Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 2178 del 23 ottobre 1996 - Resoconto

SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 23 OTTOBRE 1996

OBJET N° 2178/X Communications du Président du Gouvernement régional.

Presidente Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta, Dino Viérin.

Viérin D. (UV) Au cours de ces dernières semaines les nouvelles concernant les rapports entre la gestion extraordinaire du Casino de la Vallée et les sociétés du groupe FINOPER se sont multipliées. Les interpellations figurant aux points 13 et 15 de l'ordre du jour de la présente séance du Conseil permettront d'approfondir la situation actuelle des rapports notamment entre SITAV, SAAV - qui est contrôlée par celle-ci - et la gestion extraordinaire. Pour ce qui est des thèmes spécifiques, surtout de l'analyse de ces mêmes thèmes, je renvoie donc à ces interpellations. En tout cas, j'estime nécessaire de vous fournir quelques données supplémentaires pour avoir un cadre de référence.

Tout d'abord, quant à la demande de faillite relative au casino, déposée par la SITAV, demande qui par ailleurs n'a pas encore été notifiée à la gestion extraordinaire, cette démarche s'insère dans le cadre du litige en cours pour le paiement des sommes dues au titre de la location des parkings, de quelques immeubles et de l'utilisation du système informatique. A cet effet, la SITAV avait déjà entamé une cause civile devant le tribunal d'Aoste et lors de la séance du 24 septembre dernier la gestion extraordinaire avait présenté une offre de transaction, se chiffrant à 5 milliards de lires par rapport à ce contentieux sur le paiement de ce loyer. Le juge avait décidé de reporter le débat sur cette cause à la date de 21 mars 1997. La SITAV a préféré ne pas attendre cette date et a revendiqué un crédit présumé de quelque 50 milliards de lires, comprenant loyer et pénalité, qui fait l'objet de cette demande de faillite.

Ensuite la SAAV a officiellement communiqué au commissaire Ramojno qu'elle n'accepterait pas la proposition relative à l'utilisation des structures du Grand Hôtel Billia, que le commissaire avait présenté pour le compte de la gestion extraordinaire lors de l'entrevue du 1er octobre au Bureau du travail.

Cette proposition, qui n'avait pas été formulée à titre définitif et dont la validité annuelle est l'effet du caractère transitoire de la gestion extraordinaire, assurait un total de 40.000 nuitées par an, cette proposition de la gestion extraordinaire étant le résultat d'une analyse et d'une évaluation rigoureuse effectuée sur la base du nombre de clients que la gestion extraordinaire a intérêt à accueillir. Quant à elle, la SAAV a demandé que l'on confirme les chiffres visés au contrat précédent, soit 112.000 nuitées pendant 9 ans, et a communiqué qu'elle n'est aucunement intéressée aux autres propositions formulées par le commissaire, notamment pour ce qui a trait à la location gérance ou à l'achat des structures. Mais sur tous ces thèmes nous reviendrons parce qu'ils représentent le fondement des interpellations qui ont été présentées.

Le Conseil d'administration de la SITAV a, par ailleurs, déjà donné une réponse à la proposition de la gestion extraordinaire, qui voulait, entamer, sur cette proposition, comme il avait été fait lors des périodes précédentes, une négociation et a répondu à cette proposition, avant même qu'elle soit formalisée par courrier en entamant la procédure de mobilité pour tout le personnel du Grand Hôtel Billia.

Cette prise de position de la SITAV et l'incertitude qui règne au sujet du Grand Hôtel Billia ont donc suscité l'inquiétude des 176 salariés et des organisations syndicales, qui ont lancé un ordre de grève pour la journée de samedi dernier, à l'occasion de l'ouverture des Grolle d'Oro du cinéma; ensuite, il y a eu une série de contacts pour voir quelles peuvent être les solutions à cet effet.

En tout cas, lors de la discussion des interpellations nous aurons la possibilité d'aborder plus spécifiquement les différents sujets et d'apporter également des précisions quant au déroulement des différents événements et de mieux définir, avec les conseillers qui ont présenté ces interpellations, la position de l'Administration régionale.

Toujours à propos de la maison de jeu de Saint-Vincent je tiens également à vous communiquer que le 10 octobre dernier j'ai eu un premier entretien avec les représentants des organisations syndicales, pour examiner l'ébauche de proposition de règlement pour le recrutement au casino, envisagée par cette Assemblée, aux fins de cette transparence que l'on rappelle constamment.

