Oggetto del Consiglio n. 2128 del 25 settembre 1996 - Resoconto
SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 26 SETTEMBRE 1996
OGGETTO N. 2128/X Discussione relativa al procedimento per l'affidamentodella futura gestione della casa da gioco di Saint-Vincent. Presa d'atto della valutazione effettuata dalla commissione relativamente ai requisiti 5 e 7 della società Finoper S.p.A.. Esito infruttuoso di gara. Determinazioni per una nuova gara ad evidenza pubblica.
Presidente Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta, Viérin Dino.
Viérin D. (UV) Au cours du dernier Conseil nous avions annoncé la présentation de la documentation par la commission qui avait été chargée d'évaluer les documents présentés par les candidats pour la nouvelle concession de la gestion de la maison de jeu de Saint-Vincent et lors de cette communication nous avions, d'une part, pris l'engagement d'insérer au cours de la première séance de septembre de l'assemblée les décisions que la majorité et le Gouvernement auraient pris à cet égard, et, d'autre part, justifié cette décision par la nécessité d'approfondir le contenu de ce document, afin de disposer du temps nécessaire pour prendre une décision importante non seulement pour ce qui est de la maison de jeu, mais aussi pour les communautés locales concernées et pour la Région elle-même.
Permettez-moi avant tout, et au-delà des avis qui seront par la suite exprimés à cet égard, de remercier les membres de la commission pour le travail qu'ils ont effectué: ça n'a pas été une fonction facile et en raison de la complexité de la tâche qui leur avait été attribuée et surtout vu la situation qui s'est produite par la suite et qui a amené d'autres éléments en ce qui concerne la mission qui leur avait été attribuée. Notamment je veux me référer à la disponibilité de cette même commission qui, tout en ayant déjà présenté sa démission, sur la base du jugement du tribunal administratif l'a révoquée et a donc accepté d'accomplir la mission qui lui avait été confiée.
Tout le monde a donc eu le temps non seulement d'examiner les différents documents, mais aussi d'approfondir cette question, et avant de présenter la proposition que le Gouvernement soumet à votre attention, je voudrais en quelque sorte reparcourir les événements qui se sont produits entre la présentation de ce complément de rapport de la commission et la journée d'aujourd'hui, pour que là également l'on puisse disposer de tous les éléments nécessaires pour exprimer par la suite une appréciation.
Donc, le 17 juillet le rapport de la commission a été transmis au Gouvernement, pour que celui-ci l'envoie au Conseil, cette transmission a été effectuée par une note du 20 juillet et par la suite le Président du Conseil a transmis un double de ce rapport à tous les conseillers avec la lettre du 23 juillet.
Parallèlement, en date de 17 juillet la société Finoper nous a adressé un courrier sur la base duquel elle nous demandait de lui transmettre un double du rapport de cette même commission:
"Vi preghiamo di volerci trasmettere copia del verbale redatto dalla Commissione Bortoli a conclusione dei suoi lavori".
A cette requête nous avons répondu en date du 25 juillet:
"Con riferimento alla lettera protocollo relativa all'oggetto, si fa presente che il supplemento al rapporto conclusivo della commissione per la valutazione dei documenti inviati e per la formulazione della proposta di preselezione per l'affidamento della futura gestione della casa da gioco di Saint-Vincent, essendo un atto intraprocedimentale, potrà essere trasmesso solo quando sullo stesso si sarà espresso formalmente il Consiglio regionale, a cui è stato inoltrato per competenza".
Fin juillet nous avons reçu de la part de la même société Finoper "un atto di diffida":
"Premesso che con sentenza 18 aprile 1996 il TAR della Valle d'Aosta ha accolto il ricorso proposto dalla scrivente avverso le deliberazioni della Giunta regionale della Valle d'Aosta; che la predetta sentenza notificata in data 7 maggio '96 non è stata appellata ed è quindi passata in giudicato; considerato [...] diffida la Regione Valle d'Aosta in persona del Presidente pro-tempore della Giunta regionale ad ottemperare alle predette sentenze entro e non oltre il termine di giorni 30 dalla notifica del presente atto, con avvertenza che in difetto si proporrà giudizio di esecuzione dei predetti giudicati ai sensi degli articoli...", et cetera.
Nous avons répondu à cette mise en demeure par un courrier du mois d'août:
"Con riferimento alla diffida di codesta società in oggetto indicata, si evidenzia quanto segue. Come è noto, la sentenza del TAR per la Valle d'Aosta precisava che si sarebbe dovuto riprendere la procedura di preselezione per l'affidamento a trattativa privata della gestione del Casino de la Vallée di Saint-Vincent nei confronti della sola Finoper dal momento della convocazione della commissione, di cui la deliberazione del Consiglio regionale del luglio del '93, la sentenza precisava altresì che la suddetta commissione avrebbe dovuto valutare l'esistenza o meno in capo a Finoper S.p.A. dei requisiti di cui ai numeri 5 e 7 del bando di gara; l'Amministrazione regionale prontamente ottemperava all'esecuzione di detta sentenza, provvedendo a riconvocare in data 4 maggio 1996 la commissione costituita con deliberazione del Consiglio regionale del luglio '93 e conseguente decreto del Presidente della Giunta del settembre '93.
Tale commissione, valutata l'opportunità, in relazione al dettato del giudice amministrativo, di revocare le dimissioni in precedenza rassegnate, in effetti revocate, procedeva al riesame secondo le indicazioni sia del Consiglio di Stato, sentenza del '95, sia del TAR per la Valle d'Aosta, sentenza del '96.
A tal fine, in data 6 giugno 1996, la commissione chiedeva a codesta società alcuni chiarimenti in ordine alla documentazione già agli atti, dando tempo sino al 25 giugno 1996; ancora, in data 8 luglio 1996, oltre i termini assegnati dalla commissione, Finoper S.p.A. inviava altra documentazione. In possesso di tutta la documentazione necessaria, la commissione concludeva i propri lavori in data 16 luglio 1996, approvando il rapporto che veniva consegnato alla Presidenza della Giunta regionale.
Poiché ogni determinazione riguardante la casa da gioco di Saint-Vincent è di competenza del Consiglio regionale, la Giunta regionale ha già trasmesso alla competente commissione consiliare il rapporto conclusivo, che verrà sottoposto al Consiglio regionale per l'adozione dei provvedimenti di competenza alla ripresa dei lavori consiliari.
Si deve perciò contestare quanto contenuto nell'atto di diffida in oggetto indicato, segnatamente rigettando l'affermazione che quest'Amministrazione non avrebbe dato pronto adempimento ai giudicati del giudice amministrativo".
Il y a eu, après, la suspension, les vacances d'été, et à la reprise, au mois de septembre, je dois encore vous informer de trois autres actes. Tout d'abord, le 16 septembre nous avons reçu une lettre recommandée de Finoper, dans laquelle la société exprimait ses considérations quant à l'avis formulé par la commission, tout le monde l'a reçue; je pense qu'au cours de la discussion générale nous aurons la possibilité d'intervenir et je me réserve, à la fin de la discussion générale, d'exprimer des considérations à cet égard. Ensuite le 24 septembre j'ai reçu deux autres lettres, tout d'abord de la part du Président délégué de la commission, M. Bortoli:
"In relazione a quanto in oggetto ed alla raccomandata Finoper del 16 settembre 1996, trasmetto in allegato, come da espressa richiesta dell'estensore le ultime precisazioni ed osservazioni formulate al riguardo dal prof. Zanetti, con i più distinti saluti". La lettre a été adressée également à tous les conseillers régionaux, avec des considérations ultérieures quant à l'avis exprimé par la même commission.
Enfin, toujours en date du 24 septembre, par lettre recommandée, Finoper pour ce qui est de la "procedura per l'assegnazione della gestione della casa da gioco di Saint-Vincent", nous communique que:
"Con riferimento alla procedura in oggetto e facendo seguito alla raccomandata in data 16 settembre 1996 la scrivente, considerato che alla stregua della sentenza del Consiglio di Stato n. 817 in data 16 ottobre 1995, nonché della documentazione di gara, possiede tutti i requisiti ed ha quindi titolo per l'ammissione alla trattativa, dichiara la propria disponibilità a negoziare la convenzione sulla base delle condizioni fissate con il contratto firmato dalla SITAV S.p.A. e dalla Regione autonoma Valle d'Aosta in data 10 dicembre 1993, giusta delega del Consiglio regionale della Valle d'Aosta con deliberazione del 4 novembre 1993, e sottoposta a condizione sospensiva della preventiva approvazione da parte dell'assemblea della SITAV S.p.A. per tutte le parti e le pattuizioni che possano trovare giuridica applicazione alla scrivente".
Sur cet acte le Bureau légal est en train de préparer la lettre de réponse, qui sera une réponse négative sur la base de toute une série de considérations d'ordre éminemment juridique.
J'ai voulu présenter ces documents pour que l'assemblée soit informée quant aux courriers qui nous ont été adressés et quant aux différentes prises de position du Gouvernement sur ce problème à partir du 16 juillet jusqu'à la date d'aujourd'hui.
Pour ce qui est par contre de la proposition, la délibération qui est soumise à votre attention reprend la procédure, en partant de la première délibération qui a été votée par cette assemblée au cours de cette législature, à savoir au mois de juillet 93, mais se référant toujours aux conditions qui ont été posées par l'avis de concours de 1991, parce que nous sommes encore et toujours à l'intérieur de cette phase de présélection, qui devrait aujourd'hui, par la proposition qui vous est soumise, prendre fin.
Je ne veux pas souligner toute cette partie d'ordre général, nous avons eu maintes fois la possibilité, et nous l'aurons encore au cours de la discussion générale, d'exprimer des appréciations et des commentaires sur toute cette procédure. Je pense que, pour commencer cette discussion, la chose la plus importante c'est de présenter la décision adoptée et donc le choix que le Gouvernement et la majorité ont effectué et ensuite les décisions qui vous sont soumises quant à la poursuite de la procédure, compte tenu du fait qu'actuellement la maison de jeu est gérée par une gestion extraordinaire.
Nous proposons donc au Conseil tout d'abord de délibérer la prise d'acte des résultats du complément du rapport conclusif de la commission chargée d'évaluer les conditions 5 et 7 de l'appel d'offre au sujet de Finoper en date du 15 juillet 1991, sur la base de la documentation qui a été présentée par cette même société, et d'accueillir les conclusions dudit rapport, qui est annexé - en tant que partie intégrante - à l'acte que nous sommes en train d'examiner, dont il découle que la société Finoper ne remplit pas la condition n° 5 et ne semble pas à tout le moins remplir la condition n° 7.
Nous vous proposons ensuite de décider que sur la base des résultats, des appréciations administratives citées dans le préambule et du complément du rapport conclusif de la commission, aucun concurrent ne peut être admis aux négociations prévues pour l'attribution éventuelle de la gestion de la maison de jeu de Saint-Vincent, car aucun concurrent ne remplit toutes les conditions requises et que l'appel d'offres, sur la base de cette constatation, est donc déclaré infructueux.
Avec cette proposition il y a donc une décision quant à la phase de présélection, qui, à notre avis, prend fin aujourd'hui par cette délibération.
Ensuite, nous avons jugé nécessaire que le Conseil donne dès aujourd'hui ses orientations quant à ce que nous envisageons pour le futur, et en ce qui concerne la gestion de la maison de jeu de Saint-Vincent et en ce qui concerne la procédure que nous voulons suivre pour la concession de cette même gestion.
Il est donc proposé que d'ores et déjà, en vue de l'attribution de la gestion future de la maison de jeu de Saint-Vincent, il soit fait recours à un concessionnaire privé; il y a donc une affirmation précise d'une volonté, qui par ailleurs n'a jamais été mise en discussion ou en doute au cours des différentes réunions de cette assemblée en réponse à des questions spécifiques qui ont été posées à cet égard, et qui est celle de recourir à un concessionnaire privé en ce qui concerne la gestion de la maison de jeu de Saint-Vincent. C'est donc aujourd'hui une confirmation ultérieure de cette volonté et, quant à la procédure que nous entendons suivre, ce sera un nouvel appel d'offres public qui sera lancé aux termes des dispositions de loi en vigueur.
Pour ce qui est de cet appel d'offres, nous considérons qu'il s'agit, là également, d'un acte important, la preuve en est que c'est sur la base de l'appel d'offres de 1991 que nous avons subi tous ses déboires au cours de ces différentes années et au cours du contentieux qui s'en est suivi. Et donc, nous estimons qu'il est opportun de prendre un temps de réflexion, qu'il est nécessaire de bien approfondir le contenu de ce nouvel appel d'offres, et c'est sur la base de cette considération que, tout en affirmant cette volonté et quant à la nature de la gestion et sur la procédure à suivre, nous demandons au Conseil de délibérer que l'appel d'offres fera l'objet d'une délibération future. Nous prenons là l'engagement de soumettre, d'abord à la commission compétente et ensuite à cette assemblée dans les délais les plus brefs, ce nouvel appel d'offres public pour la concession de la gestion de la maison de jeu de Saint-Vincent.
Ce sont là les décisions qui ont été adoptées, ce sont là les décisions qui sont présentées aujourd'hui à votre attention et sur lesquelles nous vous demandons de vous exprimer.
Je m'arrête pour cette présentation d'ordre général; je pense avoir fourni les éléments nécessaires pour que le débat s'ouvre, je me réserve d'intervenir soit au cours de la discussion, soit à la fin de la discussion générale pour apporter les précisions nécessaires.
Si dà atto che, dalle ore 10,10, presiede il Presidente Stévenin.
