Resoconto integrale del dibattito dell'aula. I documenti allegati sono reperibili nel link "iter atto".

Oggetto del Consiglio n. 1560 del 5 novembre 2015 - Resoconto

OBJET N° 1560/XIV - Approbation de motion: "Engagement du Président de la Région et du Président du Conseil régional à manifester auprès du Gouvernement national et du Parlement les préoccupations des institutions valdôtaines, face aux attaques contre l'autonomie".

Président - La parole au collègue Laurent Viérin.

Viérin L. (UVP) - Merci Monsieur le Président.

Cette initiative que nous présentons au nom du groupe UVP et aussi des collègues de l'ALPE, est une initiative qui à l'origine avait été présentée, Monsieur le Président, lors du fameux Conseil où vous n'avez pas accepté nos initiatives et vous n'avez pas accepté parmi les nombreuses initiatives des initiatives qui étaient de brûlante actualité, on rappelle celle de l'agriculture, mais celle qu'on avait pensé de solidarité au peuple catalan venait juste après un résultat historique et politique que le peuple catalan avait obtenu lors des élections. Alors, nous avons représenté cette initiative en la modifiant, mais en partant de cette idée d'exprimer une solidarité à un peuple fier, nous avions été un peu étonnés qu'au-delà de l'urgence le thème de la Catalogne ait été un peu banalisé en disant: "bon, oui, bon c'est nous...on peut donner la solidarité à qui on veut". Dans une salle de Conseil où l'on a parlé à partir du Tibet jusqu'à Sakineh, on se rappelle les choses sur la question de Sakineh et, quand on veut parler d'un sujet, c'est avec désarroi que ce sujet n'a pas été inscrit.

Au-delà de cela, dans le mérite, comme communauté valdôtaine et surtout en tant qu'unionistes, que valdôtains et que progressistes, nous nous sentons en devoir - et nous espérons que le Conseil nous suivra dans cette idée -, nous nous sentons d'être proches à ce peuple comme nous sommes proches à tous les peuples frères avec lesquels nous avons dans le temps construit une histoire commune, et je rappelle les luttes non seulement de Bruno Salvadori pour arriver aux premières élections européennes avec une liste commune, liste qui après a eu, d'un point de vue électoral, des résultats un peu difficiles pour les rapports avec la Sardaigne, mais qui - et nous étions jeunes, nous étions même petits - nous avait fait rêver à une Europe des peuples et non des pouvoirs économiques. Même aussi à l'Assesseur à la culture semblerait intéresser ce sujet...

Alors peut-être pas tout le monde s'en souvient de ces choses. Il serait bien justement que tout le monde écoute de façon peut-être qu'en perméant des concepts il rentre un peu dans l'identité collective ou, mieux, dans l'identité autonomiste que souvent on s'invente pour émerger. Nous disons cela car les peuples fiers ont grandi avec une certaine génération: la notre génération des années '70, des années '80 et nous avons toujours essayé, au-delà de la Catalogne, d'être proches aux autres peuples frères: je pense au Québec, je pense au référendum où quelqu'une des institutions valdôtaines...était présent, il y a quelques années, un référendum qui avait risqué de donner la souveraineté, car au Québec on parle de souveraineté, pas d'indépendance, il y a aussi des mots dans l'histoire qui se sont évolués, nous pensons que l'Arpitania parlait d'indépendance. La souveraineté est un concept encore différent, c'est-à-dire de défendre la souveraineté politique, culturelle, économique d'un peuple. Le Québec a frôlé la victoire, mais je me souviens aussi et nous nous souvenons aussi des luttes dans les années difficiles de l'Irlande, de Bobby Sands et Joan Baez qui venaient dans la Val d'Ayas tenir des concerts. La lutte de solidarité à Bobby Sands était une lutte - et c'était le temps de la Jeunesse Valdôtaine - où nos jeunes se mobilisaient sûrement pas en pensant de changer l'histoire, mais en pensant qu'un réseau de solidarité entre les peuples frères pourrait dans l'éventualité d'une Europe des peuples et surtout dans l'éventualité qu'une Europe des peuples ne soit pas des peuples, mais des pouvoirs économiques ou des lobby...qu'il y a un réseau qui puisse défendre du plus grand peuple au plus petit peuple en ayant aussi des appuis extra européens.