Les organisations syndicales ont demandé encore quelques jours de réflexion et sont en train d'étudier le texte qu'elles ont reçu, et à la fin du mois nous nous retrouverons pour discuter sur la proposition définitive, qui sera par la suite envoyée à la IVème Commission, pour qu'elle l'examine et pour que cette Assemblée également puisse en discuter.

Après l'annonce de la suspension, à dater du 1er octobre, du service de rediffusion en Vallée d'Aoste des chaînes France2 et Télévision Suisse Romande, j'ai rencontré officiellement à Rome le 3 octobre dernier la direction de la RAI, en particulier son président, M. Siciliano, son directeur général, M. Iseppi, et le directeur de la 3ème chaîne, M. Rizzo Nervo. La veille j'avais eu la possibilité, par un entretien téléphonique, de présenter directement au président du Conseil des Ministres, M. Prodi, la situation telle qu'elle s'était créée suite à l'annonce de la RAI de son intention de priver la communauté valdôtaine des programmes en langue française. A la suite de notre entretien, M. Prodi avait pris contact personnellement avec la direction de la RAI, à laquelle il avait souligné la nécessité d'analyser attentivement toute la question des rapports RAI-Région.

La réunion du 3 octobre a donc permis de définir certaines lignes directrices qui, le 11 octobre, ont fait l'objet d'un courrier que nous avons adressé au Président Siciliano et au Directeur général Iseppi. C'est sur cette base qu'on envisage la préparation d'une nouvelle convention d'ici à la fin de l'année, qui selon ce qui a été concerté, ne devra pas être une simple réitération des accords échus en 89. En effet, cette convention devrait concrétiser un nouveau rapport avec la société d'Etat et garantir à la fois la rediffusion des deux chaînes francophones précédemment accessibles et, aussi, une ultérieure amélioration du service public de télévision pour la Vallée d'Aoste, en envisageant également la possibilité de rediffuser France3 et en prenant en considération les innovations proposées par le projet de loi "Maccanico" en vue de la réalisation d'un réseau fédéral de télévision.

Un groupe de travail sera constitué pour préparer ce nouvel accord, et pour le moment nous attendons que le Conseil d'administration de la RAI entérine les décisions qui ont été prises lors de la réunion du 3 octobre et désigne ses représentants.

Le 4 octobre dernier nous avons appris par la presse les décisions du procureur du tribunal d'Aoste, M. Monti, au sujet de l'affaire "Palagagliardi". Le Gouvernement qui se réunissait en séance hebdomadaire ce même jour, a donc pris acte avec satisfaction du classement des dossiers concernant les assesseurs Lévêque et Mafrica, dont il ressort qu'ils sont étrangers aux faits motivant l'enquête.

L'Exécutif a ensuite tenu à souligner que son attitude a toujours été à l'enseigne de la transparence et de la correction des décisions en dépit de la tentative qui a été faite en cette occasion, de discréditer l'action du Gouvernement dans l'opinion publique.

Enfin, dans le communiqué où le Gouvernement a exposé sa position par rapport à l'affaire "Palagagliardi", l'Exécutif a également exprimé sa conviction que l'assesseur Louvin sera en mesure d'éclaircir sa situation et de démontrer qu'il est totalement étranger aux faits qui lui sont reprochés.

Le président de la Région Piémont, M. Ghigo, l'assesseur Riccarand et moi-même avons eu le 9 octobre dernier un entretien avec le ministre de l'environnement Ronchi et les responsables du Parc national du Grand Paradis, le commissaire et le directeur, au sujet du décret portant dispositions d'application de la loi-cadre en matière d'espaces protégés relatifs au Parc du Grand Paradis. Ce décret, qui a été promulgué le 16 janvier 96 par le ministre Baratta, sur la base d'une entente conclue le 2 janvier avec les régions Piémont et Vallée d'Aoste, a fait l'objet d'une série d'observations de la part de la Ragioneria dello Stato, observations qui en ont empêché jusqu'à présent l'enregistrement à la Cour des comptes et donc l'application.

