Oggetto del Consiglio n. 1530 del 27 settembre 1995 - Resoconto
SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 27 SETTEMBRE 1995
OGGETTO N. 1530/X Affidamento da parte della Giunta regionale di un incarico per lo studio causale della moria del pino silvestre. (Interrogazione)
Interrogazione Visto l'elenco degli incarichi di cui alla legge regionale n. 47/1994 redatto dalla Segreteria della Giunta regionale in data 6 luglio 1995;
Considerato che la Giunta stessa ha deliberato in data 16 giugno 1995 con provvedimento n. 4969 l'affidamento dell'incarico di studio causale della moria del Pino Silvestre all'Istituto per le piante da legno e l'ambiente S.p.A. di Torino con un impegno di spesa presunto di lire 850.000.000;
i sottoscritti consiglieri regionali
Interrogano
la Giunta regionale per conoscere:
1) come si è giunti all'individuazione della Società I.P.L.A. di Torino per lo studio causale della moria del Pino Silvestre;
2) quali sono i criteri di spesa che giustificano l'impegno di lire 850.000.000.
F.to: Linty-Tibaldi
Presidente Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta, Viérin Dino.
Viérin D. (UV) Pour répondre aux questions qui ont été posées par MM. Linty et Tibaldi, notamment quant à la première, à savoir comment on est arrivé à choisir cette société pour cette étude, je dois dire que le choix de l'Ipla (istituto per le piante da legno e l'ambiente) de Turin découle de trois types de considérations.
La première, concerne l'opportunité technique: l'Ipla a achevé en effet en 1994 le programme triennal d'enquête dans le secteur forestier et ce, sur la base de la loi régionale 82/91, qui prévoyait une mise à jour des notions sur l'état végétatif des forêts et une amélioration du réseau de monitorage phytosanitaire par rapport aux conditions de l'environnement.
L'Ipla dispose donc d'un bagage de connaissances et d'expériences sur les aspects phytosanitaires de notre région, eu égard notamment aux problèmes de la maladie du pin sylvestre.
Faire appel à d'autres structures aurait comporté des délais et des coûts accrus, découlant de l'acquisition des renseignements de base nécessaires pour mener cette étude.
De plus, je souligne que l'étude en question nécessite des spécialistes de différentes branches, de différentes disciplines, des botanistes, des pédologues, des techniciens forestiers, dont l'Ipla dispose. A ce propos nous ne connaissons aucune structure organisée de manière à être prête à effectuer cette étude dans notre région.
Donc, première raison, d'opportunité technique. La deuxième est une raison de fiabilité. Dans les fonctions qui lui ont été attribuées précédemment, l'Ipla a fait preuve de professionnalisme, de sérieux et de fiabilité; cette société offre donc des garanties remarquables.
Troisième raison, et ces raisons je les tire d'une communication officielle, d'un courrier qui nous a été adressé par le dirigeant de l'Assessorat de l'agriculture, exigence de transparence: l'Ipla est une société par actions dont le capital social est entièrement public, les actionnaires sont la région Piémont, la région Vallée d'Aoste, la commune de Turin et l'Ente per lo sviluppo agricolo piemontese.
L'activité de cette société est donc contrôlée par les représentants de notre région, en leur qualité de conseillers d'administration. Il est superflu de souligner, à cet effet, l'opportunité d'avoir recours à une société dans laquelle nous avons une coparticipation.
Pour ce qui est de la deuxième question, à savoir quels sont les critères qui justifient cet engagement de dépense, sur les trois années, de 850 millions de lires, en ce qui concerne les coûts et l'engagement de dépense y afférent, qui s'élève à 850 millions de lires, ils ont été établis par la communauté économique européenne, qui financera 50 pour cent des dépenses, alors que la partie restante sera à la charge de l'Etat. Le montant a été fixé par rapport à la durée de la recherche, trois ans, et en raison de la pluralité des activités à entreprendre.
Cette dépense a été jugée congrue par la commission Cee compétente, qui a approuvé le projet, et d'ailleurs, il suffit d'examiner dans les détails la convention approuvée par la délibération du mois de juin dernier, pour se rendre compte de la quantité et de la particularité du travail, des expérimentations et du recours à des appareils et à des techniques de recherche très couteux.
L'Assessorat, en tout cas, est à la disposition des conseillers pour tout autre renseignement complémentaire concernant cette étude.
Presidente Ha chiesto la parola il Consigliere Linty.
Linty (LN) Ringrazio il Presidente della Giunta per la risposta a questa interrogazione. Volevo solo specificare che questa interrogazione è nata dal dubbio legittimo, che penso abbia pervaso la mente di tutti coloro che hanno letto quel rapporto della segreteria della Giunta. Là dove si parla di 850 milioni per studiare la causa della moria del pino silvestre, uno pensa subito che con 850 milioni di lire tiriamo in qua tutta la forestale canadese a battere a tappeto tutti i boschi valdostani.
Con piacere ho ascoltato la risposta riguardo alla trasparenza della Ipla, in particolare il fatto che fra i vari partecipanti azionisti di questa società c'è anche la nostra regione. Prendo questo spunto per fare una considerazione, forse di carattere un po' più generale, ma che si presenta costantemente quando ci troviamo - parto sempre dallo stesso rapporto della segreteria della Presidenza della Giunta - di fronte ad altre compartecipate, cioè si crea quasi una partita di giro, anche se in questo caso i finanziamenti sono distribuiti in misura uguale fra l'Unione europea e lo stato italiano, comunque ci troviamo con una partita di giro.
Faccio un altro esempio, quello dell'Inva, dove la regione trasferisce con motivazioni sicure di consulenze varie, finanza dalla istituzione regione a società dove la regione è partecipata. Quindi si crea quasi una partita di giro, per il tramite di Finaosta bene inteso, ma che deve meritare la dovuta attenzione.