Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1032 del 15 dicembre 1999 - Resoconto

OGGETTO N. 1032/XI Funzioni espletate dall'assistente di lingua francese di cui alla convenzione tra Regione e Comunità Francese del Belgio. (Interrogazione)

Interrogazione Premesso:

- che la Giunta regionale ha stipulato una convenzione con la comunità francese del Belgio riguardante la messa a disposizione di un assistente di lingua francese presso la regione Valle d’Aosta per l’anno scolastico 1999/2000;

- che l’assistente ha un incarico non meglio precisato nel campo della "pedagogia linguistica";

- che la Regione si accolla gli oneri di vitto, alloggio e trasporto dell’assistente, oltre a corrispondergli un forfait mensile di lire 400.000;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

l’Assessore all’Istruzione e cultura per sapere in quali attività concrete si esplichino le funzioni dell’assistente di cui in premessa e in quale contesto di programmazione.

F.to: Frassy - Tibaldi - Lattanzi

PrésidentLa parole à l'Assesseur à l'éducation et à la culture, Pastoret.

Pastoret (UV)En 1994 un accord coopération a été conclu entre la Communauté française de Belgique et la Région autonome du Val d'Aoste, et cet accord a permis de déboucher - je cite là le préambule de la 3ème session de la Commission mixte permanente chargée de l'application de l'accord coopération entre les deux gouvernements - sur des multiples et fructueuses initiatives tant dans le domaine de l'enseignement, que dans celui de la découverte des patrimoines culturels effectifs.

Le 21 et le 22 octobre 1999 ce programme de coopération a été renouvelé pour les années 2000-01-02, ce qui a porté d'ailleurs sur la délibération du Gouvernement régional n° 4065 du 15 novembre 1999.

Dans le cadre de ce programme les deux parties se félicitent particulièrement du travail accompli par l'assistante de langue tant sur le plan pédagogique tant sur celui culturel, et une assistante de langue est mise à la disposition de la Région Vallée d'Aoste pour promouvoir des actions culturelles valorisant les deux parties, dont les tâches pédagogiques ainsi que la répartition des frais sont définies par une convention particulière.

Aux termes de l'article 9 de la convention générale de collaboration concernant la mise à disposition d'une assistante de langue française auprès de la région autonome du Val d'Aoste, dans le cadre de l'accord coopération, conclu entre les deux gouvernements, il est prévu que la région prendra en charge d'une part l'hébergement et d'autre part l'octroi d'une allocation d'un montant forfaitaire mensuel de 400 mille lires, le remboursement des frais de nourriture ainsi que les frais des transports locaux exposés dans le cadre de sa mission.

Toujours aux termes de cet article, l'assistante exercera sa mission pendant une période de 10 mois à partir du 15 septembre 1999.

Cette année nous avons en Vallée d'Aoste une nouvelle assistante de langue qui travail depuis le 15 septembre 1999 auprès du bureau de l'inspection technique de la direction des politiques de l'éducation et dont le contrat expirera le 15 juillet 2000.

L'assistante de langue doit faire toute une série d'activités et elle a donc présenté son plan des activités qui prévoit: présentation de la Belgique, aspects historiques, géographiques, folkloriques, linguistiques et culturels, découverte de Bruxelles, cités d'arts et capitales de l'Europe, activité d'expression orale et/ou écrite, littérature belge, panorama ou intervention sur un auteur précis, littérature pour la jeunesse, la bande dessinée, le fantastique, les contes et autres petits récits, mise en scène de pièces de théâtre pour les jeunes, émissions radiophoniques, présence de la lectrice au service d'inspection technique, collaboration avec la revue "L'école valdôtaine".

Ce plan a été approuvé par la circulaire de la surintendance des écoles. Cette lettre d'agrément, envoyée par la surintendance, précise entre autres l'emploi du temps de 25 heures hebdomadaires, les périodes de vacance et la disponibilité à collaborer.