Au cours de cet entretien nous avons concerté des modifications qui, selon les régions, les responsables du Parc et le ministère, pourraient enfin permettre la promulgation d'un autre décret, basé sur la signature d'une nouvelle entente entre ministère, Région Piémont et Région Vallée d'Aoste. Hormis quelques modifications qui revêtent un caractère plus technique que substantiel, le nouveau texte concerté avec le ministre confirme le contenu du texte précédent, notamment en ce qui concerne l'attribution des fonctions de surveillance au Corps des gardes du Parc, qui bénéficieront en Vallée d'Aoste du soutien du Corps forestier valdôtain ainsi que la définition des tableaux des effectifs. Les modifications relatives aux articles concernant la surveillance ont été vérifiées attentivement et rédigées de concert soit avec les responsables du Parc soit avec le représentant des gardes du Parc.

Jeudi dernier, en compagnie de l'assesseur Mafrica, j'ai rencontré le ministre du travail canadien, M. Galliano, qui visitait la Vallée d'Aoste en compagnie des représentants du consulat canadien de Milan. L'intérêt que le ministre porte à notre région dérive directement de l'accord fructueux qui a été conclu entre la société canadienne Méridien, la Tecsid et l'Administration régionale. Grâce à cet accord, Verrès a accueilli une nouvelle activité de production des pièces destinées au marché automobile dont les techniques s'avèrent d'avant-garde.

D'après M. Galliano cette initiative, qui a réuni la Région et la société Méridien, est un exemple de la politique de développement des relations internationales que le Gouvernement canadien entend poursuivre dans le domaine des technologies de pointe; une politique qui, par ailleurs, a déjà donné des résultats positifs en Vallée d'Aoste tant du point de vue de la productivité que celui de l'emploi.

J'ai participé vendredi et samedi derniers à Barcelone à la première réunion du groupe de travail chargé d'élaborer pour le compte du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux de l'Europe le texte définitif du projet de Charte Européenne de l'Autonomie régionale, un document qui ne manquera pas de jouer un rôle capital à l'échelon international, tout comme celui des régions de montagne, dont j'avais été le rapporteur.

Cette Charte entend témoigner du fait que c'est par le biais de la défense et du renforcement de l'autonomie régionale au sein de l'Europe que l'on pourra apporter une contribution importante à la construction d'une Europe des peuples, fondée sur les principes de la démocratie, de la décentralisation, de la subsidiarité et du respect du droit à la différence. Les 11 élus qui composent le groupe du travail ont décidé, sur la base d'un mandat qui leur a été conféré directement par le Congrès, de procéder après cette première réunion de travail à des vérifications et à des auditions, soit par le biais de l'assemblée des régions d'Europe ou des collectivités locales, soit à l'intérieur de chaque pays par l'audition des représentants des régions. En ce qui nous concerne, une réunion a été prévue au mois de février à Florence, afin de recueillir l'avis des différentes régions italiennes sur cette ébauche de Charte. Des réunions sont prévues aux mois de mars et d'avril pour qu'au mois de juillet 1997 le projet définitif de Charte puisse être voté par le congrès et pour que l'on puisse ensuite entamer toute la procédure nécessaire pour transformer cette Charte une convention internationale et, donc, pouvoir recueillir l'adhésion des pays européens à cet égard.

Président La parole au Conseiller Borre.

Borre (UV) Per quanto riguarda il punto sul Casinò, sono uno dei consiglieri che ha votato la delibera di azzeramento, l'ho votata con piena cognizione perché convinto da tutti quegli atti portati alla discussione di commissione e del Consiglio che era la migliore delle soluzioni. Però è chiaro che questa è una mia presa di posizione come Consigliere.

Condivido la battaglia che fanno i dipendenti del Billia, sono dispiaciuto per il clima di insicurezza in cui stanno vivendo, non posso però condividere le dichiarazioni fatte, se poi sono riportate fedelmente dai giornali perché a volte le dichiarazioni vengono leggermente ampliate, magari non stravolte, ma ampliate. Non si possono condannare i consiglieri regionali su un problema che li riguarda solo parzialmente, perché chi può rispondere ad un problema del genere non è senz'altro il Consiglio, su come tutelare la difesa dei lavoratori al momento attuale. É chiaro che i consiglieri hanno cercato e cercheranno di essere vicini ai lavoratori del Billia, come sono vicini a tutti i lavoratori che oggi stanno correndo il rischio di essere disoccupati. Con questo non voglio togliere il diritto alla critica a chi rappresenta quei lavoratori; però deve essere una critica basata su dati precisi e sicuri, per non fare ulteriore confusione in un momento già così difficile.