Presidente La discussione generale è aperta.
Ha chiesto la parola il Consigliere Tibaldi.
Tibaldi (Ind) Non per l'intervento specifico, ma per chiedere una cortesia. Sappiamo che due componenti di questo Consiglio, in particolare il Consigliere Chiarello per l'opposizione e il Consigliere Chenuil per la maggioranza, hanno fatto parte della commissione tecnico-politica incaricata della valutazione degli elementi e dei requisiti specifici delle due società, prima, e della società che è rimasta, poi. Quindi hanno partecipato ad un consesso ristretto dove sono state analizzate determinate voci, dove sono stati fatti esami approfonditi, che ai consiglieri sono pervenuti solo in forma epistolare.
Riterrei opportuno e illuminante per tutto il Consiglio che, come preambolo alla discussione generale, ci fosse quanto meno un'illustrazione da parte dei due rappresentanti delle parti politiche interessate nella Commissione Bortoli.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Chenuil.
Chenuil (GV-PDS-SV) Noi dovevamo dare un giudizio tecnico in base a questi quesiti presentati dalla Finoper per un rapporto conclusivo. Questo giudizio è stato scritto e inviato a tutti i consiglieri, tutti ne hanno preso visione, quindi non ritengo vi sia niente da aggiungere a quanto è stato scritto su questo documento, perché sono delle espressioni tecniche che abbiamo condiviso dopo ampia discussione, però da quelle righe non possiamo uscire, né rispetto a quelle righe possiamo aggiungere niente. Scusa, Tibaldi, ma lo hai avuto, lo hai letto, lo hai studiato, quindi la valutazione è lì, espressa su questo documento.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Chiarello.
Chiarello (RC) Non mi differenzio molto dal Consigliere Chenuil. É vero, il Consigliere Tibaldi ha sottolineato che nella commissione erano presenti due consiglieri, uno di maggioranza e uno di opposizione, ma su un lavoro tecnico non capisco cosa significhi questa distinzione fra maggioranza e opposizione. Se non fossi stato convinto del lavoro, non lo avrei sottoscritto, a prescindere dall'appartenenza politica. Sono state fatte diverse domande ai tecnici, sono state chieste carte aggiuntive, come aveva detto il TAR, ma ci siamo accorti che erano le stesse che avevamo già in precedenza; sono arrivate lettere fuori tempo ed abbiamo preso atto anche di quelle, cercando di vedere se c'era qualcosa da modificare, perché il nostro compito era quello di fare un lavoro al meglio e non di chiudere la porta in faccia a qualcuno. Infine siamo arrivati a queste soluzioni.
Se io le ho sottoscritte, vuol dire che ci credo; non dico che sono infallibili, posso anche sbagliare, ma in quelle soluzioni ci credo. In questo lavoro non ci devono essere distinzioni fra maggioranza e opposizione, e spero che voi nelle commissioni dove io vi ho votati come rappresentanti della minoranza vi comportiate coerentemente, sottoscrivendo solo quello di cui siete convinti.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Tibaldi.
Tibaldi (Ind) Sinceramente mi aspettavo qualcosa di più da parte dei consiglieri Chiarello e Chenuil: il sottoscrivere un documento tecnico non esime dal fatto che un Consigliere possa anche fare un certo ragionamento, che esorbita dalle rigide regole giuridiche, economiche, finanziarie, eccetera. Comunque prendo atto di queste lapidarie dichiarazioni che sono state rilasciate in aula e apro il dibattito.
Cinque anni dal 1991, da quel giugno 1991 in cui questo Consiglio, o meglio un altro Consiglio come composizione, dibatte sul problema del Casinò, su una concessione in scadenza in capo ad una società privata, che deve essere rinnovata.
Viene scelta giustamente la strada della gara ad evidenza pubblica, per cercare di individuare il gestore ottimale della casa da gioco valdostana.
Cinque anni che oggi, secondo quanto ci viene proposto in questa delibera, dovrebbero chiudersi, perché si propone un azzeramento di questa procedura di preselezione, tenendo presente che la Regione non è mai riuscita ad arrivare alla fase successiva, cioè quella della trattativa. Questa procedura di preselezione sappiamo che è stata costellata di delibere, ricorsi, controricorsi, sentenze di organi giurisdizionali, amministrativi come il TAR di Aosta e il Consiglio di Stato di Roma.
In questi cinque anni è sempre stato detto, per quanto mi concerne dal 1993, che l'organo sovrano che ha la massima competenza sulla questione è il Consiglio regionale, cioè dal Consiglio regionale dovrebbero - uso il condizionale - essere avviate quelle direttive e quegli indirizzi che servono a caratterizzare la funzione della casa da gioco nell'ambito del sistema Valle d'Aosta.
Penso che se nel 1993 mi hanno insegnato che questo Consiglio ha queste funzioni e queste competenze, in realtà ben presto mi sono reso conto che questo Consiglio in realtà è stato spogliato di queste funzioni. O meglio, è stato trainato a decisioni e scelte che non sono maturate qua, che sono state avallate successivamente - pur con tutti i disagi che ne sono conseguiti e che abbiamo visto in questi anni - io penso da una sola persona, che è il Presidente della Giunta. Infatti nel mio intervento cercherò di soffermarmi soprattutto su quello che è il ruolo del Presidente della Giunta in tutta questa procedura, perché è stato un ruolo determinante, un ruolo protagonistico, un ruolo che ha fatto sì che certe scelte e certi indirizzi venissero prima in stanze più ristrette e poi in stanze più allargate accettati, avallati o - mi permetto di dire - anche subiti. Il ruolo del Presidente è determinante, ma oggi, a differenza di altri momenti, si vuole attribuire una funzione particolare alla Commissione Bortoli. Ripeto, se nel 1993 noi eravamo gli unici onorevoli consiglieri deputati per fare le scelte di indirizzo per il futuro, oggi ci pare di capire che c'è la Commissione Bortoli che viene notevolmente rivalutata, tant'è che nel dispositivo della delibera si prende atto delle risultanze, ma non ci si limita a prendere atto, a recepire le risultanze, anzi le risultanze vengono fatte proprie prima dalla Giunta e oggi mi immagino anche dal Consiglio regionale. Quindi questa commissione è diventata l'organo di indirizzo sostitutivo non solo tecnico-politico, ma direi soprattutto politico di quella che è la scelta generale di indirizzo per il Casinò di Saint-Vincent.
Qui mi permetto di contraddire subito un'affermazione che fece il Presidente della Giunta in IV Commissione, quando ci disse che nel '93 la Giunta Viérin ereditava il peso di scelte fatte da Giunte precedenti. Il 26 luglio 1993 lo stesso Presidente fu consapevole di questa prima scelta, tant'è che disse: "La procédure découle du jugement du Conseil d'Etat et si d'une part elle maintient la validité de la délibération du 1991, et donc le concours lancé à l'époque, d'autre part on doit reprendre la procédure au moment de la présélection, compte tenu du jugement du Conseil d'Etat. Il s'agit de reprendre cette procédure, en demandant aux sociétés qui avaient présenté une documentation, de l'intégrer sur la base des consignes établies du Conseil d'Etat. Il est à notre avis important d'approuver ces orientations, parce que c'est avec l'approbation de ces orientations que nous pouvons reprendre la procédure et donc nous pouvons d'ici le mois de septembre vérifier si les conditions établies auparavant sont respectées et par la suite entamer la deuxième phase de cette procédure qui concerne le renouvellement de la convention".
Quindi la continuità: la continuità fra la Giunta Bondaz prima, Lanivi poi, e Viérin nel '93 sulla prosecuzione di questa fase di preselezione, al fine di cercare di instaurare in quanto possibile la seconda fase di trattativa, perlomeno tentata. Così, nel 1993.
Queste dichiarazioni, legittime e giuste, tant'è che vennero votate, potevano avere un seguito il 4 novembre dello stesso anno quando, dopo la prima esperienza della Commissione Bortoli, si arriva a prendere atto di un parere della stessa commissione, la quale diceva nel suo rapporto conclusivo - mi rivolgo soprattutto ai due commissari che hanno partecipato sin dall'inizio ai lavori della commissione -: "La commissione a conclusione dell'esame condotto rileva che, a rigore, né SITAV né Finoper S.p.A. hanno dimostrato attraverso la documentazione totalmente esaustiva di possedere integralmente i requisiti richiesti". Il secondo capoverso si apre con: "Tuttavia, sulla base di una valutazione complessiva...", eccetera. Su questo "tuttavia" il Presidente della Giunta ha trovato l'appiglio nel 1993; benché la commissione a rigore escludesse tutti e due sulla base del rapporto conclusivo, il "tuttavia" è stato l'appiglio politico per tentare una trattativa. E questo non è di secondaria importanza, perché, visto che la commissione dava un certo parere al Consiglio, di tipo consultivo, non vincolante né di conformità, sulla base di questo "tuttavia" il Consiglio delegava a maggioranza, con voto contrario del sottoscritto e di buona parte dell'opposizione, la Giunta a trattare con SITAV. Allora la trattativa poteva essere intentata, e sulla base della valutazione della Commissione Bortoli e sulla base di questo attacco di capoverso, "tuttavia", si era trovato l'appiglio politico per procedere. Sappiamo tutti come è andata a finire la delibera: è stata cassata in primo e in secondo grado in maniera totale dalla Magistratura amministrativa, il che significa che quell'appiglio politico non aveva alcun fondamento giuridico.
Per fare il paragone con adesso, siamo più o meno in una situazione analoga. Allora a SITAV mancavano due requisiti, i nn. 2 e 4; ciò nonostante quella è stata la volontà politica; oggi alla società Finoper è dubbio un requisito e manca l'altro, secondo quello che avete siglato voi. Tuttavia la trattativa non può essere intentata, non c'è l'appiglio politico, o meglio, non lo si vuole trovare. Quindi quello che si percepisce immediatamente è un differente trattamento, una differente scelta politica di fronte a situazioni che presentano notevoli analogie. Mancavano due requisiti alla SITAV nel 1993, manca un requisito e mezzo a Finoper nel 1996; però nel '93 si poteva intentare la trattativa, nel '96 non si può più.
Penso che il ruolo del Presidente sia stato notevole, determinante, in qualche maniera ci sarà stato qualche suggerimento di indirizzo, è legittimo pensarlo o no? Di fronte a questa disparità di trattamento penso di sì; poi voi avrete tutto il diritto e l'opportunità di smentirmi, e lo stesso Presidente nella replica potrà farlo.
Quindi il Consiglio nel '93 ha seguito a maggioranza l'indicazione formulata dal Presidente, secondo me in distonia con quanto evidenziato dalla Commissione Bortoli. Sappiamo che i tecnici devono pur conservare un minimo di dignità professionale, di conseguenza non potevano brutalmente indicare una società valida da un punto di vista del possesso dei requisiti e escludere l'altra società, però nel primo capoverso hanno dato un segnale chiaro che penso sia stato recepito in toto e abbia addirittura stravolto le osservazioni della "Bortoli" in sede di Magistratura amministrativa. Penso che questo primo paradosso non vada assolutamente sottovalutato da tutti i consiglieri, perché allora viene legittimo pensare - e mi riallaccio al riferimento che facevo prima - che SITAV per la Giunta o per il Presidente aveva i requisiti politici, mentre Finoper non li ha. Questo è il primo dato lampante: una ha i requisiti politici nel '93 e l'altra non ha i requisiti politici nel '96; ma noi non dovevamo fermarci ai requisiti politici, anzi, assolutamente non dovrebbero essere stati valutati i requisiti politici, la commissione avrebbe dovuto soffermarsi - e così dovrà fare oggi il Consiglio - solo sulla presenza dei requisiti giuridici. Eppure pare di capire che sia stato il contrario.
Seconda questione. La Commissione Bortoli più volte si è messa in forte contrapposizione sulla base delle determinazioni fornite, con quelli che sono stati i dettati giurisprudenziali: lo abbiamo visto prima, lo abbiamo visto ancora nel '95 con l'ultima decisione del Consiglio regionale. Mi permetto di aggiungere un'altra osservazione: le premesse della delibera sono assolutamente inaccettabili, soprattutto nel punto in cui legge a pagina 2: "Constatato che in ottemperanza alla decisione 817/95 del Consiglio di Stato, il Consiglio regionale deliberava in data 23 novembre...". Ma dove c'è stata ottemperanza alla decisione, se il TAR di Aosta dopo cinque mesi ha di nuovo cassato ed annullato questa delibera amministrativa? É stato per l'ennesima volta segnalato e ribadito da un organo giurisdizionale e voi qua scrivete: "Constatato che in ottemperanza"? Non c'è stata nessuna ottemperanza a quella decisione, per cui questo è un falso. Cioè, non c'è fondamento alcuno in questa dichiarazione citata in premessa su quanto è accaduto nella realtà dei fatti.
La Commissione Bortoli, se prima del '93 era solo tecnica, è diventata tecnico-politica subito dopo le elezioni di questo Consiglio. Già in un'altra seduta ho avuto occasione di dirvi che secondo me i tecnici, per salvaguardare la loro dignità professionale, erano obbligati a confermare il loro rapporto conclusivo: per questa ragione mi sarebbe piaciuto sentire dalla componente politica (e ciè dai Consiglieri Chiarello e Chenuil) una valutazione a caldo, un commento personale, e non accettare pedissequamente la loro sigla, la loro firma, perché come componente della minoranza, Chiarello, ti dico che non mi sento rappresentato da te in questa commissione.
