Oggetto del Consiglio n. 894 del 28 settembre 1994 - Resoconto
OGGETTO N. 894/X - Ristrutturazione dei locali dell'ex cinema Splendor di Aosta, da destinare a struttura per spettacoli e manifestazioni culturali. (Interpellanza)
Interpellanza - Richiamata la delibera di Giunta n. 8088 del 24 settembre 1993 con la quale si destinava l'edificio dell'ex cinema Splendor di Aosta a struttura per spettacoli e manifestazioni culturali;
Richiamata altresì la delibera di Giunta n. 9562 del 19 novembre 1993 con la quale si affidava alla società "Centro Sviluppo S.p.A." di Saint Christophe l'incarico di redigere uno studio di fattibilità della ristrutturazione e della trasformazione dell'ex cinema Splendor in uno spazio polifunzionale in grado di ospitare manifestazioni culturali di diverso tipo;
Rilevato che l'articolo 2 del disciplinare d'incarico prevedeva tre fasi metodologiche di studio: una conoscitiva, una di analisi e diagnosi ed una di definizione delle azioni possibili con formulazione di proposte operative;
Rilevato inoltre che, nel medesimo articolo del disciplinare, la società incaricata si impegnava a portare a termine lo studio entro tre mesi dalla comunicazione ufficiale dell'incarico;
Preso atto che, al momento, non si sono avute informazioni a riguardo;
i sottoscritti consiglieri regionali
Interpellano
l'Assessore competente per sapere:
a) se la società "Centro Sviluppo S.p.A." ha rispettato i tempi e le consegne del disciplinare d'incarico;
b) quali proposte di intervento sono state avanzate e quali sono, in sintesi, i contenuti delle tre fasi di studio previste dalla metodologia del disciplinare;
c) quali provvedimenti saranno ora adottati dalla Giunta e con quali tempi.
F.to: Marguerettaz-Collé-Marco Viérin
Presidente - Ha chiesto la parola il Consigliere Marguerettaz.
Marguerettaz (PpVA) - L'immobile dell'ex cinema Splendor appartiene purtroppo al lunghissimo elenco di stabili di proprietà regionale che stanno lì in bella mostra, o meglio in cattiva mostra, a testimoniare come un certo tipo di politica a cui si è dato corso anche negli anni passati si sia dimostrato inefficace.
In particolare l'ex cinema Splendor, situato nel comune di Aosta, appartiene ad una lunga serie di immobili che concorrono a formare un pessimo biglietto da visita per questa città.
Questa mattina ricordavamo con alcuni colleghi come, entrando da ovest nella città, una delle prime testimonianze in questo senso è dato dalla famigerata edicola votiva, in merito alla quale alcuni mesi fa l'assessore al turismo ci aveva dato garanzie che nel giro di una settimana si sarebbe risolto il problema. Siamo andati l'altro giorno a visitare il Mont Fleury, abbiamo visto che forse l'unico intervento è stato quello di due onduline di plastica verde depositate sul tetto.
Proseguendo e girando sulla sinistra, abbiamo quel bellissimo esempio dell'area megalitica di Saint-Martin, della quale parlammo in sede di approvazione del bilancio e della quale ancora oggi non sappiamo assolutamente nulla, ma sulla quale come opposizione quanto prima ritorneremo.
Oggi ci interessa riaffrontare la tematica dell'ex cinema Splendor, struttura sulla quale un anno fa la Giunta decise di prendere una decisione: dare una destinazione a questo immobile, che era quella di struttura per spettacoli e manifestazioni culturali.
Sempre circa un anno fa, due mesi dopo questa delibera di Giunta, l'esecutivo decideva di affidare alla società Centro sviluppo S.p.A. di Saint-Christophe l'incarico di redigere uno studio di fattibilità sulla destinazione dell'immobile per gli indirizzi che ricordavo prima. Il disciplinare di incarico con la società prevedeva che la società stessa entro tre mesi doveva redigere questo studio di fattibilità e quindi doveva il medesimo essere pronto -immagino - per la fine di febbraio '94.
Era un disciplinare molto articolato, che prevedeva tre fasi di studio: una conoscitiva, una di analisi e di diagnosi, e una di definizione delle azioni possibili e con una successiva formulazione di proposte operative. Noi dal febbraio dello scorso anno non abbiamo più ricevuto informazioni al riguardo, quindi interpelliamo l'assessore competente per sapere, anzitutto, se la società Centro sviluppo ha rispettato questi tempi di consegna previsti dal disciplinare, quali sono i contenuti dello studio di fattibilità e cosa ora la Giunta pensa di fare ed entro quali tempi.
