Oggetto del Consiglio n. 240 del 25 novembre 1998 - Resoconto
SÉANCE DU 25 NOVEMBRE 1998 (MATIN)
OGGETTO N. 240/XI Percentuali relative alla raccolta differenziata dei rifiuti (Interpellanza)
Interpellanza Appreso che la Giunta regionale, in riferimento alla problematica della raccolta differenziata dei rifiuti, si è posta l'obiettivo di raggiungere la percentuale del 12% per il 1999 e del 20% nel 2000;
Ritenuto che tali percentuali siano del tutto insufficienti rispetto alle esigenze della nostra Regione;
Rilevato che in molte regioni italiane sono state raggiunte, in poco tempo, percentuali di raccolta differenziata ben più significative;
i sottoscritti Consiglieri regionali:
Interpellano
la Giunta regionale per sapere:
- se non si ritenga di ridefinire gli obiettivi previsti, in modo da raggiungere percentuali che si avvicinano a quelle ottenute in realtà similari alla nostra (quali il Sud Tirolo);
- se non si ritenga opportuno di raggiungere quantomeno le percentuali di raccolta prevista dalla normativa vigente
F.to: Curtaz- Squarzino Secondina
Président La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU) Torniamo al problema dei rifiuti che già abbiamo affrontato agli inizi di questa legislatura. Voglio esordire, se me lo permette l'Assessore, nel raccontare un piccolo fatto personale. Quando, a seguito della vostra conferenza stampa, ho letto questi articoli - mi pare su La Stampa, ma non sono sicuro - dei vostri obiettivi, soprattutto quello relativo al raggiungimento dell'obiettivo per il 1999 del 12 percento di raccolta differenziata, ho pensato ad un errore di stampa. E perché? Ma perché appena qualche mese fa, se non erro, l'Assessore ci aveva detto che nel 1997 era stato raggiunto l'obiettivo del 10 percento.
Ora che venisse presentato alla stampa come un obiettivo significativo l'aumento di raccolta differenziata dell'1 percento all'anno - meno male che non si usa fare percentuali in modo decimale o centesimale - mi sembrava, lo giuro, un errore di stampa. Sono andato a vedermi le fonti utilizzate dalla stampa e ho visto che effettivamente l'obiettivo dell'Amministrazione regionale rispetto alla raccolta differenziata è questo.
La circostanza mi ha indotto a presentare, insieme alla mia collega Squarzino, quest'interpellanza perché ritengo che questo problema sia enormemente sottovalutato e gli obiettivi proposti, specie quello per il 1999, siano se non proprio irrisori quanto meno gravemente insufficienti rispetto alle esigenze della Valle d'Aosta.
Ho portato nell'interpellanza di nuovo l'esempio che già feci di regioni a noi similari. Non voglio qui portare i dati delle grandi città della Pianura Padana o dell'Europa perché mi si potrebbe eccepire che effettivamente in queste città ci sono delle emergenze rispetto al problema della raccolta dei rifiuti che hanno sollecitato queste amministrazioni a prendere dei provvedimenti drastici e ad accelerare la cosa.
Porto invece ancora una volta il dato del Sud Tirolo che si trova nella stessa identica situazione nostra sia dal punto di vista geografico-ambientale, sia dal punto di vista della densità della popolazione, sia dal punto di vista della normativa e spero che non mi si vorrà dire ancora una volta che mancano i decreti applicativi della normativa "Ronchi" perché anche laddove mancano questi decreti applicativi della normativa "Ronchi" sono state raggiunte delle percentuali - mi riferisco sempre al Sud Tirolo - ben superiori al 50 percento e una percentuale provinciale ben superiore al 30 percento. Quindi mi sembra che queste percentuali con delle scelte politiche incentivanti e con una giusta collaborazione degli enti locali e sensibilizzazione delle persone potrebbero essere raggiunte non dico agevolmente, ma quanto meno in termini non drammatici.
Da qui la nostra richiesta all'Amministrazione di rivedere questi obiettivi che così come sono stati formulati, ripeto, mi sembrano gravemente insufficienti.
Président La parole à l'Assesseur à la santé, au bien-être et aux politiques sociales, Vicquéry.
Vicquéry (UV) L'article 24 du décret législatif n° 22/97, le décret "Ronchi", fixe dans le cadre des domaines optimaux de gestion visée à l'article 23 dudit décret des objectifs minima pour le ramassage différencié des déchets ainsi que des délais pour l'obtention des résultats à escompter, à savoir 15 pour cent des ordures collectées d'une manière sélective dans les deux ans qui suivent l'entrée en vigueur du décret en question, soit avant le 5 mars 1999; 25 pour cent des ordures collectées d'une manière sélective dans les quatre ans qui suivent l'entrée en vigueur du décret en question, soit avant le 5 mars 2001; 35 pour cent à partir du 5 mars 2003.
Cependant l'obtention de ces résultats ne peut être considérée comme une fin en soi car la gestion correcte des déchets exige que l'on prenne également en considération d'autres obligations imposées par le décret "Ronchi" notamment l'interdiction, à compter du 1er janvier 2000, de stocker les ordures ménagères dans les décharges sans traitement préalable (article 5, 6ème alinéa) et l'obligation pour chaque Région de satisfaire d'une manière autonome à ces exigences en matière d'écoulement des déchets à partir du 1er janvier 1999 (article 5, 5ème alinéa).
Il s'ensuit que la Région se devra d'adopter les mesures nécessaires à la réalisation d'autres installations qui soient en mesure de procéder à une sélection supplémentaire par rapport à la collecte séparée et de récupérer et /ou de traiter à la fois des déchets dérivant des ramassages différenciés: papier, cartons, verre, matériaux métalliques divers, batteries, médicaments périmés, flacons et bouteilles en plastique et cetera et les autres ordures.