Sappiamo benissimo che ti sei autogestito il ruolo e anche politicamente dovrai anche dire qualcosa ai componenti dell'opposizione che ti hanno delegato. Prima hai detto testualmente: "Non mi interessa se di maggioranza o di minoranza, io ho accettato il dettato tecnico"; ma io immagino che tu abbia fatto qualche valutazione un po' più approfondita, anche perché i rapporti conclusivi che tu hai siglato due volte, perlomeno la prima volta sono stati annullati, o meglio demoliti, concetto dopo concetto, dalle sentenze del TAR e del Consiglio di Stato. Quindi, secondo me, la tua funzione non solo non era rappresentativa della mia parte, ma penso nemmeno del resto dell'opposizione di questo Consiglio regionale.
Questa contrapposizione fra la Commissione Bortoli e quella che è stata la giurisprudenza amministrativa in questi anni ci pone di fronte ad un bivio: quali osservazioni saranno più sensate, quelle che promanano da organi giurisdizionali differenti, o quelle che promanano da una commissione che è anche costituente da soggetti politici e che ha quindi un indirizzo politico? Il Presidente della Giunta ha nominato un suo delegato che ha dato un indirizzo a questa scelta; scelta che, ripeto, è stata diversa, nonostante l'analogia di presupposti, dal '93 ad oggi, nei confronti di differenti società che probabilmente avevano differenti requisiti politici.
É ovvio che il primo pensiero naturale che emerge è che SITAV era una società gradita, benché temuta, mentre Finoper è una società sgradita; se una, pur mancando i due requisiti, poteva accedere ad una trattativa, e qui avevamo la bozza di convenzione pronta da essere approvata, l'altra viene tenuta fuori dalla porta. Allora penso e spero che in quest'aula oggi escano anche delle intenzioni politico-programmatiche di lunga durata dal Presidente; non mi basta avere la cronistoria di quello che è accaduto negli ultimi tre anni, di quelle che sono state le determinazioni della "Bortoli", oggi siamo qui per azzerare e rinviare - altro punto da sottolineare - ad altro atto deliberativo - chissà quando mai sarà confezionato ed approvato questo atto deliberativo! - la nuova gara ad evidenza pubblica. Oggi la scelta non è solo quella semplicistica di chiudere una parentesi: cinque anni sono andati a vuoto, non abbiamo le due società, pertanto chiudiamo questa esperienza negativa, che qualcuno accollerà al Presidente che nel 1991 ebbe la sfortuna di scegliere la strada della gara pubblica; no, qui si tratta di decidere il futuro della casa da gioco in un contesto nazionale ed internazionale che sappiamo benissimo quanto prima vedrà spazi di mercato sempre più ristretti. Qui stiamo oggi consacrando la gestione pubblica che il Presidente nel '94 ha voluto, e che questo Consiglio ha approvato, come scelta transitoria; oggi la transitorietà di quella scelta viene completamente azzerata con l'approvazione di questa delibera.
Quindi mi chiedo quale credibilità assuma anche la dichiarazione di intenti che poc'anzi e più volte ha fatto il Presidente, di voler andare verso una gestione privatistica della casa da gioco; no, vogliamo vedere più in là perché questo è un comodo paravento: vogliamo la gestione privatistica e intanto azzeriamo tutto! Ma sappiamo benissimo che questa situazione di gestione commissariale è un ibrido giuridico; è un ente con personalità giuridica privata ai sensi della legge n. 88, poi con una delibera, la n. 9245/94, si introducono degli elementi pubblicistici che riconducono all'intervento della Giunta certe scelte a livello di gestione. Mi riferisco ai contratti superiori a 500 milioni, ai contratti di durata superiore ai 12 mesi, ai contratti di una certa tipologia, e così via. Cioè, è privata, però c'è il respiro politico che praticamente tiene in vita questa formula giuridica, che è assolutamente ibrida.
Mi ricordo che in IV Commissione formulai una precisa domanda al legale di fiducia, chiedendogli se poteva definire la natura giuridica di questa GSR; ebbene, mi rispose che preferiva non addentrarsi nel problema. Vuol dire che abbiamo il Casinò che è gestito da questo ente giuridico che non è né pubblico né privato, e in questa confusione di competenze e di funzioni siamo obbligati a procedere nel pubblico, alla luce di quello che oggi ci viene dipinto. Ma è inaccettabile, soprattutto perché sappiamo che certe situazioni si potraggono in questo stato confusionale, di non definizione di competenze, nebuloso, spesso adombrato, e poi veniamo a conoscenza di situazioni come quelle di assunzioni che non sono state regolamentate dalla legge, non sappiamo chi viene assunto, con quali criteri viene assunto, né quali caratteristiche, quali requisiti personali, o meglio, politici, deve avere per essere assunto; non sappiamo i contratti di appalto come vengono stabiliti, qual è l'influenza politica sulla scelta dei contraenti, quali caratteristiche devono avere i contraenti per poter essere in rapporto economico con la gestione straordinaria regionale; qual è la differenza di funzioni e di responsabilità anche fra il Commissario straordinario e il Presidente della Giunta. Ebbene, queste cose si sono sempre giocate su un tavolo da ping-pong con un rimpallo fra il Presidente della Giunta e il Commissario straordinario a seconda delle convenienze, e lo abbiamo visto sotto la gestione Arrigoni.
Qui oggi, e penso di non essere l'unico a possedere questo documento, abbiamo una lettera di nomina della gestione straordinaria, che sottopongo alla vostra attenzione, dove viene individuato un brocker assicurativo; vi leggo solo due paragrafi, perché è importante che il Consiglio venga a conoscenza di queste cose dal momento che le scelte determinanti sulla casa da gioco valdostana non passano solo nella stanza della Giunta regionale o della IV Commissione, anzi dalla IV Commissione passa ben poco perché sempre il Presidente della Giunta ha inibito la IV Commissione di esercitare un controllo un po' più approfondito sulla casa da gioco, nonostante rientri nelle competenze normali stabilite dal regolamento. Quindi nella IV Commissione vi sono sette consiglieri che sono lì che si arrampicano sui vetri per avere informazioni, per avere cognizione di quello che succede all'interno della casa da gioco, di come vengono gestiti certi rapporti.
Questa lettera di nomina della gestione straordinaria regionale a favore di un brocker affida allo stesso in via esclusiva il portafoglio assicurativo, autorizzandola ad intrattenere "nel nostro interesse tutti i rapporti con le compagnie di assicurazione e a trattare con esse la stipulazione di nuove polizze, il rinnovo e le eventuali modifiche di quelle in essere". Verso la fine si legge: "Il presente incarico avrà effetto con decorrenza dalla firma della lettera di nomina e viene conferito per la durata di un anno; alla scadenza si intenderà prorogato per un altro anno e così di seguito di anno in anno, qualora non venga disdetto da una delle parti a mezzo lettera raccomandata... ", eccetera.
Questi sono contratti che anche se sono liquidati su due fogli di carta miseri, in realtà hanno un peso economico di centinaia di milioni, e naturalmente vanno ad interessare società o personaggi che hanno condizionato il passato politico della nostra regione.
Non so se qualche anno fa con altri Presidenti il Consiglio avrebbe tollerato la conclusione di certi contratti senza alcun strumento di controllo. Non è una società privata, non è una società pubblica, è un ibrido che è cogestito da due persone: il Commissario e il Presidente. Oggi si vuole consacrare questa situazione di disordine, che va solo a pregiudizio della casa da gioco valdostana, delle casse della Regione, di chi lavora là dentro, perché sappiamo - e a forza di gridare al lupo, il lupo arriverà - quanto prima verranno liberalizzati gli esercizi dei giochi d'azzardo anche nelle altre regioni d'Italia, checché i nostri Parlamentari a Roma facciano i salti mortali per bloccarlo. Quindi la casa da gioco...
(... intervento del Presidente della Giunta, fuori microfono...)
... ma non si può giocare solo sul terreno dei privilegi, Presidente, vantando diritti esclusivi per una collettività; ci sono altre collettività che probabilmente hanno diritto di fare le stesse cose! Però se, avendo noi questo privilegio da 50 anni, oggi ce lo giochiamo in questa maniera, penso che il Presidente debba avere anzitutto l'onestà di comunicare al Consiglio qual è il suo disegno politico finale sul documento che oggi ci viene portato in aula, e soprattutto si assuma delle responsabilità esclusive, perché non si può coinvolgere il Consiglio regionale con la responsabilità dei suoi 35 componenti di fronte ad un atto di questo genere.
Il Presidente è la persona più consapevole che l'approvazione di questo documento, oggi, porterà a ricorsi, a controricorsi, di nuovo ci farà entrare in un ginepraio di giurisdizioni dalle quali non so quando usciremo, e il pregiudizio unico ce l'avrà la casa da gioco di Saint-Vincent, e quindi chi ci lavora e la Regione che trae il 10 percento delle sue entrate da questa attività, che per adesso è esclusiva. E ringraziamo il cielo che rimanga esclusiva, ringraziamo Roma che ci mantenga l'esclusività!
Concludo, riservandomi di fare altre osservazioni in seguito, dicendo questo: avendo ricercato di trasmettere a voi consiglieri il senso di responsabilità e di consapevolezza che dobbiamo avere in quest'aula quando ci accingiamo e votare documenti di questo calibro, che non possono essere liquidati in un semplice azzeramento e in un'esclusione politica di una società, dico che non è giusto, e come Consigliere sono il primo a rifiutarmi, che certe scelte - che secondo me sono da definire semplicemente scellerate - vengano responsabilizzate in capo a tutti noi. Perché? Perché se domani c'è un'azione di risarcimento di danni dobbiamo pagare tutti noi per una scelta imposta, dopo che magari a qualcuno di voi hanno fatto credere che tramite l'azzeramento potrebbe rientrare una società - o una serie di società - di gradimento politico. Ma voi pensate anche che riaprendo la gara ad evidenza pubblica, un domani Finoper o SITAV non partecipino? Allora dovrete costruire, se volete o se vorrà il Presidente, perché è lui che ha il ruolo dominante in tale vicenda, costruire un appalto su misura: il concessionario deve avere gli occhi azzurri, i capelli biondi, possibilmente ariano e con i baffi. Queste sono cose che dovete anche prevedere, o se preferite fatevi gabbare assumendoli responsabilità che andranno al di là di quello che è un semplice ricorso amministrativo!
Quindi, di fronte a questa impostazione politico e giuridica della delibera, che a mio avviso è assolutamente infondata, è assolutamente nociva per il Casinò di Saint-Vincent, ritengo che tutti quanti dobbiate fare un esame di coscienza, e non solamente, segnando uno schema politico di maggioranza, accettare supinamente certe determinazioni.
Si dà atto che, dalle ore 10,47, presiede il Vicepresidente Aloisi.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Collé.
Collé (PpVA) Credo che la vicenda Casinò sia degna di quelle telenovele sudamericane che hanno più di 1000 puntate; qui siamo giunti a più di 1500 puntate, in effetti è dal 1991 che la vicenda Casinò è approdata in quest'aula e che sicuramente quest'aula vedrà discutere di questo argomento ancora per tanto tempo. Di solito i registi delle telenovele, quando propongono la storia, hanno ben presente quella che sarà la storia, quelli che sono gli obiettivi per cui vogliono far vedere al pubblico questa storia, e sanno già quale sarà il finale; in questo caso il finale il regista non lo ha ancora scritto, né può farlo, perché ci sono dei fatti esterni che non glielo permettono. Tuttavia il regista ha già di per sé raggiunto l'obiettivo. Un obiettivo che il nostro gruppo a partire dal 1993 ha in quest'aula e in IV Commissione sempre dichiarato ed annunciato.
Voglio ricordare due brevi passaggi, per non fare dietrologia di tutta questa storia. Solamente il novembre '93, quando la Giunta regionale decideva di trattare con SITAV e Finoper, noi non votammo quell'atto, esprimendo grossi dubbi e forti perplessità; questi dubbi poi si sono rivelati fondati, come dimostrano le sentenze che ci sono state a partire dal '93. Naturalmente già allora la maggioranza, il Presidente della Giunta, la Giunta, erano sicuri di ciò che facevano, lo hanno dichiarato più volte, tuttavia ci troviamo di fronte a questi risultati!
Il secondo passaggio è quello del novembre '95, quando la Giunta decide per la preselezione con SITAV e Finoper, e anche qui la nostra forza politica, la minoranza tutta, aveva previsto che ci sarebbero stati i ricorsi che poi si sono rivelati veri.
Lo abbiamo detto più volte, lo ripeto oggi, crediamo che quella di oggi, così come le decisioni che ci sono state in questi anni, siano un po' la strada dell'attesa, la strada di "decidere di non decidere". Tuttavia siamo stanchi di ripetere questo, anche perché tutte le volte che facevamo questa affermazione, il Presidente della Giunta riconfermava l'intenzione della Giunta di andare verso una privatizzazione della casa da gioco, pertanto nonostante i nostri dubbi e le nostre perplessità ci siamo detti che rimaneva forse un minimo di speranza che questa casa da gioco ritorni ad avere una gestione privata.
Se fino a pochi giorni fa dichiaravamo che l'obiettivo del Presidente della Giunta era quello di gestire il Casinò fino al '98, oggi ci sentiamo non più tranquilli, ma sicuri di poter dire che ormai l'obiettivo non è più quello del '98, e che con l'atto che viene portato oggi in Consiglio regionale e che probabilmente verrà votato dalla maggioranza di questo Consiglio, si parlerà di andare oltre il 2000. Sicuramente questo atto amministrativo innescherà tutta una serie di procedure a livello di ricorsi, e il Consiglio regionale, ancora una volta, dovrà rimanere a guardare perché sarà nell'impossibilità di portare avanti un'azione amministrativa.