Sono convinto che anziché trovare delle vie strumentali di accusa e quindi di divisione fra il Consiglio regionale e i lavoratori, sia più interessante cercare un punto di accordo per riuscire a sorpassare questo momento di crisi e trovare una via che soddisfi tutti i lavoratori e non solo quelli del Billia. Qui mi riferisco a dichiarazioni fatte da alcuni membri, nelle quali si dice che la Magistratura aveva dato ragione a FINOPER, quindi ha sbagliato il Consiglio ad azzerare la situazione. Non è vero che la Magistratura ha dato ragione a FINOPER: ha riconosciuto parzialmente le ragioni di FINOPER, per il resto ha detto che i punti 5 e 7 dovevano essere rivisti dalla commissione. La commissione da noi nominata ci ha dato i pareri che poi sono stati ripresi in questo Consiglio.

Non è vero che la Regione poteva comprare il Billia, perché se lo avesse potuto comprare lo avrebbe già fatto. Quindi se non vogliamo creare delle inutili polemiche, è meglio che ognuno di noi, quando parla, cerchi di attenersi alla verità e alle cose chiare, per riuscire così a fare un fronte unico con chi invece ritiene giusto dover ricattare la Regione su una posizione, che forse non ha più diritto di tenere.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Bich.

Bich (RV) Vorrei riprendere il tema che si riflette nelle Comunicazioni del Presidente della Giunta, ma che ha espresso con buon senso e con cautela il Consigliere Borre, circa questa vicenda dei dipendenti dell'Hôtel Billia.

Nessuno più di noi, nessuno più di chi ha fatto politica, quindi è stato in stretto contatto con le situazioni di disagio nella sua vita di operatore della politica stessa, sente la tragicità dell'incertezza del posto di lavoro; nessuno può sentire di più e meglio questo stato d'animo di grande dolore che si riflette sulle famiglie.

Ma non facciamo della retorica. Qui si sta giocando invece una sporca partita, perché ci sono centri di potere - e non è neanche tanto difficile andarli ad immaginare - che cercano di scagliare il disagio di queste persone contro "l'Amministrazione regionale", fra virgolette. Attenzione, quando si dice "Amministrazione regionale" fra virgolette, alcuni la identificano con il Palazzone; ora, tutti sanno che l'Amministrazione regionale è divisa fra diversi corpi, settori, competenze e funzioni: c'è il Presidente della Giunta, il Presidente della Giunta come Prefetto, il Consiglio regionale, e questi sono i corpi centrali dell'Amministrazione, e quando si parla di Amministrazione regionale non si parla dei 35 qui seduti. Invece il concetto è un po' questo. Allora quando nascono queste situazioni di chiaro e dolente disagio e contrasto, il cadaverino viene posato qui in mezzo: che siano i Capigruppo a decidere!

Questa forma qui l'avevamo respinta in più circostanze, abbiamo detto che i Capigruppo non hanno nessuna funzione di indirizzo e di governo, e che non serve a niente il comizio fatto di là da certi sindacalisti, come si è verificato in passato ad esempio per la chiusura dell'altoforno. Mi ricordo arrivavano tutti, si creava un'agitazione permanente e si riusciva con difficoltà - come potete immaginare - a tenere aperto l'altoforno per tre mesi. Ma qui il problema non è di questo tipo; qui certi centri di potere devono smetterla di soffiare sul fuoco per far comparire la Regione come un interlocutore debole e inconsistente, perché così non è, e devono smetterla di sparare il disagio in questo luogo per riuscire a portare a casa delle condizioni di migliore favore, mi riferisco a questi imprenditori, se non addirittura di truffa.

I lavoratori dell'Hôtel Billia devono sapere che certi contratti non sono mai stati asseverati dalle commissioni consiliari; che, se sono stati asseverati a livelli molto alti, quindi fuori dalle condizioni di mercato - questo lo sostengo io, lo sostengono altri, poi non so chi altri lo può sostenere al di là dei consiglieri, ma penso che prenda spazio questa interpretazione -, noi non possiamo sottostare al ricatto di poter andare al rialzo in ogni condizione: l'acquisto del Billia con stime peritali elevatissime, l'acquisto del cosiddetto "hardware".

A questo proposito mi ricordo che arrivò una volta una delle prime cariche del Casinò a dire: comprare software e hardware insieme, 100 miliardi (è scritto e risulta a verbale). Queste speculazioni non possono essere fatte. Lo stesso vale per i dipendenti del Billia. Mi devono spiegare come mai negli anni '90 e '91 abbiamo letto i bilanci della SAAV e questi bilanci stavano in equilibrio, anzi davano un attivo di gestione, con neanche 60mila presenze. Qui i numeri non ci sono più, 112mila, e via discorrendo.

