Oggetto del Consiglio n. 2372 del 20 dicembre 2001 - Resoconto
OGGETTO N. 2372/XI Discussione della relazione sanitaria e sociale della Valle d’Aosta 1999-2000, ai sensi dell’articolo 4 della L.R. n. 5/2000.
Président La Vème Commission a exprimé à la majorité son avis favorable sur ce rapport.
La parole à l’Assesseur à la santé, au bien-être et aux politiques sociales, Vicquéry.
Vicquéry (UV) L’année 2001 a sanctionné la fin d’un cycle de programmation du précédent Plan socio-sanitaire régional 1997-1999 et un nouveau document de programmation vient d’être approuvé au titre des années 2002-2004. Il est évident que les retombées du plan précédent, en termes de santé, ne sont pas immédiates, car les effets des actions menées dans le domaine sanitaire se manifestent à plus long terme que les trois années de validité dudit plan, et que nombreuses actions indiquées par le plan précédent sont actuellement en cours de réalisation. Elles ne peuvent donc pas encore faire l’objet d’une évaluation finale.
Le rapport sanitaire et social 1999-2000, qui intervient entre les deux Plans socio-sanitaires, a pour vocation de dresser l’état des lieux de la santé des Valdôtains, à partir des données actuellement disponibles. Entre-temps le nouveau Plan socio-sanitaire régional 2002-2004 a quelque peu modifié sa mission institutionnelle: des objectifs de gestion il est passé aux objectifs qui président à la santé et au bien-être de la population valdôtaine et associe à cette mission une pluralité d’intervenants, en passant d’une culture de santé susceptible de fournir un service public, à une culture qui entend faire de la santé une priorité pour tous les citoyens.
Il découle de tout ce qui précède l’importance du rôle d’information que ce rapport socio-sanitaire veut assumer, à l’égard de tous ceux qui considèrent la santé comme un élément essentiel de la protection de la personne humaine, ou bien comme un devoir institutionnel à accomplir. Il est donc évident que, compte tenu de ce nouveau cadre de référence, le rapport socio-sanitaire annuel doit fournir des informations de nature épidémiologique et stratégique, capables de dégager de manière ponctuelle les orientations nécessaires à harmoniser la programmation régionale avec les nouveaux objectifs en matière de santé, énoncés dans les documents de programmation régionale et nationale.
Afin de répondre à ces deux exigences: d’information, à court terme et, stratégiques, à long terme, le rapport 1999-2000 vise à fournir un nombre plus important de données concernant la santé des Valdôtains, en répondant ainsi à la nécessité de mieux informer les citoyens. Il cherche, par ailleurs, à définir les stratégies qui s’imposent, en tenant compte des objectifs de la nouvelle programmation socio-sanitaire régionale.
Cette démarche n’est à présent qu’à un stade embryonnaire, susceptible d’être perfectionnée au fil du temps, grâce surtout à la mise à jour régulière du système informatique régional, à l’amélioration de la qualité et de la fiabilité des données, à l’apport des personnes exerçant dans le domaine de la santé et des politiques sociales, ainsi qu’aux suggestions avancées lors des rencontres, qui auront lieu dans les centres intéressés par le plan de répartition du rapport.
Ce premier rapport socio-sanitaire, celui de 1998 a été qualifié d’agrément politique, visé à la loi n° 5/2000, ne prétend pas à l’exhaustivité quant aux nombreux thèmes abordés. Il représente tout simplement un point de départ important, mais aussi au titre des années 1999 et 2000, une synthèse des thèmes que l’Assessorat compétent a jugés révélateurs de la santé des Valdôtains, de ses caractéristiques et de certains aspects de l’organisation de l’activité des services dans le domaine des politiques sociales régionales.
Pour remédier aux carences propres à tous les rapports sanitaires, à savoir les retards avec lesquels il photographie l’état de santé des Valdôtains, l’Assessorat a mis au point un plan qui prévoit la publication entre deux rapports sanitaires stratégiques d’une validité de 3 ou 4 ans, qui coïncide avec celle des plans socio-sanitaires régionaux, deux rapports thématiques permettant d’assurer un suivi plus précis de l’évolution de l’état de santé de la population valdôtaine. La comparaison entre la Vallée d’Aoste et le reste d’Italie permet de brosser un tableau de la santé dans notre région plutôt rassurant, même s’il faut tenir compte de certains facteurs de risque propres à notre population, du fait de modes de vie ou d’habitudes acquises, qui feront l’objet d’un suivi épidémiologique approprié.
L’image que l’on tire des données démographiques atteste d’un vieillissement précoce de la population valdôtaine. Dans les 20 dernières années le taux de vieillissement de notre population a doublé et au cours de trois dernières années les personnes âgées de plus de 55 ans sont passées de 142,4 à 146,4 pour 100 enfants âgés de 0 à 4 ans; une valeur certainement élevée, inférieure toutefois à celle du Piémont (168,9) et de l’Italie du nord (153,6), même si elle dépasse nettement la moyenne nationale (122,2).
Le solde naturel entre les nés et les morts, tout en étant négatif (-1,5 pour cent personnes par année pour 1000 résidants), n’atteint pas le seuil négatif du Piémont (-3,6) ou de l’Italie du nord (-2). Il est cependant inférieur à la moyenne nationale (-0,6). Le taux de natalité est constant depuis 1980 avec des valeurs comprises entre 8 et 9 naissances vivantes pour 1000 habitants. Le taux de fécondité est toutefois en baisse chez les jeunes de moins de 24 ans, par rapport à 1980 il s’est réduit de plus de 4 fois.
Au contraire, parmi les personnes âgées de 30 à 39 ans, le nombre a augmenté pour des raisons probablement culturelles, économiques, sociales, qui intéressent l’Italie entière. Le phénomène de l’interruption volontaire de grossesse, qui ne semble pas enregistrer des modifications importantes au fil du temps, relève en Vallée d’Aoste une tendance opposée par rapport à l’Italie du nord et à la moyenne nationale et fait enregistrer une faible reprise, notamment parmi les jeunes. Le nombre moyen des membres de la famille valdôtaine est de 2,3 unités, un chiffre inférieur à tous les autres paramètres enregistrés au plan national (2,7), au Piémont et en Italie du nord (2,5), ainsi qu’en Italie du nord dans son ensemble (2,6). Par ailleurs, à la différence du Piémont, de l’Italie du nord ouest et de l’Italie du nord, où les familles composées de deux ou trois membres sont les plus nombreuses, en Vallée d’Aoste le modèle qui prévaut est la famille monoparentale, composée d’un seul membre, suivie par les familles formées de deux personnes qui vivent sous le même toit. La famille de quatre membres en Vallée d’Aoste fait enregistrer un taux négatif de 6 pour cent par rapport à la moyenne nationale et de 3 pour cent par rapport à l’Italie du nord.
Du point de vue strictement épidémiologique les inégalités sociales en matière de santé présentent toutes un niveau standard, sur la base duquel l’échelon inférieur de l’échelle sociale, du point de vue de l’éducation, de la situation professionnelle ou du revenu, présente des caractéristiques négatives de nature épidémiologique par rapport au niveau immédiatement supérieur.
Le niveau d’éducation en Vallée d’Aoste progresse, même s’il est encore inférieur au niveau enregistré au Piémont, dans l’Italie du nord ouest et du nord dans son ensemble, ainsi qu’au niveau national. L’état de santé est également fonction du niveau d’éducation, du fait, entre autres, du recours différent aux examens et aux contrôles préventifs.
En Vallée d’Aoste aussi cette association a été confirmée pour la prévention des cancers féminins. Sans tenir compte de la campagne de monitorage mise en place, les contrôles volontaires périodiques ont été plus nombreux chez les femmes titulaires de titre d’étude supérieur. La description du contexte économique et productif par le recours à des macro-indicateurs révèle une situation positive pour notre région.
Le taux d’activité régionale, en hausse depuis 1993, est supérieur à la moyenne nationale de 6 points en pourcentage, de 4 par rapport au Piémont. Le taux d’occupation totale rapporté au Piémont et aux autres régions italiennes est plus élevé tant chez les hommes que chez les femmes, avec des fortes disparités au sein des différentes classes d’âge.
Le taux global du chômage en Vallée d’Aoste est inférieur à celui du Piémont, ainsi qu’à la moyenne nationale: 5,3 contre respectivement 7,2 et 11,4. Le taux de dépendance est, lui aussi, digne d’intérêt, puisqu’il définit le rapport entre la population inactive et la population active, qui en Vallée d’Aoste atteint 45,3 pour cent. En termes de santé et d’assistance ces chiffres témoignent de la nécessité d’assister les inactifs et d’assurer en même temps la santé aux travailleurs.
En dépit du caractère général des indicateurs des performances de l’environnement, mis au point par le CENSIS en 2000, sur la base des données de l’ISTAT, du Ministère de l’environnement, de Proaqua, de Legambiente et du Corps forestier, il est à souligner les bons résultats obtenus par la Vallée d’Aoste par rapport à toutes les autres régions italiennes.
Le coefficient de 80 attribué au Val d’Aoste, deuxième après le Trentin-Haut-Adige, est le résultat des valeurs obtenues sur la base de chaque indicateur, calculé sur des périodes différentes entre 1995 et 1998. Le prochain rapport, relatif à une évaluation comparative interrégionale, valorisera davantage l’approche locale, basée sur des analyses effectuées sur l’environnement au niveau régional. Le taux de collecte des déchets, relevant des données de 1997, est susceptible d’être amélioré, même si entre 1997 et 2001 ce chiffre est passé de 7 pour cent à 11 pour cent.
Pour ce qui est de la perception que les citoyens ont de leur environnement, le pourcentage des familles interviewées par le CENSIS, qui ont jugé négative la qualité de l’air en Vallée d’Aoste, est décidément inférieur (25 pour cent) aux données enregistrées au Piémont (38,4 pour cent) ou à la moyenne nationale (37 pour cent). Selon les interviewés l’approvisionnement hydrique et la confiance dans l’utilisation de l’eau du robinet pour la consommation humaine, est amélioré.
Pour ce qui est de la qualité de l’air et des nuisances sonores, la Vallée d’Aoste, sur la base de la perception des usagers, pointe à la deuxième place, après la Province autonome de Trente. Du point de vue de l’offre sanitaire la situation régionale est bonne, quoiqu’un processus de réorganisation et rationalisation soit en cours en vertu du plan sanitaire précédent et de la loi régionale n° 5/2000 modifiée. Les dimensions réduites et la position frontalière de notre région ont influé sur certains indicateurs de la demande, de la sensibilité et de l’utilisation, parmi lesquels je cite le taux de mobilité extra-régionale et le taux d’hospitalisation des résidants.
Des actions déjà définies, visant à réduire le nombre des hospitalisations, par le biais également d’accords entre les structures situées dans les zones de frontière pourront, à l’avenir, améliorer les valeurs actuelles. L’efficacité des structures hospitalières est dans l’ensemble bonne, même si elle peut être améliorée pour ce qui est notamment de la durée des séjours hospitaliers, par une utilisation accrue des hôpitaux de jour et l’application du protocole de continuité des soins entre l’hôpital et le territoire dans les établissements d’hébergement et de soin. Rapportée aux autres régions, l’offre sanitaire régionale peut compter sur des taux d’agrément positifs de la part de la population valdôtaine. En dépit des restrictions imposées par le caractère spécifique régional en termes d’économie d’échelle, la Vallée d’Aoste semble assurer une offre sanitaire, caractérisée par le volume élevé des prestations et des services pouvant être fournis aux citoyens.
Pour ce qui est de la répartition des facteurs de risque pour la santé, l’on enregistre, surtout en Vallée d’Aoste, une forte consommation de boissons alcoolisées, qui atteint des niveaux parmi les plus élevés au plan national. D’après les données de l’ISTAT, 6 pour cent des femmes et 28 pour cent des hommes sont en Vallée d’Aoste des gros buveurs.
Les valeurs enregistrées, compte tenu également des différences dues à l’âge, dépassent de 70 pour cent les valeurs du Piémont et du reste d’Italie pour les hommes, et du 10 à 15 pour cent pour les femmes. Le nombre des fumeurs, confronté à une valeur standard pour chaque classe d’âge, est inférieur en Vallée d’Aoste pour les hommes à la moyenne nationale et aux taux enregistrés dans le reste de l’Italie du nord, alors que pour les femmes il n’y a pas des différences notables entre le reste du Pays.