Il est inutile ici de citer le Tyrol du sud qui a eu la chance dans la Conférence de paix de Paris d'avoir une garantie internationale qui aujourd'hui lui donne une possibilité, et on parlera dans ce Conseil aussi de fiscalité. Quand il y a des problèmes avec l'État, je pense au Pacte de Milan comme aux pactes qu'il y a eu dans le passé, s'il n'y a pas d'accord, il y a toujours la possibilité d'aller en Autriche et de demander l'intervention de l'Autriche dans un concept peut-être plus moderne aujourd'hui de garantie internationale que nous n'avons pas. Là l'histoire s'est penchée sur ce sujet, il y avait toute la question de la Nouvelle Zélande qui à un certain moment...il est intéressant de lire le livre de Vincent Trèves qui rappelle certains passages de l'histoire valdôtaine dans cette Conférence de paix, la Nouvelle Zélande à un certain moment avait accepté de nous donner cette garantie, mais le matin cette garantie n'a plus été là. Nous disons cela car la Vallée d'Aoste est un très petit peuple et nous sommes là dans cette salle pour nous le rappeler en lisant la phrase d'Emile Chanoux qui se référait à la Suisse en parlant d'un petit peuple avec des grandes idées, mais qui touchait les cordes des valdôtains en disant que nous sommes un petit peuple d'un point de vue du nombre, mais nous avons toujours eu des idées européistes. Alors, ce qui se passe en Catalogne n'est pas trop loin de nous. Je me souviens une conférence d'Emilio, idéologue de la Lega ici dans le Palais en 1992, je crois, qui avait annoncé cela, il avait dit: "l'Europe se formera, il y aura la crise économique des petites Régions face à la grande crise économique et aux États nationaux et il y aura la renaissance des identités locales, en premier la Catalogne et l'Irlande", et cela s'est passé, l'Irlande il y a quelques années, aujourd'hui la Catalogne. Au Québec on parle encore de souveraineté, d'autres peuples se bougent...car il y a deux aspects: le mépris idéologique et culturel de l'État envers les Régions ou les identités dans certains cas: je pense à l'anéantissement culturel que la France a fait sur les langues locales, mais aussi en Espagne il y a eu une grande poussée contre les identités locales, car la Catalogne fait peur, c'est un peuple, un moteur économique et aujourd'hui ce qui a poussé ce n'est pas seulement l'aspect culturel, c'est l'aspect financier, car, d'un point de vue psychologique, les catalans ont dit: "vous voulez continuer à rester avec Madrid qui est en train de nous couper tous les jours quelque chose ou vous voulez rester libres avec nos ressources, avec les études économiques qui ont démontré que la Catalogne peut vivre toute seule?", alors ceux-ci ont été les deux aspects qui ont été mélangés. Voilà pourquoi Emilio disait cela à l'époque et, à notre avis, il avait raison.

Alors, les parcours de solidarité avec les peuples frères...c'est clair, c'est seulement une petite motion, c'est peut-être justement une goutte d'eau dans l'océan, mais nous nous sentons en devoir moral d'exprimer la solidarité à ce peuple, car du plus petit au plus grand peuple les peuples frères ont toujours représenté ce réseau dans lequel nous continuons à croire. C'est dans cet esprit que nous avions aussi, comme Administration, dans ces années organisé le Festival des peuples minoritaires, on avait essayé d'enlever les contacts...de superposer les contacts exclusivement politiques des mouvements que chacun mouvement peut avoir avec d'autres mouvements politiques avec les institutions, car nous croyons que les institutions soient éternelles et les mouvements pas toujours, surtout dans un moment où les mouvements politiques sont en crise. Alors quelle était l'idée? De jumeler, de faire un réseau, un forum permanent qui liait ces peuples, pas seulement les européens, mais aussi ceux...je pense à l'Acadie, à la Louisiane, Pays francophones; à côté de l'APF, de toutes ces institutions qui sont exclusivement francophones le fait d'avoir une union des Nations sans États, comme on les appelait dans les années '70, c'était quelque chose qui pouvait et qui peut nous donner un atout en plus, car nous parlons d'attaques à l'autonomie, mais nous pouvons crier, nous pouvons protester, nous pouvons tout ce qu'on veut, mais si on est seuls, comme dans toute chose dans la vie, on ne va pas loin. Alors, l'idée de ne pas être seuls...et c'est comme quand nous allons témoigner notre solidarité aux trentins, au Tyrol du sud, plutôt que d'autres régions, même aux peuples jurassiens...c'est sûrement un motif d'orgueil pour eux...pour démontrer à la communauté même, mais surtout à l'entité qui est opposée d'un point de vue de lutte "politique" qu'on n'est pas seuls.