Ecco perché ieri c'è stato un po' di battibecco. Primo, non possiamo più accettare di scaricare sulle conferenze dei Capigruppo problemi che sono specificamente del Governo e che il Governo sa affrontare, ha la capacità, gli strumenti e le possibilità di affrontarli al meglio; secondo, non possiamo pensare che i dipendenti giustamente esasperati dalla situazione cerchino di mettere a disagio quella che considerano la parte debole, la parte politica, perché non abbiamo nessuno scheletro nascosto, quello che dovevamo dire lo abbiamo detto, e lo abbiamo detto anche ad alta voce, purtroppo non è stato riportato. Purtroppo la stampa riporta con caratteri in grassetto quello che viene detto da certi poteri, mentre quello che viene detto da molti consiglieri non viene neppure riportato, per cui certi ruoli sono completamente disconosciuti.

In conclusione, i consiglieri fanno il loro lavoro, se ce ne sono alcuni che non lo fanno sia detto esplicitamente e li si metta sotto accusa per quello! Posso dire però che gran parte dei sindacalisti che hanno parlato ieri, hanno parlato non a ragion veduta, non hanno letto i documenti, neanche quei pochi - o tanti - che sono stati forniti, ma sono venuti lì con una burbanzosità, un'altisonanza, con una spocchia degna non certo di lode, perché quando si va a bussare per chiedere anche il dovuto e per ottenere attraverso una lotta sincrona di persone che la pensano allo stesso modo e pensano che il bene comune passi attraverso queste fasi, non si va lì con quell'atteggiamento da Lotta Continua. Abbiamo visto che i dirigenti di Lotta Continua e succedanei hanno lucrato su quell'atteggiamento, quelli erano degli intellettuali, questi di ieri non lo erano di sicuro, ma hanno lucrato assumendo dei posti di prima posizione nella società. É troppo comodo venire a gridare, venire a fare i barricadieri quando c'è la certezza che Mamma Regione per lo stato delle cose e per la tipicità della nostra regione, che ha una visione consociativa dei problemi, non alternativa, non contrastativa, alla fine troverà l'accordo e lo troverà anche a carissimo prezzo.

Volevo solo dire questo. Poi facciamo pure il dibattito. Mi sono sentito dare del "lei" da sindacalisti della CGIL, e io sono iscritto alla CGIL da più di trent'anni con buon rendimento perché ho sempre avuto la tessera con gli onori, e ieri invece questi nuovi "cigiellini" hanno dato giù delle mannaiate terribili, hanno trattato bene la Gauche e hanno trattato male la Droite della Gauche. Voilà, a me non me ne frega assolutamente niente. Rivedano la loro posizione, perché lo sciopero che stanno facendo in questo momento è molto più dannoso alla loro causa di quanto non lo siano mille tavoli aperti per discutere di queste argomentazioni, e cioè la pazienza, la consistenza e la tenacia che deve avere il sindacalista per risolvere queste cose. Lo sciopero così è un atto di nevrastenia inutile, è dannoso e mal consigliato.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Chiarello.

Chiarello (RC) Non volevo intervenire, anche perché sembra un'autodifesa che facciamo in questo Consiglio, per dire che abbiamo sempre ragione, però in questo caso veramente anche a me ha fatto colpo questo articolo di giornale e quello che è successo ieri.

Ha fatto colpo perché quando devono fare i rapporti sul Consiglio regionale, ci sono tre righe; quando c'è un incontro con i Capigruppo si scrivono pagine e con un titolo eclatante.

Il primo titolo dice: "I consiglieri sono impreparati". Sì, è vero, forse su certe cose siamo impreparati, e l'ho già ammesso tante volte, però ad esempio sul Casinò non mi sentivo impreparato. Ho vissuto nella commissione, ho visto gli atti forse più dei sindacalisti e penso di aver fatto la mia parte nella maniera migliore possibile.