D’après les sondages réalisés par l’ISTAT, il résulte qu’en Vallée d’Aoste les mauvaises habitudes alimentaires sont très répandues, caractérisées par un régime trop riche en protéines et une consommation élevée de graisses d’origine animale. En dépit de cela, le taux des personnes en surpoids est en cohérence avec le reste de l’Italie du nord et est inférieur dans tous les cas à la moyenne nationale, et cela merci aussi au nombre élevé des personnes pratiquant d’une façon plus ou moins régulière l’activité sportive.
Les données sur l’état de santé, rapportées aux mêmes données enregistrées dans les autres régions italiennes sont encourageantes: 66,2 pour cent des hommes et 58 pour cent des femmes déclarent être en bonne santé, 29,5 pour cent des hommes et 34,5 pour cent des femmes déclarent avoir une santé discrète, seul 4,3 pour cent des hommes et 6,6 pour cent des femmes se plaignent d’être en mauvaise santé.
Cette situation, par rapport au reste de l’Italie, est positive surtout pour les hommes, tandis que pour les femmes se situe dans la moyenne nationale ou à un niveau quelque peu inférieur par rapport à l’Italie du nord. A noter les faibles incidences du diabète, de la cataracte, de l’ulcère, de la céphalée parmi les hommes, et du diabète, de l’arthrose, de l’ostéoporose, de lombalgie et de sciatique parmi les femmes. Par contre, les allergies ont dans notre région une incidence beaucoup plus importante qu’ailleurs et dépassent de 40 pour cent les valeurs enregistrées au niveau national pour les hommes et de 20 pour cent pour les femmes, tout comme l’asthme bronchique dont le taux dépasse de 20 pour cent la moyenne nationale parmi les hommes et de 40 pour cent parmi les femmes.
Pour ce qui est des handicaps, la Vallée d’Aoste est la région italienne qui, avec la Province autonome de Bolzano, détient le nombre le plus faible des personnes handicapées, ayant un même âge, 3,2 pour cent des individus de plus de 6 ans. En ce qui concerne les maladies infectieuses, on assiste partout et, également en Vallée d’Aoste, à une chute du taux de mortalité, du fait surtout de la nette diminution de la tuberculose. Même chez les malades de SIDA on registre une baisse du taux de létalité et une amélioration de leur pronostic vital.
Le taux de mortalité reflet l’image la plus complète des disparités relatives aux données épidémiologiques entre la Vallée d’Aoste et le reste de l’Italie et de leur évolution dans le temps, même si l’exiguïté de la population régionale fait qu’il est difficile d’obtenir des données fiables sur la mortalité spécifique, ce qui appelle une certaine prudence dans l’interprétation des résultats.
Le cadre général met en évidence une mortalité des hommes plus élevée que dans la moyenne nationale et notamment chez les personnes jusqu’à 64 ans. Les causes qui expliquent un taux de mortalité aussi élevé, sont liées aux maladies de l’appareil respiratoire, à des habitudes de vie préjudiciables, telles que la consommation de boissons alcoolisées pour les maladies de l’appareil digestif et certains cancers, ainsi qu’à l’exposition à des risques pour la santé, comme les transports, la pratique des sports d’hiver ou les conditions de travail, pour ce qui est notamment des accidents mortels.
Ces problèmes sont plus fréquents entre autres dans la basse Vallée. En dépit de cela, la mortalité générale et les mortalités spécifiques présentent une tendance à la baisse surtout parmi les hommes, ce qui témoigne d’une amélioration des conditions de vie et de santé. Les maladies cardiovasculaires représentent en Vallée d’Aoste, de même qu’en Italie, la première cause de décès, avec des valeurs toutefois inférieures par rapport aux autres régions italiennes.
Le taux de mortalité est plus élevé chez les hommes de 35 à 64 ans, que dans le reste du Pays. La mortalité due au cancer en Vallée d’Aoste est inférieure à celle du Piémont et de l’Italie du nord, tant chez les hommes que chez les femmes; les jeunes adultes présentent même dans ce cas un taux de mortalité supérieure à celui enregistré ailleurs. Les maladies de l’appareil respiratoire présentent ici, chez les hommes, un taux de mortalité plus élevé qu’au Piémont ou dans le reste de l’Italie; les femmes se placent dans la moyenne italienne. Ces différences se retrouvent également parmi les plus jeunes.
La mortalité due aux maladies de l’appareil digestif en Vallée d’Aoste affiche des valeurs élevées, qui chez les hommes atteignent des pics méconnus dans les autres régions italiennes, mais qui se rapprochent davantage des taux enregistrés dans le midi de l’Italie. Chez les femmes, le taux de mortalité est inférieur à celui de l’Italie du sud et à la moyenne nationale. Ce taux est particulièrement élevé parmi les hommes jeunes, il est près du double par rapport au taux enregistré au Piémont et dans le reste d’Italie.
Les traumatismes représentent une cause de décès avec des caractéristiques typiques propres aux accidents, aux causes accidentelles et violentes ainsi qu’aux suicides. Les taux de mortalité y afférent dépasse chez les hommes les taux enregistrés chez les autres régions italiennes avec des valeurs élevées même chez les femmes, taux qui ne sont inférieurs qu’à ceux du Piémont; dans ce cas aussi c’est chez les jeunes que la mortalité est la plus élevée, en particulier chez les hommes.
Un taux de mortalité haut pour des raisons mal connues et pas définies, témoigne du point de vue strictement statistique de la nécessité d’améliorer l’identification des causes du décès. Pour ce qui est de la mortalité due au cancer, les cancers du poumon et du sein sont les plus fréquents respectivement chez les hommes et chez les femmes. Parmi celles-ci suivent par ordre décroissant d’incidence le cancer du colon, de l’estomac et du poumon. Parmi les hommes les organes les plus fréquemment atteints sont la prostate, l’estomac, le colon, le foie, le larynx et la vessie. La comparaison de toutes les données disponibles montre un risque accru chez les hommes résidants au Val d’Aoste par rapport au reste de l’Italie pour ce qui est du cancer des lèvres, de la gorge, du pharynx, du foie, des voies biliaires et de la prostate. Chez les femmes une incidence analogue est représentée par le mélanome, le cancer du sein et de la vessie.
L’analyse sur le territoire de la mortalité due aux pathologies de l’appareil circulatoire met en évidence parmi les hommes une mortalité plus faible par rapport aux personnes résidantes à Aoste, pour lesquelles la proximité de l’hôpital pourrait avoir joué un rôle fondamental dans la rapidité de secours et avoir ainsi évité le risque du décès; en découle évidemment l’importance du système de secours sur le territoire. Les hommes résidants dans la basse Vallée semblent par contre présenter un risque de mortalité général légèrement supérieur par rapport aux résidants dans les autres districts socio-sanitaires, notamment pour ce qui est des pathologies de l’appareil circulatoire et digestif. Les décès survenus en raison des troubles psychiques sont moins importants parmi les personnes résidantes dans la moyenne Vallée. Les femmes qui résident à Aoste sont caractérisées par un faible taux de mortalité, dû aux pathologies de l’appareil circulatoire et digestif; par contre, dans la basse et moyenne Vallée cette mortalité est plus élevée. Les femmes résidantes dans la haute Vallée présentent un risque de mortalité lié aux pathologies de l’appareil respiratoire beaucoup plus élevé que dans les autres districts.
Le rapport se termine sur une analyse des services offerts dans le domaine des politiques sociales. Quant aux politiques de la santé, le rapport s’est limité à ce stade à rendre lisibles les principales caractéristiques de l’offre de services, en fournissant des pistes pour les approfondissements, qui seront essentiellement axés sur les besoins des usagers. En conclusion, l’évolution générale du système sanitaire au cours de ces dernières années montre des signes encourageants quant à l’efficacité des soins dans le cas des maladies pouvant être traitées, comme par exemple certaines maladies infectieuses, certains cancers, certaines maladies de l’appareil digestif et respiratoire.
Il existe, toutefois, encore des cas importants de mortalité précoce, auxquels s’attaquer sur le plan des soins - le cancer - ou de la prévention, afin de réduire les facteurs de risque, notamment alcool, tabac, alimentation et transports, qui sont les causes de décès pouvant être évitées. Certains problèmes qui demeurent encore sans solution, tels que les accidents sur les lieux de travail et les maladies professionnelles, ainsi que les toxicomanies et les suicides, feront l’objet d’études thématiques, qui seront publiées prochainement.
Président La parole à la Conseillère Squarzino Secondina.
Squarzino (PVA-cU)Questa relazione nasce dal fatto che esiste una legge regionale, la legge n. 5/2000, che prescrive che ogni anno sia presentata una relazione sanitaria e sociale "quale strumento informativo e di conoscenza delle dinamiche e delle esigenze del mondo della salute, nonché dei bisogni sanitari e di assistenza sociale espressi nella regione". Inoltre, a tale relazione è affidato anche il compito di "valutare ed interpretare lo stato di salute della popolazione e i risultati raggiunti, in rapporto agli obiettivi definiti dalla programmazione sanitaria e socio-assistenziale".
Come già detto a più riprese, questo documento risponde solo in parte al dettato normativo, in quanto manca la parte relativa alla valutazione e all'interpretazione dei dati. Sono riportati dei dati interessanti, su cui poi tornerò, come chiede il primo comma dell’articolo, ma non possiamo dire che ci siano elementi valutativi in relazione alla programmazione sanitaria e socio-assistenziale. Per questo motivo, fra l’altro, la V Commissione aveva chiesto all’Assessore un'integrazione – cosa di cui la sottoscritta, essendo assente, prende atto - e aveva chiesto che presentasse delle valutazioni: richiesta che l’Assessore non ha gradito, e le spiegazioni date, sia nella lettera inviata alla commissione, sia nell'audizione in commissione, non sono state molto convincenti.
Ci si ricorda che questa relazione si riferisce al periodo 1999-2000, in cui vigeva e vige ancora il Piano 1997-1999, le cui "priorità sono il raggiungimento di obiettivi strutturali e organizzativi generali per la razionalizzazione e la gestione della sanità e delle politiche sociali in Valle d’Aosta". Posso anche capire che questa sia la priorità che l’Assessore ha scelto, però mi riesce difficile condividere il fatto che tutto il piano 1997-1999 - ben 136 pagine del Bollettino regionale! - un piano che presenta una lunga serie di "progetti obiettivo", di "azioni programmate", tutto questo piano sia riducibile all’unica priorità indicata dall’Assessore.
Stamani, lo stesso Assessore diceva che il Piano 1997-1999 aveva un’altra impostazione, che molti degli obiettivi e delle azioni che quel piano prevedeva sono ancora da concludere, però alcune almeno sono state concluse e almeno su questo probabilmente era possibile dire qualcosa!
Oggi, nel suo intervento, l’Assessore ha ricordato che è difficile far coincidere la relazione con la programmazione regionale, è chiaro che sono due cose diverse che si collocano su due piani diversi. Il legislatore era ben consapevole di questo quando in questa legge ha distinto, nell’articolo 2, la programmazione sanitaria regionale, che si attua attraverso il Piano sociosanitario regionale e relativi strumenti di attuazione, piano triennale e poi nell’articolo 4, la relazione sanitaria e sociale, che ha una cadenza annuale e che analizza e fa il punto sulla programmazione in corso di attuazione.
È chiaro che nella logica del legislatore i dati, che ogni anno si accumulano, servono, da una parte, a fare il punto su quanto è stato fatto, sulle questioni ancora aperte, sui punti critici da riprendere; dall’altra, a suggerire eventuali aggiustamenti. Credo che questa sia una procedura corretta, che vada ancora mantenuta.
Capisco che ci sia una difficoltà ad applicarla, questo lo capisco, Assessore, e non credo sia dovuta a cattiva volontà; non penso che l’Assessore si diverta a inventarsi delle cose per andare contro la legge, non lo credo assolutamente! Credo invece, ma non per questo è meno grave, che ci sia una difficoltà nel pensiero, nella cultura dell’Assessorato, a programmare e a verificare le iniziative. In questo senso, forse, si può ravvisare un'accettazione della situazione, nel senso che c’è, da una parte, un costante atteggiamento di seguire i problemi via via che emergono, indipendentemente dalle linee strategiche approvate in sede di Piano sociosanitario, perché questo dà mano libera a chi governa la sanità di scegliere, di volta in volta, quello che preferisce. D’altra parte c’è anche la difficoltà di chiarire le proprie posizioni, perché poi bisogna dire se si sono raggiunte oppure no le mete prefissate. Quindi capisco che c’è questa difficoltà e questa mancanza - forse - di cultura.
