Oggetto del Consiglio n. 2108 del 25 settembre 1996 - Resoconto
SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 25 SETTEMBRE 1996
OGGETTO N. 2108/X Acquisto da parte della Regione di un'area informatica sulla rete Internet per promuovere il particolarismo valdostano. (Interrogazione)
Interrogazione Richiamata la delibera di giunta n. 3073 del 5 luglio 1996 con la quale, per promuovere il particolarismo valdostano si è proceduto, tramite la Società "Baratti e associati" di Torino, all'acquisto di un'area informativa, della realizzazione dei relativi contenuti e della grafica, da inserire sulla rete Internet;
Preso atto che tale spazio sarà a disposizione dell'Amministrazione regionale per un anno di tempo e che la spesa ammonta complessivamente a lire 57.120.000;
Appreso che altre aziende aventi sede legale in Valle d'Aosta (tra le quali l'INVA) avrebbero potuto fornire il medesimo servizio;
i sottoscritti Consiglieri regionali
Interrogano
la Giunta regionale per conoscere:
1) se risulta essere vero che alcune aziende locali avrebbero potuto fornire il medesimo servizio e, in caso affermativo, per quali motivi le medesime non sono state interpellate ma si è preferito procedere con la trattativa privata;
2) con quali criteri è stata stimata la congruità della spesa.
F.to: Marguerettaz - Collé
Presidente Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta, Viérin Dino.
Viérin D. (UV) Contrairement à ce que l'on a souvent tendance à penser, Internet ne veut pas seulement dire informatique: en fait, l'informatique n'est qu'un instrument qui permet la diffusion et la lecture de ce qui a été écrit. Pour faire un exemple, l'informatique est à Internet ce que la typographie est à un journal.
Or, la tâche qui a été confiée à la société Baratti Associati ne concerne pas la réalisation d'un produit informatique, mais plutôt celle d'un produit publicitaire doublé d'un travail d'édition. Les recherches, la rédaction et la traduction des contenus ainsi que leur liaison en font partie, de même que la conception et la réalisation de la meilleure image graphique possible du point de vue de la communication. L'objectif est de permettre une consultation plus aisée et mieux adaptée sur un support autre que le papier, comme le réseau Internet précisément.
En effet, Internet est un réseau mondial immense, le carrefour de 13 millions d'ordinateurs reliés entre eux par les lignes de télécommunication, si bien que n'importe lequel de ces abonnés peut, à partir de n'importe quel endroit, avoir accès au réseau et à ses informations. L'accès d'Internet est à la portée de tous, puisqu'il suffit de disposer d'un ordinateur, d'un modem et d'être abonnés. A partir de là, une simple prise téléphonique Telecom vous ouvre le réseau. Seul frais supplémentaire, le coût d'une simple communication depuis la prise téléphonique de l'utilisateur jusqu'au point d'accès Internet le plus proche. Cela veut dire qu'un usager résidant à Aoste ne paiera qu'un appel au tarif urbain, quel que soit l'endroit où sont les informations auxquelles il souhaite accéder.
Il en ressort que tout usager a intérêt à s'adresser à un revendeur d'abonnements Internet situé sur son propre réseau urbain, de façon à réduire le plus possible le coût des télécommunications; considération qui ne serait affectée à qui, comme la Région, désire introduire des informations sur le réseau, puisque dans ce cas l'attention est au contraire focalisée sur d'autres aspects du problème, tels que par exemple la qualité du produit diffusé.
La meilleure preuve de l'énorme développement d'Internet ce sont les quelque 50 millions d'usagers, dont 1 million en Italie, que le réseau compte de par le monde, et le nombre de ces abonnés est en croissance constante puisque le résultat d'une enquête récente démontre qu'il double chaque année. Il ne fait donc aucun doute que le réseau constitue un formidable outil de communications, idéal pour promouvoir les caractéristiques de la Vallée d'Aoste en ce qui concerne le choix de cet instrument.
Et c'est dans cette optique que le Gouvernement a approuvé l'achat d'un espace informatique, dédié au particularisme valdôtain, dans le but de faire connaître aux usagers d'Internet les caractéristiques culturelles, historiques, linguistiques et institutionnelles de notre région, sans oublier ses atouts géographiques et touristiques. Cet espace apparaîtra sur le réseau au cours des prochaines semaines, sur la base des propositions de la société Baratti Associati, société qui a déjà collaboré, avec des résultats positifs, avec l'Administration régionale dans le passé pour ses campagnes promotionnelles et, plus récemment, avec un CD ROM du programme européen Molière que l'Agence de l'emploi va présenter le 30 septembre pour ce qui est de la diffusion des langues. Le projet est un projet trilingue: italien, français et anglais, et il prévoit l'insertion d'une centaine de pages contenant une soixantaine d'illustrations. La Région, à laquelle ces pages seront réservées, demeurera propriétaire des contenus et des graphismes qui auront été créés à cet effet, ce qui lui permettra de pouvoir adapter le texte et les illustrations à d'autres projets actuellement en phase d'élaboration et de réalisation.