Quindi abbiamo avuto fino ad oggi tre anni di battaglie perse dall'Amministrazione regionale, ma si vuole continuare su questa strada, e sappiamo ormai l'obiettivo qual è; viceversa riteniamo di dover continuare su quella linea che ci ha caratterizzato a partire dal '93, una linea di chiarezza, con la quale abbiamo sempre detto e ripetuto qual era la nostra posizione, una posizione estremamente chiara, così come è chiara la posizione che oggi in Consiglio regionale andiamo a dire.
Innanzitutto credo che si debba fare un distinguo fra il livello politico e il livello tecnico. Per quello che riguarda il livello tecnico individuiamo due aspetti, cioè la Commissione Bortoli e le risultanze delle sentenze fino ad oggi avute. Noi crediamo sinceramente che la giustizia amministrativa abbia ancora un peso in questo Paese, pertanto riteniamo che la scelta che oggi il Consiglio regionale deve fare non sia quella proposta dalla Giunta regionale, non perché questo Consiglio può fare scelte diverse, ma perché le sentenze fino ad oggi emesse portano alla conclusione che l'unica scelta possibile per il Consiglio regionale sia quella di una cauta trattativa con l'unica società rimasta, cioè Finoper.
Riteniamo anche che la Commissione Bortoli sia una commissione consultiva, che l'arbitro di tutta questa situazione sia il Consiglio regionale, e gradirei che non ci si nascondesse dietro ad un paravento dicendo che dobbiamo seguire le indicazioni della Commissione Bortoli perché non si può fare diversamente. Non è così, signori: il Consiglio regionale può fare scelte diverse, perché la Commissione Bortoli ha carattere consultivo. Quindi, dicevo, riteniamo che sia più da ottemperare a quelle che sono state le risultanze delle varie sentenze, che peraltro vanno nella stessa direzione rispetto ad una commissione, seppure votata dal Consiglio regionale, che ha comunque un parere consultivo. Non va dimenticato, lo ha appena rilevato il Consigliere Tibaldi, che la Commissione Bortoli aveva già emesso un primo verdetto che andava in una certa direzione e veniva difficile, per quelli che sono motivi di orgoglio professionale nel secondo verdetto che è stato emesso poco tempo fa, andare a ribaltare quella situazione; credo che nessuno all'interno di questo Consiglio si aspettasse delle risultanze diverse.
Voglio anche ricordare che per questi esperti, che sono stati nominati in commissione, l'Amministrazione regionale ha speso 180 milioni; mi auguro vivamente che i soldi che abbiamo speso si fermino lì e che nel futuro non ci siano altri denari da sborsare per la vicenda Casinò e per gli errori che questa Giunta potrebbe fare.
Ancor più importante è il livello politico. Come abbiamo già evidenziato altre volte, siamo di fronte ad una decisione politica e ci pare scorretto nascondersi dietro le risultanze della Commissione Bortoli. Con la decisione che propone il Presidente della Giunta di fatto si decreta il perdurare di una gestione pubblica della casa da gioco, quindi eliminiamo tutte le incertezze che avevamo, da oggi queste incertezze che si potevano avere non ci sono più: la gestione pubblica continuerà nel tempo, non si sa per quanto, a condurre la casa da gioco.
Il Presidente della Giunta molto abilmente, intelligentemente, ha raggiunto il suo obiettivo e di questo gli dobbiamo dare atto, nonostante i proclami fatti all'inizio della legislatura sulla questione Casinò, quando il Presidente della Giunta insieme alla sua maggioranza dichiarava che per quanto riguarda il Casinò ci sarebbe stata una rapida conclusione nella direzione di una gestione privata.
Ma ci sono altri due elementi che vanno nella direzione di cui sto parlando: uno riguarda le dichiarazioni fatte all'inizio dell'estate dal nuovo Commissario, dr. Ramojno, dichiarazioni che abbiamo avuto modo di discutere in IV Commissione e che hanno sbalordito l'ambiente Casinò e tutto l'indotto della casa da gioco. Il nuovo Commissario non è ancora insediato e dice: "Cosa c'è di male ad avere una gestione pubblica del Casinò, cosa c'è di male un domani a non avere utili se la casa da gioco continua a mantenere livelli occupazionali...", eccetera. Si tratta di due cose che noi, fin da quel momento, abbiamo giudicato scandalose, dalle quali già si manifesta un sintomo che si vuole andare in quella direzione.
L'altro sintomo viene dalla decisione presa nel mese di luglio: questo Consiglio poteva nella sua ultima seduta prima della sospensione estiva prendere una decisione politica sul futuro della casa da gioco, invece ha deciso di andare verso una pausa di riflessione approfittando del periodo estivo, affinché tutti i consiglieri potessero pensare a quale decisione migliore sarebbe stata da prendere per il Casinò.
Sono altri due elementi che aggiungo a quanto ho detto e credo che non siano da sottovalutare.
Ma andiamo a vedere cosa implicherà la decisione che oggi verrà presa dal Consiglio. E anche di questo si è parlato in IV Commissione più volte; voglio ricordare brevemente alcune questioni importanti che tutti viviamo abbastanza male, intanto perché ci sono difficoltà ad avere notizie, queste notizie arrivano dopo molto tempo, e alcune di queste sicuramente non sono piacevoli. Cito il problema del personale: ogni 6-8 mesi in IV Commissione chiediamo a che punto è l'andamento delle assunzioni, eravamo arrivati a fine luglio a 31 assunzioni, mi risulta che in questo ultimo mese e mezzo ne siano state fatte altre, quando il Presidente della Giunta, i commissari e tutti i vari responsabili della maggioranza hanno più volte dichiarato che doveva arrivare un regolamento, che le assunzioni non dovevano essere fatte così, eppure si continua. Questa non è una cosa da sottovalutare, così come non è da sottovalutare, sempre per quanto riguarda il personale, il discorso che ci è stato fatto più volte dai responsabili e dai dirigenti della casa da gioco, che la casa da gioco è sotto di organico di 60-70 persone; questo vuol dire che prima di un anno e mezzo queste assunzioni in qualche modo dovranno essere fatte, perché se da un anno, un anno e mezzo i dirigenti continuano a dire che c'è questa necessità di personale per alcuni settori, e credo che le richieste siano anche motivate, bisognerà in qualche modo ottemperare affinché la casa da gioco funzioni nel migliore dei modi.
Un altro problema che è stato sollevato in IV Commissione e che continuerà, così come continua oggi con le sue problematiche e con tutti quelli che sono i suoi aspetti negativi, è la gestione dei bar e dei ristoranti gestiti dalla STV. Abbiamo avuto un colloquio con i massimi responsabili della STV, nel quale hanno ammesso che il bilancio di bar e ristoranti che funzionano all'interno della casa da gioco è negativo per tutta una serie di considerazioni, e non metterei come ultima motivazione il fatto che stiamo vivendo un momento di transizione, o quantomeno un momento che doveva essere di transizione e che in realtà non sarà di transizione.
L'ultimo aspetto che ho sentito oggi è un esempio a proposito delle assicurazioni, credo che non vada sottovalutato; questa è un po' l'indicazione di come si muove la gestione straordinaria e di come la IV Commissione e i consiglieri tutti non sono molte volte al corrente di quanto sta avvenendo; noi ci lamentiamo oggi, pensate che questo perdurerà per anni. É bene che oggi, onestamente e chiaramente, come diceva ieri Mostacchi, ci si guardi negli occhi e si ammettano queste cose e poi, sia ben chiaro, ognuno è libero di fare le scelte che vuole, l'importante è che non ci si trovi a lamentarsi. Non ci dovremo più lamentare, perché oggi con questo atto amministrativo noi decretiamo la gestione pubblica della casa da gioco per diversi anni.
Un altro aspetto che non dobbiamo dimenticare è che con questo atto amministrativo ci sarà il perdurare dei problemi e dei contenziosi che oggi abbiamo con la proprietà e cioè con la SITAV, perché è bene ricordare che per tutta una serie di cose, parlo del software, dell'hardware, dei parcheggi, del discorso Grand Hôtel Billia, oggi sono stati fatti dei contratti; alcuni di essi non sono in atto ed esistono già dei contenziosi, già la gestione straordinaria con la SITAV è andata in Tribunale, vi lascio immaginare quello che sarà il futuro per tutti questi aspetti che credo di estrema rilevanza per quella che è la gestione, una gestione efficiente della casa da gioco di Saint-Vincent.
Sono un po' queste, a grandi linee, le motivazioni che ci inducono a non condividere la scelta che la maggioranza ha voluto portare oggi in aula. Ognuno di noi è giusto che si prenda le proprie responsabilità, siamo qui a fare - o almeno a tentare di fare - politica, ed è giusto che ognuno di noi esprima le proprie motivazioni di una scelta politica. Noi oggi lo abbiamo fatto, come del resto lo abbiamo sempre fatto per il Casinò, con estrema chiarezza.
Sono uscite, in un'intervista televisiva da una parte e una volta in commissione insieme a qualche battutina che si fa nei corridoi prima di iniziare la seduta vera e propria, delle voci del tipo: "ma quelli lì forse sono legati a Finoper, questi hanno dei contatti, questi qua, questi là...". Voglio chiarire in aula che la posizione dei Popolari per la Valle d'Aosta è presa in questo senso perché riteniamo che la giustizia amministrativa abbia ancora un senso, noi ci potremmo anche sbagliare per carità, ma la nostra decisione è dovuta da quelle che sono le risultanze delle sentenze. Secondo il nostro pensiero e il nostro punto di vista politico, non ci sono altre strade che quella di iniziare una cauta trattativa con Finoper.
Un ulteriore elemento che si aggiunge a quanto ho detto prima, un elemento che ci dovrebbe preoccupare e che va nell'indirizzo di quanto dicevo, è la futura apertura di quelle che saranno le case da gioco in Italia. Lo abbiamo detto tante volte e forse lo abbiamo preso anche sotto gamba perché c'erano problemi con il Governo Berlusconi, poi il Governo Berlusconi è caduto, il Governo Prodi non si sa se arriva a domani mattina, ma vi voglio mettere al corrente, cari colleghi, che a questa mattina i disegni di legge presentati alla Camera dei Deputati per l'apertura delle case da gioco sono 25. In questi 25 disegni di legge ce ne sono alcuni presentati da singoli deputati, ma ce ne sono alcuni presentati da forze politiche con nomi di rilevanza politica nazionale non indifferente. Quindi, facciamo attenzione perché a breve tempo l'apertura di case da gioco - non so in che modo, non so quante, non so in quali regioni - sarà una cosa effettiva.
Detto questo, credo che se noi come organo politico e decisionale stiamo qui ad aspettare gli eventi, secondo noi stiamo perdendo una grossa possibilità.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Chiarello.
Chiarello (RC) Vedo che come minoranza siamo abbastanza d'accordo. Sottoscrivo tutto quello che ha detto Collé fino adesso, l'unica cosa che non sottoscrivo è il punto dove Tibaldi dice che il Presidente della Commissione Bortoli è stato nominato dal Presidente della Giunta e sicuramente qualche suggerimento lo ha avuto. Se è arrivato a Bortoli qualche suggerimento, a me non è arrivato.
Vorrei capire cosa dovrebbe suggerirmi la minoranza, cioè c'erano due punti tecnici da leggere. Si chiedeva al 30 giugno se la società Finoper aveva quei soldi nel capitale sociale; se le carte dimostravano che non li aveva, la minoranza cosa mi suggeriva? Di non sottoscrivere? Se in queste cose tecniche dovevo seguire una linea di minoranza, che mi diceva: "è vero non c'è, però tu non sottoscrivere lo stesso perché sei minoranza", dico subito che a questi giochi non ci sto!
Nel primo Consiglio del luglio 1993 il Consigliere Chiarello aveva detto di non condividere quel tipo di appalto, manifestando la sua preferenza per un appalto europeo, che ci avrebbe tirato fuori dai pasticci. Anzi, io avevo individuato un anno prima un punto in cui la Giunta poteva azzerare la situazione, forse in quel caso ci sarebbe stato qualche ricorso, però quasi sicuramente oggi avremmo una situazione più pulita del Casinò.
Dico questo perché il Presidente della Giunta disse nel suo discorso di apertura della legislatura che questa Giunta si poneva in continuità con le precedenti; allora giustamente, come ha già detto qualcuno, si prenda anche carico degli errori che hanno fatto - o delle decisioni che non hanno preso - le Giunte precedenti.
Sono anche d'accordo nel rispettare il dettato dei giudici, però mi sembra che il Consiglio di Stato abbia detto una cosa e il TAR qualche giorno dopo abbia detto sì le stesse cose, avanzando però delle domande su qualche punto che non gli era chiaro. Allora le due sentenze non dicono la stessa cosa.
Società di gradimento: vi garantisco che sono stato fortunato nel mio lavoro in questa commissione di non avere nessuna società di gradimento, all'infuori della Regione Valle d'Aosta; per non essere stato in politica, per aver lavorato fuori Valle, ho avuto questa fortuna e posso garantire che quello che mi ha aiutato a prendere queste decisioni è stato proprio il fatto di non avere nessuna società di gradimento.
Voglio aggiungere però, come dicevano anche i Consiglieri Tibaldi e Collé, che questa maggioranza potrebbe anche prendere delle decisioni politiche. Ricordo che il nostro collega Rollandin, che avevo attaccato fin dall'inizio perché ritenevo non stesse bene in questa maggioranza per i suoi precedenti, aveva detto in occasione del dibattito sul Casinò che la maggioranza non doveva nascondersi dietro la Commissione Bortoli, ma poteva fare una scelta politica, perché c'era scritto che in linea di massima nessuna delle sue società possedeva appieno i requisiti richiesti.