Io credo comunque che debba esistere una relazione fra questo rapporto e la programmazione. Lascio per un attimo il problema dell’assenza di elementi di valutazione, fra l’altro l’Assessore stamani ha fatto un lungo intervento in cui ha riassunto in modo efficace i dati che sono nella relazione ed ho apprezzato che qua e là ci siano stati alcuni accenni di valutazione. Secondo me, quello che lei ha tentato di fare in alcuni momenti, forse andava fatto in modo più organico; anzi io speravo che il suo intervento fosse un riprendere i vari punti per valutarli, ma questo non è accaduto se non per "spizzichi e bocconi"!
Vorrei adesso concentrarmi sul contenuto di questa relazione, di cui sarebbe stato utile disporre nel momento in cui si andava a discutere il nuovo Piano sociosanitario 2002-2004. Può darsi che l’Assessore e i suoi uffici lo conoscessero, dato che è stato preparata in concomitanza col Piano, anche se non abbiamo sempre trovato delle correlazioni fra quanto detto nella relazione sanitaria e il Piano. Faccio l’esempio su cui avevo attirato l’attenzione in Consiglio e che l’Assessore ha ripreso oggi, il problema dell’alcoldipendenza. Anche lei stamani, leggendo i dati, ha riportato un dato che rivela la gravità del problema dell’alcolismo in Valle.
Non possiamo dire che nel piano triennale 2002-2004 questo fenomeno sia stato preso come una delle attenzioni prioritarie da tenere sotto controllo. A questo punto è difficile capire come si colloca questo piano rispetto al precedente e al futuro; non ha rapporto con il piano precedente, cioè l’attuale piano, perché non viene detto cosa è stato fatto e cosa rimane da fare rispetto al piano 1997-1999, non ha rapporto con il piano futuro perché i dati qui presentati non sono presi in considerazione.
Vorrei sottolineare il fatto che qui siamo di fronte a un procedere che fa ricorso a soluzioni di continuità, come se ogni volta si ripartisse da altre prospettive o da altre esigenze. In queste condizioni viene meno lo stesso concetto di programmazione: cioè l’esame della situazione con individuazione degli elementi critici, scelta degli obiettivi, strategie, attuazione, verifica, da cui si riparte per progettare di nuovo e il ciclo ricomincia; qui, invece, ogni documento è un dato a sé, non collegabile, con delle cesure fra l’uno e l’altro, ed è una scelta questa, che io contesto. Eppure, dicevo prima, la relazione contiene una serie di dati interessanti.
L’Assessore ha ribadito con forza il ruolo positivo dell'informazione, su questo concordo assolutamente. Credo che sia molto utile avere in modo periodico dei dati che descrivano la situazione della salute della popolazione della nostra regione; tuttavia l’informazione non è una cosa a sé stante, ma ha un suo ruolo, per cui i dati che vengono presentati parlano, se li si interroga.
Quello che mi sembra sia mancato è la presentazione delle domande che poniamo a questi dati, quali riflessioni che questi dati ci suggeriscono. Mentre lei parlava, io scorrevo i punti che mi ero segnata e molti punti coincidono; la differenza è che io faccio delle riflessioni su questi punti, riflessioni che adesso le propongo, se lei vuole, come un contributo per evidenziare alcuni problemi che questi dati pongono. Lei ha ricordato, fra i vari elementi, che esiste "un livello medio di istruzione" inferiore rispetto a quella nazionale del nord Italia, e poi ha ricordato anche che il livello di salute è correlato con il grado di istruzione della popolazione.
Ora, questi due dati in qualche modo dovrebbero interpellarci per conoscere cosa possiamo fare, quali problemi questi pongono, chi se ne farà carico. Fra l’altro questo è un dato che non riguarda solo la sanità e che esula dal piano strettamente della sanità, mentre altri sono più specifici. Ancora, nella relazione si rileva che "il reddito medio in Valle d’Aosta è di 40,4 milioni pro capite", mentre la media nazionale è di 31,6 milioni pro capite, quindi quasi 10 milioni in più della media nazionale.
Ma questo dato - mi chiedo - viene preso in considerazione nel momento in cui stabiliamo quali sono i livelli minimi di reddito, per accedere ai servizi? Perché se qui abbiamo un livello medio su 40 milioni, è chiaro che la soglia di povertà è chiaramente inferiore a questa soglia, ed è una soglia superiore alla soglia nazionale di povertà, perché lei sa benissimo che le soglie di povertà sono collegate al reddito! Questo è un problema che si pone, su cui bisogna riflettere e trovare delle soluzioni e non prendere tout court gli indicatori nazionali!
Lei ricordava anche come esista una vasta categoria di soggetti "dipendenti economicamente", cioè dei soggetti deboli i cui bisogni assistenziali andrebbero presi in conto. È un'affermazione che denota come esista una vasta gamma di bisogni forse ancora inespressi, ma latenti, che dovremmo analizzare e cogliere. Nel nuovo Piano sociosanitario è previsto un osservatorio sulla povertà, che è stato voluto per recepire questi bisogni inespressi, ma ci sono molte azioni che fin da adesso l’Assessorato potrebbe fare! L’Assessorato ha a disposizione tutta una serie di dati che già esistono, ma che non usa, di cui non si serve per leggere la realtà.
Riprendo un esempio già fatto altre volte, perché è significativo: c’è la legge regionale n. 19 sul minimo vitale, la legge che vuole cercare di rispondere a questi bisogni, sulla cui applicazione non ci sono dati disponibili. Ci saranno montagne di dati cartacei, ma lei sa benissimo che i dati cartacei non ci servono, se non vengono tutti raccolti e analizzati, sintetizzati e compattati! E qui inserisco quello che si intende per "priorità".
Nel momento in cui abbiamo parlato di questo argomento in commissione, l’Assessore ha detto che l’Amministrazione regionale aveva scelto come settore da informatizzare il settore che riguarda gli invalidi civili, per informatizzare tutta la procedura, e quindi era stata indicata questa come priorità. Lei capisce che è importantissimo individuare le priorità, e quelle che non sono individuate chiaramente rimangono indietro.
Questo significa che finora la ricerca dei bisogni latenti o delle fasce deboli della popolazione non è stata una "priorità" dell’Assessorato, e questo mi dispiace, perché al di là della sua buona volontà, Assessore, del suo buon cuore, della sua disponibilità ad aiutare le persone, di fatto lei non attiva gli strumenti che potrebbero invece servire a tutti, al suo Assessorato per primo, a capire la situazione e ad agire di conseguenza! Io credo quindi che una delle priorità del 2002, e glielo chiedo Assessore pubblicamente, sia proprio l'informatizzazione di questi dati, altrimenti non si fa un passo avanti rispetto a un problema che lei, non io, ma lei ha sottolineato!
Rispetto alla composizione della famiglia, prendiamo atto che abbiamo famiglie monoparentali e questo fa sì che sia ridotto il potenziale di capitale di solidarietà delle reti familiari: questo è un dato di fatto. Che rapporto c’è fra questa situazione e la politica di assistenza che viene praticata? Qui continuiamo a chiedere alla famiglia una risposta ai bisogni delle persone inabili, ma essendo così diminuita la famiglia, questa non è più in grado di farlo, per cui forse bisogna ripensare a questo modello, con cui continuiamo a chiedere alla famiglia di intervenire e di farsi carico delle persone inabili.
Come pure, rispetto al problema dell'interruzione volontaria di gravidanza, i dati ci dicono che c’è stato un calo costante dagli inizi degli anni ’80 e poi dal ’96, in controtendenza rispetto al resto del nord, si è verificata una lieve ripresa, più evidente nelle classi di età più giovani e nelle donne nubili: qui si cerca di dare alcune spiegazioni, dovute all'educazione, al reddito che è aumentato. Assessore, io le chiederei di fare una verifica sul ruolo dei consultori e sulla capacità di intercettare le giovani, visto che di queste si parla, di riflettere sulle azioni di prevenzione che sono messe in atto rispetto all'educazione sessuale, perché se c’è stato un aumento di interventi di interruzione volontaria di gravidanza, può darsi che sia venuto meno quello che era all’inizio un supporto alle persone per non ricorrere a questi mezzi.
Rispetto agli anziani, Assessore, se prendiamo tutta la parte che descrive la situazione degli anziani risulta che la situazione della città di Aosta è quella in cui c’è un più basso rapporto fra posti disponibili in strutture e popolazione, rispetto alle restanti zone della Valle. Nella zona di Aosta c’è un rapporto di 3,7 come percentuale di posti letto sulla popolazione, a fronte di un 5,4-5,2 delle altre parti della regione, e questo pur in presenza di una più consistente presenza di anziani proprio nel capoluogo regionale.
Questo dovrebbe essere almeno un dato che pone un problema, mentre qui non l’ho neanche visto sottolineato come evidenziazione di questo aspetto. Dobbiamo chiederci se esiste una politica differenziata che la Regione fa nei confronti di Aosta rispetto a tutte le altre parti della regione, perché rispetto agli anziani vediamo che i risultati sono diversi, quindi dobbiamo porci l’interrogativo se non valga la pena di capire perché questo avviene.
Non sarebbe forse un obiettivo, quello di riequilibrare la situazione sul territorio? Fra l’altro questo dato percentuale era un dato pregresso: ma se rispetto al 1996-1997 non c’è stato un cambiamento, allora credo che questo punto vada ripreso.
Ci sono poi altri dati molto interessanti, che riguardano la classificazione degli ospiti inseriti nelle microcomunità in base alla presenza di patologie rilevanti.
Su 481 ospiti solo 17 sono autosufficienti e 287 gravemente non autosufficienti, addirittura abbiamo un quinto degli ospiti affetto da demenza senile. Di fronte a questa situazione come facciamo ancora a parlare - e qui, purtroppo, il nuovo piano ha indicato delle strade, che però non mi sembrano ancora adeguate rispetto a questi dati - come possiamo ancora parlare di microcomunità, dicevo, quando 17 sono autosufficienti su 481 ospiti? Veramente è cambiato totalmente il progetto delle microcomunità, che stanno diventando RSA?
(interruzione dell’Assessore Vicquéry, fuori microfono)
? ma sono di fatto tutte RSA! Attenzione, nel piano non è così chiaro: nel piano si dice che le RSA sono per gli ammalati affetti da demenza senile, che sono un quinto; ma un quinto di 481 ne lascia fuori ancora più di 300 che sono gravemente non autosufficienti, per l’esattezza 287! Le persone gravemente non autosufficienti hanno bisogno di un servizio più "sanitario", di RSA e non di "microcomunità".
Credo che vada ripensata tutta la politica delle microcomunità e vada garantito più personale infermieristico e specializzato rispetto a quello che c'è, altrimenti non si dà una risposta adeguata agli utenti. Viene presentato come dato positivo, ed è vero, il fatto che l’assistenza domiciliare è gratuita in tutti i casi in cui viene erogata come sostitutiva dell'istituzionalizzazione; ma rispetto a questo fatto mancano dei dati, forse perché non sono stati raccolti. Senza questi dati è difficile dire in proporzione quanti ricorrono a questo servizio, se questo servizio è marginale rispetto a tutte le altre offerte che vengono fatte, se risponde ai bisogni diffusi e se questo va aumentato oppure no, perché a questo punto richiederebbe eventualmente anche una diversa distribuzione del budget.
Rispetto all’Ospedale, sulla situazione ospedaliera si ricorda che ci sono alti valori di degenza media? non mi ero accorta che ho solo un minuto? ho ancora un secondo intervento? Va bene! Sulla situazione ospedaliera ritornerò, semmai sull’Ospedale parlerà il mio collega. C’è invece un altro elemento che mi interessa di più sottolineare e cioè il fatto che bisogna pensare alla prossima relazione. La proposta che ha fatto l’Assessore non mi convince molto, credo che occorra fin da ora precisare quali sono gli obiettivi specifici del Piano 2002-2004, perseguibili nell’arco di un triennio, perché solo così sarà possibile fare una valutazione chiara. A questo riguardo presentiamo un ordine del giorno.
Président La parole au Conseiller Piccolo.
