se abbiamo utilizzato appieno le potenzialità della nuova Gestione straordinaria, ed è da questo punto che dobbiamo ripartire.

Al di là degli esiti che avrà la situazione di contenzioso che sicuramente ha un'influenza su molte scelte di prospettiva, ma che non può diventare elemento di totale paralisi, il problema da affrontare è: questa nuova gestione ha gli strumenti per far fare passi avanti alla situazione? Se riteniamo di sì attiviamoli fino in fondo, se riteniamo che la Gestione straordinaria debba farsi solo carico di una fase di attesa, ritengo che questa debba essere superata in fretta, perché la concorrenza dell'innovazione e l'avvicinarsi di possibili scadenze di apertura di nuovi casinò rischiano di coglierci inadeguati rispetto ai nuovi scenari, anziché utilizzare gli stessi per crescere.

Dicevo, questa mia lettura non è sicuramente pessimistica, voteremo con molta serenità questo rendiconto, sento però il bisogno di esprimere uno stimolo a non tergiversare troppo in una situazione di stagnazione.

PrésidentLa parole au Conseiller Curtaz.

Curtaz (PVA-cU)Devo confessare una mia piccola ingenuità procedurale. Avevo intenzione di intervenire in sede di discussione generale e immaginavo che dopo l'intervento di Beneforti ci fosse un po' di melina fra i colleghi, invece abbiamo scoperto che l'unico intervento significativo è stato quello del collega Beneforti, a cui si è associato il breve intervento del collega Praduroux, quindi ho accolto a malincuore la dichiarazione di chiusura della discussione generale da parte del Presidente. Chi è causa del suo mal, pianga sé stesso.

Mi dispiace un po', perché avevo intenzione di sottoporre al Presidente alcune questioni, ne accenno alcune, solo "en passant", in riferimento soprattutto alle iniziative di decentramento, così vengono qualificate, della Gestione straordinaria, cioè della delega delle funzioni all'esterno; avevo intenzione di avere dei chiarimenti sulle consulenze piuttosto che sulle sponsorizzazioni. Ma poco grave, perché attraverso gli strumenti ispettivi a nostra disposizione queste questioni verranno da me riproposte in prossime occasioni.

In sede di dichiarazione di voto ribadisco ovviamente il voto contrario del nostro gruppo a questo rendiconto, pur apprezzando lo sforzo argomentativo del Presidente della Giunta, che è sempre molto bravo quando deve dare una lettura, che lui si affretta sempre a dire "obiettiva, dei dati", ma che ogni tanto a noi può sembrare un po' forzata.

Perché anche lo sforzo che ha fatto di presentarci un bilancio virtuale che sarebbe quello dal 1° luglio al 30 giugno 2000, è null'altro che uno sforzo argomentativo, me ne dovrà dare atto, perché qui stiamo parlando di un rendiconto dell'ultimo semestre 1999 e accettiamo il suggerimento che il Presidente ha dato nella sua replica di valutare poi il bilancio del 2000 nel suo complesso, quindi l'anno prossimo avremo occasione di meditare sui dati del 2000.

Adesso fare la somma di due semestri mi sembra francamente forzato sotto il profilo sostanziale e totalmente discutibile sotto il profilo contabile e finanziario, anche perché i dati che emergono non sarebbero così positivi. Per esempio, tutti i raffronti, come ho già fatto rilevare in un'altra occasione, sui dati a bilancio e i confronti con gli anni precedenti vengono sempre fatti non tenendo conto del fenomeno inflativo; se tenessimo conto di questo elemento ci accorgeremmo che anche quei minimi dati positivi che sembrano emergere, sono in realtà ben poca cosa.

Lo stesso dato della frequentazione che sembrerebbe in controtendenza, è una controtendenza limitatissima, perché è vero che passiamo da un 8,9 del 1998 a 10,8 del 1999 e al 3,3 percento del 2000, ma è solo riferito ai primi sei mesi. Quindi se non ho capito male questo dato, dovremmo aggiungere il dato dei prossimi sei mesi e andremmo a un dato che non si discosterebbe troppo da quello degli ultimi anni.

Ma a me sembra tuttavia che le ragioni di fondo, di carattere politico, che ha espresso molto bene Beneforti, vadano sottolineate, nel senso che non si intravede ancora nessun cambiamento significativo nella gestione del casinò. Almeno da come pare a noi, e sentiamo spesso persone che lavorano all'interno, la gestione appare piatta, c'è qualche idea peraltro a volte abbastanza costosa, che però non pare finora abbia portato dei benefici in termini di visibilità. In genere il Presidente rifugge da ogni autocritica a questo proposito.

Inoltre il deficit è relativamente modesto, solo perché è cambiata a favore della gestione la percentuale delle entrate; perché se la percentuale delle entrate fosse rimasta quella degli esercizi scorsi, il deficit sarebbe stato ben più consistente.

Sottolineo in ultimo che mi sarei aspettato dal Presidente qualche parola in più su due questioni centrali, che sono state oggetto, in un recente passato, se non proprio di discussioni, comunque di iniziative all'interno di questo Consiglio. Una è quella del contenzioso. Ritorno sul contenzioso, perché ogni ragionamento di tipo economico o finanziario che facciamo non può non tener conto di questa quanto meno teorica "spada di Damocle" che pende sulla Gestione straordinaria, quindi secondariamente sulla Regione.

Ricordo che c'è un contenzioso in atto per un valore complessivo di circa 280 miliardi, e per quanto mi possa rendere conto che può essere una cifra esagerata dalle iniziative della controparte, è comunque un dato che deve essere considerato preoccupante, sul quale non abbiamo sentito alcun cenno da parte del Presidente.