Allora questa maggioranza deve prendere una decisione politica che probabilmente non si decide a prendere; anche in questa delibera, dove si dice che non si prende nessuna decisione per il momento sul futuro del Casinò, si vuole dire che c'è l'intenzione di allungare ancora i tempi? Probabilmente la decisione di accettare il deliberato della Commissione Bortoli ci esporrà di nuovo a dei ricorsi; ma aspettiamo anche questi ricorsi oppure decidiamo subito quello che si vuole fare? Il Casinò nel 2000 ce l'ha ancora la Regione Valle d'Aosta? Io sono contro le privatizzazioni, ma penso che il Casinò sia l'esempio lampante di struttura che non deve essere pubblica.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Piccolo.
Piccolo (ADP-PRI-Ind) A nome del gruppo che rappresento, in merito all'atto amministrativo proposto dalla Giunta regionale, relativo al procedimento dell'affidamento della futura gestione della casa da gioco di Saint-Vincent, intendo precisare alcuni aspetti.
Innanzitutto, il recepimento del parere della commissione tecnico-politica, e sottolineo politica, nominata da questo Consiglio regionale, pertanto espressione di tutte le sue componenti: Esecutivo, maggioranza e opposizione. Questo per ribadire la volontà politica di una gestione privata; predisporre in tempi brevi un nuovo bando, e quando dico tempi brevi intendo brevissimi, per l'individuazione del futuro gestore privato; definire, sempre nei tempi brevi, un programma di interventi mirati al miglioramento e allo sviluppo qualitativo del Casinò, per non bloccare in questa fase di transizione interventi indifferibili per lo sviluppo dell'attività stessa, permettendo quindi nuovi spazi e più adeguati, quindi con possibilità di nuove assunzioni; approvazione al più presto del regolamento che riguarda l'assunzione dei dipendenti della casa da gioco di Saint-Vincent, siano esse assunzioni a tempo indeterminato che determinato; qualora - e in quest'aula alcune considerazioni sono state fatte sui tempi non più brevi - per vari motivi i tempi non fossero così brevi nel provvedere all'affidamento della gestione ad un privato, è indispensabile secondo noi predisporre tempestivamente una revisione alla legge sul commissariamento, contribuendo in particolare all'efficacia della gestione stessa.
Vorrei inoltre ribadire la preoccupazione sull'attuale casa da gioco, sulla provvisorietà che provvisoria non è più, in quanto sono passati oltre due anni, e confido quindi che si possa giungere in fretta ad una gestione definitiva. La preoccupazione è dettata in particolare al fatto che ad alcuni dipendenti dell'Hôtel Billia bisogna dare delle risposte rassicuranti, precise e in tempi brevi sul loro futuro occupazionale.
Altra sottolineatura al Consiglio è l'esigenza avanzata in particolare dal comune sede della casa da gioco, cioè il comune di Saint-Vincent, e dai comuni viciniori; ricordo che a suo tempo anche il comune di Châtillon aveva avanzato delle proposte all'Amministrazione regionale. Nel Consiglio comunale di Saint-Vincent, in data 12 settembre, con la stesura di un ordine del giorno, vengono in sintesi ribadite le esigenze del comune di dialogare e confrontarsi con l'Amministrazione regionale, pur nel rispetto dei singoli ruoli istituzionali, decidendo le modalità attraverso le quali il comune possa essere coinvolto sui processi decisionali per la gestione della casa da gioco, e concordare, sempre con l'Amministrazione regionale, le modalità di alcuni finanziamenti per strutture resesi ormai indispensabili, riguardanti in particolare la viabilità del Paese. Il primo riferimento è quello di un parcheggio pluripiano, oltre ad un altro intervento ormai annoso relativo alla ristrutturazione del complesso delle terme, al fine di rendere il Paese più accogliente e meno disagevole nei confronti dei frequentatori della casa da gioco e più vivibile per gli abitanti; il tutto allo scopo di dare maggior prestigio alla casa da gioco.
Permettetemi prima di concludere alcune riflessioni ad alta voce, per sottolineare che la fase di gestione anche se straordinaria ci offre comunque in prospettiva alcuni aspetti positivi per rafforzare il ruolo di dominus della Regione. Infatti, e lo ricordo qui, siamo i proprietari della casa da gioco, abbiamo avuto l'opportunità di gestirlo e in questa fase di gestione straordinaria siamo anche riusciti a ridurre notevolmente gli effetti negativi dell'accerchiamento, e quindi l'opportunità di avere una maggiore certezza sui dati, indispensabili come punto di partenza per la predisposizione di una bozza di convenzione da sottoporre al futuro gestore privato. Abbiamo un gruppo di impiegati tecnici fra i più preparati professionalmente di tutti i casinò d'Italia, professionalità riconosciuta anche all'estero, e questo lo abbiamo potuto riscontrare durante un viaggio fatto dalla commissione in altri casinò; quindi una componente fra le più importanti relativa all'attività della casa da gioco. Secondo me, da buoni proprietari, abbiamo quindi il dovere di predisporre la casa da gioco al fine di presentarla efficiente e all'altezza della fama di Casinò più famoso d'Europa.
Queste sono le puntualizzazioni essenziali che come gruppo politico intendo portare quale contributo alla discussione, evitando il rito di parlare di tutto quando l'argomento è il Casinò. Pertanto, alla luce delle considerazioni e delle precisazioni fatte, concludo il mio intervento dichiarando il voto favorevole del mio gruppo all'atto amministrativo in discussione.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Perrin Joseph César.
Perrin G.C. (UV) Je crois que notre force politique pourrait faire une longue historique du problème casino: nous avions eu en '91, lorsque l'avis de concours avait été présenté, une position très précise et nous avions dit à ce moment-là que cet avis, ainsi qu'il avait été conçu, aurait inévitablement porté à des problèmes. Mais je crois que cette historique est parfaitement inutile parce que nous nous trouvons face à une situation que nous devons résoudre et résoudre de la façon la meilleure.
Je suis convaincu que le Gouvernement régional et ce Conseil ont rempli les engagements, que d'un côté le Conseil d'Etat et ensuite le Tribunal administratif régional avaient dictés à ces deux organes: pour ce qui concerne le Conseil d'Etat, à travers la délibération du mois de novembre '95, pour ce qui concerne le TAR maintenant.
Nous sommes nous aussi de l'avis, on ne pouvait pas faire autrement, que ce qu'un Tribunal dicte, doit être respecté, et alors contrairement aux affirmations de M. Collé, c'est à travers la délibération, qui nous est proposée, qu'on suit ce que le TAR d'Aoste a dicté au Gouvernement régional et à ce Conseil. Pourquoi? Parce que le TAR n'a pas dit: "Ouvrez les portes à Finoper". Il a dit, c'est vrai, seulement Finoper peut être admise aux pourparlers, mais attention, la commission - et non la commission que nous avions renommée dans ce Conseil, mais la Commission Bortoli - doit regarder si Finoper a les critères dictés par les points 5 et 7. Nous irions contre la sentence du TAR, si nous n'analysions pas cette sentence sous cet angle particulier, c'est-à-dire la vérification de ces deux points 5 et 7. Et c'est ce que la commission a fait. Le résultat de cette commission c'est d'incertitude pour le point 7, mais c'est un non sûr pour ce qui concerne le point 5. Et donc Finoper n'a pas les critères demandés par l'avis de concours de '91. Face à ceci, au lieu de prendre une décision - les décisions que ce Conseil émet sont toujours des décisions politiques - qui serait plutôt technique, nous pourrions prendre une décision au contraire politique, dans le sens que nous pourrions renverser la décision prise par la commission. Je crois qu'à ce moment-là nous nous engagerions sur un chemin très dangereux, parce que ce serait une décision qui n'aurait aucun support de vérité. Donc je crois que nous ne pouvons pas choisir ce chemin, nous devons respecter les résultats de l'enquête menée par la Commission Bortoli.
Nous devons donc arriver à annuler cet avis de concours pour procéder à un nouvel avis. Ici aussi le choix pourrait être politique: on pourrait choisir d'un côté un avis public, on pourrait choisir de l'autre des pourparlers directs avec une société. Mais, si probablement en '91 une "trattativa privata" avec la SITAV pouvait avoir quelques raisons parce qu'à travers des pourparlers directs on aurait pu acquérir plus facilement les biens de SITAV - ce que nous voulons -, maintenant évidemment cela n'est plus possible; donc nous écartons cette possibilité. Il ne nous reste que le chemin d'un concours public.
Nous avons reçu l'avis de Finoper et nous avons entendu aussi des interviews à la télévision; soit la lettre que nous avons reçue soit l'interview ne répond pas aux critiques formulées par la Commission Bortoli, et d'ailleurs les explications qui nous ont été fournies à travers M. Bortoli, explications données par M. le professeur Zanetti, réfutent point par point ce que Finoper avait voulu nous faire croire. Personnellement j'ai vu dans la conclusion de la lettre du 16 septembre de Finoper et dans l'interview une grande tentative d'intimidation à l'égard des conseillers.
Donc notre groupe est parfaitement d'accord, et donnera vote favorable à cette délibération, d'aller de l'avant selon le chemin proposé par le Gouvernement régional.
C'est clair, nous avons nous aussi des préoccupations. Jusqu'à maintenant le Casino de Saint-Vincent a été le premier casino d'Italie à nombre de présences, d'importance, de qualité du service fourni, et nous voulons que cela puisse continuer à être dans le futur. Nous connaissons le danger qu'une multiplication de la présence des casino en Italie, mais même en Suisse, où on essaie d'aller dans cette direction, puisse nuire au Casino de Saint-Vincent, et donc nous devons nous préparer dans cela. Et dans cette perspective nous souhaitons que l'on puisse parvenir à l'assignation de la gestion privée dans les temps les plus rapides possibles.
Heureusement nous avons prévu à travers la loi régionale la possibilité de nommer un commissaire pour la gestion, la loi qui avait prévu la gestion extraordinaire du casino; mais nous ne sommes pas pour perpétuer éternellement cette gestion. Sans cette loi régionale nous nous serions mis dans un cul de sac, la loi régionale pour la gestion extraordinaire nous a permis de gérer pendant ce temps le casino.
Maintenant il faut donc d'un côté prévoir tout ce qui est possible pour relancer le casino, ne pas attendre, et alors là peut-être quelques retouches à la loi régionale sont nécessaires, et de l'autre côté nous demandons au Gouvernement de préparer, dès que possible, le nouvel avis de concours, qui cette fois pourra contenir des critères mieux ciblés que ceux que l'on avait prévus dans le passé. Pourquoi? Parce que nous avons désormais, à travers la gestion extraordinaire, une connaissance très approfondie de la maison de jeu de Saint-Vincent et donc la possibilité de viser mieux à tous les points que nous voudrons insérer dans ce nouvel avis de concours. La connaissance qui nous a été fournie pendant ces années permet cela.
En terminant, je veux remercier le Président pour un travail qui a été accompli, qui est souhaitable, que l'on attend depuis très longtemps, mais qui finalement est sur le bon chemin, celui qui concerne le Règlement du personnel. Nous le savons tous, ce règlement a été présenté à l'attention des organisations syndicales et dès que le Président aura reçu les avis des organisations syndicales, pourra finalement le faire adopter par la Junte et le transmettre au Conseil. C'est donc un pas de l'avant pour une meilleure gestion du casino.
Pour ce qui est du présent, nous n'avons qu'une seule possibilité: respecter ce que le TAR de la Vallée d'Aoste nous a dit, c'est-à-dire après vérification des barèmes possédés, prendre une décision; cela a été fait, aujourd'hui la décision ne peut être que celle qui nous a été présentée.
Si dà atto che, dalle ore 11,56, riassume la Presidenza il Presidente Stévenin.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Florio.
Florio (VA) Questa vicenda che ci accompagna da quando abbiamo iniziato questa legislatura e che probabilmente ci accompagnerà fino alla fine, merita alcune riflessioni, che cercano di fare chiarezza rispetto ad un atteggiamento di relativa confusione che gli sta intorno, e che mi sembra scaturisca soprattutto dagli interventi dei colleghi di opposizione.
Il primo ragionamento che faccio è quello relativo alla constatazione di una sorta di pressione che questa volta è andata oltre la normale misura alla quale mi sono sentito sottoposto. Già altre volte mi è capitato, prima di dover discutere all'interno di quest'aula di atti amministrativi, di ricevere informazioni, sollecitazioni e quant'altro ritenuto necessario a chiarire le rispettive posizioni da parte dei più diversi interessati esterni a quest'aula; e tutto questo credo che faccia parte del ruolo che ciascuno di noi deve svolgere qui dentro. Ma questa volta queste sollecitazioni le ho ricevute in una forma che mi è risultata particolarmente sgradevole e nei confronti della quale non riesco a trovare giustificazione alcuna: la mia definizione di questa sollecitazione è molto vicina a quella che poco fa ha dato il Consigliere Perrin, soprattutto nell'ultima parte di questa sollecitazione ho rilevato un modo di scrivere e di argomentare molto vicino ad altro, più che alla pressione, e la cosa - ripeto - non mi è piaciuta affatto.