Le premier aspect de cette motion donc c'est qu'on demande qu'il y ait une transmission officielle de solidarité au peuple catalan de la part de la Vallée d'Aoste. C'est alors que, vu qu'on n'a pas pu la discuter à cette occasion, nous avons "amplié" le domaine et nous avons essayé de lier sur des thèmes qui, à notre avis, sont communs, les attaques qui se sont poursuivies dans ces semaines aux autonomies, aux Régions en général et nous avons justement agi aussi sur notre plan national, c'est-à-dire que nous ne savons pas, nous ne connaissons pas quelle est la sensibilité d'autres peuples envers nous, mais dans le temps nous sommes sûrs d'avoir eu ici en Vallée d'Aoste des grands témoignages. Je citais la liste de 1979, les premières élections européennes, je crois que beaucoup de peuples avaient été unis et c'était une première tentative d'idée que Bruno Salvadori avait mise en place, qui après, entre autres, a été reprise par la Lega qui a su probablement...pas probablement, mais sûrement, d'un point de vue national, enlever du terrain à d'autres forces, sans peut-être reconnaître que ces idées sont nées en Vallée d'Aoste et qui sont nées à l'intérieur de l'Union Valdôtaine.

Nous avons dit souvent que les mouvements politiques sont arrivés après, c'est souvent le peuple qui a su partir en disant: "bien le peuple", entendu comme association, comme codification culturelle que la Vallée d'Aoste connaît très bien, les centres culturels, les bibliothèques, tout ce qui produit culture a su incarner une idée en disant que la Vallée d'Aoste a un peuple tolérant avant tout et c'est pour cela que, quand on entend parler d'un point de vue même des thèmes de l'immigration, d'un point de vue de fermeture totale, nous ne sommes pas d'accord. La Vallée d'Aoste a toujours été tolérante sur certains thèmes. Nous avons été émigrés, nous avons été pendant longtemps pauvres et c'est clair que le problème de l'immigration est un problème qui existe, mais il ne faut pas le banaliser, car, quand nous voyons certaines scènes, nous ne pouvons pas éviter de penser que nous avons été dans la même situation, que les valdôtains ont été traités de la même façon quand ils ont abandonné leur terre pour aller ailleurs, car ils n'avaient pas d'argent, ils n'avaient pas des perspectives.

Alors, ces années de la poussée réactionnaire du 1968, la réaction campagnarde à la ville, cela a été pour nous...moi je le dis même d'un point de vue de passion, car nous avons vécu avec d'autres jeunes ces années et ce sont ces années qui nous ont fait naître un sentiment même politique, au-delà d'identitaire, et nous nous sommes rapprochés ainsi à la politique. La politique autrefois, il n'y a pas 50 ans, c'était quelque chose qui t'approchait avant tout pour l'idéologie, après peut-être elle te donnait une perspective parce que tu croyais dans quelque chose, tu amenais...tu essayais d'amener tes idées dans les institutions, mais ce n'était pas l'ambition exclusive d'utiliser un mouvement politique pour arriver à tout prix.