Piccolo (SA)Non c’è dubbio che la relazione sanitaria e sociale relativa all’anno 1999-2000 è una relazione ampia e dettagliata, che non ostenta di mettere in luce anche alcune lacune ancora esistenti nel settore sanitario e sociale con molta chiarezza, e per i quali settori occorre dare tempestive risposte con interventi finanziari mirati. A nome del gruppo intendo però tralasciare alcuni problemi contenuti nella relazione per evidenziare una parte della stessa e su alcuni problemi di carattere sociale che, più volte, ho avuto occasione di sottolineare in Consiglio.
Con una considerazione di carattere generale, ci preme innanzitutto sottolineare che occorre prestare maggiore attenzione all’analisi ed allo studio dello stato di povertà di alcuni ambiti della nostra comunità, tenuto conto che su questo problema si innestano problematiche concernenti l’immigrazione-extra comunitaria ed il problema della casa. Una prima risposta potrebbe essere quella di realizzare al più presto un "Osservatorio regionale sulla povertà".
Ritorno ora al problema di carattere sociale, e mi riferisco in particolare a quanto contenuto a pagina 89 e cioè gli "Ambiti delle problematiche sociali" per quanto attiene i servizi rivolti agli anziani, un numero sempre più crescente, come tra l’altro sottolineato nella stessa relazione ed in modo puntuale, e cioè l’evidente e progressivo invecchiamento della popolazione e, con essa, analisi che condivido pienamente; basta leggere il primo capoverso della pagina 89 della relazione, contenente considerazioni che non possono che essere sposate. Ambito, quello relativo agli anziani, per il quale vengono previsti servizi quali: l’assistenza domiciliare, i centri diurni e di incontro, le microcomunità, le case di riposo. A questi si aggiungono servizi minori gestiti dagli enti territoriali e cioè i soggiorni marini e i servizi di telesoccorso. Per quanto attiene alcuni di questi servizi vorremmo fare alcune considerazioni e proposte.
"Assistenza domiciliare": non vi è dubbio che questo tipo di servizio è capillare su tutto il territorio regionale, sottolineato nella stessa relazione. A parere nostro, occorre però completare questo servizio con un più accurato servizio infermieristico e di riabilitazione - si tratta di persone anziane - e quindi persone che necessitano di cure sia infermieristiche che di terapia riabilitativa. So della difficoltà di reperire questo tipo di personale, ma chiediamo un maggiore sforzo ed impegno, anche di tipo finanziario, con convenzioni con personale di questo tipo specializzato. "Microcomunità": sono oggi sufficienti quelle esistenti, a parer vostro, ma occorre che le funzioni siano diverse rispetto a altre strutture quali le RSA.
Le microcomunità sono nate per gestire servizi rivolti ad anziani autosufficienti e sole e non per malati cronici. "Case di Riposo": occorre incrementare l’ospitalità di alcuni particolari anziani con le strutture che rispondono a questo tipo di esigenze e cioè le RSA. La relazione cita solo convenzioni con due strutture private.
Qualcuno potrà dire "déjà vu" e "déjà entendu"; mai come in questa occasione è opportuna una citazione latina "repetita juvant". Dico questo perché quanto sto per dire l’ho già detto e ridetto in questo Consiglio in occasione di discussione su problemi sociosanitari.
L’impegno politico, caro Assessore, e mi rivolgo anche a tutto l’Esecutivo, deve essere quello di poter incrementare con finanziamenti mirati alla nascita di altre RSA (in particolare la loro individuazione sul territorio regionale). Per quanto attiene l’utilizzo dell’unica RSA in fase di ultimazione lavori - e mi riferisco alla RSA di Antey - occorre innanzitutto accelerare la sua definizione utilizzandola in pieno: si tratta infatti di una moderna struttura che potrebbe soddisfare un gran numero di utenza particolare. Per le modalità gestionali desideriamo suggerire una gestione di tipo privato affidato a cooperative ed organizzazioni specializzate poiché, oltre a garantire un servizio efficiente 24 ore su 24, possono inoltre garantire un servizio a costi - secondo noi - ridotti rispetto a strutture gestite dall’ente pubblico. Va sottolineato peraltro che è difficile, e questo l’Assessore lo sa benissimo, reperire personale specializzato per questo tipo di servizio nella nostra Regione.
Ci risulta inoltre che alcune cooperative private, tra l’altro operanti in altre regioni a noi vicine, sono interessate a venire in Valle per gestire alcune strutture, tipo case di riposo. Chiediamo pertanto cosa ne pensa l’Assessore Vicquéry su questo tipo di scelta, se condivide le valutazioni appena fatte e se valuta positivamente il fatto che le persone anziane avrebbero il vantaggio di restare nel contesto regionale e quindi più vicine agli affetti familiari. Queste erano alcune considerazioni e proposte che il gruppo della Stella Alpina sente di dover avanzare oggi e confida nel recepimento di quanto è stato evidenziato.
Concludo, pur sottolineando quanto evidenziato, dichiarando, a nome della Stella Alpina, il voto favorevole alla relazione.
Président La parole au Conseiller Beneforti.
Beneforti (PVA-cU)Per quanto mi riguarda, in questo intervento affronto il problema del sociale e della sanità nelle linee generali e, rispetto ai dati contenuti nella relazione, li leggo non come sono stati letti dall’Assessore, dalla dirigenza dell’USL, dalla Giunta, dalla maggioranza e anche da noi dell'opposizione, ma li leggo come li vede la gente, il cittadino qualsiasi, come li vede e li legge l’uomo della strada, che crede - o al quale si fa credere - di essere al centro del servizio sanitario, mentre non lo è sempre.
È vero, la legge prevede la presentazione di relazioni annuali, come questa, che informano sullo stato sanitario e sociale, e forniscono i dati da valutare e interpretare. Le leggi prevedono il Piano sociosanitario, il bilancio annuale economico e finanziario, ma la legge prevede anche che tutto sia veritiero, che sia chiaro e credibile.
Purtroppo non sempre è così. In molte occasioni, a quanto viene affermato - e non voglio dire parole grosse - forse non ci credono nemmeno coloro che mettono nero su bianco! Dico questo, perché in tutti i settori, in particolare nel servizio sanitario e sociale, non si può essere superficiali; occorre tener presente che ogni iniziativa che viene presa ricade sulla salute degli altri, sulla vita degli altri. Certi problemi, in una piccola regione come la nostra, non si risolvono con il protagonismo, con le grandi teorie, con i grandi programmi, con le conferenze stampa: si risolvono vivendoli giorno per giorno, affrontandoli di volta in volta, con la partecipazione delle parti interessate, senza clientelismo e tantomeno con una visione di parte o di partito; si risolvono svolgendo ognuno il proprio ruolo e con la collaborazione di tutte le parti interessate, che si devono sentire impegnate: regioni, comuni, unità sanitarie locali e cittadini.
Anche i cittadini devono sapere qual è la realtà, cosa si è realizzato e anche cosa rimane da fare, nonché le priorità che vengono date ai problemi, perché è chiaro che non sempre tutto si può risolvere nell’immediato, ma si devono fare delle scelte e il cittadino deve essere messo a conoscenza delle scelte e delle priorità che si danno ai problemi che lo riguardano! Occorre dimostrare quali sono i programmi e gli obiettivi che si sono realizzati e ciò che era stato previsto di realizzare, perché non basta dichiarare quello che si vuole realizzare, bisogna anche dire il perché certi obiettivi non sono stati raggiunti!
Questi obiettivi devono essere realizzati in modo particolare con l’intervento pubblico, in un settore come quello della sanità che non può essere delegato ai privati, che lo esercitano prevalentemente a scopo di lucro; io non credo che i privati si mettano ad investire nella sanità, perché non sono mai stati portati a fare della beneficenza: o c’è un tornaconto oppure non investono nella salute.
Occorre attuare la politica sanitaria secondo criteri di obiettività e trasparenza, criteri di garanzia e di tutela dell’ammalato, perché sono sempre convinto che i presupposti per una effettiva riforma della sanità siano: il malato al centro del servizio sanitario e sociale, l'eliminazione di ogni interferenza di forze esterne nella gestione dell’Unità sanitaria locale, di ogni assembramento di tipo clientelare ed elettorale (che possa essere presente o che si possa anche costituire), la rivalutazione e riqualificazione continua e costante del personale medico e non, il coinvolgimento della collettività nella gestione della politica sanitaria, in modo che tutti diventino responsabili e capaci di autocontrollarsi e di controllare, facendo le dovute rimostranze affinché abusi, sprechi, illeciti, arricchimenti sulla pelle degli ammalati, siano sempre meno frequenti.
Occorre far comprendere che i soldi per la spesa sanitaria sono di tutti e che nessuno è autorizzato ad approfittarne, come pure mettere in atto tutte le competenze che spettano alla Regione, svolgendo il ruolo di indirizzo e di coordinamento che le compete. A tal fine devono essere coinvolte le istituzioni preposte, tutti gli addetti ai lavori, compreso il singolo cittadino, in modo da saldare le responsabilità sul piano finanziario e gestionale fra la Regione e l’USL, le autonomie locali, gli operatori sanitari a tutti i livelli e la stessa collettività valdostana.
È con questa volontà, è con questo spirito, con questo modo di essere che occorre affrontare i problemi sanitari e sociali nella nostra regione, per ovviare alle carenze esistenti nel sistema e dare alla collettività valdostana un servizio sanitario pubblico più efficiente e più ordinato, in modo da non costringere nessuno a rivolgersi ai privati o ai centri fuori Valle. È chiaro che molto lavoro è stato fatto, molte cose sono state realizzate, non dico di no; ma ancora tanto resta da fare, lo dice la stessa relazione che è stata presentata. Certamente le difficoltà da superare non sono poche, anche se le prime sono quelle economiche e finanziarie.
Le difficoltà non si superano presentando delle relazioni ben fatte, ma troppo schematiche, mancanti di una valutazione che deve essere invece sempre compresa nei documenti. Non si possono fornire dei dati senza farne poi una valutazione, sul piano della professionalità, sul piano politico; deve essere sempre espressa nei documenti come quello che oggi stiamo discutendo. Non deve essere presentata una semplice e sterile relazione solo perché la legge lo prevede; occorre guardare avanti e dire le cose come stanno!
Del resto, come si fa a mettere in atto il Piano sociosanitario futuro, senza far conoscere il punto da cui si parte? La valutazione sull’offerta sanitaria, riportata a pagina 81 della relazione, non è approfondita, non si mette il dito sulle piaghe. È vero che il Servizio sanitario regionale eroga ed assicura l’assistenza a tutta la popolazione sui tre livelli: prevenzione e tutela ambientale, assistenza specialistica e ambulatoriale sul territorio, assistenza ospedaliera; ma non basta fotografare la situazione, occorre anche approfondire le cause che creano ritardi e ingiustizie, e certi privilegi!
Con le nostre interrogazioni, interpellanze e mozioni che abbiamo presentato in questa sede, abbiamo sempre messo in evidenza le lacune che ancora sussistono. Del resto, come fanno a decollare le politiche per attuare la deospedalizzazione, se sul territorio non si creano le strutture che servono, se mancano i medici specialisti, se manca il personale, se i medici di base non fanno valere la loro professionalità, se i medici migliori lasciano l’Ospedale, il territorio, se i centri traumatologici non sono potenziati e invece vengono sviliti, se i poliambulatori che abbiamo restano quelli che sono, se le RSA non si costituiscono, se non si modificano certe situazioni in cui si trovano i servizi? Il cittadino, se non si rimedia a questa situazione, tenderà sempre a rivolgersi all’Ospedale, perché è più sicuro: di conseguenza, l’obiettivo che si vuole raggiungere per migliorare lo stato della salute dei cittadini rimarrà sulla carta e aumenterà la mobilità passiva, come del resto sta avvenendo da un anno all’altro. C’è sempre più gente che va a curarsi fuori Valle.
Assessore, io denuncio tante cose non per demolire, tanto meno per oscurare ciò che di nuovo viene fatto. Ma come si fa ad affermare di voler dare dei servizi efficienti, quando abbiamo un ospedale dove manca il direttore sanitario e dove non esiste una direzione sanitaria? È come se in un'azienda mancasse il capo del personale!