Secondo dato sul quale sarebbe stato interessante conoscere dalla Giunta regionale qualche elemento in più in occasione della discussione del rendiconto è quello della casa da gioco nuova. Ormai è un dibattito che si protrae da qualche tempo e una qualche indicazione più puntuale al riguardo, o quanto meno un aggiornamento sulle intenzioni dell'Amministrazione regionale a questo proposito, sarebbe stato interessante.

Un'ultimissima osservazione la voglio fare su un punto, ed è quella che è stata accennata dal Presidente su una battuta del mio collega Beneforti, e cioè sul fondo di dotazione di 10 miliardi, che verrà messo a disposizione della Gestione straordinaria, un fondo che ha qualche similitudine a un aumento di capitale, perché se si trattasse di una S.p.A. parleremmo di qualcosa del genere. Su questo credo bisognerà riflettere e avremo occasione di farlo insieme, nel momento in cui questa iniziativa della Giunta passerà in Consiglio.

PrésidentLa parole au Conseiller Ottoz.

Ottoz (UV)Il nous faut maintenir une attitude positive, puisque nous assistons finalement à une inversion de tendance sur la gestion du casino. Evidemment un an c'est très peu pour avoir des données définitives, mais l'inversion de tendance est nette, et elle nous fait bien espérer pour le futur.

Le Président du Gouvernement a donné des éléments de comparaison et d'évaluation sur les autres maisons de jeu italiennes aussi, qui permettent de faire une évaluation des tendances du marché, puisque aussi les autres maisons de jeu sont soumises au bombardement de Superenalotto, vidéo poker, et cetera, et donc il est fort utile de voir comme elles vont, pour comprendre ce qui se passe.

Nous devons malheureusement assister au fait que nous ne sommes plus la première maison de jeu d'Europe, et cela au moins depuis deux semestres, et il faut ?uvrer pour que cela change. Il faut reprendre notre chemin, puisque, tout en allant pour nous les choses beaucoup mieux dans le premier semestre 2000, la fourchette s'est élargie du point de vue du facturé.

Très bien toutes les initiatives qui ont été prises, qui fournissent des services aux visiteurs de Saint-Vincent qui sont déjà des joueurs: le palais, les grandes manifestations, et cetera.

Il faut, le Président l'a dit, nous dédier à l'amélioration du rendement, puisque les choses vont mieux mais il reste des problèmes à résoudre. Et avec cette nouvelle gestion nous sommes sur le bon chemin, les données le disent, quoiqu'un petit déficit ce soit produit dans le dernier semestre, les choses vont beaucoup mieux dans le premier semestre 2000.

Il faut exploiter à fond ce casino, qui a toute la potentialité, et je voudrais seulement citer deux données pour le démontrer.

Le Président a donné les informations sur les dépendants de tous les casinos, ce qui porte - je parle du premier semestre 2000 - à 158,5 millions environ de facturé par dépendant à Saint-Vincent, 143,8 pour Sanremo, 185 pour Campione et 247 millions par dépendant de Venise, ce qui fait qu'à Venise 435 dépendants, si on ne considère pas les bars et les services, ou 491, et c'est là que j'ai fait le compte, donc le compte est encore meilleur pour Campione et Sanremo, 247 millions par dépendant ferait que nos dépendants pourraient produire beaucoup plus, donc notre système casino pourrait produire beaucoup plus.

L'autre donnée intéressante concerne les slot-machines, puisque aussi là notre nouvelle gestion a des amples marges pour améliorer, et c'est sur ce point que se focalise notre positive espérance, c'est-à-dire que nous avons la plus grande salle de slot-machines d'Italie, car nous avons 550 slot-machines, Venise en a 425, 220 Campione et 350 Sanremo.

Ce qui est intéressant c'est qu'à Sanremo chaque slot-machine produit 141 millions, 252 millions chaque slot-machine de Campione, 177 millions chaque slot-machine de Venise, pour une moyenne d'à peu près 180 millions, contre 90 millions des slot-machines du casino. Alors, il est vrai que quelqu'un d'autre a décidé de miser sur les slot-machines, et apparemment dans la courte période la réalité semble lui donner raison, mais nous avons la plus grande salle de slot-machines d'Italie.

C'est en récupérant des marges de productivité sur ces machines, et la façon évidemment sera mise en ?uvre par cette nouvelle gestion, que nous pouvons trouver toutes les justifications pour un meilleur fonctionnement du casino, puisque si seulement nous avions le rendement moyen d'Italie, nous arriverions tranquillement à avoir le rendement de Venise par dépendant et donc nous n'aurions pas une charge plus haute des dépendants sur le facturé. Nous avons donc les marges pour améliorer, nous pouvons le faire, cette nouvelle gestion est partie de la façon juste, et sûrement les choses vont se développer dans la bonne direction.

Nous ne connaissons pas le futur et le risque d'ouverture de nouvelles maisons de jeu, étant lié à des possibles variations du cadre politique national, pourrait nous forcer encore plus vers la nécessité d'aller dans la direction d'améliorer notre productivité.

C'est avec une grande satisfaction que nous prenons acte de l'inversion des données de gestion, surtout que dans la première moitié de 2000 qui vient de s'achever les ressources sont ultérieurement améliorées et nous n'avons même plus un petit déficit, mais même un remarquable bénéfice. C'est avec cette satisfaction et positive attitude que le groupe de l'Union Valdôtaine donne vote favorable à ce compte rendu du Casino de Saint-Vincent.

PrésidentJe soumets au vote le bilan au 31 décembre 1999 du Casino de la Vallée:

Conseillers présents: 30

Votants: 26

Pour: 21

Contre: 5

Abstentions: 4 (Comé, Lanièce, Marguerettaz, Viérin Marco)

Le Conseil approuve.