Quando si dice che la credibilità degli amministratori sta andando a terra e nessuno vuole che si rialzi, queste sono le cose che favoriscono questo modo di pensare; quando poi si legge nei giornali che i consiglieri non fanno il loro lavoro, vorrei che i giornalisti facessero anche loro il loro lavoro. Non voglio dire che non dovevano scrivere questo, però come hanno trovato lo spazio per scrivere questo, vorrei che lo trovassero anche per riferire di certe interpellanze che affrontano argomenti che per la gente comune sono importanti, e magari per i giornalisti non sono tanto importanti. Quando si parla di una microcomunità e di altre cose che sono sul territorio, sulla stampa il tutto viene riportato in una riga, quando c'è.

Con questo volevo, come ho detto ieri, confermare la solidarietà ai lavoratori. Ho anche detto che i sindacati mi hanno attaccato quando ho detto che per la Conner non sono stati fatti dieci minuti di sciopero, mentre ieri ci hanno spiegato che lo sciopero era una conseguenza obbligata e io sono d'accordo, perché quando uno si vede avviare un processo di mobilità, è giusto che esprima il suo dissenso con gli strumenti in suo possesso.

Dico questo perché mi sento veramente toccato. Quando dico le cose non lancio il sasso e poi tiro indietro la mano; c'è scritto che per il Consigliere Chiarello nessuno si è assunto la responsabilità, ma devo dire che in questo caso non la penso così. Ho detto che stiamo pagando dieci anni di non decisioni, di errori amministrativi, e siccome Borre ha detto che non si poteva comprare il Casinò, io sono dell'avviso contrario, che cioè la Regione, in base a delle clausole stilate nel '78, aveva fino al '92 la possibilità di trattare per comprare il Casinò. Però io rispondo per questi tre anni e non ho scheletri nell'armadio da nascondere.

Non è vero che ho detto che qui non c'è stato decisionismo, qui anzi si è deciso; io in quella votazione mi sono astenuto non perché non ero d'accordo ma perché l'Amministrazione aveva preso altro tempo per decidere il capitolato, ed ho motivato la mia astensione dicendo che, poiché sono all'opposizione, non posso dare carta bianca ad un'amministrazione che si pone in continuità con le amministrazioni precedenti. Però ho sottoscritto quello che la commissione ha detto e ancora adesso ne prendo la responsabilità.

Vorrei solo che anche i giornalisti, che hanno forse più peso di noi sull'opinione pubblica, ci dessero una mano a far sì che quest'Amministrazione sia tenuta più in considerazione dalla gente e non buttata giù in questo modo, perché non ne vale la spesa.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Tibaldi.

Tibaldi (Ind) Chiedo la parola per mozione d'ordine, perché il Presidente nella sua relazione introduttiva ha parlato di vicende e di eventi che riguardano il Casinò, la gestione straordinaria, la Regione, la SITAV, la SAAV, eccetera, però ci sono anche due interpellanze che come ha anticipato il Presidente concernono la materia.

Chiedo, se possibile, un'inversione dell'ordine del giorno non solo nel senso dell'accorpamento delle due interpellanze, ma anche per anticipare la discussione adesso, in quest'occasione, anche perché personalmente sono ben lieto che il dibattito sul Casinò non si chiuda fra interpellanti e coloro che rispondono, ma preveda la partecipazione di tutto il Consiglio. Chiedo al Presidente e al Consiglio se sono d'accordo ad unificare questi tre punti, ovvero le dichiarazioni del Presidente e le interpellanze proposte.

Presidente Collega Tibaldi, sa benissimo che il Regolamento è chiaro su queste materie: le interpellanze hanno un iter diverso e quando ci sarà la discussione sulle interpellanze, non potrà che prendere la parola colui che interpella e chi risponde all'interpellanza. Sa benissimo che in questo caso gli altri colleghi consiglieri non possono prendere la parola, mentre brevi dichiarazioni possono essere fatte sulle comunicazioni del Presidente del Consiglio e del Presidente della Giunta. Quindi è chiaro che è impossibile accettare la sua proposta.

Ha chiesto la parola il Consigliere Ferraris.

Ferraris (GV-PDS-SV) Vorrei anch'io intervenire brevemente su questa questione della vicenda del Casinò, anzitutto per fare una notazione.

Credo che sia abbastanza improprio e non caratteristica di questo Consiglio passare del tempo a commentare articoli di giornale. Credo che il compito del Consiglio sia altro, anche e soprattutto in questa vicenda.