All’Ospedale tutto è in mano ai privati, che fanno ciò che vogliono o subiscono gli ordini che vengono dall’alto! Ugualmente, quando all’USL abbiamo un'oligarchia nelle cui mani ruota il potere, dove i provvedimenti vengono presi ad uso e consumo dei suoi componenti, quando si sente parlare di privatizzazione perfino del Beauregard? ho sentito dire dall’Assessore, in questa sede, e anche in commissione? vedo che la Stella Alpina è sempre attenta! Vi ringrazio di continuare a parlare?
(interruzione di un Consigliere della Stella Alpina, fuori microfono)
? no, a me no! Abbiate anche l’educazione verso i colleghi a cui fa piacere assistere! Dicevo, quando si sente parlare di privatizzazione perfino del Beauregard - come se non bastassero le esperienze fatte - stiamo attenti, perché prima o poi, con tutto questo "privatizzare" anche all’interno dell’Ospedale qualche bombetta scoppia!
Lo dico perché temo nel vedere certe situazioni dopo certi lavori dati in appalto anche all’Ospedale. Assessore, noi mettiamo in mano l’Ospedale e gli ammalati a persone che non hanno nessun interesse e attaccamento ad esso, e lo diamo a chi paga poco questa gente e raccoglie quello che trova per le strade: c’è "l’Armata Brancaleone"! La realtà è questa, e gli addetti cambiano tutti i giorni, perché via via che quelli che ci lavorano trovano un’occupazione, se ne vanno, e quindi arriva sempre personale nuovo! Che sicurezza abbiamo da queste persone, da come si pongono nei confronti degli ammalati? E poi aumentano tutti quei problemi che stanno aumentando, che non sto qui a ripetere. Tutto ciò avviene perché non ci si pone il problema di quale deve essere il ruolo del sistema pubblico e il ruolo del privato; non si può spingere il cittadino verso il privato, perché non siamo capaci di eliminare le carenze e i ritardi del pubblico.
Rispetto al problema degli anziani, devo dire che in Valle d’Aosta è sempre stata rivolta una particolare attenzione nei confronti della popolazione anziana. Infatti, oltre alla realizzazione dell’Ospedale geriatrico del Beauregard, è vigente anche una legislazione regionale che prevede interventi riguardanti l’assistenza domiciliare, le microcomunità, i centri diurni e notturni: lo si deve riconoscere, è stato fatto quanto era possibile per migliorare questi servizi. Con l’assistenza domiciliare si è inteso dare all’anziano la possibilità di rimanere nel proprio ambiente, nel proprio ambito familiare, e quindi dare una risposta e rimuovere le cause che costringono l’anziano al ricovero, alla solitudine, all'emarginazione. Con l’aumento del numero delle microcomunità o tramite la ristrutturazione e l’ampliamento dell’esistente si è inteso dare una risposta alle richieste degli anziani soli o abbandonati dai parenti, perché non in condizioni di tenerli nelle loro abitazioni.
Oggi, purtroppo dobbiamo dirlo, nelle microcomunità sono presenti anziani non autosufficienti, disabili e anziani colpiti da malattie varie, e questo perché non è stato dato seguito - nonostante siano trascorsi decine di anni - alla costituzione delle RSA, ai centri per malati di mente. In questo settore siamo di gran lunga in ritardo. Anche nel settore sociale occorre tornare alla normalità. In una società civile, non è giusto accusare certi ritardi, dato che vi siete impegnati nella realizzazione, facendo giocare il ruolo che loro compete anche agli enti locali, ai comuni, alle comunità montane! Gli impegni che essi prendono bisogna che li portino avanti; nello stesso tempo dobbiamo coinvolgere anche le parti che devono essere coinvolte.
Chi, come me e anche tanti di voi, ha toccato con mano i problemi con cui la gente deve fare i conti, giorno per giorno, si rende conto dell'utilità del lavoro che deve essere svolto a favore dei deboli, dei minori, degli ammalati, degli anziani handicappati, dei poveri di ieri e di oggi, dei tossicodipendenti, degli alcolisti, nonché degli immigrati, da qualsiasi parte provengano, come di tutti coloro che con enormi sacrifici contribuiscono alla difesa del territorio e dell’ambiente.
Chi ha la mia stessa esperienza si rende conto che solo con la collaborazione di tutti si possono superare le carenze che ancora sussistono da parte dell’ente pubblico nel sistema sociale e sanitario nel nostro Paese, e anche nella nostra regione, come si rende conto che il volontariato è anche la strada per dare il peso dovuto a quei valori che sono e devono essere alla base della convivenza umana. Se ci rendiamo conto di questo, è solo con l’impegno vero verso il prossimo che si risolvono i problemi e si mette effettivamente al centro del servizio sociosanitario l’uomo, che oggi non c'è "in toto"!
Si dà atto che, dalle ore 11,33, presiede il Vicepresidente Viérin Marco.
Presidente La parola al Consigliere Frassy.
Frassy (FI)Sulla sanità penso che siano state fatte molte parole in questi mesi e anche questa mattina, e probabilmente questo dibattito non contribuirà a risolvere nessun problema dei tanti problemi che affliggono la sanità, ma se questo - come è molto probabile - accadrà, riteniamo che sia anche causa e colpa del modo in cui questa relazione è stata confezionata e presentata all’aula.
Prima di addentrarmi nel merito di questa relazione, non posso non notare con rammarico l’assenza del Presidente della V Commissione, collega Rini, il quale oggi dovrebbe rassegnare le dimissioni da Presidente della V Commissione perché, al di là di quello che può essere il giudizio sulla relazione, il giudizio sul Presidente della V Commissione non può che essere negativo sotto il profilo politico, ma anche - mi dispiace dirlo - sotto il profilo della dignità personale.
Perché un presidente di commissione non può impegnare la commissione su una certa direzione, e in maniera immotivata abbassare il capo di fronte a due lettere virulente, ma non la virulenza epidemiologica, bensì la virulenza di cui l’Assessore Vicquéry spesso è capace, e rinunciare a fare quello che è il suo dovere di Presidente di Commissione.
Voglio leggere - per quanti non hanno vissuto la vicenda di mancato approfondimento di V Commissione - quanto in data 15 ottobre il Presidente Rini, raccogliendo le istanze di tutti i commissari presenti, scrive all’Assessore: "Dopo un approfondito dibattito, la V Commissione ha valutato il provvedimento privo di ogni elemento di valutazione delle politiche sanitarie e sociali raggiunte o che si intende raggiungere. La prego pertanto di voler cortesemente integrare la relazione sanitaria, fornendo alla commissione le valutazioni in merito allo stato di salute della popolazione e ai risultati raggiunti in rapporto agli obiettivi definiti dalla programmazione sanitaria".
Questa lettera ha avuto riscontro un mese dopo, il 20 novembre, con due pagine fitte fitte, che non sto a leggere perché sottrarrei tempo prezioso al ragionamento che voglio svolgere, ma nelle quali l’Assessore evidenzia la natura generica, contesta i toni della richiesta stessa e conclude dicendo che "le valutazioni politiche, chieste dalla commissione, saranno condotte in sede opportuna": non specifica quale, auspichiamo questa "dall’Assessore competente". Ora, se la questione fosse limitata a queste due lettere, di per sé sarebbe già grave, perché la V Commissione fa una richiesta, e sul presupposto che la V Commissione sia composta da consiglieri che siano consapevoli delle richieste che fanno, è quanto meno curioso che la risposta negativa dell’Assessore faccia sì che la commissione esprima comunque un giudizio positivo sulla relazione e mandi all’aula questa relazione con un parere positivo.
Un parere fittizio, fasullo, perché delle due l’una: o il Presidente Rini ha scritto delle menzogne all’Assessore, dicendo che, come commissione, avevamo approfondito e valutato, oppure avevamo approfondito e valutato e l’Assessore ha ritenuto legittimamente, dal punto di vista politico, di percorrere una strada diversa.
La conclusione logica sarebbe comunque stata che la commissione esprimesse a questo punto un giudizio negativo. Questo non è accaduto. Da dove nasce la richiesta della V Commissione? Nasce solo dalla curiosità morbosa, eccessiva dei commissari, Assessore? No! La richiesta della V Commissione nasce da un articolo di legge. Con rammarico prendo atto che in questo Consiglio? per la terza volta, abbiamo affrontato argomenti su Finaosta, su ISECO, e oggi sulla relazione sanitaria? di come le leggi che fa questo Consiglio non vengano rispettate neppure dalla stessa Amministrazione regionale che fa le leggi stesse! Mi domando quale sia l’utilità a questo punto di legiferare se le leggi non vengono rispettate, non certo dai cittadini, che vengono sanzionati pesantemente, e mi riferisco alle sanzioni che il Corpo forestale, in modo puntuale, pesante e preciso, riesce spesso a irrogare ai cittadini che violano le disposizioni!
L’articolo 4 della legge n. 5/2000 è dedicato alla relazione sanitaria e sociale e dice cosa deve contenere, dice che la relazione annuale sanitaria e sociale si pone quale strumento informativo e di conoscenza delle dinamiche e delle esigenze del mondo della salute, nonché dei bisogni sanitari di assistenza sociale espressi dalla Regione: questo al primo comma. Al secondo comma, dice, in maniera chiara, che la relazione valuta e interpreta lo stato di salute e i risultati raggiunti in rapporto agli obiettivi definiti dalla programmazione.
Oggi noi non sappiamo quello che è lo stato di soddisfazione della politica sanitaria, gestita dall’Assessore, perché l’Assessore ha omesso di evidenziare quali siano i risultati raggiunti in riferimento alla programmazione.
Quello che è più grave, Assessore, è che su un lungo dibattito, avvenuto a luglio durante la discussione del nuovo Piano triennale 2002-2004, per rispondere alle critiche, che lei ha capito essere fondate, sull’assenza di priorità, sull’assenza di risorse finanziarie individuate per concretizzare il piano triennale, lei ha garantito in aula che questi dati sarebbero stati oggetto di una relazione di accompagnamento al bilancio - il ricordo è recente e non so se i colleghi hanno ricordo di una relazione attuativa, di un programma attuativo, anno per anno, del piano triennale, io non ne ho ricordo - aggiungendo che comunque una valutazione sulla capacità di programmazione avremmo avuto modo di dedurla dalla relazione sociosanitaria.
Assessore, mi dispiace che siano rimaste parole, alle quali non sono seguiti assolutamente fatti e abbiamo la difficoltà di esprimere dei giudizi compiuti, perché rischiano di essere dei giudizi tacciati di soggettività, di parzialità, in quanto l’Assessore, forse per una difficoltà sua, ha preferito rimandare in altra sede opportuna e in altri tempi la valutazione di quelle che sono le politiche sanitarie regionali.
Assessore, di cosa discutiamo allora oggi? Discutiamo di quello che non c’è, e qui potremmo già chiudere la discussione! Discutiamo di quel poco che emerge, del quale peraltro sarebbe opportuno capire quali sono le riflessioni nella prospettiva e quali sono le utilità di questi dati, dati che sicuramente hanno impegnato gli uffici e hanno sottratto risorse umane ed economiche all'Amministrazione regionale per la compilazione di questo libello! Assessore, ha senso che su una relazione annuale, la quale diventa invece biennale perché c’era già un ritardo a monte - di conseguenza qui ci troviamo a valutare due annualità - noi esaminiamo dati del 1981, dati del 1991? I dati più recenti mediamente si fermano al 1997-1998, nonostante la relazione sia titolata agli anni 1999-2000!
Il 90 percento di questa relazione, ben confezionata e ben impaginata, cromaticamente affascinante, è un insieme di dati che non hanno utilità alcuna, ma non perché lo dico io, Assessore, perché lo dice lei, perché giustamente questi sono dati vecchi, sono dati ISTAT che "Il Sole 24ore" pubblica semestralmente, che altre riviste pubblicano periodicamente! Lei ha fatto un’opera di collage, ha messo assieme dati che gli addetti ai lavori più attenti già conoscevano e li ha spacciati - questa è poi la definizione giusta - come relazione sul biennio 1999-2000; di più: questi sono dati che arrivano con interpolazioni, perché lei stesso lo ha dovuto riconoscere, che prendono a prestito risorse esterne alla Valle d’Aosta?