La seconda considerazione che faccio riguarda la confusione fra il momento in cui ci troviamo dopo l'avvio nel '91 di questa storia e il problema della gestione provvisoria; sono due aspetti diversi, separati, e le considerazioni che possiamo fare relativamente ai due aspetti non si devono confondere. Fortunatamente abbiamo la gestione provvisoria, fortunatamente possiamo continuare a tenere aperta la casa da gioco anche in una situazione di questo tipo, e ci troviamo d'altra parte ad un punto morto dello scontro che ci vede in contrasto con Finoper.
Il fatto che nella gestione provvisoria ci possano essere elementi di poca chiarezza non significa che questo debba far modificare l'atteggiamento da tenere nei confronti della procedura da seguire; sono due aspetti diversi. Per quanto ci riguarda, l'atteggiamento nei confronti della procedura non può essere che quello individuato dal Presidente e dall'Esecutivo: non vi può essere un atteggiamento diverso di questo Consiglio nei confronti del parere espresso da parte di una commissione a questo preposta, che ci dice che Finoper non possiede un requisito e con molta probabilità non risponde pienamente neppure all'altro. Non vedo come potremmo concretamente fare finta che non ci sia questo parere, immaginare che la valenza di questo parere non sia tale da consentirci di andare avanti senza vederlo, eccetera. A nostro avviso non c'è altra scelta che quella di azzerare la situazione, e questa decisione ovviamente non ci fa chiudere gli occhi, non ci fa non dire che nella gestione provvisoria ci possono essere aspetti che ci piacciono poco, o che non ci piacciono per nulla, o che sono da chiarire. Si tratta di una questione diversa, alla quale bisogna porre mano immediatamente, ed è la terza serie di considerazioni che faccio.
Chiediamo che si definisca subito e in fretta il regolamento per le assunzioni; ci deve essere piena chiarezza soprattutto in rapporto alle assunzioni definitive, ben capendo che per quanto riguarda quelle temporanee o provvisorie che dir si voglia, ci possono essere motivi che rendono difficile l'individuazione di criteri all'interno di un regolamento; nei confronti delle assunzioni in generale ci dobbiamo dare un regolamento certo per noi, per la gestione straordinaria e per tutti i cittadini. Così pure per quanto riguarda il problema degli affidamenti di incarichi, di appalti per servizi, per lavori vari di tipo edilizio oppure no, rispetto ai quali qui dentro qualcosa è stato detto e rispetto ai quali mi piacerebbe di sentire una risposta.
C'è un'altra sollecitazione che vogliamo fare, che riguarda un problema rispetto al quale questa bozza di delibera presenta ancora un punto incognito. Dobbiamo avviare subito e con velocità la ripresa della gara pubblica, lo ha appena detto il Consigliere Perrin, lo sottolineo anch'io: dobbiamo individuare il bando e avviarci con velocità verso quella prospettiva, perché questa è la prospettiva che questa maggioranza si è data e che mi sembra di intuire all'interno di quest'aula non venga contestata da nessuno.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Lanièce.
Lanièce (GA) Dopo gli interventi dei colleghi di opposizione che mi hanno preceduto, non mi resta molto da aggiungere, anche tenuto conto del fatto che condivido pienamente quanto da loro affermato, che costituisce elemento fondamentale per non votare il provvedimento riguardante il casinò, oggi all'esame del Consiglio.
Ritengo comunque opportuno fare alcune brevi considerazioni anche a costo di ripetere cose già dette.
Da parte mia e da parte dei miei colleghi di minoranza non c'è il minimo interesse, personale o politico, nei confronti della Finoper; sono convinto però che la questione debba essere risolta al più presto, e per farlo occorre aprire le porte a più di una possibilità. E Finoper rappresenta, che lo si voglia oppure no, una di queste possibilità; non lo dico io, lo ha detto il TAR della Valle d'Aosta prima e il Consiglio di Stato dopo. Stravolgere questi pareri, credere di poterli utilizzare per poter affermare il contrario di quanto asseriscono, mi pare pura demagogia. Come dicevo prima, Finoper rappresenta una di queste possibilità esistenti, anzi per me l'unica, se vogliamo giungere al più presto all'aggiudicazione della casa da gioco ad una società privata.
Trattare con Finoper non significa però decidere di affidare a lei la gestione del casinò; trattare con Finoper significa iniziare a valutare attentamente con obiettività tutte le eventuali perplessità in merito alla società romana e dimostrare anche ai dipendenti della casa da gioco che si stanno facendo passi concreti per chiudere finalmente la questione in oggetto. Altrimenti si rischia di cementare una situazione di stasi perenne, determinata da nuovi ricorsi che Finoper potrebbe porre in essere di fronte al tergiversare della Giunta regionale. Non voler riaprire la trattativa con Finoper sta a significare la volontà dell'Amministrazione regionale di allungare sine die i tempi per la definizione della vicenda riguardante il casinò. Questo non deve accadere.
Oggi siamo qui a discutere una delibera che potrebbe perseguire il fine della privatizzazione, una scelta sulla quale a parole tutti quanti siamo d'accordo; ma non vorrei che, con questo tergiversare, l'attuale situazione si trasformi in una sorta di proroga infinita, o meglio, calibrata fino alle elezioni regionali del 1998. Giochiamo dunque, visto che siamo in tema, ma a carte scoperte. A meno che, e questo è il timore che mi auguro i colleghi siano in grado di smentire, qualcuno qui non stia già pensando ad un casinò regionale - ripeto: regionale, non regionalizzato - ovvero un casinò gestito interamente dall'Amministrazione regionale, subordinato alle leggi della Regione con contratti, consulenze, orari e stipendi e quant'altro stabiliti dalla Regione. Questi dubbi credo siano legittimi e penso che leggendo la relazione della Commissione Bortoli siano venuti anche ai colleghi della minoranza. Dubbi fondati, confermati anche da azioni che dimostrano che la gestione attuale del casinò è in mano ad un solo pensiero decisionale.
Apprendo in materia di incarichi che la gestione straordinaria del casinò ha affidato con lettera di nomina l'amministrazione del portafoglio assicurativo del casinò ad una società di assicurazioni, che potrà così gestire tutti i rapporti con le compagnie di assicurazioni per l'eventuale stipula di polizze nuove e il rinnovo di quelle già esistenti. Questo atto, a mio avviso, testimonia per l'ennesima volta che la gestione straordinaria, o meglio la Presidenza della Giunta, intende avvalersi di una sorta di patria potestà sulle scelte della casa da gioco, imponendo le sue opzioni senza che un organo di verifica o di controllo possa vagliarle, ovvero senza la doverosa trasparenza ancor più necessaria per un ente commissariato qual è in questo momento il Casinò di Saint-Vincent.
Insomma, mi sembra che i segnali di una netta preponderanza della Regione nelle decisioni ultime del casinò siano più che mai palesi, e questo suggerisce che la via migliore per risolvere la crisi del casinò sia quella di mettere in gioco tutte le forze, quindi anche le risorse private.
Ripeto, qui nessuno tiene personalmente al successo della Finoper; qui invece tutti teniamo a garantire ai lavoratori della casa da gioco, all'economia valdostana, allo sviluppo turistico della nostra regione, un futuro più sicuro e più trasparente di quanto l'attuale situazione lasci intravedere.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Bich.
Bich (RV) Ci troviamo ad affrontare un nuovo capitolo della storia del casinò e devo dire che non posso considerarlo come uno dei momenti più esaltanti o gradevoli o costruttivi dell'attività politica che può fare un consigliere.
Stiamo e continuiamo a svolgere una attività di riduzione del danno di quelle che possono essere iniziative di terzi, o di quelle che possono essere le incombenze determinate da una situazione che non ci è favorevole: sia perché si aggancia alla crisi economico-politica generale - intendo il malessere politico che grava ancora sulle nostre istituzioni - sia perché siamo ancora lontani dalla fine del tunnel.
Se c'è stato un punto chiaro, inconfutabile e positivo, è stata la delibera che ha indicato la possibilità di gestire con gestione straordinaria il casinò; ci sono viceversa altri punti che devono essere al più presto precisati e chiariti, per non cadere in una condizione di non ritorno e quindi di perdita di quel primato che era proprio della nostra casa da gioco. Se comincia ad intaccarsi questa macchina che è il casinò, credo che alla Regione restino pochi punti a favore per rilanciare la sua economia generale e per valutarne un possibile rilancio anche nei settori turistici più allargati.
Voteremo a favore di questa deliberazione, perché la consideriamo una via obbligata per arrivare alla conclusione di un iter complesso, difficile e contorto, ma siamo molto lontani da un'approfondita conoscenza dei fatti, degli atti e delle connessioni che hanno determinato le fasi di questo iter.
Abbiamo passato due anni, dal '92 al '94, nei quali questo Consiglio ha dovuto difendersi nelle persone più variegate, magari alcune oggi non più presenti e a quei tempi invece protagoniste del dibattito consiliare, in una tempistica da lotta greco-romana, perché il casinò non fosse riconsegnato a mani legate alla società SITAV, ben sapendo che quella società era gestita da fiduciari di azionisti assolutamente non in grado, o comunque non intenzionati a rischiare direttamente la gestione del casinò, ed era in mano viceversa a professionisti, a cosiddetti professori di Milano che sapevano già a priori, per loro stessa affermazione, che non avrebbero gestito in prima persona la casa da gioco. Quindi c'era una situazione di non conoscenza dei fatti e di spinte provenienti da interessi privati che sotto sotto covavano nella cenere.
Per due anni il Consiglio ha dovuto giocare sul libro soci; il Presidente di allora, Lanivi, a cui do atto di aver voluto con caparbietà una verifica di queste condizioni, riuniva nella precedente legislatura le forze di maggioranza per discutere della SITAV; alla fine si chiedevano ulteriori atti, ulteriori dichiarazioni, ulteriori affermazioni da parte della SITAV per verificare se c'era la trasparenza e l'affidabilità dell'azionariato e il patto di sindacato che potesse gestire l'azienda. Erano condizioni centrali, altrimenti come si fa a gestire un'azienda complessa come quella se non c'è possibilità di fondare lo sviluppo su un patto di sindacato preciso?
Per due anni è successo questo e devo dire che alla fine del biennio i dubbiosi hanno avuto la prevalenza su quelli che avevano la certezza dell'opzione SITAV.
Siamo arrivati al giorno in cui siamo entrati dentro, per così dire, il nostro fortino e ci siamo riappropriati delle mura. Però dopo è ripresa un'altra fase di incertezza, di complessità, di rapporti difficili, di non identificazione delle strategie, di molta tattica ma poca sostanza. É ricomparsa una società che in qualche modo avevamo vista come "Le Giubbe Azzurre", che liberava dall'incubo SITAV quelli che non avevano fiducia nella SITAV. Finalmente avevamo una concorrente, che era poi la condizione politica iniziale, cioè noi volevamo la concorrenza. Francesco Léfèvre in effetti aveva le sembianze del generale Caster che ci dava una mano in questa cosa. Ma questa situazione è durata poco, a seguito dell'evoluzione dei connotati - non della persona, che deve essere una persona gradevolissima anche se non la conosco - ma a seguito dell'evoluzione delle credenziali che aveva in tasca. Presentammo un'interpellanza, che financo il prudente Assessore Lavoyer sottoscrisse, sull'attività del Rossi, che aveva riempito all'epoca quattro pagine di "Panorama" e dove veniva reiteratamente messo in evidenza il nome di Finoper e di Léfèvre, della famiglia Léfèvre in generale, a cui Rossi in qualche modo era collegato. L'articolo si collegava alla scandalistica di allora, si collegava a "Mani Pulite Uno" per così dire.
E siamo andati avanti, intanto l'iter giudiziario continuava, ma sappiamo che in questa nostra benedetta penisola le strade non si incrociano mai, ancorché tenute dagli uffici pubblici, per cui la strada giudiziaria è andata per conto suo. Però dalle sottostrade giudiziarie generali, cioè da altri filoni di tipo giudiziario, abbiamo visto che due dei personaggi di "Mani Pulite Due" erano grosso modo gli stessi di "Mani Pulite Uno" e si collegavano in qualche modo a questi personaggi. Avvocati coinvolti in questioni riguardanti la corruzione giudiziaria con giudici, eccetera, guarda caso, sono gli stessi avvocati Finoper - e questo è detto sui giornali -, sono avvocati della famiglia Léfèvre. Dove voglio arrivare? Voglio arrivare al fatto che nell'avviso pubblico che sottoscrivemmo come Regione nel 1991 c'erano alcuni requisiti che dovevano avere queste società, fra questi quello di avere comprovate capacità manageriali; oggi possiamo dire che i Celsi, i Landeschi, adesso non fatemi dire i nomi perché vorrei evitare querele folli solo per aver letto male, però è tutto chiaramente controllabile, ma tutte queste persone, che abbiamo visto anche bazzicare per il Billia e per il casinò, hanno le comprovate capacità manageriali per portare avanti un'azienda tipo quella del casinò, dove il compito è quello di reperire soldi, girarli e, se vuoi, modificare il proprietario? Altro requisito era quello di avere esperienza di successo; nei giorni scorsi è balzata in evidenza sul "Corriere della Sera" la riapertura di un'ennesima indagine, sempre gravante su questi stessi personaggi, dove si parla di riciclaggio.
