Oggetto del Consiglio n. 726 del 15 luglio 1999 - Resoconto

SÉANCE DU 15 JUILLET 1999 (MATIN)

OGGETTO N. 726/XI Coinvolgimento della nuova gestione straordinaria della Casa da gioco di Saint-Vincent per l'integrazione tra la Casa da gioco e l'economia terziaria di Saint-Vincent e dei comuni limitrofi. (Interrogazione)

Interrogazione Sottolineato come il Casinò de la Vallée abbia sempre rappresentato un punto cardine per l'economia di Saint-Vincent e dei comuni limitrofi;

Appreso che, negli ultimi anni gli operatori commerciali della cittadina termale hanno visto via via diminuire il volume degli affari tanto che si è assistito ad una sensibile riduzione occupazionale che sembrerebbe doversi ulteriormente incrementare nel prossimo autunno;

Atteso che, con la Legge regionale 13/99 si è dato corso ad una diversa forma di gestione della Casa da Gioco;

i sottoscritti Consiglieri regionali

Interrogano

la Giunta per conoscere se intende, e con quali conseguenti indicazioni, rendere partecipe la nuova gestione straordinaria nella fondamentale integrazione tra la Casa da Gioco e l'economia terziaria del comune di Saint-Vincent e dei comuni limitrofi.

F.to: Collé - Marguerettaz - Lanièce

Président La parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.

Viérin D. (UV) Chacun sait à quel point la présence de la maison de jeu est importante et pour la Vallée d'Aoste et notamment pour la commune de Saint-Vincent, ainsi que pour ses acteurs économiques et ceux des communes environnantes. Les problèmes en matière d'emploi dans le secteur tertiaire soulignés par la question sont également bien connus.

La nouvelle gestion extraordinaire n'a été mise en place que le 1er juillet dernier, mais il est évident que le comité de gestion, dans l'exécution de son mandat de gestion et de développement du casino de la Vallée, ne pourra que tenir compte du contexte dans lequel celui-ci est implanté, c'est-à-dire la commune de Saint-Vincent et les communes qui l'entourent.

A cet égard il est également à souligner que l'article 11 du cahier des charges, qui réglemente le fonctionnement de la maison de jeu, a prévu expressément pour ce qui est de la promotion, et des manifestations, à savoir des activités qui ont une retombée plus directe sur le territoire, que ce programme soit établi par un comité pour la promotion et les manifestations, composé par le Président du Gouvernement ou son délégué, un responsable de la gestion extraordinaire, et un troisième membre qui représente ou qui devra représenter les communes de Châtillon et de Saint-Vincent.

Il est donc évident qu'il y a une volonté précise de faire participer les communautés territoriales, de les impliquer dans les décisions et dans la planification des activités de la gestion du casino de Saint-Vincent, notamment pour les activités ayant une retombée sur ces mêmes collectivités territoriales.

Par ailleurs - et là c'est un élément de continuité, donc nous n'avons pas besoin de le proposer, mais simplement de le maintenir - la gestion extraordinaire n'a jamais mené une action de promotion aussi intense qu'au cours de ces dernières années, afin d'attirer à Saint-Vincent la clientèle la meilleure. Pour ce faire, les collaborateurs externes ont été sollicités, il leur a été demandé d'affiner leur recherche sur leurs territoires respectifs pour sélectionner le plus possible les clients potentiels.

En ce qui concerne les habitués, les titulaires de la Carte Club, des concours de chemin de fer, de roulette américaine, de black jack et de poker ont été organisés régulièrement ainsi que des gala et des week-ends gastronomiques, et ces initiatives ont eu des résultats positifs en termes d'affluence.

Par ailleurs au cours de la période allant de juillet 1998 à mai 1999 quelque 350 millions de lires ont été dépensés pour l'accueil des clients dans les hôtels et les restaurants de Saint-Vincent, en sus des frais soutenus pour le Grand Hôtel Billia. Mais il faut toutefois remarquer qu'il y a eu une modification dans les habitudes de la clientèle: les clients tendent à modifier leurs habitudes du point de vue de leur participation aux jeux. Ils s'engagent moins que par le passé, même s'ils disposent des ressources économiques nécessaires. Notamment la durée des séjours en fin de semaine, par exemple, a évolué: les clients n'arrivent plus le vendredi après-midi, mais dans la matinée du samedi et repartent le dimanche matin, ce qui fait que la période soi-disant productive se concentre sur la soirée de samedi.

Ce changement n'est d'ailleurs pas tant dû à un phénomène de lassitude ou à une recherche de passe-temps alternatifs, qu'à une crise commune à la clientèle de toutes les maisons; le taux de fréquentation diminue quelle que soit la tranche d'âge.

Il va de soi que cette situation a des retombées négatives sur le tissu commercial de Saint-Vincent, car elle peut mettre en crise des commerces qui sont à la disposition des touristes, des joueurs et des vacanciers. D'où la nécessité de prendre des mesures pour contrer cette tendance et des décisions ont été prises. Tout d'abord, l'installation du Palais Saint-Vincent, ce chapiteau qui dès cette semaine abritera les initiatives promotionnelles du casino de la Vallée.