Puis des personnalités politiques qui sont là ont fait l'histoire...donc elles le savent donc mieux que nous, nous on essaie de la retracer là aussi pour réaffirmer à l'intérieur de cette salle qu'il faudrait retrouver un peu d'idéologie, un peu de principe, après il y a tout le reste, on le sait, il y a l'administration, mais sur les thèmes idéologiques...et nous on le dit en tant que force autonomiste, l'ALPE est née et a grandi à partir d'une idée autonomiste, l'UVP aussi, et nous avons un minimum dénominateur commun qui est l'appartenance à une histoire, du moins...nombreux d'entre nous ont une histoire commune. Alors cette histoire commune, au-delà des divisions sur des thèmes administratifs, nous ne la voulons pas l'oublier, bien au contraire nous voulons l'amener dans les institutions car au moins sur ces thèmes nous avons - nous croyons - les nombres et la sensibilité pour faire des résultats qui font le bien de la Vallée d'Aoste.

Alors, nous avons été touchés dans ces années par des sentiments qui après...souvent après l'administration...que les faits...ils n'ont pas oublié que...un peu car tu est pris surtout par l'aspect administratif, mais, quand il y a des thèmes de lutte commune, nous croyons que là, un peu comme ceux de Cogne, quand il y a...ils ont des grandes divisions souvent...je dis Cogne pour dire les valdôtains en général...il y a des grandes divisions, mais, quand il y a une attaque à partir de l'extérieur, il y a souvent la volonté de se réunir en disant: "bon, là sur cela il n'y a pas d'histoire, avant tout on défend nos principes et notre identité". Et ces années pour nous ont représenté quelque chose de très important, peut-être dans le mal, peut-être on le dit pour se consoler, mais ce sont ces thèmes qui peuvent nous faire reprendre la flamme à notre intérieur pour dire: "bon, on croit dans quelque chose, cette communauté n'attend pas seulement le suicide, n'attend pas seulement d'être assistée, cette communauté croit encore dans quelque chose". Mois je ne sais pas si aujourd'hui on devait organiser une manifestation dans la rue, combien de gens on aurait...si on ne touche pas l'aspect économique, eh, je dis. Voir des gens dans les places comme en Catalogne...le Trentin, il y a quelques années, a essayé de faire une manifestation pour l'autonomie, celle-ci a été un flop! Alors nous disons cela car, même vis-à-vis de la communauté, aujourd'hui il y a du désarroi: "Qu'est-ce que c'est l'autonomie? Qu'est-ce qu'il est resté de l'autonomie? Jaryot le chantait en 1978...30 ans d'autonomie sont les bons de la benzina, et voilà, maintenant il n'y a même plus les bons d'essence, et les gens disent cela: "mais qu'est-ce que c'est l'autonomie? Qu'est-ce qu'il est resté de l'autonomie?". Nous avons une autonomie qui est née officiellement en 1946, après en 1948, nous avons eu les années '70...les Régions sont nées en 1970 en Italie. En 1981 il y a eu la grande bataille de la répartition fiscale et de la politique du robinet on est passés à la répartition fiscale, mais aujourd'hui qu'est-ce qu'il est resté de cette autonomie? Alors cela les gens nous demandent et aujourd'hui sans être passéistes et rhétoriques, car ce n'est pas au passé que nous regardons, mais à l'avenir sans oublier notre passé, car un peuple sans passé est un peuple sans avenir...on dit souvent que si on vit avec les rétroviseurs, ce n'est pas positif, mais si on a toujours une attention à ce qui s'est passé, à nos racines et à nos ancêtres et même au passé récent, on sait sûrement nous préparer mieux pour l'avenir.

