Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 1173 del 22 febbraio 1995 - Resoconto

SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 22 FEBBRAIO 1995

OGGETTO N. 1173/X Modifiche al funzionamento del servizio mensa dell'Amministrazione regionale. (Interrogazione)

Interrogazione Visto la delibera di Giunta n. 395 del 27 gennaio 1995 inerente al funzionamento del servizio mensa per i dipendenti regionali;

Rilevato i disagi che sono emersi fra i dipendenti.

Il sottoscritto Consigliere regionale

Interroga

la Giunta regionale per conoscere:

1) quali sono state le motivazioni che l'hanno indotta a modificare il funzionamento del servizio mensa rispetto agli anni passati;

2) se ritiene di mantenere tale provvedimento oppure se lo stesso verrà modificato.

F.to: Viérin M.

Presidente Ha chiesto la parola il Presidente della Giunta, Viérin Dino.

Viérin D. (UV) Les dispositions de l'article 10 de la loi régionale n° 68 du 24 octobre 1989, portant: "Dispositions issues de la réglementation prévue pour la convention collective du personnel régional pour les trois années 1988-1990", concernent l'institution d'un service de cantine à l'intention du personnel de l'Administration régionale et le concours de la Région au paiement des frais y afférents, dans la mesure des 2/3 du prix conventionné.

En raison de l'augmentation continue des requêtes relatives aux services sur la base de la réglementation en vigueur, la compatibilité de la dépense y afférente avec les crédits qui sont inscrits au budget à cet effet a été largement dépassée. En effet, sur la base du compte rendu et du bilan des dépenses concernant ce service, alors que la prévision était de 800 millions, la dépense effective en 1993 a été de 862.253.000 de lires et on a pu faire face à cette dépense avec d'excédent budgétaire de l'année précédente.

Pour ce qui concerne l'année 1994, la dépense effective a été de 1.130.449.441 lires et même en considérant l'excédent budgétaire de 1993 et les intérêts y afférents, il y a un déficit d'exploitation de l'ordre de 52.613.280 lires. D'où la nécessité d'intervenir pour, d'une part, reconduire l'octroi de ces bons pour la cantine aux finalités qui sont prévues par les dispositions de loi et d'autre part, pour réglementer la dépense, compete tenu du fait que nous avons inscrit au budget pour l'année en cours et pour le triennat 1995-1997 - documents qui ont été votés par cette Assemblée - 800 millions de lires.

Il a donc fallu intervenir afin de reconduire le service de cantine aux finalités et aux destinataires prévus par la loi.

Ainsi il a été procédé tout d'abord à la révocation des autorisations qui avaient été accordées au fil des années aux fonctionnaires du BIM, aux syndics, aux membres du comité de gestion de l'USL et à son président, aux fonctionnaires d'autres administrations publiques ayant des rapports de collaboration avec l'Administration régionale, aux membres du Comité régional de la pêche et du Comité régional de la chasse, aux élus régionaux, aux secrétaires particuliers des assesseurs, aux secrétaires de mairie, aux enseignants de tout ordre et degré et aux présidents et secrétaires des communautés de montagne. Seule l'autorisation pour le personnel régional, destinataire du service en question, a été donc maintenue.

Ensuite il a été précisé que le bon de la cantine, sauf quelques rares exceptions, à savoir les contrôleurs de la maison de jeu de Saint-Vincent, le personnel de l'Administration régionale qui exerce ses fonctions à Saint-Christophe ou à Quart; donc, sauf ces exceptions qui feront partie d'une précision ultérieure que je vais vous communiquer, le bon de la cantine exclut le repas du soir, et il peut être utilisé uniquement dans les établissements conventionnés, situés dans la commune où se trouve le service d'appartenance du fonctionnaire (sauf les exceptions que j'ai citées). En plus, le bon de la cantine peut être utilisé les jours ouvrés et le CRER a été invité à stipuler des conventions dans les communes où se trouvent les bureaux de la Région avec possibilité de dérogation en cas de nécessité.

Il est évident que ces dispositions d'ordre général, qui ont été arrêtées par une délibération du 27 janvier dernier, et qui prendront effet à compter du 1er mars prochain, nécessitent une mise au point, parce que les services examinent les différentes catégories d'employés régionaux qui, pour des raisons diverses, notamment pour des exigences de service, se trouvent dans des situations particulières; une négociation est en cours avec le personnel de l'école, par exemple afin de redéfinir les modalités d'utilisation de la part de ce même personnel d'un service de cantine. Il faut également considérer le personnel d'autres administrations ou même de l'école, qui est chargé de fonctions dans les bureaux régionaux, le personnel qui travaille le soir - la dérogation concernant l'utilisation du bon pour un repas, si ce n'est pas le repas de midi, se réfère évidemment à ce genre de personnel; il y a le problème des cantonniers, des chauffeurs, des gardes forestiers, des agents des chantiers forestiers ou des travaux publics.

