Resoconto integrale del dibattito dell'aula

Oggetto del Consiglio n. 3133 del 26 febbraio 1992 - Resoconto

OBJET N° 3133/IX Situation actuelle et perspectives futures du tourisme en Vallée d'Aoste. (Interpellation)

PresidenteDo lettura dell'interpellanza presentata dai Consiglieri Perrin, Stévenin et Viérin:

Interpellation Ayant constaté que le tourisme dans l'arc occidental et central des Alpes rencontre des difficultés à cause de la concurrence des Pays voisins qui offrent leur produit à un prix inférieur à celui italien et valdôtain;

Rappelant que le secteur hôtelier valdôtain a très souvent souffert, dans le passé surtout, à cause de la présence de conducteurs étrangers à la Vallée et qui ont pensé uniquement à leur bourse et imposé des prix très élevés pour un produit très moyen;

Considérant que pour relancer ce secteur il faudrait redonner du lustre à notre hôtellerie qui devrait assurer un produit de haute qualité et offrir l'image typique de notre tradition et de notre culture;

les soussignés conseillers régionaux

interpellent

le Gouvernement valdôtain pour connaître:

1) quelle est la tendance du secteur touristique valdôtain par rapport aux données des dernières années;

2) quel est son jugement sur la situation actuelle et sur les perspectives futures;

3) s'il n'envisage pas la nécessité d'instituer des cours de recyclage pour les hôteliers valdôtains afin qu'il puissent offrir un service de très haute qualité.

Presidente Chi intende illustrare l'interpellanza? La parola al Consigliere Perrin.

Perrin (UV) Au cours du mois de janvier plusieurs articles affirmaient que le tourisme dans l'arc occidental surtout des Alpes encontre d'énormes difficultés: surtout le tourisme hivernal, lié au ski, serait en déclin. Ces mêmes articles, parus sur des quotidiens italiens, disaient que la cause doit être cherchée dans la concurrence que les pays voisins, Suisse, Autriche et France, font au tourisme italien, et donc aussi au tourisme valdôtain, parce que ces pays offrent un produit qui est très souvent de plus haute qualité que le nôtre, à des prix inférieurs.

Or, je ne sais pas si cela corresponde à la vérité ou non. J'ai eu l'occasion d'interpeller, au cours de ces mois, un certain nombre d'hôteliers et la grande majorité de ceux-ci se plaint et affirme aussi qu'ils auraient moins de clients que les années dernières. Si cela est vrai, les causes peuvent être recherchées, d'un côté peut être dans les prix excessivement élevés, mais d'autre part aussi dans le fait que, peut être encore aujourd'hui, mais surtout dans le passé, il y a eu très souvent dans le secteur hôtelier un manque de capacité professionnelle da la part de plusieurs propriétaires ou gérants d'hôtels, ce qui ne s'avère pas très souvent ailleurs.

Je crois qu'on peut faire une confrontation, par exemple, entre le Val d'Aoste et le Südtirol et remarquer une différence de qualité et surtout de la façon de présenter le produit touristique. Je crois que le touriste qui fréquente le Südtirol se trouve dans un pays particulier, typique, et en a l'impression; on lui présente des plats locaux, très souvent aussi l'intérieur de l'hotel est ameubli selon le style du terroire, et cetera. Je crois que les touristes aujourd'hui aiment justement rencontrer le caractère typique, soit dans la présentation, soit dans les consommations.

Je crois que nous devrions faire un effort pour améliorer la qualité de l'offre touristique en Vallée d'Aoste. Nous devons faire tout le possible pour assurer cette qualité, pour donner une image typique, qui suive notre tradition, qui puisse montrer aux touristes qu'ils se retrouvent dans une région avec ses traditions, avec sa culture. Pour ces raisons nous avons voulu interpeller le gouvernement valdôtain, Monsieur l'Assesseur, pour qu'il nous dise si effectivement il y a cette tendance à une diminution et dans quel rapport, pour ce qui concerne le secteur touristique valdôtain, et connaître les données de ces dernières années pour comprendre si ces affirmations lancées par des articles des journaux, et confirmées de vive voix par certains hôteliers, correspondent à la vérité ou non.

Quel est le jugement qu'on peut donner de la situation actuelle, quelles sont les perspectives par rapport à ces données? S'il y a une diminution du secteur touristique évidemment il faudra faire un effort, s'il y a une augmentation, c'est bien, mais il faudra la contrôler dans le futur. Et pour qu'on puisse arrêter la baisse touristique, si elle existe, il faudrait insister beaucoup sur la qualité du produit offert, sur les capacités techniques-professionnelles des hôteliers, des aubergistes, et dans ce sens nous demandons si l'assessorat n'envisage pas d'instituer des cours de recyclage, presque obligatoires, pour les hôteliers valdôtains, afin qu'ils puissent être concurrentiels au tourisme qui se fait au delà des Alpes.