Allora il problema che si pone oggi non riguarda solo le schegge di giurisprudenza giustamente valutate dalla commissione, prese in esame, collegate con il Codice civile, il Codice di procedura penale, le normative in generale; ma qui c'è da porre un problema politica che ridonda su quello della SITAV di prima, cioè oggi si ripiega sulla società Finoper, ma noi acquisteremmo un'auto usata da queste persone. Noi le diamo in mano il famoso gioiello da 880 dipendenti, che ha già in sé i germi della retrocessione, perché sta cambiando il mix, cioè la gente dappertutto sta giocando sempre meno alla roulette, e anche se potremmo spingerli attraverso mille incentivi, è ormai un fatto che il giocatore gioca molto di più alle slot. E il cambio del mix comporta una diminuzione del personale, comporta una valutazione diversificata degli impieghi e degli investimenti, comporta un cambio delle strategie. Andate a vedere gli ultimi film sul gioco, tra l'altro anche premiati, dove si vede che è modificata l'attrazione in questi grossi centri del gioco e dove quello che si cerca di dare al giocatore è il divertimento, ogni forma di divertimento, qualche volta forse neppure legale, però abbiamo visto soprattutto in America - ma questa moda sta arrivando anche in Europa - un forte afflusso alle slot. Si comincia a capire che presto arriveremo al modello "Las Vegas", proprio quello che qui non si voleva nella precedente legislatura. Mi ricordo Piantini che diceva: "Ma volete mica il modello Las Vegas?", allora saltava su il "Verde" Riccarand: "Las Vegas? Noi vogliamo un casinò di due tavoli o giù di lì", e con lui anche tutti gli altri respingevano il modello Las Vegas, che era quello del divertimento totale, un modello che adesso siamo obbligati a riprendere in considerazione.
In conclusione, non avremo più le tabelle organiche dei casinò degli anni '70-80 a meno che non vogliamo uscire dall'economicità dell'impresa, per cui potremmo avere anche 1200 dipendenti alla roulette, però l'attività non sarebbe più remunerativa.
Non lo trovo neanche un momento importantissimo questo, sì c'è l'azzeramento con il passaggio successivo alla gara pubblica, è però una tappa che avevamo già messo in conto. Quello che dovremo valutare con attenzione e in tempi rapidissimi è la strategia della casa da gioco. Si è detto che ci sono 25 proposte di legge, è verosimile che si aprano altri casinò, ma non voglio riprendere questo argomento; cambia per sua stessa natura la spinta dell'uomo verso il gioco d'azzardo che è una specie di antagonismo con la macchina stessa, e questo succede ormai dappertutto, indipendentemente dalla promozione che si fa, tra l'altro tenendo conto che la promozione costa carissima.
In questa fase brevissima di pubblicazione del nuovo bando individuiamo almeno un po' di strategie. L'unica cosa che mi sento di suggerire è quella di individuare una strategia per un casinò come il nostro, che si trova vicino ad aree urbane anche ricche, ma che non può essere Las Vegas; no, il nostro è un casinò che non può più essere solo casinò, ha ragione Piccolo in questo caso quando dice che devono essere coinvolte le zone inurbate di Châtillon e Saint-Vincent, che d'altronde sono indispensabili per dare gli spazi al parco giochi, diciamo. É importante che questo avvenga, anche perché sappiamo che la quota di gioco pro-capite è sempre più bassa, quindi dobbiamo incentivare a giocare di più. É importante che si tenga conto di queste tipologie, che si faccia un ampliamento, sono le cose che diciamo da tanto tempo che però in breve dovrebbero essere definite.
Certamente il bando ci porta ad un interspazio, cioè ci saranno probabilmente degli anni che ci distaccano da questo momento, che non considero solenne ma un momento di routine un po' più difficile, cioè l'azzeramento e la ripresa di nuove procedure, con l'aggiudicazione al vincitore della gestione. Su questo tempo che passerà le mie raccomandazioni sono in perfetta assonanza con quelle che faceva prima Florio, che hanno fatto i colleghi Tibaldi e Collé, che ha fatto in modo più adeguato Piccolo, tenendo conto che non credo che sia possibile, se non c'è una volontà politica forte, che i consiglieri abbiano le informazioni in tempi brevi di quanto avviene all'interno del casinò. La garanzia della correttezza viene di lì. Se invece chiedo della documentazione di ieri e questa, con l'evoluzione rapidissima che hanno i dati, con le situazioni che si modificano velocemente, eccetera, mi viene fornita da sei mesi, non ha assolutamente senso, perché non sono in grado di controllare. Allora bisogna mettere il consigliere nelle condizioni di controllare, e di controllare anche le assunzioni.
Sulle assunzioni non contiamo su delle bubbole; Perrin, sono d'accordo che il risultato dell'approvazione di un regolamento sulle assunzioni può essere un primo passo importante, ma quel regolamento di cui ho avuto una bozza, se viene tradotto, non ci dà nessuna garanzia perché per le assunzioni dall'esterno fanno fede le domande individuali che ciascun soggetto ha fatto, allora vengono raccolte quelle, vengono censite, poi quando c'è bisogno dello "scopino" si consulta un elenco di persone che hanno chiesto di fare lo scopino, si fa una specie di selezione fra queste e poi uno o due, a seconda del bisogno, entrano.
Voglio sottolineare la scarsa penetrazione che hanno questi uffici: andare a chiedere un'informazione al Casinò di Saint-Vincent è come andare a chiedere la visura di un conto corrente in una banca svizzera, perché non ti danno mai niente; l'organico del personale ci è stato dato con enorme ritardo, i criteri con cui è stato assunto questo personale non ci sono stati ancora evidenziati, lì è stato il Commissario straordinario che ha assunto una serie di persone, in base alla facoltà che gli deriva dai suoi poteri.
E sarebbe il caso che ci fossero delle smentite precise, e farebbe anche piacere che ci fossero una volta, in cui si dica che mai nessuno di persone qui presenti o di persone impiegate in pianta stabile o volatile all'interno dell'Amministrazione, politici intendo, o persone legate ai politici, hanno telefonato a Saint-Vincent per far assumere della gente. Siamo tutti uomini di mondo, chi si può rifiutare una serata al casinò ogni tanto, e lì come entri al casinò una folla di persone ti circonda e comincia a dire: "Ma sai, una volta ce n'era uno per partito, anzi quelli della maggioranza ne avevano cinque, quelli della minoranza uno o forse neanche quello; adesso è solo un centro di potere". Io non sono d'accordo su questo. Mi si può dire: specifica meglio. Io invece non specifico niente di più; io vorrei che ciascuno dicesse chi ha facoltà di premere sul Commissario straordinario e le persone che hanno tale facoltà sono pochissime e dicono: io non l'ho mai fatto né direttamente né indirettamente. E a queste io credo sulla parola. Avrei piacere di questo, perché veramente le battute si sprecano da parte di chi lavora lì, non solo, ma anche i passaggi all'interno. Non so se è una questione di narcisismo di queste persone, io ho lavorato un po' di tempo al casinò, però se si riesce a entrare in questa psicologia, parlare, eccetera, ci si accorge che per molti croupier il passaggio da sergente a sergente maggiore è come per un consigliere diventare assessore o roba del genere, è una gratifica enorme, e una persona che ha una gratifica del genere ti è riconoscente per la vita, in modo legittimo per carità. Qui abbiamo notato una miriade di passaggi da un servizio all'altro. Allora su queste cose vorremmo avere solo visura e controllo, e non si venga a dire che Ramojno, che mi sembra un tardo nipote di Camillo Benso di Cavour, lui fa il piemontese, io Ramojno non lo conosco... dirimpettaio di Piccolo...
(... ilarità dell'assemblea...)
... io non lo conosco, sarà una persona egregia e capacissima, ma mi sembra il tipo che sta all'input politico che è quello della Giunta, così come lo fu il... non il buonanima, ma insomma, il quale andando via dice: purtroppo è stata così, lui ha confessato di essere stato instrumentum regni, è stato uno strumento giustamente. Se però vogliamo gestire il casinò in questo interspazio fra l'azzeramento delle situazioni e il nuovo, temo che andremo incontro a delle furiose polemiche perché più nessuno accetta questa logica. Più nessuno accetta la logica generale che nel '98 non ci possano essere dei consiglieri eletti con diecimila preferenze a seguito di questi tipi di comportamenti. Non faccio allusione a nessuno, faccio allusione ad un costume. Questo non è possibile e si sa benissimo che questi favori, queste telefonate che non generano soldi, generano però consensi e simpatie che alla fine si traducono in quelle... punto e basta.
Dico solo che il nostro gruppo voterà a favore con queste riserve, con il tentativo di ridurre il danno, con la certezza però che nella fase successiva, se sapremo agire bene, a conclusione penso che troveremo soggetti validi e in grado di condurre il casinò.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Mostacchi.
Mostacchi (UV) Sarò estremamente breve perché intervenire dopo tutti quelli che hanno già parlato significa solo ripetere cose già dette, in parte condivise e in parte no.
Vorrei solo fare una brevissima dichiarazione, per motivare anche il mio voto.
Mi sembra di assistere un po' a Beautiful, come diceva Collé, dove è difficile ricordare quando si è iniziato, ma è impossibile sapere quando finirà. Nell'analizzare il revival di questo "Amarcord Casinò", mi è venuto in mente anche il povero Enzo Tortora che dopo le gravi vicissitudini che aveva passato per le dichiarazioni di un pentito, di quelli che oggi vengono chiamati "collaboratori di giustizia" - io dico sinceramente Dio ce ne guardi da quei collaboratori, come ce ne guardi da questa giustizia -, tornando in tivù disse: "Ricominciamo da dove eravamo rimasti".
Cinque anni fa, mentre si discuteva un capitolo di questo feuilleton, proposi di azzerare la situazione e di indire un nuovo bando di appalto; non ebbi nessuna risposta. Ci fu qualche sorriso ironico e nulla più. Oggi si potrebbero fare tante considerazioni, io mi limito a dire: finalmente!
Feci anche un'altra considerazione e dissi, quando si presentò quella delibera, che stavamo mettendo in scena la nona sintonia di Beethoven; affinché questa delibera di oggi non sia un replay, voterò a favore di questo provvedimento, chiedendo alla Giunta però, e il mio voto sarà subordinato a questo, che entro il 31 dicembre 1996 venga portato all'esame di questo Consiglio il nuovo bando di concorso per l'aggiudicazione a trattativa privata della casa da gioco.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Ferraris.
Ferraris (GV-PDS-SV) A questo punto della discussione molto è stato detto, per cui mi limiterò a sottolineare le cose che ho sentito e condiviso in questo dibattito.
Credo che qui, come già ricordato da altri, si tratti di scegliere fra due strade: una è quella indicata dalla delibera in discussione, che sostanzialmente prende atto delle risultanze dei lavori della commissione, dice che nessun candidato ha raggiunto i requisiti richiesti dal bando e fa una chiara scelta per quanto riguarda la gestione del casinò, afferma che il gestore deve essere privato, e bisogna arrivare - condivido il parere di chi mi ha preceduto - ad una gara ad evidenza pubblica di livello europeo nel più breve tempo possibile. Questa strada credo sia condivisibile.
L'altra soluzione ha delle motivazioni di carattere politico, che a mio avviso confliggono con l'iter della procedura che abbiamo seguito fino adesso; inoltre credo che scegliere la Finoper avrebbe un grosso limite: che si configurerebbe nei fatti come un atto di obbedienza ad una lettera che abbiamo ricevuto tutti dalla Finoper stessa, che credo sia inequivocabile nel contenuto e inaccettabile nel modo.
Detto questo, credo che per quanto riguarda la procedura debba essere seguita quella indicata dalla delibera in discussione, per quanto riguarda invece le questioni aperte che vanno dai metodi di gestione, ai problemi legati alle assunzioni, quindi ad un regolamento che definisca trasparenza e professionalità in base al quale la selezione venga fatta su parametri oggettivi, ai problemi legati allo sviluppo stesso della casa da gioco sui quali Bich si è dilungato, perché giustamente il futuro della casa da gioco è un punto nodale, quindi quale ruolo deve avere, a quale tipo di mercato si deve rivolgere, quali devono essere gli investimenti che vanno fatti nell'immediato, se è ancora sufficiente l'attuale legge sul commissariamento o se non bisogna invece fare una legge più efficace anche per affrontare questi problemi di sviluppo; queste sono questioni che dobbiamo affrontare nel più breve tempo possibile, che è chiaro oggi non possono essere oggetto di una deliberazione del Consiglio, ma che rimangono questioni nodali ed importanti.
Da questo punto di vista, poiché una delle questioni riguarda il fatto che i giochi si stanno rivolgendo ad un pubblico sempre più ampio, ovvero aumentano i giocatori, si affaccia una nuova e più allargata clientela meno facoltosa, mi permetto di presentare una risoluzione in sostegno alla piattaforma e allo sciopero nazionale dei metalmeccanici che ci sarà domani, perché credo che una soluzione positiva del contratto dei metalmeccanici porti anche ad un incremento di potenziali giocatori della casa da gioco. Credo anche con questo di aver ottemperato alle norme del regolamento, che ieri erano state oggetto di discussione, e che richiedono la pertinenza della risoluzione con l'oggetto in discussione.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Voyat.
Voyat (UV) Caro Piero, povero casinò, se aspettiamo i metalmeccanici...
Devo dire che la discussione sul casinò in questi ultimi anni diventa più facile perché non abbiamo più bisogno di convincere nessuno della bontà della continuazione del casinò a Saint-Vincent.
