Oggetto del Consiglio n. 313 del 26 novembre 1973 - Resoconto
OBJET N° 313/73 - Réception des programmes télévisés français et suisses. (Interpellation)
Viglino (RV) - Messieurs les Conseillers, tout le monde se rappelle avec quelle joie nous avions accueilli en Vallée d'Aoste la loi régionale 4 avril 1973, qui aurait permis l'installation des relais indispensables pour pouvoir capter, pour pouvoir recevoir dans notre Vallée les programmes de la télévision soit française soir suisse.
Malheureusement cette loi a été repoussée et j'ai représenté la question parce que cette langue soit la base, reste la base de notre ethnie. En effet, nous avons d'ailleurs, à ce sujet, un devoir qui nous lie à notre Statut parce que, dans le Statut, comme vous le savez très bien, l'article 38 dit: "Nella Valle d'Aosta la lingua francese è parificata a quella italiana" e l'article 39: "Nelle scuole di ogni ordine e grado, all'insegnamento della lingua francese è dedicato un numero di ore settimanali pari a quello della lingua italiana".
Cette première partie a été réalisée dans nos écoles puisque dans chaque classe s'il y a également quatre heures d'enseignement de l'italien, il y a également quatre heures d'enseignement du français. Mais cela ne suffit pas, parce que ces quatre heures d'enseignement du français se perdent au milieu des vingt-cinq ou trente heures d'enseignement des autres matières en langue italienne, de façon que nous ne respectons pas l'article 38, parce que de cette façon les deux langues ne sont pas du tout égalisées l'une à l'autre, parce que "égalisées" cela veut dire qu'elles devraient, on devrait théoriquement faire, par exemple, quinze heures en lingue italienne et quinze heures en lingue française et, en effet, je voulais attirer l'attention du Conseil et de la Junte sur le deuxième, sur une partie de l'article 39 qui n'a jamais été appliqué, et c'est-à-dire, "l'insegnamento di alcune materie può essere impartito in lingua francese".
Mais ce n'est pas cela le sujet de mon interpellation. Naturellement, que si nous avions la possibilité de recevoir les programmes télévisés en langue française, cela permettrait une continuation du travail qui est fait, plus ou moins bien naturellement, vues les circonstances, dans nos écoles, parce qu'une langue ne peut évidemment être assimilée que si on l'entend ou si on la parle. Or, ces choses-là, malheureusement, ne se sont pas vérifiées dans notre Vallée et c'est extrêmement dangereux pour notre avenir et une façon d'entendre e ensuite de parler la langue française serait vraiment représentée par la réception de ces programmes de nos voisins français et suisses.
Dujany (DP) - L'intention de la Junte, en ce qui concerne la réception des programmes télévisés de langue française, est celle de continuer l'initiative prise en son temps malgré que, dans cette première tournée, la proposition de loi a été renvoyée par le Président de la Commission de Coordination.
Nous attendions le moment opportun pour représenter ce projet à l'approbation, à la discussion du Conseil régional, parce qu'il y a des situations plus générales qui sont en train de mûrir et qui peuvent nous donner une contribution d'une probabilité de son approbation.
J'espère que les choses puissent mûrir dans l'espace d'un mois ou deux et, à ce moment-là, on reportera la proposition au Conseil régional.
Viglino (RV) - Je remercie le Président de la Junte et je me déclare satisfaite.
Dolchi (Presidente) - Punto sei all'ordine del giorno.