Je cite du courrier qui a été envoyé à la boursière: "Dans le but de favoriser le déroulement des activités, vous êtes invité à assurer 25 heures hebdomadaires soit auprès des établissements intéressés, soit auprès des bureaux de l'expression technique. On vous demande également la disponibilité pour collaborer avec la rédaction de "L'école valdôtaine", avec des modalités à établir avec les responsables de la revue. Votre activité sera soumise aux mêmes conditions prévues pour les enseignants détachés auprès du service de l'expression technique, en particulier les heures de congé seront attribuées dans la période de fermeture des écoles pour les vacances de Noël et de Pâque, et calculées pour une période de 10 mois de travail. Toutes les activités rétribuées par des sujets hors de l'administration régionale doivent être préventivement autorisées par le directeur des politiques de l'éducation et en tout cas elles ne doivent pas limiter l'activité principale de collaboration avec les écoles".

Ce programme a été envoyé dans tous les établissements scolaires de la région, joint à une lettre de présentation de la surintendante aux études du 30 septembre 1999. J'en cite une partie: "Dans le cadre de l'éducation bilingue la communauté française de Belgique a mis une nouvelle lectrice à la disposition de la région Vallée d'Aoste pour l'année académique 1999-2000. Comme la lectrice précédente, Mme Croint est prête à offrir aux enseignants sa collaboration pour des projets bilingues, pour une aide linguistique ainsi que pour des activités ou informations sur la culture francophone de Belgique, qu'on désire promouvoir".

Ensemble à ce courrier, on a envoyé la liste que je viens de lire et en conclusion de la lettre on dit: "Cette liste n'est bien sûr pas exhaustive et peut être modifiée à souhait et en fonction des demandes des professeurs. Ces activités s'adressent aux enseignants de disciplines diverses, tant dans les écoles secondaires de premier et second degré que dans les écoles primaires. Les demandes d'intervention par les écoles sont à adresser par écrit au bureau d'inspection technique, leur ordre d'arrivée permettra à la boursière d'établir son horaire en accordant pour commencer un maximum de 10 heures par enseignant. Sur sa requête je vous prie de lui accorder un délai raisonnable entre l'introduction de la demande et sa prestation dans la classe, et ce afin qu'elle puisse effecteur une préparation valable".

Actuellement l'assistante de langue tient des cours de langue française à la demande donc des écoles secondaires de premier et deuxième degré et élémentaires. Pendant les cours l'assistante est toujours avec le professeur de la classe; les leçons concernent des aspects de la culture, du folklore, des coutumes de la Belgique dans le respect et dans l'esprit de collaboration contenu dans la convention.

Au cours de ces premiers trois mois l'assistante a déjà largement dépassé 40 heures de cours au lycée scientifique de Saint-Vincent, au lycée scientifique de Pont-Saint-Martin, à l'école moyenne de Nus, à l'institut professionnel de Pont-Saint-Martin et à l'école moyenne de Pont-Saint-Martin. En plus elle collabore, comme cela est dit dans l'avant-propos que je viens de présenter, avec la revue scolaire "L'école valdôtaine" pour la rédaction d'articles et la correction de textes, elle fait des émissions radiophoniques hebdomadaires d'une trentaine de minutes intitulées "A nous la parole", pour un public de jeunes et fait par les jeunes en collaboration avec "Radio Proposta".

De plus, elle se propose de développer la connaissance de la culture française dans les spécificités propres à la communauté Wallonie Bruxelles par l'organisation de manifestations en collaboration avec le service des activités culturelles de l'Assessorat à l'éducation et à la culture.

PrésidentLa parole au Conseiller Frassy.

Frassy (FI)Siamo quasi esterrefatti, anzi direi che siamo completamente esterrefatti dalla risposta che l'Assessore ci ha fornito.

Siamo esterrefatti perché nella nostra interrogazione la domanda era: quali attività, e questa espressione poteva essere sufficiente, invece abbiamo precisato: quali attività concrete, perché leggendo la delibera di Giunta avevamo il sospetto che di concretezza ce ne fosse poca. E devo dire che questo sospetto si è rafforzato da quanto l'Assessore ha testé finito di illustrare nella risposta, anche perché le uniche cose certe sono le felicitazioni sul piano pedagogico linguistico e le multiple e fruttuose iniziative di insegnamenti e approfondimento culturale. Queste sono le uniche cose concrete che sono emerse.