Ce dernier disposera enfin finalement, mais c'est la commune de Saint-Vincent au fonds qui en bénéficiera et qui disposera de cette structure, d'une structure adéquate du point de vue tant de la capacité que de la qualité de l'accueil, pour offrir à sa clientèle des spectacles et de grandes manifestations; une structure, donc, susceptible d'attirer à Saint-Vincent de nouveaux clients potentiels pour le casino mais aussi pour les entreprises commerciales.

C'est dans le cadre de cette politique que le casino proposera au mois d'août l'initiative "Shopping à Saint-Vincent", dont les éditions précédentes ont connu un remarquable succès. Les meilleurs clients se voient offrir un coupon d'une valeur de 100.000 lires qu'ils peuvent utiliser dans les magasins conventionnés avec la maison de jeu. C'est donc un soutien direct aux activités commerciales de la commune.

Il s'agit de mesures visant à améliorer le processus d'intégration du casino et des collectivités territoriales, des entreprises commerciales de Saint-Vincent, dont la gestion extraordinaire attend des ultérieures propositions de collaboration concrète, qui tienne compte de l'évolution de la société et en particulier de la clientèle.

Enfin, d'un point de vue général il convient de rappeler que le plan d'action 1997-2002 pour le développement de la commune de Saint-Vincent, un plan visant à renforcer, à développer l'offre de la maison de jeu et des thermes et à mieux intégrer la maison de jeu dans son territoire, a été approuvé par le Conseil Municipal de Saint-Vincent. Sa pleine réalisation aura sans doute un effet positif sur l'offre globale de cette commune.

Président La parole au Conseiller Collé.

Collé (Aut) Ringrazio il Presidente per l'ampia panoramica che ha fatto e concordo con buona parte di quanto ha detto su quelle che sono le iniziative che da alcuni anni nella cittadina termale si stanno svolgendo. Tuttavia l'interrogazione che abbiamo presentato voleva incentrarsi in modo particolare su alcuni aspetti.

Nel mese di aprile-maggio di quest'anno è stata fatta un'indagine da parte dell'Associazione commercianti e dell'Associazione albergatori del Comune di Saint-Vincent coinvolgendo anche parte di commercianti e albergatori del Comune di Châtillon, ed è emersa una situazione abbastanza preoccupante. Porterò all'attenzione un unico dato ed è quello sulla riduzione del personale. Esiste una riduzione di personale già verificatasi in 51 unità e una previsione di riduzione del personale ulteriore per l'autunno di quest'anno di ulteriori 46 unità. Questi dati non me li sono inventati io, ma mi sono stati consegnati dalla locale associazione dopo un'indagine che si è fatta sul territorio.

Vedo che l'Assessore al turismo non è d'accordo, poi gli farò avere questi dati a firma dei responsabili. Quindi, Presidente, questa era la motivazione principale del perché abbiamo voluto portare questo argomento in Consiglio regionale.

Volevo porre l'attenzione, e il Presidente devo dire che ci è passato abbastanza vicino, su quello che già in aprile di quest'anno avevamo fatto con un'interrogazione scritta e cioè i denari che vengono spesi dalla gestione straordinaria per quanto riguarda i pasti e gli alloggi dei clienti migliori e nel Grand Hôtel Billia e negli alberghi di Saint-Vincent e di Châtillon. Il Presidente della Giunta ci ha parlato di 350 milioni distribuiti nei vari alberghi da maggio 1998 a luglio 1999.

Quello che mi premeva evidenziare - poi queste sono valutazioni che ognuno di noi può fare, ma noi riteniamo giusto porre l'accento su questo - è come su un importo di 3,9 miliardi, spesi all'interno della Brasserie, vi siano per contro 405 milioni spesi nei vari alberghi di Saint-Vincent e zone limitrofe.

Una piccola annotazione ulteriore: i pasti all'interno della Brasserie hanno un costo medio di 105.000 lire cadauno, i pasti fuori della Brasserie hanno un costo di 75.000 lire. È chiaro che le valutazioni qui possono essere di diversa natura, nel senso che la Brasserie è all'interno della casa da gioco, è giusto che si facciano lavorare le strutture che fanno parte della casa da gioco e quindi della gestione straordinaria, ma direi che è altrettanto giusto porre l'accento sulle aziende ricettive, sui ristoranti che operano in quel di Saint-Vincent, anche perché negli ultimi anni è venuta a mancare una clientela che prima accedeva nei ristoranti al di fuori della casa da gioco, senza chiaramente passare da un estremo all'altro.

Credo che questo tipo di discorso dovrà essere tenuto a mente dalla gestione straordinaria; diversamente, si verificherà quella situazione di cui dicevo prima. Giustamente credo che gli stessi ristoratori e albergatori debbano sapere a cosa vanno incontro; altrimenti se da domani mattina la gestione straordinaria decidesse di non più usufruire di ristoranti e alberghi di Saint-Vincent e di Châtillon, le situazioni precipiterebbero.

L'interrogazione voleva capire quali erano gli indirizzi; il Presidente della Giunta ha parlato di tutta una serie di iniziative di cui conosciamo e che vanno molto bene e che porteranno clientela a Saint-Vincent, agli albergatori, ai ristoratori e un po' a tutti. Quello che chiediamo è di fare un'ulteriore valutazione su come vengono distribuiti questi pasti e come vengono distribuiti nei vari alberghi i clienti, perché da quanto ci risulta c'è un indirizzo più univoco da e verso la Brasserie che rispetto ai ristoratori del posto, che di questi tempi non stanno andando troppo bene!