A ce sujet il y a eu de préciser que les exemples des résultats éclatants que vous citez sont en fait soit des véritables tromperies, ville de Milan et certaines communes, il suffit de lire les articles de certains journaux, soit comme dans le Sud Tyrol le fait que de l'existence d'installations, dont à l'occurrence une station d'incinération, spécialement destinées à éviter que la collecte séparée se traduise en une escroquerie.
En ce qui concerne précisément la zone de Bolzano, quelques renseignements nous ont été fournis par les bureaux compétents de la Province.
La Province a organisé le ramassage différencié selon le système sec-humide en fonction du fait que le type des déchets produits contient un pourcentage élevé de matières organiques, jusqu'à 40 pour cent du poids total. La fraction organique est acheminée vers une station de compostage tandis que la fraction sèche est éliminée par incinération ou mise en décharge.
La station d'incinération est située dans la Commune de Bolzano - en Vallée d'Aoste n'existe pas une station d'incinération - à une distance relativement faible de la ville et dispose d'un potentiel de traitement de 35.000 tonnes de déchets par an, soit environ 70 tonnes par jour, comparable au potentiel dont la Vallée d'Aoste aurait besoin pour faire face à ses exigences.
Il paraît donc évident que la collecte sélective doit tenir compte du système de traitement et/ou de recyclage ainsi que des particularités locales ce qui ne permet pas d'appliquer partout le même système et/ou technologie de gestion des déchets.
A ce propos il convient de remarquer que même le système sec-humide, qui en principe permet d'obtenir des taux très élevés de déchets collectés séparément, présente des inconvénients. Dans le Haut Adige les déchets contiennent un pourcentage plutôt important de résidus organiques tandis qu'en Vallée d'Aoste les ordures produites qui, depuis trois ans au moins font l'objet d'analyses spécifiques, ont une composition particulière caractérisée par la présence d'une moindre fraction organique, un maximum de 10-20 pour cent de poids dans la moyenne annuelle. Alors c'est le 10-20 pour cent de fraction organique par rapport à 40 pour cent du Haut Adige, c'est une différence importante.
Il importe donc de préciser que la délibération du Gouvernement régional du 19 octobre, qui établit à titre provisoire les objectifs de la collecte séparée, représente l'une des initiatives qui se mettent en place pour promouvoir le ramassage différencié et l'adaptation de la gestion des déchets aux nouvelles dispositions législatives. Il figure au nombre de ces initiatives: l'actualisation du plan régional de gestion des déchets, la révision des tarifs appliqués par le Centre régional de traitement des ordures ménagères et les déchets assimilés de Brissogne ainsi que le démarrage d'actions de formation et d'information concernant notamment la gestion de la collecte sélective destinée à être proposée régulièrement aux élus, aux citoyens et à la population scolaire.
En tout état de cause, le pourcentage relatif aux déchets collectés séparément, fixé par la délibération susmentionnée du Gouvernement, ne s'éloigne pas dans l'ensemble des objectifs établis par le décret "Ronchi" puisque le premier objectif qu'elle prévoit: 20 pour cent au 30 juin 2000, représente en effet une étape intermédiaire par rapport à l'objectif de 25 pour cent envisagé par le décret législatif de l'Etat pour le 5 mars 2001. De plus la délibération stipule que d'autres mesures seront prises pour que les sujets intéressés disposent de toutes les indications qui leur sont nécessaires pour atteindre les objectifs en question.
J'ajoute que quand le Gouvernement régional a fixé ces objectifs, il a pris en considération le total des communautés locales en Vallée d'Aoste; il y en a en effet quelques-unes qui ont déjà touché le pourcentage que Monsieur Curtaz a cité, mais il y en a d'autres qui sont en grave difficulté. Alors il s'agit de définir des objectifs réels qui soient possible rejoindre. C'est pour ces raisons que le Gouvernement a pris cette délibération.
Président La parole au Conseiller Curtaz.
Curtaz (PVA-cU) Prendo atto della risposta dell'Assessore che peraltro ha confermato totalmente le mie indicazioni negative, cioè in Valle d'Aosta non si riuscirà neppure in una situazione estremamente favorevole rispetto a tutte le altre regioni d'Italia a rispettare le percentuali minimali previste dalla normativa "Ronchi" per quanto riguarda la raccolta differenziata dei rifiuti.
Questa risposta non mi soddisfa anche perché viene sottovalutata una circostanza, ma questo non fa oggetto oggi della mia interpellanza, potrà essere oggetto eventualmente di riflessioni che faremo in altre occasioni. Se la Valle d'Aosta riuscisse ad indirizzarsi verso una raccolta differenziata su proporzioni notevoli, diciamo oltre il 50, magari arrivando al 60-65 percento, cosa che io credo sarebbe realistica non nel 1999, ma nel giro di 3-4-5 anni, probabilmente risolveremmo tanti problemi, non ultimo quello dell'inceneritore perché scopriremmo con una serie di accorgimenti, magari con una convenzione con qualche inceneritore di fuori, che non avremmo più bisogno di fare l'inceneritore né qua né nel Canavese.
Questa a mio giudizio sarebbe una politica seria in questo settore. Invece si continua a fare questa politica non dei piccolissimi, ma dei microscopici passi e la conseguenza sarà che poi dovremo per forza porci la questione della costituzione di un inceneritore perché non si sarà voluto o potuto risolvere a monte il problema della raccolta differenziata.