Vorrei precisare la mia posizione personale in questi ultimi anni sul fatto dell'affidamento della casa da gioco. Ho detto e ripetuto se non in Consiglio, senz'altro in commissione, che almeno dal 1992 si chiedeva da altri consiglieri a cui mi sono aggiunto, come Mostacchi e Chenuil in primis, l'azzeramento della situazione. Il perché era chiaro sia da quanto veniva fuori dalla commissione, sia nell'andamento dei contatti che si avevano, non si riusciva ad intravedere già allora una società affidabile, trasparente, che avesse i requisiti per andare avanti e poter concludere. Bisogna anche tener presente che nel '92 di Finoper non si parlava più; ormai la Finoper si era messa il cuore in pace e si trattava esclusivamente con SITAV. Già a quel momento di parlava di azzeramento, di rivedere il bando che sin dall'inizio non era condiviso da tutto il Consiglio regionale, in quanto si diceva che il bando era ritagliato perfettamente su quelle che erano le caratteristiche di una società, e che forse non era l'ottimo per l'Amministrazione regionale.
Non credo che tenere una posizione ed esprimerla possa essere condannabile; è evidente che la cosa più importante è, ad un certo punto, arrivare a trovare un accordo per votare una delibera che porti ad una soluzione.
Premetto che per rafforzare questa delibera, io ed altri consiglieri della IV Commissione ne avevamo intravisto una possibilità e chiedemmo al Presidente della Giunta e alla maggioranza di aggiungere alcun punti sulle premesse prettamente politiche, a quelle che erano le valutazioni tecniche. Quattr'occhi vedono meglio di due, due teste ragionano meglio di una, pertanto non condivisa questa impostazione, non si presentano gli emendamenti e si continua su questa strada.
Si è detto e ripetuto in questa sala, ma mai era stato richiesto, che nessuno è a favore in sé e per sé alla società Finoper; ci tengo a precisare comunque che nessuno è contro in sé e per sé alla società Finoper come ad altre, perché qui si valutano quelle che sono le condizioni da una parte tecniche e dall'altra politiche. Quindi credo che sia indubbio che non si può addossare responsabilità di quarta colonna a chicchessia.
Dicevo prima sul fatto di quell'emendamento di cui si era parlato; non nego che la lettera di Finoper, pur non avendo indebolito in me la convinzione della bontà e della giustezza del documento della commissione, ha rafforzato in me la convinzione che questa società non aveva un comportamento corretto per instaurare un rapporto corretto con l'Amministrazione regionale. Senza venire a quanto già detto dal Consigliere Bich e dato per scontato quanto dice la Commissione Bortoli, chiedo se qualcuno può condividere il comportamento di Finoper nel momento in cui ha acquisito, nel senso di comprato oppure avuto in affidamento la gestione azioni SITAV, il fatto di sottrarre questi cento e oltre miliardi, trasferirli all'estero in una sua società. Credo che come amministratori regionali un comportamento di questo genere non possiamo condividerlo, anche se la legge permette che la società possa agire come vuole. É vero comunque che poi questo è stato un provvedimento ritirato da parte della società e per quanto ne so io i soldi sono di nuovo se non in Valle d'Aosta, in Italia.
Mi chiedo se il comportamento dell'invio della lettera, direi quasi minatoria, ai consiglieri regionali possa essere un comportamento condiviso da noi consiglieri. Credo che sia utile, e pertanto accettato da tutti, se un domani qualcuno ti porta un elemento in più in discussione, ma non che qualcuno sulla "Stampa" o con lettere minaccia eventuali comportamenti a favore o contro una società.
Aggiungo che a mio avviso questa è una lettera fatta su un documento che Finoper non avrebbe dovuto avere, tant'è vero che io, membro della IV Commissione, ho avuto il documento lunedì. Il mese di agosto non ero in Valle d'Aosta, ma a luglio mi ero informato dal Presidente della Commissione Bortoli, il quale mi aveva detto che il documento non poteva essere consegnato ma che, volendo, potevo leggerlo. Al che ho risposto che non mi interessava leggerlo, e che aspettavo che venisse distribuito. É comunque strano che appena due giorni dopo che un membro della commissione ha la delibera e il documento, riceva una raccomandata che contiene delle considerazioni su un documento che non era ancora pubblico. Per tutti questi motivi dicevo che si intravedeva una certa volontà, da parte di qualcuno, di rafforzare politicamente questa delibera.
Tutti dobbiamo renderci conto che questo bando ormai ha cinque anni, la situazione economico-finanziaria, societaria, legislativa del Paese e della comunità è cambiata, la nostra conoscenza sul funzionamento della casa da gioco è migliorata, il fatto che un domani si possa avere una certa concorrenzialità e che questa delibera che andremo a votare ci porterà, è un vantaggio per l'Amministrazione regionale; da non dimenticare poi che l'avviso iniziale che aveva letto Bich non impegnava assolutamente l'Amministrazione regionale e che pertanto la Regione non poteva ritenersi vincolata a questo bando.
Ho sentito fare alcune allusioni del tipo: non si riesce a capire perché con la SITAV si sarebbe potuto trattare con una sola società e invece non lo si potrebbe fare ora con Finoper, perché sono state fatte a quel momento alcune valutazioni sulla scelta di SITAV e non oggi invece sulla situazione di Finoper. Senza rifare il discorso che è già stato fatto qui al momento della votazione di quella delibera in cui si andava a votare la trattativa con SITAV, vorrei ricordare alcune cose: a parte il fatto della non bocciatura completa ma possibile che lasciava il documento, c'erano anche delle motivazioni inerenti e urgenti a quel momento. C'era il fatto che se la SITAV veniva bocciata completamente dal Consiglio regionale, come avremmo potuto poi rinnovare per un periodo di sei mesi la gestione della casa da gioco ad una società che non aveva i requisiti fondamentali richiesti dal bando? Seconda cosa, a quel momento non avevamo ancora l'istituto del commissariamento. La SITAV aveva comunque gestito per circa 50 anni una casa da gioco, portandola a primo casinò in Europa; c'era il fatto delle proprietà; insomma c'erano le motivazioni per le quali anche politicamente si poteva ritenere valida una trattativa.
Su quell'esperienza, fatta e rifatta, non c'è più questa necessità di stravolgere il documento della commissione. Dobbiamo anche ricordarci che la trattativa con SITAV era sub conditio, in cui si diceva sì, andiamo a trattare con SITAV, ma SITAV nel contempo ci deve ancora dimostrare una serie di requisiti. Credo che questo ce lo ricordiamo ed è riportato nella delibera che dava mandato alla Giunta di trattare.
Come dicevano altri consiglieri, oggi si arriva al dunque. Nessuno si illude che non possano più esserci ricorsi, è giusto che ognuno difenda i propri interessi, fino a dove può difendere i propri interessi non inficia la capacità legislativa e l'autonomia della Valle d'Aosta. Mi auguro non ci sia più qualcuno che impugni delle leggi o delle delibere fatte dal Consiglio o dalla Giunta dicendo che non è competenza dell'Amministrazione regionale. Anche per rispondere al Consigliere Tibaldi, il quale chiede se ad un futuro bando SITAV e Finoper possono partecipare, certo che possono partecipare: parteciperanno a quel bando perché può darsi che quel bando non richieda gli stessi requisiti e non abbia gli stessi paletti che ha l'attuale. Anche se poi fossero richiesti gli stessi requisiti e ci fossero gli stessi requisiti attuali, senz'altro quelle società si metteranno in regola per poter partecipare. Guai dire oggi che queste società ormai sono bocciate e non potranno più partecipare; è chiaro che possono, ed anzi, a mio avviso, devono partecipare.
Per concludere, per quanto mi riguarda non è molto importante che il Consiglio o la maggioranza condivida quelle che sono le mie idee; ritengo comunque personalmente molto più importante che io possa condividere l'operato della Commissione Bortoli. Soprattutto vorrei sottolineare che, a parte il tempo dedicato alla Commissione, i fastidi e le difficoltà che hanno avuto i colleghi Chenuil e Chiarello devono essere riconosciuti. Vi dirò chiaramente che in una commissione di quel genere e soprattutto in quel momento non so quanti consiglieri avrebbero accettato; io senz'altro sarei stato uno di quelli che non avrebbe accettato.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Linty.
Linty (LNPIAP) Credo che il casinò stia vivendo in una sorta di limbo, perché come altri colleghi hanno spiegato questa mattina non si riesce ad inquadrare questa gestione straordinaria, non si riesce a definire quelle che sono le grandezze e quelli che sono i limiti di questa gestione. Certo è che ha una grandissima autonomia decisionale, questo lo abbiamo potuto notare da diversi atti in nostro possesso.
Il discorso che intendo fare sulla casa da gioco però è un discorso che non si ferma al mero atto che siamo chiamati oggi a votare o a non votare. Penso che il casinò sia come una persona molto malata e possa meritarsi la definizione che il nuovo testamento dà dei Farisei, ovvero di "sepolcri imbiancati". Il casinò è una cosa molto bella vista magari nella pubblicità, e il suo introito sappiamo quanto influisce sul bilancio regionale. Però non possiamo nasconderci la debolezza della casa da gioco, per tanti motivi. Il primo è per gli effetti che ha generato sulla società, e possiamo anche circostanziarla, sui giovani, perché per chi non lo avesse ancora capito e penso siano pochi in questo Consiglio, i giovani valdostani oggi aspirano a tre cose: Regione, in subordine forestale, in subordine casinò. Credo che sia giunto il momento di fare un'analisi delle responsabilità politiche e degli errori che sono stati commessi, perché non possiamo pensare ad una Valle d'Aosta con un futuro imperniato su queste tre cose; penso che ci sia da fare un sereno confronto su questo, perché purtroppo ha generato soprattutto nella comunità ove la casa da gioco è inserita quest'aspirazione, togliendo professionalità da altri campi del tessuto sociale valdostano.
Altro punto di debolezza: possibili concorrenze, e non solo. Ho sentito nel dibattito di stamani riferimenti ad eventuali leggi dello Stato che possono dare il nullaosta a case da gioco nazionali. Sappiamo che la gente viaggia con molta più facilità oggi rispetto al passato ed abbiamo vicino delle realtà nazionali che possono incrementare il flusso verso i loro casinò, quindi sempre partendo dal punto di vista di questo limbo in cui si trova oggi il casinò, questo è un rischio da non sottovalutare.
Il terzo rischio che è stato in un modo non elegante e non serio, ma avrò occasione di spiegarlo oggi, anticipato dal collega Ferraris, quando ci propone di votare per lo sciopero dei metalmeccanici perché questi vengano a giocare al casinò, credo che se qualcuno non se ne fosse ancora accorto, abbiamo iniziato una recessione economica a livello nazionale. Basta leggere i dati finanziari sull'inflazione per capire il perché l'inflazione è bassa, non certo per motivi di ripresa economica, ma perché c'è meno denaro circolante.
Quindi dobbiamo prepararci anche in considerazione di quanto espresso dal collega Bich, a mantenere competitiva la casa da gioco, per fini che forse divergono un pochino da quelli che sono stati osservati nel corso di questi anni.
Per quanto riguarda il discorso del nuovo bando, viviamo nell'unico Stato d'Europa che ha 248mila leggi in vigore, quindi qualunque sia la decisione che oggi viene presa da quest'aula, i ricorsi avverso i TAR sono da tenere in considerazione, sono quasi automatici perché viviamo in un panorama amministrativo fatto da un alto numero di leggi. Quindi qualunque cosa un amministratore faccia, è immediato che ci sia l'appiglio legislativo per presentare un ricorso. Però la cosa che mi ha colpito del Capogruppo Perrin è quello di proporre un nuovo bando con criteri diversi, perché adesso abbiamo più elementi. Ma la casa da gioco di Saint-Vincent non esiste da cinque anni, è grave arrivare nel '96 a dire che adesso abbiamo gli elementi per fare un bando "comme il faut". Credo che l'esperienza politica che voi avete e che io per ragioni anagrafiche non ho in materia di casa da gioco di Saint-Vincent doveva portarci oggi ad avere già ben chiari i criteri di affidamento della gestione del casinò. Così come chiari dovevano essere i criteri per ovviare ai problemi per ciò che riguarda il cosiddetto "accerchiamento" e quel che ne deriva.
La cosa che più mi ha colpito dei vari interventi è stata quella citata dal collega Bich, perché c'è un'usanza che è quella di far apparire la classe politica, la classe dirigente della Valle d'Aosta sempre illibata, sempre, comunque e ovunque. Allora il mio intervento sarà per condannare quello che è stato anticipato dal collega Bich, e qui non voglio fare delle accuse a nessuno perché non credo ci siano più responsabili o meno responsabili a questo riguardo, penso però che sia un tumore da estirpare, perché l'ingerenza politica l'ha sempre fatta da padrone sulla casa da gioco, e dal momento che il sottoscritto pensa che il futuro della casa da gioco potrà essere radioso solo nel momento in cui questa ingerenza verrà meno, da una lettura anche superficiale di solo due documenti, qual è quello dell'affidamento del brockeraggio a tale Gianni Coda o l'elenco dei nominativi degli ultimi assunti della casa da gioco, non emerge a mio avviso che questa tendenza sia stata stravolta ultimamente.
Siccome Collé ha citato le telenovelas, Bich ha chiamato in campo il film "Casinò" interpretato da Sharon Stone e Mostacchi la serie televisiva Beautiful, volevo dire che secondo me il casinò di Saint-Vincent è come un film: il regista del film non si vede mai, però è solitamente quello che guadagna di più dalla produzione, è quello che sceglie i protagonisti e le comparse, e non vorrei - questa è la mia preoccupazione - che questo film portasse un titolo della serie "Per un pungo di 300 voti".
Si dà atto che, dalle ore 13,08, presiede il Vicepresidente Aloisi.
Presidente Dichiaro chiusa la discussione generale. Termina la seduta mattutina, ci vediamo nel primo pomeriggio.
La seduta è tolta.