Presidente - Ha chiesto la parola l'Assessore alla pubblica istruzione, Louvin.
Louvin (UV) - Je remercie M. Marguerettaz de porter l'attention du Conseil sur l'argument de la récupération de l'ancien Cinema Splendor.
D'abord en ce qui concerne cette question, d'un point de vue formele, je dois préciser que le contrat de service avec la société Centro sviluppo a été signé le 28 du mois de janvier 1994, suite aux contacts qui se sont passés pour mieux définir la nature de la recherche que nous leur demandions, une recherche très complexe et vaste, et que la société elle-même a remis l'étude le 26 mai 1994, donc 110 jours après avoir signé ce contrat de service.
Le délai aurait été légèrement plus court et aurait permis de respecter le temps qui était prévu au début, s'il n'y avait pas eu des difficultés à répérer certaines données concernant les communes environnantes la ville pour une analyse complète des infrastructures existant dans le domaine du spectacle.
Je peux montrer physiquement au Conseiller Marguerettaz l'effort produit par la société et je lui fais grâce de l'illustration des détails, chose pour laquelle quand même j'ai déclaré à Mme le président de la V commission toute ma disponibilité pour rapporter dans les détails, à l'intérieur de la commission elle-même.
Il me paraît quand même utile souligner brièvement d'abord la qualité du travail qui a été fait. Un travail de recherche qui n'avait jamais été produit par cette administration, d'abord sur les espaces culturels et de spectacle dans toute la région, et puis dans les besoins manifestés par les différents sujets présents dans le domaine culturel de la région elle-même: je parle notamment des associations qui oeuvrent dans le domaine du théâtre, de la cinématographie et dans d'autres domaines culturels, notamment dans celui des expositions.
Un tableau qui nous était particulièrement important pour affronter les choix concernant la récupération du cinéma Splendor.
L'enquête qui a été menée a donné des résultats très intéressants.
D'abord, pour dire que nous avons énormément d'espaces dans la région à affecter aux besoins culturels, mais la plus part de ces espaces ne sont pas adéquats, ils ne sont pas techniquement équipés pour faire face correctement aux besoins soit de spectacle, soit de production de spectacles notamment pour ce qui est du théâtre.
Les compagnies théâtrales présentes dans la région se plaignent, et à juste titre, de l'absence d'une structure, à l'intérieur de laquelle elles puissent produire leurs spectacles, sans avoir des frais importants de loyer pour ce qui concerne les rares structures, et normalement inadéquates, qu'elles sont forcées d'employer.
Cela également a mené à mieux cerner les besoins en ce qui est de la nature de l'intervention à faire, dans le sens que nous avons été fortement induits à choisir une solution qui permet d'avoir une structure souple, pas trop chère au point de vue de la gestion et éventuellement polyfonctionnelle dans le sens qu'elle puisse être employée à la fois pour les activités théâtrales, musicales, pour le cinéma, notamment pour le cinéma d'auteur.
Tout cela a mené à l'analyse également d'un immeuble, le cinéma Splendor, que nous connaissons très peu. Il est récent, mais nous connaissions très peu les qualités de celui qu'il a conçu et réalisé, d'un point de vue technique, l'architecte Levi Montalcini, qui est le même qui a réalisé le projet de la faculté des sciences humaines à Turin, de Villa Gualino à Turin, donc d'un des plus connus architectes italiens. Un immeuble qui pour l'état d'abandon dans lequel il se trouve et pour le fait d'avoir été par la suite contourné d'autres immeubles, n'est pas suffisamment valorisé et doit être entièrement récupéré au point de vue également de sa valeur architecturale.
Nous avons dans l'étude des données très intéressants en ce qui concerne les coûts de ce réaménagement et les hypothèses qui sont formulées.
Je pense qu'il est utile, dans l'intérêt de ce Conseil, de donner comme indication fondamentale le fait que trois hypothèses se présentent comme réalisables: la première étant celle de la récupération de la structure telle qu'elle existe aujourd'hui, à l'exception de ce mur mythique qui a été érigé pour créer deux salles de cinéma à l'intérieur de celle qui était une seule grande salle de théâtre au début, en ayant donc un total de 700 places utiles; une structure plus petite en récupérant une cafétéria à l'intérieur avec 500 places seulement; ou bien une solution différente de deux salles, l'une plus grande, théâtrale et musicale, et l'autre plus petite, en bas, pour les spectacles de cinéma.