Dopo di che si apprende che c'è un piano di attività che viene approvato dalla Sovrintendenza e si apprende che questo piano di attività non è esaustivo, in quanto potrà essere ulteriormente ampliato e integrato e via discorrendo.

Cosa c'è in questo piano? In questo piano ci sono due cose: una grossa promozione turistica del Belgio a spese della regione, e un mortificante atteggiamento di sfiducia nei confronti del corpo insegnante valdostano. Questi sono i due elementi portanti di questa convenzione e cercherò di spiegare perché abbiamo questa sensazione.

Tutto ciò che viene presentato in Valle d'Aosta sugli aspetti culturali e turistici del Belgio sicuramente non può non essere considerato come strumento di veicolazione e promozione di quella che può essere la realtà belga dal punto di vista turistico. Sappiamo che la Regione Valle d'Aosta per fare queste cose paga, mentre noi siamo al paradosso di pagare una persona per venire in Valle d'Aosta a fare queste cose che hanno una divulgazione che va poi anche al di là del momento puramente scolastico.

Ci sembra di aver capito che ci sono dei momenti dove c'è un coinvolgimento che va al di là del momento scolastico, per veicolare una pubblicità che porta un potenziale turismo di transito in Valle d'Aosta, nella prospettiva di una stagione prossima ventura, da altre parti. E già questo per certi versi è sorprendente.

Ma la cosa più incredibile è pensare che ci possa essere in una regione bilingue, in una regione dove il bilinguismo è codificato a livello di norme statutarie, dove il bilinguismo è incentivato, dove il bilinguismo è monetizzato, dove il bilinguismo è barriera preliminare all'accesso di tutti i posti pubblici, ivi compresi i posti dell'insegnamento, è paradossale pensare che ci debba essere un'assistente di lingua francese che arriva dal Belgio, perché allora scusate il concetto di madrelingua va a spasso. È vero che c'è una minoranza, ma secondo una teorizzazione (che non condividiamo) probabilmente quella minoranza linguistica di madrelingua c'è anche in Valle d'Aosta, e noi non andiamo nella terra originaria della lingua francese, ma andiamo nel Belgio, e nel Belgio diciamo che c'è un assistente che è disponibilissimo. Ma anche noi siamo disponibili, perché nell'illustrare l'interrogazione abbiamo ricordato che gli oneri di vitto, di alloggio, di trasporto e un forfait mensile sono garantiti dalla regione; abbiamo dimenticato che c'è anche l'assicurazione se si fa male, che è garantita dalla regione. E questo signore viene qui perché deve intervenire - così si scrive - nel campo della pedagogia linguistica. Sarà sicuramente uno di quei settori sui quali bisogna fare profonde riflessioni, ma il fatto che faccia dei corsi ai nostri insegnanti, a me e al nostro gruppo sembra mortificante perché la funzione dell'IRRSAE, la funzione dei corsi di aggiornamento, la formazione permanente evidentemente non sono sufficienti, ma hanno la necessità che ci sia questo personaggio che sembra essere un po' il toccasana di tutti i problemi della scuola valdostana. Lo chiamerebbero altre minoranze Manitù, che era quella divinità taumaturgica che riusciva a risolvere tutti i problemi.

Prendiamo atto di quanto l'Assessore ci ha detto in risposta a questa interrogazione, però riteniamo che sia veramente sorprendente che ci possa essere oggi in Valle d'Aosta ancora una gestione così azzardata di iniziative che dovrebbero essere iniziative forse culturali, forse di promozione turistica, ma che sicuramente nulla hanno a che vedere con la formazione del corpo insegnanti.

Domandavamo in quale contesto di programmazione si esplicavano le funzioni dell'assistente, la risposta è che la programmazione, al di là del piano che approva la sovrintendenza, non c'è. E questo è un altro elemento negativo su questo tipo di impostazione.