Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1071 del 12 gennaio 2000 - Resoconto

OGGETTO N. 1071/XI Notizie riguardanti l'iniziativa "Les Etats généraux de la culture valdôtaine". (Interrogazione)

Interrogazione Riportata la deliberazione della Giunta regionale n. 8873 del 6 novembre 1995 con la quale è stata approvata la realizzazione dell’iniziativa denominata "Les Etats Généraux de la Culture Valdôtaine";

Preso atto da tale deliberazione che lo scopo de "Les Etats Généraux de la Culture Valdôtaine est donc celui de la sauvegarde de notre identité, de réappropriation de notre patrimoine et d’enrichissement réciproque à travers les discussions, les confrontations et le travail de recherche pour mieux utiliser nos ressources et surtout pour entrevoir quelles sont les perspectives qui s’ouvrent aujourd’hui pour notre culture afin de créer une robuste conscience d’identité en traçant le chemin à suivre dans les années à venir";

Considerato che negli anni 1996 e 1997 tra spese di inaugurazione, pubblicità, rimborsi spese, pubblicazioni, riunioni e documentazioni varie sono stati spesi 136.514.700 milioni di lire;

Considerato altresì che al momento attuale non siamo a conoscenza di nessuna iniziativa proposta da "Les Etats Généraux de la Culture Valdôtaine";

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

la Giunta regionale per conoscere:

1) il lavoro fino ad oggi sviluppato dai vari membri de "Les Etats Généraux de la Culture Valdôtaine", i nominativi di tali membri, con i relativi compiti assegnati e i singoli compensi attribuiti;

2) le eventuali ulteriori spese sostenute in merito;

3) quali risultati, tra quelli indicati in premessa, sono stati al momento raggiunti;

4) se vi sono ancora iniziative in corso e in caso di risposta negativa se si può ritenere conclusa, con il raggiungimento di tutti gli obiettivi prefissati, l’iniziativa de "Les Etats Généraux de la Culture Valdôtaine".

F.to: Lanièce - Marguerettaz - Viérin M.

PresidenteLa parola all'Assessore all'istruzione e cultura, Pastoret.

Pastoret (UV)Les Etats généraux de la culture est une initiative qui a débuté au Val d'Aoste au printemps 1996; en effet le 25 mai 1996 s'est tenue à Saint-Vincent la séance d'ouverture de cette initiative qui se proposait d'analyser l'état de santé de notre culture, de tracer les perspectives de son développement, de permettre à ses acteurs de fournir leur contribution d'idées, d'expériences et de propositions. Mais avant de passer à l'analyse des éléments et à la phase de réalisation de cette initiative, il y a lieu à préciser qu'elle n'a pas été la seule et unique expérience de ce genre. Elle s'était inspirée d'autres expériences analogues, il suffit de penser à ce qui a été fait à la même époque au Piémont, à Turin, au Lingotto.

L'initiative piémontaise se proposait entre autres ce qui est bien résumé par cette affirmation: "Una Comunità che interroga il passato, analizza il presente e progetta il futuro". On peut dire la même chose pour ce qui a eu lieu au Val d'Aoste. Pour pouvoir rédiger l'état des lieux de la culture valdôtaine, des ateliers ont été prévus et chargés de l'étude d'aspects spécifiques des différents sujets à traiter, ces ateliers étaient présentés dans le dossier de la séance d'ouverture, donc j'éviterai de les citer dans le particulier.

Un groupe de personnes avait été chargé de la coordination de ces ateliers, il s'agissait de Mme Teresa Charles, Coordinatrice générale responsable du secteur média et monde de l'édition, de Mme Rosanna Goris, Coordinatrice scientifique responsable du secteur littérature et critique, M. Guido Corniolo, Coordinateur technique et administratif, M. Marco Jaccond, Responsable du secteur peinture, arts plastiques et graphiques, M. Efisio Blanc, Responsable du secteur musique et danse, M. Luciano Barisone, Responsable du secteur théâtre et cinéma, Mme Maité Genevoix, Responsable du secteur institutions, associations et territoire, M. Fabio Truc, Responsable du secteur science, technologie, recherche et enfin M. Omar Borettaz, Responsable du secteur la recherche du passé. Ces coordinateurs avaient pour tâche d'animer les différents ateliers, de coordonner les propositions, d'écouter les suggestions du monde de la culture et celles des participants et de rédiger un document final. Cet objectif avait été défini et discuté lors de la séance d'ouverture et tout juste une année plus tard, le samedi 31 mars 1997, à Aoste, au Centre Saint-Bénin, lors de la séance de clôture, les coordinateurs ont présenté le compte-rendu des différents groupes.

