Le Président du Conseil de la Vallée a participé à la réunion de la Commission politique de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, qui s’est tenue au siège des Nations Unies à New York les 12 et 13 avril 2016. La rencontre a été l’occasion pour la soixantaine de parlementaires présents d’auditionner Hervé Ladsous, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, ainsi que Stephan Tafrov, le Président du Groupe des Ambassadeurs francophones aux Nations Unies.

Sous la Présidence du Sénateur français Jacques Legendre, les participants provenant des 4 régions de l’espace francophone (Afrique, Amérique, Asie-Pacifique et Europe) ont examiné le rapport sur les situations politiques dans l’espace francophone et se sont penchés sur le phénomène du terrorisme international, en adoptant une déclaration.

Le Président de l'Assemblée législative valdôtaine, Marco Viérin, souligne que les thèmes du terrorisme et des actions à poursuivre pour favoriser la paix ont été discutés en profondeur: en effet, ajoute le Président Viérin, Monsieur Ladsous a fait remarquer que 50 pour cent des interventions de paix de l'ONU sont menées dans des pays francophones. Le Président Viérin, en illustrant la résolution contre les attentats de Paris adoptée par le Conseil de la Vallée au mois de novembre dernier, a demandé d'inclure dans la déclaration les conclusions de l'Assemblée valdôtaine en ce qui concerne l'invitation aux Gouvernements à soutenir le renforcement de la coopération internationale pour la lutte contre le terrorisme, principalement par le biais d'initiatives politiques et culturelles qui valorisent le respect de la démocratie et de la liberté afin de contraster toute tentative d'alimenter le risque de conflit entre les religions et les civilisations.

Cette réunion a par ailleurs été l’occasion pour les délégués de préparer l’Avis de l’APF en prévision du 16^e  Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie en novembre prochain à Madagascar. Ils ont notamment mis l’accent sur la question de la bonne gouvernance comme garant de la croissance et la stabilité économique des États, sur la question migratoire subie en raison des perturbations climatiques et des conflits politiques et sur la croissance partagée comme outil de lutte contre la radicalisation des jeunes.

SC