Allora perché abbiamo ampliato questa mozione? L'abbiamo ampliata per un semplice motivo: perché ogni giorno - è chiaro è un dibattito...non è che è una novità perché da anni questo avviene - abbiamo contezza, abbiamo percezione che ci sia un atteggiamento diverso rispetto alle Regioni. Forse tanti episodi che sono accaduti nelle Regioni hanno accelerato l'alibi di trovare una scusa per dire che le Regioni sono sprecone; lo sono state, bisogna dirlo, però non è che adesso ogni volta, soprattutto nei confronti di certe Regioni e delle Regioni a statuto speciale, noi possiamo pensare di accettare che ogni giorno ci siano degli attacchi. Ci sono due tipi di attacchi: ci sono gli attacchi costituzionali, cioè di revisione dell'organigramma, della pianta organica dello Stato...come vogliamo pensare l'Italia del domani? Oggi ogni sfida è il futuro, benissimo, "ma i Comuni sono troppi, le Province sono troppe", le Province, peraltro, ormai abolite, e poi "le Regioni alla fine sono troppe", "ci sono troppi sprechi", "poi i governatori quando guadagnano? Governatori che guadagnano più del Presidente del Consiglio..." e allora piano piano, magari non direttamente, sbucano queste proposte: la Macroregione, le Regioni accorpate.

Noi quindi vorremmo sapere che sia poi il PD, il PDL, lì c'è di tutto...chiaramente non possiamo chiedere a chi è statalista di essere autonomista, ci mancherebbe, ognuno fa quello che deve fare, noi però vorremmo sapere, capire almeno all'interno di quest'aula se c'è un fronte comune su questi argomenti, e lo diciamo in senso propositivo e perché siamo preoccupati: siamo preoccupati dalle riforme elettorali anche a livello nazionale che potranno dare certi numeri, che poi sono la negazione dei controbilanciamenti dei poteri locali. Va bene, facciamo il Senato, ci mettiamo persone che non contano niente, però poi dove si decide in Parlamento lì facciamo qualche legge che ricorda molto la legge truffa del 1953 di De Gasperi e lì chi vince vince tutto, anche senza avere i numeri e poi si governa. Allora, noi effettivamente, avendo i numeri esigui non solo come popolazione, ma come rappresentanza all'interno delle istituzioni nazionali, come potremo difenderci? Questa sarà una sfida. La prima preoccupazione quindi è per come lo Stato, il Governo centrale sta cercando...e ci pare anche di trovare, al di là degli assist che qualcuno ha fatto, un po' di alibi per dire: "ma adesso andiamo su queste Regioni, vediamo". Ognuno quindi poi va lì a difendere sé stesso, magari un anno ce la fa, magari un anno riesce a rimandare la questione dell'inserimento del bilancio nel bilancio consolidato, quindi delle partecipate, un anno il Patto di stabilità viene...ma diventa una fatica che ci deve essere, ma che non garantisce una tutela all'autonomia che è un principio costituzionale. Ad oggi noi ci chiediamo: quest'autonomia ma che cos'è? Che cos'è?

Arrivo al secondo aspetto. Allora l'autonomia è sulla carta, abbiamo tantissime competenze, finché non ce le tolgono, perché adesso si parla anche di togliere le competenze alle Regioni, poi capiremo se sono le Regioni a statuto speciale o quelle ordinarie, però abbiamo lottato per anni per avere delle competenze, per ottenere anche quelle che non avevamo, dimenticandoci a volte che quelle che sono sancite dallo Statuto spesso non sono ancora applicate: pensiamo alla zona franca, è sempre stato un articolo messo lì, ma nessuno poi...si è tentato in tanti modi, ma non è mai stato applicato. Allora, oggi dopo il 1981 che citavo prima, dopo questa grande battaglia che era stata ottenuta del riparto fiscale che toglieva un po' così la politica del cappello in mano, i Governi che dovevano allearsi con le forze nazionali in base al cambiamento dei Governi a Roma e così si cercava di dire: "benissimo, arriva il Ministro tale dei tali ci dà i soldi per fare la strada di Champorcher e poi speriamo". Il 1981 - e lo abbiamo detto in quest'aula - ha significato per chi poi ha amministrato negli anni successivi, noi lo riconosciamo, la possibilità per la Valle d'Aosta di spostare e di rompere quell'equilibrio che era esclusivamente ad Aosta come risorse e di portare nelle valli tutto ciò che era uno sviluppo per fare vivere le nostre valli. È chiaro che nel 1981 è iniziata una fase nuova che si è conclusa nel 2010 con l'inizio del risanamento dei conti pubblici, oggi siamo nel 2015 e c'è ancora una nuova fase che ci preoccupa.