Le dossier contenant ces documents était disponible lors de la séance de clôture, je ne sais pas si M. Lanièce y avait participé, il avait participé à la séance d'ouverture, mais, peut-être non pas à celle de clôture. Il peut de toute façon l'avoir.

Il est de toute évidence que je ne vais pas lire ici le dossier conclusif parce qu'il se compose d'une série de rapports d'un côté et d'un rapport final de l'autre qui remporte toutes les considérations et les interventions des différents orateurs.

Avant d'arriver tout de même à l'analyse des autres éléments introduits par la question, je voudrais faire quelques considérations en sus du préambule que j'ai tracé tout à l'heure.

L'esprit de ces Etats généraux de la culture était celui d'encourager et de favoriser le débat culturel au Val d'Aoste sur les thèmes que je viens de citer, un débat qui souhaitait pouvoir bénéficier de l'apport des différents sujets concernés par le débat culturel dans notre Région. Cette expérience a permis à différents acteurs de la culture valdôtaine de se rencontrer, de resserrer des liens ou d'en établir de nouveaux, de définir des stratégies et de faire l'état des lieux. C'est ce qui a eu lieu dans les ateliers.

Ces derniers ont été aussi animés par le fait que des suggestions ont été possibles grâce aux quelque mille questionnaires distribués et qui ont été rendus dûment remplis, ce qui a permis d'avoir une connaissance plus directe et de faire le point sur différents problèmes.

Différents dossiers ont été rédigés, j'en cite seulement le titre: "Média et monde de l'édition", "Théâtre et cinéma", "Associations culturelles de la Vallée d'Aoste", "La recherche du passé", "Documents sur l'émigration", "Jeunes et culture", "Recherche scientifique au Val d'Aoste".

Il faut aussi signaler ceux qui ont participé aux ateliers en tant qu'experts et passionnés du secteur au-delà de ceux qui avaient été chargés d'être animateurs des Etats généraux de la culture.

Les principaux thèmes de ce débat ont été résumés par le compte-rendu final qui a mis l'accent sur différents arguments. Ce texte résume de façon importante l'état des lieux de la culture en 1996 et c'est justement à partir de ce document que l'on se rend compte que les faits depuis 1996-1997 ont évolué et cela grâce aussi à une prise de conscience accrue de la part des acteurs des différents secteurs de notre culture.

En revenant au détail, on demande les noms, les rémunérations des participants aux Etats généraux de la culture. Les seuls coordinateurs qui ont touché des appointements économiques, y compris le remboursement des dépenses, par exemple le ticket autoroutier, l'essence et les devis divers de dépense, ont été Mme Teresa Charles, Mme Rosanna Goris, M. Marco Jaccond, M. Efisio Blanc, M. Fabio Truc pour un montant se chiffrant au total brut de 23.691.204 lires.

Les autres responsables, qui étaient des employés régionaux en fonction ou à la retraite ou des consultants de l'assessorat, n'ont pas été rémunérés. Cela s'est vérifié pour M. Guido Corniolo, M. Luciano Barisone, Mme Maité Genevoix, M. Omar Borettaz.

Toutes les autres personnes qui ont participé aux travaux des ateliers l'ont fait volontairement et sans rémunération. Je vais en citer quelques-uns à titre aussi de remerciement pour leur contribution volontaire et gratuite à cette initiative: M. Albino Imperial, M. Gianni Torrione, M. Leonard Tamone, M. Laurent Ferretti, M. Giorgio Consiglio, Mme Agnese Molinaro, M. Valeriano Gialli, Mme Donatella Cinà, Mme Elena Nelva Stellio, M. Gianvittorio Pellegrineschi, M. Guido Lamberti, Mme Madeleine Tisserand, M. Louis Pellu, M. Roger Dujany, Mme Béatrice Barbagallo.

Je dois aussi rappeler que différentes sociétés savantes ont participé et ont collaboré à différent titre à cette initiative.