(proteste dell’Assessore Vicquéry, fuori microfono)
? perché l’Osservatorio epidemiologico regionale è scritto, ma è ancora da realizzare, tant’è che lei ha dovuto riconoscere in commissione che abbiamo dovuto ricorrere all’Osservatorio epidemiologico di Grugliasco per mettere assieme questi dati! Mi domando allora: qual è il senso del confronto, della prospettiva? Perché quello che è accaduto lo sappiamo benissimo! Il problema era di capire come raggiungere alcuni degli obiettivi che sono stati scritti nei vari documenti della programmazione sanitaria. Allora dai pochi dati che individuiamo, rileviamo quelli inerenti il rapporto risorse-risultati.
L’Assessore dice che la Valle d’Aosta è una regione dove la sanità funziona e invita a pensare a quelle situazioni che si vivono ad altre latitudini. Qui, prima di entrare alla nostra latitudine, apro una parentesi, fra l’altro curiosa, contenuta in questa relazione, una parentesi sulla quale l’Assessore Pastoret forse dovrebbe riflettere, su quello che è il tasso di istruzione della popolazione valdostana. Qui la parentesi dovrà essere approfondita, Assessore Pastoret, perché dai dati - che non ho dubbi per ritenere che siano veritieri - la Valle d’Aosta risulta al di sotto delle medie nazionali per quanto riguarda le lauree, i titoli di scuola media superiore; questo per quanto riguarda gli uomini, ma la situazione per quanto riguarda le donne, Assessore - la invito a leggere a pagina 11 della relazione - mette in evidenza parecchi limiti in ambito dell'istruzione rispetto alle ingenti risorse che vengono invece investite. Questa è una parentesi curiosa, sulla quale comunque andranno effettuati approfondimenti in un altro momento.
Il rapporto risorse-risultati, Assessore Vicquéry, non lo riteniamo soddisfacente, se è vero - e in parte è vero - che la sanità valdostana può essere considerata superiore alla media nazionale, va anche detto che il rapporto dipendenti-abitanti nella nostra regione non ha pari. Apprendiamo che l’USL della Valle d’Aosta ha un rapporto di 16 dipendenti ogni 1000 abitanti, che diventano quasi 18 con il personale convenzionato, a fronte di una media nazionale del 10,84.
È auspicabile che con queste risorse si conseguano dei risultati superiori alla media, considerando che le risorse impegnate sono il doppio rispetto alla media nazionale! I dati della mobilità ciò nonostante sono sconfortanti, perché i ricoveri fuori regione, a fronte di una media del 10,94 nazionale, toccano il 28,23 come media regionale!
Lei giustifica il tutto con le dimensioni della Valle d’Aosta e, per sostenere questo, ci paragona alla Basilicata e al Molise: penso che sia una magra consolazione, perché la qualità della sanità in quelle regioni, dispiace dirlo, è sicuramente di parecchi punti al di sotto della qualità della sanità in Valle, o almeno di quella che dovrebbe essere! Sicuramente di molto inferiori sono le risorse pro capite investite nella sanità di quelle regioni, che lei cita per giustificare la mobilità passiva.
A questo punto penso che la sua relazione lasci pochi altri spazi per la riflessione. La riflessione è quella che la sanità, in Valle, ha perso anche quell'abitudine positiva di comunicare, perché non sappiamo se per questioni di incompatibilità, di sovrapposizione o meno, quelle conferenze del martedì che venivano fatte dall’USL sulle problematiche di tipo sanitario sono state eliminate, nel senso che l’USL ha perso quell'abitudine di comunicare con conferenze stampa, che faceva periodicamente.
L’USL ha un sito, di cui abbiamo già avuto modo di parlare, Assessore, in quest’aula, fermo all’anno di attivazione 1997-1998. Di conseguenza, non possiamo che esprimere un giudizio totalmente negativo per i modi con cui questa relazione è stata messa assieme, per le modalità con cui questa relazione è stata portata all’attenzione dell’aula e auspichiamo che, quanto prima, l’Assessore voglia presentarsi all’aula con un bilancio delle realizzazioni delle sue programmazioni, sulle quali si possa fare una valutazione compiuta su dati oggettivi, dando all’Assessore il beneficio che i dati che vorrà fornire dovranno essere dei dati oggettivi!
Presidente La parola alla Consigliera Charles Teresa.
Charles (UV)Comme il a été dit et répété, après l’entrée en vigueur de la loi régionale n° 5/2000, l’article 4 prévoit que la structure régionale compétente en matière de santé, de bien-être et des politiques sociales, rédige chaque année un rapport en matière de santé et d’aide sociale, relatif à l’année précédente; je passe sur le reste, parce qu’on l’a déjà entendu des collègues qui sont intervenus.
Venant au rapport, ce deuxième rapport est bien exhaustif et même la collègue Squarzino le reconnaît en partie, n’est-ce pas? Il est beaucoup plus complet que le précédent, pas seulement pour le nombre des pages, qui ne compte pas beaucoup, mais qui est double.
Il élargit les domaines d’activités considérées sur les deux versants de la santé et des politiques sociales. Il n’est point générique, comme quelqu’un a eu l’air d’affirmer, et au fil des pages nous avons devant nous une comparaison constante entre notre situation sanitaire et les autres régions italiennes.
En particulier, il traite de la population du point de vue de la structure démographique, familiale et sociale; des facteurs positifs et négatifs, qui déterminent l’état de santé, voire style de vie, comme alimentation, obésité, fumée, alcool, activité physique, ainsi que le contexte de la vie, c’est-à-dire les conditions socio-économiques, l’environnement en tant que territoire, mais aussi en tant que distribution de la population: eau, air, gestion des ordures, catastrophes comme celle qui a frappé la Vallée d’Aoste en octobre 2000 et après il traite de la santé au sens strict du terme, analysée comme perception, comme maladie chronique, personnes handicapées, maladies infectieuses, natalité, fécondité, interruption de grossesse - soit volontaire ou spontanée - et mortalité relative à la dernière décennie.
Par la suite, on analyse l’offre sanitaire et la satisfaction des citoyens. Enfin, dans la seconde partie, on examine les politiques sociales: personnes âgées, mineurs et familles, personnes handicapées, formation des opérateurs et tout le monde du bénévolat. Diagrammes, graphiques, tableaux permettent de mieux comprendre un discours qui se veut parfois technique et de saisir clairement toutes les données relatives à un problème ou à une maladie, à une prestation de services avec distinction médicale, d’âge, géographique, comparaison entre régions différentes, vision sur l’évolution d’une maladie ou d’un phénomène à l’aide de banques de données officielles ou de premier ordre.
Ce rapport a eu une histoire un peu tourmentée en Vème Commission, avec retard d’approbation et échange de correspondance avec l’Assesseur.
Je ne partage pas, collègue Frassy, la lettre que la Vème Commission a faite à l’Assesseur, et je l’ai dit en commission, c’est écrit à procès-verbal mais, en même temps, je ne partage pas non plus certains passages de la réponse de l’Assesseur à la Vème Commission, tout en étant personnellement d’accord sur le contenu de l’ensemble de sa lettre, certains passages du "taquinage" je les accepte peut-être un peu moins. Ce qui a été répété aujourd’hui, ici, a fait l’objet de nos discussions en commission dans un jeu de rôle des groupes politiques majorité-minorité. Si sous un certain point de vue cela, le jeu majorité-minorité, est le sel de la démocratie, je crois que quand on en abuse, quand on exagère pour traîner, pour faire passer le temps, comme seulement un exercice de dialectique instrumentale, cela pourrait être même la fin de la politique!
Un exemple. Quand j’ai proposé, pour mieux saisir la complexité et la profondeur des différentes parties du rapport, et que j’ai demandé aux collègues d’examiner et de répondre à la feuille "Osservazioni e proposte", qui n’est pas adressée aux responsables, aux médecins et aux opérateurs, qui ont une autre feuille plus technique, mais celle-ci est adressée à tout le monde des usagers, quand je leur ai demandé ça, j’ai remarqué des sourires et même de la part de certains collègues une certaine dérision amicale, on m’a répondu: "Nous ne sommes pas à l’école pour faire cela!" Moi je l’ai interprété comme un manque de modestie de notre catégorie, qui parfois veut tout connaître, tout savoir, bien que de façon souvent superficielle, qui veut dire la sienne toujours, juste pour intervenir n’importe comment, pour parler et faire parler de soi, n’importe comment! Cette modestie - je pourrais l’appeler aussi humilité - peut-être serait parfois nécessaire aussi dans notre Assemblée!
J’ai entendu des accusations: manque de programmation, peu de cohérence, peu de clarté. Je crois que les réponses, qui ont déjà été en quelque manière anticipées par l’Assesseur, c’est que ce travail est un travail de synthèse, naturellement perfectible comme peuvent l’être tous les rapports, mais il faut considérer que beaucoup d’instances nous les trouvons dans le Plan sanitaire et, chemin faisant, ce rapport pourra mieux se concrétiser. En commission, quelqu’un avait parlé d’actions et de résultats, en portant comme exemple l’école: là déjà on avait discuté, mais j’avais dit que chaque domaine a ses caractéristiques et qu’il est impossible de les mettre sur le même plan. L’école a des styles, des démarches et des temps différents, à l’école il y a objectifs, programmes de début d’année, notes et résultats à la fin de l’année. Ici, pour la santé - et l’Assesseur l’a déjà anticipé - nous avons des temps différents: on programme aujourd’hui, on recueillera peut-être dans cinq ans, ou peut-être même dans la prochaine génération pour certains cas! Il ne faut donc pas être trop simpliste et reporter tout au même niveau. Les temps d’un rapport ne peuvent pas coïncider avec les temps des solutions et ce serait trop simple et trop facile que de tirer des conclusions au fur et à mesure qu’on en a besoin!
Presidente La parola al Consigliere Ottoz.
Ottoz (UV)Oggi discutiamo questa relazione sanitaria e sociale, che è una fotografia dell’esistente: una fotografia bella, ben fatta, ben presentata. È molto pregevole la seconda parte, da pagina 80 in poi, dove si parla della soddisfazione degli utenti e dove la fonte dei dati è l’Assessorato e l’USL.
Avremmo voluto che il documento contenesse anche la lista delle linee di identificazione delle priorità per l’anno prossimo, e non solo una fotografia, peraltro interessante, della situazione esistente. Questo perché il Piano sociosanitario, che abbiamo approvato poco tempo fa, era da un lato un elenco esaustivo di tutte le necessità del nostro sistema, fatto fra l’altro a prescindere dalle risorse disponibili e dai tempi necessari per la realizzazione dei singoli punti, ed elencava infatti un'esaustiva, completa, universale lista di obiettivi ovviamente non tutti realizzabili contemporaneamente e certo non tutti nell’arco di un triennio. Infatti, qualcuno in quest’aula lo aveva definito in questo senso un libro dei sogni: conteneva tutto, ma non tutto si poteva fare, e non comunque nel triennio considerato.
Prendemmo atto allora con grande soddisfazione dell’impegno dell’Assessore, sia in commissione che poi in aula, di predisporre dei piani operativi annuali, che possono essere contenuti in una relazione come questa, che permettessero di verificare che cosa del Piano sociosanitario si andava a realizzare, anno per anno, quali fossero le priorità, le scelte politiche, eccetera. Un documento che sarebbe utile esaminare assieme, o prima addirittura, del bilancio di previsione, perché da questo possono discendere anche degli aspetti di scelta di spesa. Alla prima applicazione di questa nuova norma per il 2002, alla prima applicazione del Piano sociosanitario questo impegno non è mantenuto, nel senso che manca questa parte; lo hanno detto altri e non starò io a ripeterlo. Quindi il Consiglio affronta il 2002 senza un piano di previsione adottato da questo Consiglio, sul quale il Consiglio stesso possa successivamente verificare a consuntivo l’operato del nostro sistema sanitario, se non facendo delle valutazioni, non in base alla realizzazione di obiettivi, ma di nuovo sulla base di una fotografia ben fatta, che forse è meno interessante e che non è quello che ci era stato detto quando abbiamo adottato il Piano sanitario. Non era forse possibile fare questo, lo dobbiamo dire a onor del vero, in prima applicazione, non era possibile predisporre questo dettaglio sui sotto-obiettivi del Piano sanitario per il 2002.
Prendiamo atto del fatto che "ad impossibilia nemo tenetur", quindi di questa forse obiettiva impossibilità che ha impedito all’Assessorato di far fronte a questo impegno, che era stato preso.