Presidente La parola all'Assessore del turismo, urbanistica e beni culturali Pascale.

Pascale (PSI) Dopo alcuni anni di grande carenza di neve in Valle d'Aosta, già nel 1990 c'era stata una ripresa del turismo invernale in Valle d'Aosta: ci aspettavamo quindi una tendenza in aumento che purtroppo nel 1991 si è verificata solo in parte. In sostanza complessivamente il 1991 ha registrato delle posizioni stazionarie rispetto al 1990, c'è stata una forte diminuzione di arrivi stranieri che solo in parte è stata compensata da un aumento degli arrivi di italiani.

Le cause possono essere tante, per gli stranieri sappiamo che ha inciso moltissimo l'anno scorso la guerra del Golfo, ma indubbiamente c'è qualcosa di vero anche in quei fattori ai quali accennava l'interpellante: c'è un rapporto costo-qualità che in Valle d'Aosta non molto competitivo, rispetto sia ai concorrenti francesi, sia rispetto ad altre regioni italiane.

Devo dire che sotto questo aspetto c'è stata già, da parte degli albergatori, una presa di coscienza, perchè già nell'autunno del 1991 gli albergatori hanno limitato gli aumenti delle tariffe alberghiere solo al tasso inflattivo ed è chiaro che è difficile far diminuire dei costi, il massimo che si può fare è mantenerli a quello che è il tasso inflattivo. Molto invece si può fare, pur mantenendo costi mediamente un pochino più alti rispetto ad altre regioni, sulla qualità del servizio che deve essere offerto.

Sotto questo aspetto noi siamo ancora carenti, ma voglio sottolineare che da parte degli albergatori si è avvertita l'esigenza di migliorare le proprie capacità manageriali di gestione, tant'è che già l'anno scorso l'associazione stessa, d'accordo con l'assessorato, con il patrocinio ed il contributo dell'assessorato, ha organizzato un corso di tipo manageriale per gestori d'albergo. Un corso che ha avuto anche un grande successo: ho visto la partecipazione di molti giovani figli di albergatori, o essi stessi in procinto di diventare albergatori e questo penso sia un fatto positivo per le prospettive che può dare il futuro.

C'è l'esigenza di migliorare questa gestione e quindi di effettuare altri corsi di formazione, ma d'accordo con l'Associazione albergatori avevamo deciso di soprassedere in attesa dell'istituzione della fondazione per la formazione turistica. Fondazione che è già stata votata dal Consiglio regionale, che ha già visto l'adesione di alcuni soci fondatori, tra cui la stessa Associazione albergatori; siamo addirittura nella fase d'arrivo perchè ho già inviato al Presidente del Consiglio la richiesta delle nomine che deve effettuare il Consiglio regionale all'interno del consiglio d'amministrazione della fondazione.

Sarà una procedura un po' lunga perchè sottoposta ai criteri della cosiddetta legge per le nomine, ma nel momento in cui il Consiglio regionale avrà designato i propri rappresentanti - io mi auguro nel giro di poco tempo - questa fondazione potrà operare e operando potrà programmare tutta una serie di corsi di formazione, fra cui acquistano certamente un'importanza notevole proprio quelli destinati agli albergatori.

Presidente Per la replica la parola al Consigliere Perrin.

Perrin (UV) Je remercie monsieur l'Assesseur pour la réponse exhaustive qu'il a bien voulu fournir. Réponse qui d'ailleurs est aussi préoccupante parce que ce qu'a été dit par Monsieur l'Assesseur confirme qu'il y a ces difficultés dans le secteur touristique valdôtain. Difficultés dues à plusieurs causes sur lesquelles il faudra essayer d'intervenir. Je ne peux donc que conseiller de rendre plus incisive l'action dans ce secteur.

La mise en fonction de la Fondation pourra suppléer à une partie des carences actuelles et, si les hôteliers mêmes sentent la nécessité d'une meilleure formation, on pourra à l'avenir sortir de la crise actuelle.

Il y aura, évidemment aussi toute une série d'autres causes qui peuvent influencer négativement dans ce domaine, mais je crois que si nous serons capables de rendre typique ce secteur, de donner une image différente, d'introduire la tradition et la culture valdôtaine à l'intérieur du secteur même, nous pourrons être concurrentiels à d'autres régions qui se sont mues dans cette direction depuis longtemps parce qu'elles ont peut être une tradition touristique plus ancienne que la nôtre. Essayons de récupérer le temps en rendant plus efficace encore l'action de l'assessorat.