Je souligne encore que tous ces sujets ainsi que beaucoup d'autres ont participé à titre volontaire à cette initiative, ce qui me fait dire, avec un petit jeu de mots, que nous avons eu des Etats généraux et non pas des états généreux de la culture, quant à cet aspect.

Pour cette initiative, qui s'est échelonnée sous presque un an et demi et qui a concerné un si grand nombre de personnes, les dépenses ont été les suivantes; j'évite aux collègues de citer les délibérations qui sont exactement 7, dont j'ai copie que je pourrai fournir à M. Lanièce. Ces dépenses ont été au total, y compris les appointements touchés par les experts que j'ai signalés tout à l'heure, lires 210.626.186, c'est le montant qui a été effectivement liquidé car il y a une différence entre les sommes qui sont engagées par délibération et celles qui sont effectivement liquidées.

Pour ce qui est des dernières questions, tout en étant la personne moins indiquée, car à l'époque je n'étais pas présent et en plus je n'ai pas participé aux travaux des Etats généraux de la culture, pour dire si les objectifs de cette initiative ont été atteints, les discussions, les confrontations, les travaux de recherche ont été amples et approfondis. De ce travail, qui s'est proposé une véritable activité d'éveil à la culture valdôtaine, sont issues d'intéressantes initiatives. Je voudrais aussi signaler d'ailleurs que les institutions, telle que l'Administration régionale, ont été concernées par ces initiatives, c'est la Coordinatrice Mme Teresa Charles qui le souligne en envoyant deux courriers au Président de la Vème Commission pour annoncer que les dossiers étaient disponibles en ce qui concerne les travaux qui avaient été accomplis de la part des Etats généraux de la culture, donc là aussi du point de vue institutionnel d'informations étaient disponibles et pouvaient être données. Je ne connais pas quelle a été la suite de cette initiative au sein de la Vème Commission.

Parmi les initiatives et les projets réalisés, à la suite des travaux qui ont été faits, des choses ont continué et cela a débouché, par exemple, avec l'impression du volume "Musique et danse au Val d'Aoste" de Efisio Blanc et Gaetano Lo Presti; il s'agit de la récolte la plus importante et la plus complète quant à la danse et à la culture musicale de notre Région.

Il y a eu la naissance d'une association culturelle, l'Atelier des Alpes, et cela en dehors et en sus de l'activité des Etats généraux de la culture, il faut le dire, ont été des conséquences suite à cette initiative, une association qui se propose de dispenser une information théorique et pratique, d'organiser des manifestations culturelles dans le domaine du cinéma, de la télévision et du multimédia.

Je cite deux exemples d'activités que cette société a réalisées ensuite: un workshop sur le documentaire cinématographique en Europe en collaboration avec l'Association culturelle FERT de Turin et "Filmer l'histoire", une initiative réalisée par des professionnels valdôtains et par le metteur en scène Gianfranco Panone.

Il y a eu l'organisation de groupes de théâtre, ces groupes se sont rencontrés à cette occasion et quelqu'un d'entre eux a décidé de mettre ensemble cette activité avec celle d'autres compagnies théâtrales; la fête de la musique du 21 juin, organisée par la ARCOVA, Association régionale des ch?urs du Val d'Aoste, association qui s'est formée aussi je ne dis pas par mérite des Etats généraux de culture, mais suite au fait que les associations des c?urs avaient été concernées par cette initiative et donc ils ont cru bon de se mettre ensemble pour s'organiser dans une association; le concours national des chants populaires, organisé par la Fondation de l'Institut musical du Val d'Aoste; le premier concours national Vallée d'Aoste de la composition pour fanfares, organisé par la Fondation musicale du Val d'Aoste et par la maison d'édition Scomegna, et différentes suggestions ont été avancées aussi quant à la définition de la procédure du projet de restauration du Théâtre Splendor.

Pour répondre à la troisième question, il faut rappeler encore une fois quels étaient les buts et les objectifs de cette initiative, c'est-à-dire l'analyse de l'état de notre culture, de tracer les perspectives de son développement, de permettre à ses acteurs de fournir leur contribution d'idées, d'expériences et de propositions.