Nell’approvare questo documento, e nell’apprezzarne i contenuti e quello che emerge della nostra situazione sanitaria, che è comunque una delle migliori - se non la migliore del nostro Paese - chiediamo all’Assessore di assicurare nuovamente al Consiglio che in tempi ragionevoli per l’anno prossimo, sufficienti ad un approfondito dibattito, quindi molto prima della presentazione del bilancio di previsione 2003, se possibile, sia data attuazione a quanto ci fu assicurato in occasione dell’adozione del Piano sociosanitario. Ritengo che il Consiglio debba poter dare il suo contributo alla definizione degli obiettivi che poi si vanno a realizzare, da mettere in essere nella finestra temporale di validità del piano, che è di soli tre anni, e a questo punto uno è già passato, nel senso che per il primo anno non avremo questa informazione.
È quindi necessario conoscere preventivamente gli obiettivi, le priorità, le scelte, anno per anno, per poterne verificare la realizzazione: questo perché, in caso contrario, il nostro Piano sociosanitario, uno dei migliori che ci sia stato dato di vedere e di leggere, rischia veramente di restare "un libro dei sogni".
Si dà atto che, dalle ore 12,08, riassume la presidenza il Presidente Louvin.
Président La parole au Conseiller Marguerettaz.
Marguerettaz (SA)Voglio fare brevemente due considerazioni su questa relazione. Parto da alcune osservazioni di carattere generale. Credo che, anche se con una certa fatica, stiamo raggiungendo una giusta metodologia per quanto riguarda l’amministrazione di questo campo così difficile e vasto qual è quello della sanità e del sociale. Perché dico così? Perché credo che - anche attraverso qualche leggera incomprensione che c’è stata a livello di commissione con l’Assessore - ormai queste leggere incomprensioni sono superate con un modello metodologico da seguire, per il futuro che, personalmente, mi convince. Stiamo passando cioè dalle linee generali e a volte obbligatoriamente generiche di un piano sociosanitario, ad affrontare invece una programmazione più concreta e definita nel tempo.
Si tratterà, quindi, di andare a fare una sorta di programma annuale dell’Assessorato con puntuale verifica alla fine di ogni anno. Cosa c’entra tutto questo con il discorso della relazione sanitaria che abbiamo sotto gli occhi? A mio avviso c’entra molto perché, leggendo questa relazione, appare evidente una cosa: qui abbiamo davanti una serie piuttosto lunga e articolata di tabelle con numeri, percentuali, dati ISTAT e quant’altro.
Vorrei dire che, di fronte a questi numeri, bisogna anzitutto porsi con grande attenzione: quando leggiamo dei dati di qualsiasi genere, inerenti qualsiasi settore, riportati da un istituto nazionale e quindi paragonati con la realtà delle altre regioni e anche dell'intera nazione, dobbiamo stare attenti a non dimenticare che noi siamo chiamati ad amministrare una realtà di 120.000 abitanti. Non sono un esperto matematico, ma credo di non sbagliare se dico che amministrare una piccola realtà come la nostra dovrebbe dare delle opportunità decisamente superiori - se chiaramente paragonate con le risorse a disposizione - rispetto ad altre realtà. Questa è la chiave di lettura con la quale mi sono avvicinato a questa relazione sanitaria che ha fatto sì che non mi fossi esaltato di fronte a determinati numeri, così come altrettanto non mi sono depresso troppo di fronte ad altri numeri.
Detto questo in premessa, vengo a dire cosa personalmente ne ricavo da questa relazione che, a mio avviso, dovrebbe servire a iniziare quel lavoro di cui dicevo all’inizio, vale a dire a fronte di questi dati - seppure molto asciutti e con quel beneficio di inventario di cui parlavo prima - da qui dovremmo partire per cominciare a definire quali priorità mettere in campo.
In genere è sempre questo il discorso che è stato fatto durante la discussione del Piano sanitario da parte dell’Assessore: sarà poi il Consiglio a decidere le priorità da mettere in campo.
Su questa falsa riga di lettura della relazione faccio le seguenti osservazioni. Tutta la prima parte di questa relazione ha a che fare con la famiglia e il dato che appare in maniera più evidente è che la nostra Valle in assoluto - o quasi - è la regione dove abbiamo la più alta percentuale di famiglie monoparentali, vale a dire: in Valle d’Aosta non siamo solo piccoli dal punto di vista numerico degli abitanti, ma siamo molto piccoli dal punto di vista dei componenti le varie famiglie. Questo è un dato da cui parto per sottolineare ad esempio che, invece, nella parte descrittiva o di considerazioni scritte che dovrebbero commentare le varie tabelle, si dice quanto segue: "Il progressivo invecchiamento della popolazione, la perdita delle tradizionali forme di solidarietà familiare, accompagnate da una maggiore presenza femminile nel mondo del lavoro, hanno trasformato la tipologia della famiglia traslando sulla comunità un carico assistenziale spesso a basso contenuto sanitario e ad alto contenuto sociale, che ha modificato l’entità e la natura del bisogno sociosanitario".
E poi dice: "In Valle d’Aosta, come a livello nazionale, la crescita di famiglie composte da un'unica persona ha ridotto potenzialmente nel tempo il capitale di solidarietà delle reti familiari, con conseguenze negative sullo stato di salute medio atteso dalla popolazione ed in particolare da quella più anziana e debole". Quale riflessione mi induce questa lettura? Semplicemente questa: io credo che questo Consiglio, questa Amministrazione, di fronte a questi dati, dovrebbe fare una riflessione continua, per così dire, sulle politiche familiari.
La mia sensazione personale, ma anche quella del mio gruppo, è che in questa situazione, fotografata la situazione di questo genere di famiglie, si sia messo in atto un tipo di politica che dice: siccome la famiglia non ha più possibilità di reti di solidarietà, è molto frequentemente monoparentale, non ci resta che investire sul singolo, o, per meglio dire: non ci resta che "assistere" i singoli! Tra le righe mi è parso di cogliere questo, quando si parla di modificazioni nell’entità e nella natura del tessuto sociosanitario; tra le righe leggo che di fronte a questo bisogno chi risponde è la Regione.
Io credo invece che su questo occorrerebbe riflettere, nel senso che noi dobbiamo reinvestire sulla famiglia, quindi non sui singoli, i quali vanno sempre tutelati socialmente in ogni modo, ma questa è una grande sfida che ci si pone davanti, se i dati appaiono descrivere una situazione di "debolezza" della famiglia valdostana, o la politica cerca di rimettere in gioco questa risorsa, oppure rischia quello che a me sembra di vedere, cioè di cadere nell’assistenzialismo ai singoli.
Un’altra questione, legata sempre alla demografia della nostra regione, che non va sottaciuta, è l’altissimo tasso di aborti volontari che risulta da queste tabelle: questo è un argomento che in passato ha scaldato animi, aule e movimenti politici, ma da diversi anni sembra essere un problema caduto nel "dimenticatoio", nel senso che dopo la legge n. 194 si è visto che, nel tempo, i dati di abortività volontari sono comunque scesi, e si è concluso che le donne abortiscono meno rispetto a 15-20 anni fa; ci si è, per così dire, "accontentati" di una situazione che apparentemente sembra migliorata rispetto al passato. Io credo invece che questi dati, soprattutto se messi in relazione con una realtà così circoscritta quale è la nostra, dovrebbero farci riflettere e mettere in campo una serie di azioni di prevenzione dell’aborto e anche di educazione, e qui dirò una delle ultime cose che voglio dire, nei confronti delle famiglie, delle donne, dei giovani valdostani.
L'educazione, credo sia molto importante. Ho avuto l’occasione di partecipare poco tempo fa a un convegno sulla rete di ospedali che fanno educazione alla prevenzione della salute, è stato un convegno molto interessante: una rete alla quale però non credo che il nostro Ospedale partecipi in maniera fattiva, non so neanche se è iscritto a questo movimento che si sta creando a livello internazionale.
In questo convegno ci sono state delle suggestioni molto importanti, la cui sintesi era, dati alla mano: "investiamo molto di più di quanto stiamo investendo nell'educazione e nella prevenzione della salute, e risparmieremo nei costi di gestione della sanità", altro enorme problema con il quale ci confrontiamo ogni anno. Solleciterei l’Assessore o l’USL, comunque i responsabili della sanità valdostana a porre una maggiore attenzione al discorso di educazione e di prevenzione, anche mettendosi in collegamento con questa rete di ospedali, che mi sembra molto concreta e decisa nella sua azione.
Un'educazione che - e chiudo - dai dati sempre presenti nella relazione sanitaria, appare fortemente necessaria in Valle per alcuni settori specifici, e da qui - credo che l’Assessore ne converrà - nascono anche delle priorità da mettere in campo: una l’ho accennata, quella sugli aborti non spontanei, ma altri due dati emergono e sono quello legato al fumo e all’alcolismo.
In particolare, sul fumo so che anche recentemente si è fatta una campagna, ma se guardiamo i dati relativi all’alcolismo nella nostra Valle sono molto preoccupanti. Spesso, quando parliamo di alcolismo in Valle, ho la sensazione che sia un problema che non si voglia affrontare fino in fondo; lo dico sottovoce e spero di non scandalizzare nessuno, ma mi sembra che questo dramma sociale che è l’alcolismo stia integrandosi nella cultura di questa gente.
È esperienza di tutti, credo, vedere i giovani in particolare? una volta nei paesi si dava la colpa dell’abuso di alcol al fatto che non ci fossero valvole di sfogo, ma oggi questa realtà si è modificata in maniera evidente, i giovani hanno l’auto a 18 anni, si spostano molto facilmente, e poi chi di voi ha dei figli nell’età adolescenziale si renderà conto di come sia diventata una dipendenza: molti giovani in Valle non si divertono più, se prima non hanno abusato di sostanze.
Se riflettiamo su questo, messo in relazione con quello che dicevo all’inizio, cioè che siamo una realtà piccola di 120.000 anime, credo che su un terreno come questo dobbiamo investire forse molte più risorse di quelle che si investono, e addirittura partire dalla scuola. Ho chiuso, voglio ancora ringraziare l’Assessore per la disponibilità che ci ha dato nell’impostare questo lavoro da adesso al 2003, e da parte mia do la mia disponibilità, per quanto concerne il mio lavoro in commissione, a cooperare, a partire da questa relazione per vedere quali priorità annualmente mettere in campo per questo settore.
Président La parole au Vice-président Viérin Marco.
Viérin M. (SA)Sarò molto breve, Assessore, non le porterò via troppo tempo: era solo per chiedere una maggiore attenzione e migliorare i tempi di attesa sulle richieste di analisi ed esami per visite specialistiche di alcune tipologie di ricoveri ospedalieri per specifici interventi.
Tutti sappiamo che per talune di queste visite o analisi a volte occorrono due, tre, quattro mesi di attesa e, in una regione che spende tanto, che si richiama sempre al fatto che prevenire è meglio che curare, chiederei veramente che nel prossimo futuro si desse più attenzione a questo aspetto. Per il resto mi sembra che i colleghi abbiamo bene definito le valutazioni sulla relazione.
Président Y a-t-il d’autres collègues qui souhaitent intervenir dans la discussion générale? La discussion générale est close.
La parole à l’Assesseur à la santé, au bien-être et aux politiques sociales, Vicquéry.
Vicquéry (UV) Nel ringraziare tutti coloro che sono intervenuti, mi pare opportuno fare una premessa pregiudiziale: quando parliamo, anche pomposamente spesso e volentieri, in più sedi, del ruolo delle istituzioni e andiamo addirittura a parlare del ruolo della democrazia, la democrazia significa fondamentalmente - così mi hanno insegnato - "partecipazione". Se il ruolo delle istituzioni e di coloro che rappresentano le istituzioni è quello di rappresentarle nel modo più degno possibile, il presupposto è - e dovrebbe essere - la partecipazione.
Mi diventa difficile allora rispondere a chi non ha ascoltato la mia relazione iniziale, mi diventa difficile perché - giustamente la Consigliera Squarzino pretendeva rispetto - lo pretenda, perché molte delle cose che sono state rilevate sono contenute nella mia relazione iniziale, addirittura lunga per le mie abitudini! Rispetto, rispetto reciproco nella presenza in quest’aula, nell’attenzione a che cosa si dice; poi si può essere contrari, è il ruolo delle parti, ma se vogliamo essere degni rappresentanti di un Consiglio regionale, cominciamo - ripeto - a "partecipare".