Penso anche che questa sia una vicenda estremamente delicata, in cui momenti di strumentalizzazione ci sono, e dove è stata creata in modo specifico della tensione dei lavoratori; per cui ritengo che vadano, rispetto alla riunione di ieri, fatte delle distinzioni fondamentali fra quelle che sono le posizioni del sindacato, in particolare del sindacato confederale che ha presentato unitariamente, che voleva portare alla conoscenza dei Capigruppo qual è la situazione del Billia e voleva sapere qual era la posizione dei Capigruppo stessi, ma sostanzialmente aveva l'intento di sensibilizzare rispetto ad un problema, e credo che questo sia un compito naturale del sindacato.

Dopo di che ci sono posizioni del sindacato autonomo che sono di tenore diverso, che non credo sia neanche il caso qui di commentare, ma sicuramente hanno un peso le posizioni dell'azienda e in particolare della FINOPER, per cui penso che dobbiamo tornare al nostro compito, che è quello di affrontare i problemi del Casinò come giustamente li abbiamo affrontati fino adesso, prendendo delle decisioni che hanno guardato al futuro della Casa da gioco.

Avremo appuntamenti importanti da questo punto di vista: penso alla predisposizione di un nuovo bando di concorso per l'assegnazione del Casinò; credo però che stia alla maturità di questo organismo tenere conto del fatto che nel momento in cui viene avviata una procedura di licenziamento, questo non sia il modo migliore per far prevalere i sentimenti di equilibrio e di razionalità. Se nella riunione di ieri c'è stato qualche intervento che è andato al di sopra delle righe, credo che questo non debba essere preso a motivo di un ulteriore conflitto fra i Capigruppo, il Consiglio regionale e le organizzazioni sindacali. Il problema è di vedere come affrontare questa questione, ma sicuramente non è creando conflitti o creando scontri, che si risolvono i problemi; semmai facciamo un ulteriore favore a FINOPER che può avere ottenuto uno dei risultati che vuole realizzare, dopo quella famosa letterina che aveva inviato a tutti i consiglieri.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Joseph César Perrin.

Perrin G.C. (UV) Je serai extrêmement bref, parce que je ne veux ni commenter l'article de journal, ni l'attitude de certains syndicalistes dans la réunion de hier, mais je voudrais simplement rappeler un seul fait.

Il y a la préoccupation pour 176 personnes de perdre leur place de travail, hier leur reproche était un peu celui-ci: il faut que l'Administration fasse quelque chose pour que nous ne soyons pas soumis à ce danger imminent.

Je voudrais rappeler que le Gouvernement régional et ce Conseil régional ont fait leur devoir depuis longtemps, parce que s'il n'y avait pas eu de la part du Gouvernement la présentation d'un projet de loi et de la part de ce Conseil l'acceptation à l'unanimité de ce projet même, qui prévoyait la possibilité de nommer un commissaire et d'aller vers une gestion extraordinaire du Casino, nous ne serions pas dans la situation actuelle. Sans cela nous aurions peut-être dû fermer le Casino et la fermeture d'un seul jour du Casino aurait probablement constitué l'impossibilité de le rouvrir; cela aurait signifié la perte non de 176 emplois mais de plus de 1000 emplois.

Je crois que, comme nous avons oeuvré dans le passé pour sauvegarder le Casino dans son ensemble et à travers le Casino des emplois, ce Conseil avec la même conscience continuera à agir dans le futur.

Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Piccolo.

Piccolo (ADP-PRI-Ind) Per tranquillizzare coloro che dicono che i consiglieri non lavorano: i consiglieri lavorano e lavora anche la IV Commissione; credo che il problema Casinò sia stato un argomento che ha occupato per ore ed ore i lavori della commissione.

Al di là delle polemiche, il discorso più importante che è emerso ieri dall'incontro, al di là di alcune considerazioni fatte, dagli articoli del giornale, e dalle sollecitazioni fatte dai componenti sindacali nei confronti dei Capigruppo, era quello di sensibilizzare le forze politiche perché si facessero portavoce presso il Governo regionale per trovare, qualora ci fossero ancora delle possibilità - e speriamo ce ne siano - la mediazione fra forze sindacali, Governo regionale e Consiglio regionale. I 176 posti messi in discussione sono un problema che tocca i consiglieri regionali e credo che questo Consiglio abbia il diritto-dovere di interessarsi anche di quei 176 posti, però non cerchiamo di fomentare altri interventi né strumentalizzazioni di tipo politico, perché il problema di gente che sta a casa è un problema che tocca tutti i consiglieri regionali e non alcune forze politiche!