Le projet de la société Baratti Associati a donc ceci de spécifique: que le produit dont dispose maintenant l'Administration régionale est caractérisé par la réalisation sur mesure de son contenu; il faut noter que paradoxalement quiconque peut aujourd'hui présenter une page d'information sur Internet s'il le souhaite et ce, pratiquement sans aucun contrôle, la location des espaces étant très simple, ce qui permet à n'importe qui de s'improviser éditeur, journaliste ou graphiste de publicité. De ce fait, la croissance que connaît Internet en ce moment est très désordonnée, et le réseau diffuse sur certains thèmes, dont des sujets institutionnels, des informations qui ne sont pas toujours autorisées et parfois ne correspondent pas à ce que l'on aurait souhaité communiquer.
C'est pour éviter ce genre de problèmes et arriver sur Internet avec le produit décidé tant du point de vue de la qualité, que du point de vue du contenu, qu'il a été fait appel à une société dont l'expérience en la matière est un fait établi, puisqu'elle est responsable de la diffusion sur ce réseau de l'image et des informations de nombreuses sociétés.
Au lieu de nous intéresser donc simplement à l'achat d'un espace qu'il faudrait ensuite remplir, nous avons choisi de privilégier nettement la partie du projet qui impliquait des recherches, c'est-à-dire la préparation du contenu avec la rédaction des textes, leur traduction, la réalisation des images de communication, l'illustration et le graphisme, et l'acquisition des droits d'auteur.
Techniquement parlant, n'importe qui peut acheter un espace à l'une ou à l'autre des nombreuses sociétés qui traitent la vente des pages Internet; la structure que nous avons voulu donner à l'espace d'information de l'Administration régionale est par ailleurs tout autre; c'est pourquoi nous nous sommes adressés à une société dont la réputation et l'expérience du monde des communications ne sont plus à faire, et qui nous offrait les meilleures références dans ces rapports avec Internet, tout en nous garantissant le contenu du produit.
Le financement qu'a délibéré le Gouvernement n'est donc pas destiné à l'achat d'un espace, mais bien à celui d'un service complet et nettement plus complexe, puisqu'il comprend la réalisation des contenus et des illustrations, leur introduction sur le réseau et la mise à disposition de cet espace dédié à la Vallée d'Aoste pour la durée d'une année entière.
Je pense avoir exposé les raisons de notre choix, ainsi que les critères établis sur la base des sollicitations des conseillers, en fonction desquels l'estimation des dépenses a été fait.
Il me semble important de ne pas perdre de vue les nombreuses raisons pour lesquelles nous considérons que la présence de la Vallée d'Aoste sur le réseau Internet est importante: cette présence doit avoir une certaine qualité intrinsèque pour pouvoir efficacement promouvoir l'image de notre région, tout en fournissant des informations utiles à tous, y compris les Valdôtains et les entreprises qui travaillent dans notre Vallée. Cette initiative s'insère dans le cadre des programmes régionaux qui visent à compléter le système de communication traditionnel par les nouvelles technologies et à encourager l'emploi de ces dernières, tant au sein de l'Administration qu'à l'extérieur. Sur la base de cette considération, une des initiatives que l'Administration envisage concerne la réalisation dans les plus brefs délais de la diffusion la plus large possible d'Internet sur le territoire valdôtain. L'objectif qui a été fixé part de ce qui a été fait dans le cadre des expériences les plus poussées qui aient été pratiquées en Italie (je fais référence au réseau Hyperbole de Bologna, au Pole Nord-Est de Venise): il s'agit de fournir à tous les résidants de la Vallée d'Aoste la possibilité d'accéder à Internet au simple coût d'une télécommunication urbaine, en dépassant ainsi tous les obstacles dus à l'actuelle subdivision du territoire valdôtain en trois districts téléphoniques. Telles sont les perspectives et cela pour souligner davantage quelle est l'importance que nous attribuons à l'utilisation de ce réseau et donc à son emploi en tant qu'instrument pour promouvoir efficacement l'image de la Vallée d'Aoste.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Marguerettaz.
Marguerettaz (PpVA) Il Presidente è stato oltremodo convincente, ma non ce n'era bisogno, sul cercare di illustrarci la bontà della scelta di diffondere il particolarismo valdostano sulla rete Internet. Non ce n'era bisogno, dicevo, perché su questo convenivamo anche noi, ed infatti non era questo il taglio che aveva l'interrogazione.
Il taglio che abbiamo dato all'interrogazione è più che altro sulle modalità che si sono seguite per realizzare questo nobile intento, diciamo così. E qui le risposte del Presidente sono state, a mio avviso, assai meno convincenti.
L'impressione che si ha è che stiamo muovendo un po' tutti, ma anche noi come Amministrazione regionale, i primi passi dentro questo sistema Internet, ma già fin dall'inizio la sensazione è che queste iniziative, almeno per quanto concerne quelle prese da quest'Amministrazione, siano un po' all'insegna del pasticcio.