Nous avons, à la suite de ces trois hypothèses, demandé à la société dans le cadre du mandat qu'on lui avait confié, d'approfondir cette troisième solution pour voir s'il y avait moyen d'augmenter le nombre des spectateurs dans le cas de ce dédoublement de salles. On prévoyait au début 450 places dans l'une et 130 dans l'autre; nous leur avons demandé si techniquement il était possible d'augmenter le nombre des spectateurs dans la salle majeure et nous avons eu une hypothèse (que nous appelons 3 bis), qui nous a été remise formellement au mois de septembre de cette année, et qui prévoit une extension à 550 places de la grande salle et d'une salle de cinéma et conférences en bas de 130 personnes.
Cette solution est celle que nous préconisons comme étant la meilleure et celle qui rejoint le plus les besoins multiples et variés des milieux culturels, de même que celle qui peut remplir au mieux les besoins d'une saison culturelle et d'une saison également organisée par d'autres assessorats, à l'occurrence l'assessorat du tourisme, bien aménagée et bien équilibrée sur la base des besoins actuels.
Nous avons demandé également une analyse des coûts; je peux dire que le réaménagement tel qu'il a été prévu dans cette hypothèse 3 bis chiffre autour de 4,5 milliards de lires pour une récupération intégrale, y compris les infrastructures technologiques nécessaires pour le spectacle. Nous avons demandé également de tracer les lignes d'une possible gestion; c'est là peut-être la partie la plus intéressante de l'étude dans la mesure où elle a confronté les formules de gestion d'autres théâtres ayant les mêmes dimensions et le même nombre de spectateurs potentiels.
Il s'agit notamment des théâtres de Carpi et de Cesena, les deux gérés directement par des administrations municipales, l'agence spéciale du théâtre d'Alessandria et la maison des Arts et Loisirs deThonon-Les-Bains. Nous avons demandé une comparaison entre les différentes formules de gestion et nous en avons tiré quelques conséquences, qui indiquent actuellement - mais cela doit être soumis à une vérification encore plus ponctuelle - qu'une solution de gestion en collaboration avec d'autres sujets, le cas échéant la commune d'Aoste et éventuellement des sujets privés, pourrait être une solution positive dans la mesure où elle permettrait d'avoir une certaine souplesse de gestion, d'avoir également des coûts moins élevés qu'une gestion directe ne pourrait nous permettre.
Les temps sont toujours une chose difficile à prévoir et fort risquée, en tous cas je peux dire que déjà vendredi prochain le Gouvernement régional formalisera le choix concernant la solution indiquée et que par la suite tout le dossier sera transmis à l'assessorat des travaux publics pour l'exécution du projet technique pour le réaménagement de l'immeuble en question.
Presidente - Ha chiesto la parola il Consigliere Marguerettaz.
Marguerettaz (PpVA) - Ringrazio l'assessore per la completezza della sua risposta, non pretendevo certamente di più in sede consiliare, anche perché immagino che ci sarebbero volute ore ed ore per descrivere il contenuto dello studio di fattibilità. Credo che sarebbe auspicabile che la V commissione si confrontasse sui contenuti di questo studio, anche perché la destinazione di quell'immobile, seppur condivisibile dal punto di vista della scelta, quale è stata quella della Giunta, sicuramente andrà incontro a innumerevoli difficoltà di realizzazione vera e propria.
Ne ricordo una soprattutto, che è stata causa e forse lo è ancora di grossi problemi per quanto concerne l'assessorato all'agricoltura, e che è l'arena della Croix Noire, il discorso parcheggi. Evidentemente per realizzare una struttura di quel genere, mi auguro che non sia così, ma ho la preoccupazione che per andare a realizzare quella struttura in pieno centro di Aosta il problema dei parcheggi necessari sarà un problema non....
(...Interruzione dell'assessore Louvin, fuori microfono...)
.. .le auguro che sia così, assessore, non è sempre così facile. Una cosa mi chiedevo sui tempi di consegna: comunque c'è stato un ritardo, sul quale non ho capito bene le motivazioni perché l'assessore mi ha parlato di motivazioni di tipo tecnico; quando poi mi ha parlato dell'ipotesi 3 bis pensavo che fosse riferita a quello, invece evidentemente no.
Questo ritardo come è stato giustificato? La società ha giustificato il ritardo e la Giunta ne ha preso atto? C'è stato un discorso di penale applicato nei confronti della società? Questo discorso mi sarebbe piaciuto fosse stato più dettagliato, ma penso che avremo occasione nel corso di questi tre anni e mezzo di parlare sovente del problema.