C'est donc sur la base de ces considérations que la délibération du Gouvernement du 27 janvier est la délibération de référence, qui ne peut, à l'heure actuelle, être modifiée dans ses principes; elle sera, sur la base de cette analyse qui a été effectuée par les services au cours de cette semaine, à savoir avant l'entrée en vigueur de ces nouvelles dispositions, intégrée pour mieux répondre aux diverses situations qui existent au sein de l'Administration régionale.

Pour répondre à la dernière question qui a été posée par M. Viérin, bien évidemment, si l'intention est celle de modifier totalement ces dispositions, il faudra pour ce faire modifier au préalable et pour autant que cela soit possible la loi régionale, qui représente une convention, à savoir un accord conclu entre Organisations syndicales et Administration régionale concernant le personnel de l'Administration régionale et non pas le personnel des autres administrations publiques ou le personnel qui, dans les années passées, a été assimilé au personnel de l'Administration régionale.

Presidente Ha chiesto la parola il Vicepresidente Viérin Marco.

Viérin M. (PpVA) Ringrazio il Presidente, però devo dire che per gran parte del suo intervento ha ripreso il testo della delibera, il cui contenuto anche noi avevamo potuto apprendere.

La mia interrogazione puntava invece soprattutto sul secondo punto, quello che il Presidente ha trattato alla fine del suo intervento. Capiamo che nel 1993-1994 si è sforato, quindi non entriamo nel merito di questo; non siamo entrati nel merito neppure, nella presentazione di questa interrogazione, delle categorie che sono state escluse rispetto agli anni 1993-1994 e precedenti. Però con la seconda domanda dell'interrogazione, cioè se ritiene di mantenere tale provvedimento oppure se lo stesso verrà modificato, volevamo approfondire questo argomento.

Con questo nuovo provvedimento creiamo un obbligo ai dipendenti della Regione di andare a pranzare nel comune dove lavorano, ad esempio: i dipendenti regionali dell'Assessorato agricoltura e foreste che lavorano a Quart, possono andare a consumare il loro pasto solo nei locali convenzionati a Quart. Questo ritengo che non sia corretto, perché il dipendente non è che utilizza ore di lavoro per andare a pranzare, ma va a pranzare nella pausa del lavoro, quindi a suo carico. E' come se un dipendente andasse a casa sua, non potrebbe andare a Aymavilles e ritornare, cioè se un dipendente dalle 12,30 alle 14 vuole andare a pranzare, non vedo perché non possa andare a pranzare in un locale convenzionato a Saint-Christophe, ma debba andare a pranzare in un locale che è convenzionato a Quart. Questa imposizione mi sembra che non abbia un senso, quindi la libertà estrema va mantenuta, perché all'Amministrazione non costa niente, mentre costerebbe al dipendente, perché sappiamo che non in tutti i locali la corresponsione della differenza fra il buono pasto e il costo del pasto è uguale, quindi si obbligherebbero alcuni dipendenti ad andare a pranzare in posti dove alla fine costa di più.

Chiederei al Presidente di fare molta attenzione ai problemi che avranno soprattutto tre categorie di dipendenti che abbiamo in pianta organica, che sono i cantonieri, i forestali e i dipendenti degli assessorati dislocati fuori dal Comune di Aosta.

Il Presidente mi dice che in questa settimana si farà un confronto con il CRER, che è l'organo che gestisce le convenzioni. Da quello che mi risulta, il CRER è stato sentito solo dopo aver deliberato questi provvedimenti; ritenevo che sarebbe stato più opportuno sentirlo prima, anche perché adesso dobbiamo andare a modificare un provvedimento quando forse non c'era bisogno di modificarlo e si poteva redigere in maniera corretta da subito.

Oltretutto pare che nel testo della delibera si dica anche che la Regione ha dovuto spendere risorse maggiori, proprio per il fatto che c'erano troppi locali convenzionati. Diciamo che il CRER trova l'accordo con i locali, però da quello che mi risulta tutte le convenzioni sono sempre state autorizzate con lettera della Presidenza della Giunta, quindi anche qui il Presidente aveva sempre un controllo nella seconda fase.

Pertanto spero che le battute finali del Presidente vengano poi applicate, e precisamente che nella prossima settimana venga rivisto il testo e venga messo mano a quei problemi che attualmente abbiamo. Ribadisco soprattutto quelli di obbligare la gente ad andare a pranzare nel comune dove lavorano; questo è veramente folle perché non porta nessun vantaggio all'Amministrazione, porta solo un obbligo insensato ai dipendenti, ovvero di spendere qualcosa in più rispetto a quello che potrebbero spendere in maniera reale.