Andiamo a vedere questa delibera che citava il Presidente e che è stata oggetto dell'interrogazione, e vediamo testualmente scritto che lo scopo che ci si pone è quello di far conoscere ai fruitori del servizio la nostra regione con le sue particolarità culturali, storiche, etniche, linguistiche ed istituzionali.
Se paragoniamo le parole che ho testé detto e che sono contenute nella delibera in questione con le parole scritte sulla brochure che illustra l'altra nobile iniziativa di questi tempi, quella di Portes Ouvertes, della Presidenza del Consiglio, ritroviamo esattamente la stessa dicitura: a pagina 9 della brochure c'è scritto: "Le ragioni culturali, storiche, geografiche, linguistiche ed etniche sono ancora alla base...", eccetera. Qui c'è già qualche situazione apparentemente di sovrapposizione, cioè una parte della Giunta dice che è necessario promuovere queste particolarità della Valle d'Aosta e mette in atto tutta una serie di iniziative, quale quella oggetto dell'interrogazione, dall'altra parte la Presidenza del Consiglio afferma che è necessario diffondere anche su Internet, perché sappiamo che l'iniziativa della Presidenza del Consiglio andrà su Internet, le stesse identiche cose.
Allora ci pare di vedere una sovrapposizione ed un pasticcio, come dicevo in apertura.
Un'altra questione riguarda la modalità. L'interrogazione chiedeva se ci sono altre aziende che possono rendere questo servizio, oltre la Baratti Associati di Torino, magari altre aziende locali, l'INVA. Una cosa è certa: l'INVA può realizzare queste cose, perché abbiamo visto che questa iniziativa che pare sovrapporsi della Presidenza del Consiglio ha scelto quale interprete di questa volontà da mettersi nella rete Internet, il sito Internet di proprietà dell'INVA. C'è da chiedersi come mai la Presidenza della Giunta, o la Giunta nella sua interezza, non ha invece scelto o contattato - ma credo neanche contattato - INVA per realizzare questo obiettivo.
La seconda questione riguarda i contenuti. Il Presidente ha detto che il lavoro più grosso non è tanto quello di piazzarsi su Internet; il lavoro più grosso è quello di redigere i testi e la grafica di questo intervento. Qui mi permetto, pur non avendo dei dati, di sollevare un piccolo dubbio anche ai membri della Giunta che hanno votato questa delibera: credo che nel corso degli anni testi, scritti, immagini e quanto più si possa dire attorno al discorso del particolarismo valdostano sia stato più e più volte frutto di incarichi, consulenze e questioni di questo genere. Cioè, l'altra impressione è che noi, con questa delibera, siamo andati a pagare un qualcosa che certamente, ripeto, pur non avendo dei dati metterei la mano sul fuoco, quest'Amministrazione già possedeva, quindi abbiamo pagato una cosa che avevamo già.
Un'ultima questione. Dunque è stata scelta quest'azienda torinese e il Presidente ha addotto a ragione di questa scelta il fatto che quest'azienda sia competente, sia un'azienda di un certo pregio, che ha già lavorato per numerose ditte ed amministrazioni, eccetera. Credo che però andasse fatta, visto che qui stiamo parlando di promuovere il particolarismo valdostano in un luogo ben preciso, che non sono i manifesti, non è la televisione, non è la stampa, ma è Internet, una piccola verifica a monte su come quest'azienda è piazzata in Internet, perché è questo il mezzo con cui vogliamo promuovere la nostra regione, ed allora qui avremmo fatto delle interessanti scoperte. Facendo quest'interrogazione, mi sono avvicinato al mondo Internet che non conoscevo, per cui ho potuto assumere anche quelle informazioni che il Presidente diceva nella sua illustrazione. Ma una cosa interessante che non sapevo è che di tutti i siti Internet che ci sono in questa enorme rete, si può verificare, accedendo al sito, il numero di persone che ha avuto accesso a quel sito. Se andiamo a vedere il sito di Baratti Associati, vediamo che questo sito rispetto anche agli altri gestiti dalle aziende locali e quello di INVA è il sito che ha avuto meno visitatori in assoluto. Il Presidente ha parlato di 13 milioni, cioè di cifre astronomiche, che volevano indicare tutti coloro che sono abbonati a Internet, ma il problema è che di questi 13 milioni di potenziali utenti al momento quel sito che è stato scelto dalla Giunta è stato visitato solo da 600 e rotti visitatori - ricordo fra parentesi che abbiamo pagato 57.120.000 lire - a fronte di altri siti, anche locali che hanno visto dei visitatori fino a 10 volte superiori.
Credo che queste riflessioni le facciamo oggi perché le solleviamo noi dell'opposizione, ma forse avrebbero dovuto essere frutto di una riflessione più approfondita da parte della Giunta quando ha approvato questa delibera, anche e soprattutto in relazione al fatto che questa Giunta, anzi questo Consiglio ha qualche mese or sono riformulato i compiti di una società che è diventata più regionale di quanto fosse prima, che è l'INVA.