L'état des lieux est contenu dans le rapport final, dont je cite seulement un passage: "? Aux cours des ateliers, qui se sont terminés en avril dernier, quelque 300 personnes à titre personnel ou déléguées par leurs associations, ont travaillé plusieurs centaines d'heures se livrant à des débats, confrontations, échange d'opinions, travaux de recherche, explications d'où se sont dégagés de nombreux et intéressants projets. Au-delà des difficultés objectives d'organisation, la mobilisation du monde culturel a largement dépassé nos espérances?".

Cela pour dire que les éventuels effets positifs d'une initiative culturelle, au-delà des aspects organisationnels, ont été importants. Il faut tout de même rappeler que ces initiatives ne se mesurent pas avec le mètre, ses effets se mesurent à long terme.

L'initiative, qui du point de vue institutionnel s'est achevée en 1997, avait comme but de faire démarrer un débat intéressant dans notre Communauté portant l'attention sur différents problèmes, permettant à ceux qui en étaient intéressés de participer à ce débat culturel, aux différents sujets de resserrer les liens et d'établir de nouveaux rapports.

Il me semble pouvoir dire que ces buts ont été atteints.

Permettez-moi une dernière considération: la culture ne peut pas être fixée dans des confins prédéterminés; le déclenchement d'effets positifs suite à une initiative, telle que celle des Etats généraux de la culture, ne peut pas se mesurer en termes de mesures brutes donc de poids et de capacité. Même si dans ce secteur il y a toujours un effet qui suit une cause, il est difficile de mesurer la portée de cet effet, cela on le voit au cours des années et pas toujours ce sont des choses qui émergent à la surface. De plus, si la culture doit être sollicitée, comme il s'est passé à l'occasion de l'organisation des Etats généraux, elle ne doit pas être soumise à tutelle continue. C'est pour cela qu'il y a eu un temps prédéterminé à l'intérieur duquel cette initiative s'est terminée. En ce sens et avec cet esprit je crois que mon prédécesseur, M. Louvin, actuel Président du Conseil, avait limité cette initiative à l'an de son effective durée.

Parrainer la culture c'est important, il est important de l'aider, mais je crois qu'il n'est pas positif de la conduire à la main par des périodes trop allongées, ce n'est pas une méthode qui porte des fruits dont la qualité soit digne d'attention.

PresidenteLa parola al Consigliere Lanièce.

Lanièce (Aut)Prendo atto della risposta che ci ha fornito l'Assessore e mi dichiaro ovviamente insoddisfatto, nel senso che quest'interrogazione portava in aula un argomento molto importante, cioè les Etats généraux de la culture valdôtaine, un'iniziativa importante perché quando era nata, e io come ha detto l'Assessore ero presente alla sua inaugurazione, aveva fra i suoi compiti proprio quello di salvaguardare l'identità culturale valdostana, quello della riappropriazione del nostro patrimonio e quello dell'arricchimento reciproco attraverso discussioni, confronti e ricerche al fine di meglio utilizzare le nostre risorse soprattutto per intravedere le prospettive culturali future, in modo da creare così una robusta coscienza d'identità tracciando così il cammino da seguire per gli anni a venire.

Nella presentazione, che era stata fatta, di quest'importante iniziativa si era evidenziato, anche attraverso delle dichiarazioni riportate sugli organi d'informazione, che quest'iniziativa era un confronto sulla cultura e sarebbe servita per chiederci se c'è una vera cultura valdostana, se dobbiamo chiuderci in una dimensione regionale oppure confrontarci con l'esterno, se l'identità valdostana è un limite o una forza per i nostri uomini di cultura, in pratica delle domande molto interessanti soprattutto per gli anni a venire.

Ho verificato in queste settimane la documentazione relativa a quest'iniziativa; ebbene, da quando è stata creata, cioè dalla delibera del 6 novembre 1995 ad oggi, le iniziative si contano sulle dita di una mano e l'Assessore nel suo discorso parlando di alcune iniziative ha evidenziato che le stesse non sono una conseguenza diretta degli Etats généraux.

In effetti, andando a fare un confronto numerico, se si prende la seconda iniziativa collegata con les Etats généraux, quella evidenziata con la delibera del 15 dicembre 1997 relativa all'approvazione dell'acquisto di mille copie della pubblicazione "Musica in Valle d'Aosta", qui si dice che a seguito dell'iniziativa degli Etats généraux uno dei suoi coordinatori ha elaborato questo libro e che l'assessorato ha ritenuto opportuno acquistarlo.