Cominciamo a partecipare alle riunioni delle commissioni consiliari, Consiglieri Frassy e Ottoz, là dove per due ore abbiamo dibattuto di questi temi e là dove sono state date risposte precise e specifiche! Questo valga come modo di operare per tutti, perché così come la Giunta regionale si impegna, la Giunta regionale chiede rispetto da parte di coloro che hanno o dovrebbero avere un ruolo propositivo in quest’aula! Si dà il caso che, non avendo ascoltato il lungo e interessante dibattito in commissione consiliare, e non avendo ascoltato la mia presentazione, scusatemi, ma devo tornare su alcuni argomenti.
L’argomento fondamentale è: "qual è il ruolo della relazione sociosanitaria", perché se si confonde la relazione sociosanitaria alla presentazione del Piano sociosanitario e addirittura, come il Consigliere Ottoz, alla presentazione della legge finanziaria, evidentemente l’approccio non c’è perché, Consigliere Ottoz, nessuno si è impegnato a presentare delle priorità in ambito di relazione sociosanitaria; semmai mi ero impegnato a presentarle come allegato al bilancio preventivo, che è cosa leggermente diversa!
In commissione ho ampiamente spiegato l'impossibilità di attuare questo con il bilancio preventivo; in quella sede mi sarei aspettato un rilievo di questo genere e in quella sede avrei risposto, ma rispondo oggi. Era impossibile perché, non per essere formali ma il Piano sanitario entra in vigore dal 1° gennaio 2002, e siamo ancora nel 2001, per cui l’impegno vale per il 2002, e perché in sede di predisposizione del bilancio di previsione non sapevamo ancora neppure quali erano le competenze che passavano agli enti locali, aspetto questo fondamentale per definire la programmazione regionale: allora avremmo potuto presentare qualunque allegato, ma sarebbe stato un allegato "improprio"! Ripeto che la legge finanziaria e i bilanci di previsione contengono tutte le priorità definite rispetto al passato Piano sanitario. Ha detto bene allora la Consigliera Charles, che segue con attenzione e che partecipa, che è stata ampiamente spiegata la differenza temporale fra un piano di programmazione triennale, come il Piano sanitario?
(interruzione del Consigliere Frassy, fuori microfono)
? Consigliere Frassy, sia almeno educato! Non sto dando nessuna pagella, semplicemente lei non era presente durante la mia relazione e allora devo ripetere, come fanno i docenti agli alunni indisciplinati - ma non è colpa mia se l’alunno è assente - che una cosa è la pianificazione triennale ad un piano sociosanitario, altra cosa è una relazione sanitaria, la tempistica è altra ancora; questo lo dice non solo l’Assessore, lo dice il Presidente della Regione Piemonte, Ghigo, di Forza Italia, a cui il suo partito politico fa spesso e volentieri riferimento!
Nella presentazione della relazione dello stato di salute del 1999 dice esattamente le stesse cose che io ho detto nella relazione sanitaria che lei non ha ascoltato! Lo leggo in italiano, dice: "Uno dei limiti principali delle relazioni sanitarie è il ritardo temporale con cui i dati disponibili fotografano i fenomeni di salute. Questo limite può essere superato con l'introduzione di procedure previsionali, che è altra cosa della fotografia, che consentono di proiettare le stime nel breve e medio periodo almeno sulla base delle dinamiche demografiche previste. La definizione di percorsi di lettura dell’indicatore richiede una revisione sistematica dei modelli di reporting, affermati nella letteratura, da cui ricavare anche le fonti per la creazione di un thesaurus di testi su obiettivi standard e azioni di salute proposti nei diversi paesi". Aggiunge: "Più complesso è il compito di documentare l’evidenza scientifica, su cui si basano obiettivi e standard".
Su questo dico, a scanso di equivoci presenti e futuri, che mai vi arriverà sotto la gestione dell’Assessore Vicquéry una presentazione dello stato di salute della popolazione valdostana e una presunzione - perché tale sarebbe - di definire sulla base della fotografia dell’esistente la documentazione dell'evidenza scientifica, su cui si basano gli obiettivi che abbiamo ampiamente definito nel Piano sociosanitario 2002-2004, e gli standard. Ripeto, su questo vi deluderò e ve lo dico oggi: nessuno si azzarda a tirare delle conclusioni sulla base dell'evidenza scientifica, e spero che almeno il linguaggio sia chiaro; quando si parla di "evidenza scientifica" in letteratura sanitaria, si parla di un sistema che è in grado di documentare scientificamente la validità e l'appropriatezza di una certa cura. Per fare un esempio, l’agopuntura non è riconosciuta dal Sistema sanitario nazionale, perché non si basa sull'evidenza scientifica, perché non è provato che nel momento in cui uso l’agopuntura per una certa terapia, a quel tipo di cura ne deriva una guarigione: questo è il ragionamento!
In termini epidemiologici detto ragionamento è ancora più complesso, ma nessun Assessore alla sanità si azzarda a tirare delle conclusioni di questo genere.
Nella mia relazione di presentazione ho fatto la fotografia dello stato di salute dei Valdostani, con delle sottolineature, suddividendo in alcune parti la situazione dell’alta, media e bassa Valle, dicendo cose che devono avere un ulteriore approfondimento: approfondimento che, scusatemi, ritenevo venisse fatto in quest’aula! Tranne la Consigliera Squarzino e la collega Charles, che hanno letto la relazione sanitaria e che hanno avanzato delle proposte concrete, così come le ha avanzate il Consigliere Marguerettaz, in quest’aula non si è dibattuto sullo stato di salute della Valle d’Aosta, ma si è dibattuto di problemi di cui dibattiamo spesso, seppure validissimi: dallo stato dei consultori familiari, allo stato degli anziani, eccetera, ma la cosa che mi sarei aspettato, e che mi aspetto perché l’argomento ritornerà, è che mi si dica cosa possiamo fare rispetto alla fotografia dell’esistente! Nella mia relazione le priorità sono state date nelle ultime quattro righe, là dove ho detto che con la relazione si è inteso rendere trasparenti le principali caratteristiche degli ambiti dell'offerta di servizi, con alcuni spunti per approfondimenti successivi che interesseranno maggiormente le caratteristiche della domanda.
Esistono ancora importanti riserve di mortalità precoce da aggredire, sia sul piano della cura ai tumori, sia su quello della prevenzione, per ridurre i fattori di rischio: alcol, fumo, alimentazione, trasporti; come indicazioni di priorità ho dato queste cose! Su questo il bilancio preventivo che abbiamo approvato in quest’aula, e legge finanziaria annessa, cita gli obiettivi e le azioni che si intende svolgere nel 2002: sono tutte elencate, non le ripeto, ma ricordo che abbiamo detto che avremmo messo in piedi ad esempio un osservatorio alcologico sulle tossicodipendente, che abbiamo stanziato 100 milioni per una campagna contro il fumo, e abbiamo stanziato 50 milioni per una campagna di ulteriore approfondimento sulle abitudini alimentari; sono priorità che sono state definite!
Se parliamo di "priorità" e di "programmazione regionale", dobbiamo porci il problema di cosa vogliamo fare in Valle d’Aosta e la relazione sanitaria dà delle risposte concrete.
Sulla situazione della povertà è stato detto in commissione - lo ripeto qui - che è intenzione dell’Assessorato dare una consulenza per capire qual è la soglia di povertà, come diceva la collega Squarzino, perché i ragionamenti che sono stati fatti sono validi, è evidente che se lo stato di benessere di una certa popolazione è di un certo livello rispetto ad un altro, la soglia di povertà cambia.
Abbiamo dato indicazioni rispetto a tutta un’altra serie di problematiche, che sono all’ordine del giorno, ma ripeto che la relazione sanitaria ha lo scopo di predisporre uno strumento informativo di conoscenza delle dinamiche e delle esigenze del mondo della salute, e di interpretare lo stato di salute della popolazione e i risultati raggiunti.
Sui risultati raggiunti ribadisco quanto abbiamo concordato in commissione. In quella sede abbiamo concordato che, fermo restando che la prossima relazione sanitaria, per non essere la fotocopia di questa di oggi, sarà una relazione sanitaria più monotematica su alcuni argomenti di approfondimento perché fra undici mesi il dato di mortalità dei Valdostani o di natalità, anziché essere di 10,3, sarà di 10,4 o 10,2 - e mi direste giustamente che non ha senso ripresentare una relazione di questo genere, così come il dato su tutti i parametri che abbiamo indicato - ma, dicevo, l’accordo raggiunto in commissione è di presentare un documento che costituisca una sorta di consuntivo degli obiettivi raggiunti nel 2001 e nei primi sei mesi del 2002. In questo modo si potranno avere delle indicazioni precise per l’altro momento "clou", che è quello della predisposizione della finanziaria del 2003.
Se abbiamo la fotografia e ci siamo detti: "avevamo questi obiettivi, abbiamo tentato di raggiungerli, ma rispetto alla campagna contro l’alcolismo abbiamo ottenuto poco", benissimo, investiamo di più sulla campagna contro l’alcolismo nel bilancio preventivo 2003! Io concordo su questo ragionamento; aspetto delle proposte perché le proposte sono tali se sono giustificate da dati, i dati ci sono per la prima volta in Valle d’Aosta, lo sottolineo; per la prima volta in Valle abbiamo dei dati organici sullo stato di salute della popolazione.
Sappiamo che le malattie cardiovascolari sono la prima causa di morte, sappiamo qual è la partecipazione agli screening dei tumori femminili, sappiamo anche che c’è una differenziazione fra laureate e donne con la licenza di quinta elementare, sappiamo anche che il tasso di abortività è inversamente proporzionale, sappiamo che abortiscono più le trentenni che le quindicenni, sappiamo tutta una serie di cose a condizione che si leggano questi dati, perché l’interpretazione non vuole essere solo quella dell’Assessore alla sanità - che ha delle sue convinzioni e ha una sua conoscenza istituzionale - ma deve diventare patrimonio comune di tutto il Consiglio, a meno che si voglia fare della "pura demagogia"!
Concordo con tante valutazioni che sono state fatte, che non voglio riprendere in questa sede. Mi impegno a presentare i documenti concordati in commissione consiliare, a presentare un documento fra una decina di giorni con il quale daremo le indicazioni all’ASL per quanto riguarda il settore sanità e quali sono le priorità che diamo per le politiche sociali: non ho alcun problema a farlo, perché è giusto che sia così.
Così come accetto la sfida di misurarmi su questi argomenti a fine 2002, a condizione che si parli fra "uomini" e non fra "caporali", come diceva Totò: parliamoci e guardiamoci negli occhi, perché questa è la condizione fondamentale! Rispetto all’ordine del giorno che ha presentato la collega Squarzino, proporrei cinque minuti di sospensione per verificare se possiamo trovare assieme un testo che soddisfi tutte le componenti del Consiglio regionale.
Président La parole à la Conseillère Squarzino Secondina, pour motion d’ordre.
Squarzino (PVA-cU)La Consigliera Squarzino si è assentata un minuto e mezzo in tutta la mattinata, proprio il momento in cui il Presidente ha chiuso la discussione generale. Era nella sua potestà farlo, certo, non doveva andare a chiedere ad ogni Consigliere se voleva ancora intervenire?
Président ? le Président a demandé à tous les Conseillers s’il y avait encore des interventions?
Squarzino (PVA-cU)? ho capito, ma ero assente un minuto! Speravo di poter illustrare l’ordine del giorno e di poter concordare eventualmente se c’erano modifiche da fare. Il fatto che la discussione generale è chiusa significa che non si può più modificare l’ordine del giorno, questo è il problema! Sono contenta che l’Assessore?
Président ? nous reviendrons sur l’ordre du jour, puisqu’il sera discuté tout à l’heure. Je demande au Conseil, comme il est midi quarante-quatre, s’il y a des Conseillers qui souhaitent intervenir sur l’ordre du jour et pour les déclarations de vote, parce que si nous avons un nombre très réduit d’interventions, nous pouvons achever l’argument au cours de la matinée; au cas contraire, nous reprendrons la discussion sur l’ordre du jour et pour les déclarations de vote cet après-midi. Il y a trois interventions, je pense qu’à ce moment-là nous avons intérêt à suspendre nos travaux et à les reprendre à 16 heures.
Les travaux sont suspendus, la séance reprend à 16 heures.
La séance est levée.
La séance se termine à 12 heures 45.