All'interno sempre di questa delibera si fa riferimento a un obiettivo gestionale, 110107, per il triennio 1997-1999, concernente la realizzazione delle iniziative collegate agli Stati generali della cultura; quindi c'era un obiettivo gestionale collegato con gli Stati generali della cultura. Mi sono detto: chissà quante iniziative ci sono state e sono andato a vederle.

Fino al 1997 le iniziative collegate con quest'obiettivo gestionale sono tutte quelle presenti nelle delibere già dette precedentemente, quindi impegni di spesa per l'organizzazione della manifestazione di chiusura, spese di rappresentanza, spese per il pagamento dei coordinatori, in più c'era la spesa per l'acquisto di questo libro, e c'era anche la spesa per la realizzazione di due documentari video, uno - spero di poterlo vedere - che riguarda la conclusione degli Stati generali della cultura e un secondo video, abbastanza particolare, che fa riferimento alla delibera n. 3754: "Réalisation d'un documentaire sur le centenaire de fondation de l'Union valdôtaine de Paris dans le cadre d'initiatives prévues par les Etats généraux de la culture valdôtaine".

Allora, cosa si fa con la "culture valdôtaine"? Si fa un documentario sull'Union valdôtaine de Paris. Non faccio commenti ma voglio sottolineare che questo è il secondo atto ufficiale conseguente agli Stati generali della cultura.

Negli anni successivi al 1997 ci sono delle spese quali ad esempio quelle per l'organizzazione di un convegno istituzionale intermedio di cui non si capisce molto di cosa si tratti, poi spese per attrezzature e materiale vario per funzione di ufficio, mostre, spese per l'istituzione di un fondo da destinare alla copertura delle spese di ospitalità del servizio di attività culturali, ulteriori spese per fornitura attrezzature e materiale vario per il funzionamento dell'Ufficio mostre e infine un servizio di attività culturali, incarichi da conferire per consulenze varie, acquisto di arredi e spese varie di rappresentanza.

Tutte queste voci riguardano quell'obiettivo previsionale e gestionale che doveva riguardare gli Stati generali della cultura. Mi sembra che non si sia fatto nulla e questo è sorprendente anche perché esisteva un obiettivo gestionale indicato nel bilancio con questa denominazione.

Per questo non possiamo dichiararci soddisfatti di come quest'iniziativa importantissima è stata gestita; qui non vogliamo criticare chi ha messo in piedi quest'iniziativa, ma di come quest'iniziativa è stata poi portata avanti. Con 130 milioni di spesa cosa abbiamo fatto? Un libro, "Musica e danza in Valle d'Aosta", l'Atelier des Alpes che fa attività di cinema, un documentario sull'Union valdôtaine de Paris e questa sarebbe tutta la sintesi di un lavoro così importante che ha coinvolto tantissime persone?

Si può dare atto alle persone che hanno portato avanti quest'attività di averlo fatto in buona fede, visto che i coordinatori sono state persone che hanno messo a disposizione il loro tempo, ma se questi sono i risultati mi sembra che siamo di fronte ad un clamoroso flop perché qui si parla di cultura valdostana e la cultura è una cosa importantissima.

C'erano le possibilità di creare qualcosa che durasse negli anni a venire; siamo nel 2000, a quattro anni da quando è stata inaugurata quest'iniziativa, e io chiedo ai presenti se qualcuno è a conoscenza di un'iniziativa importante conseguente agli "Stati generali" che non sia il documentario sull'Union valdôtaine de Paris.

Scusate, non so quanto sia importante, ma c'erano degli argomenti molto più interessanti da cogliere all'interno degli "Stati generali", ad esempio, l'autonomie et la culture, la question linguistique. Per questo rimaniamo sorpresi di fronte a un'iniziativa importantissima che è stata gestita malissimo e quindi invitiamo l'Assessore a riprendere in mano il documento conclusivo, di cui chiederò poi una copia, e a cercare di avviare delle nuove iniziative in questo settore, se vuole fare della cultura vera e non della "coltura" di voti, come sembra sia successo con les Etats généraux de la Culture Valdôtaine.