Allora, quello che noi chiediamo - e concludo - in questa mozione è, da un lato, la solidarietà alla Catalogna, lo abbiamo detto; dall'altro, che ci sia una presa di posizione comune e congiunta delle istituzioni, in primis il Presidente della Regione, il Presidente del Consiglio, i nostri Parlamentari per esprimere la nostra forte preoccupazione per questo momento, magari anche difendendo, cioè mettendo in positivo quello che la storia della Valle d'Aosta ha rappresentato. Noi non vogliamo essere...come dire? non è che siamo migliori, siamo diversi, quindi noi non vogliamo essere accomunati a realtà che sono diverse, ognuno ha la sua storia, ognuno ha i suoi problemi, il suo modo di risolverli, però non si può neanche generalizzare e neanche tra le Regioni a statuto speciale si può fare un fronte poi totalmente comune, perché ci sono realtà anche geografiche e storiche, pensiamo alle isole, che hanno delle storie completamente diverse.

Allora, noi, al di là poi delle scelte sui singoli provvedimenti...quando si mette la fiducia, la cosa può essere giudicata buona, non buona, quello è chiaro che...noi speriamo sempre che chi è a Roma rappresenti l'intera comunità, è sempre difficile, vincolo di mandato, non vincolo di mandato, però, ecco, quelli sono singoli provvedimenti, si cerca di... Noi abbiamo semplicemente solo chiesto maggiore raccordo, poi è chiaro che, fatto il raccordo, le valutazioni nascono da quel raccordo, ma non è che possono rappresentare per forza sempre tutti, di questo ne siamo pienamente consapevoli, però che ci sia almeno un atteggiamento, lo diciamo perché l'ultimo aspetto è che questa nostra possibilità di rete dei peuples frères a Roma c'è, perché assieme a Südtirol, assieme al Trentino si è sempre cercato di essere in sinergia per fare battaglie comuni su un fronte che deve essere portato avanti assieme. Ad un certo punto la Stella Alpina aveva deciso di andare nel gruppo della Lega, noi non eravamo d'accordo, perché era anche in quel caso andare a rinunciare storicamente ad un'idea di avere un gruppo assieme ad altre persone e altri amministratori che avevano le nostre sensibilità. Allora, andare ad infilarsi in un gruppo che poi spesso sui temi ha anche delle posizioni vorrei dire...adesso Le Pen, non Le Pen...un po' così borderline, tanto per usare un termine un po'...ecco, non ci era piaciuto. Oggi, secondo noi, questo momento...quindi l'aspetto, anche al di là delle modifiche costituzionali, di averci oggi massacrato o mortificati dal punto di vista dei tagli, che siano poi le accise, che siano altre questioni...la Regione dal 2010 ad oggi ha avuto un bilancio quasi dimezzato, non proprio, ma ci siamo.

Oggi quindi veramente anche noi ci chiediamo: ma l'autonomia è ancora qualcosa intanto che esiste, che è considerata? Ma noi stessi siamo ancora in grado di fare un fronte comune per andare a difendere quella che è una prerogativa? Dopodiché faremo le nostre valutazioni. Se nessuno a Roma considera quella che è l'autonomia, vedremo, ma la comunità valdostana le risorse le ha, perché se l'ottenimento dei dieci decimi, che è stato un momento ancora più importante rispetto ai nove decimi...poi se si deve svuotare quello che è il patrimonio delle nostre risorse, noi crediamo che ci siamo tutti per risanare i conti pubblici, anche se avremmo tante cose da dire...però da lì a risanare, attraverso il 50 percento del bilancio regionale, quella che è una situazione disastrosa di anni di mal governo a Roma...noi non ci stiamo: questo è il concetto! Noi vorremmo che quelli che hanno detto che andavano a Roma con la schiena dritta la tenessero dritta non solo in giro, anche lì, che schiacciassero il pulsantino ogni tanto, poi ognuno ha il suo carattere, la sua indole, voglio dire, ma ogni tanto...poi chi ci è stato a Roma lo sa che è tutto una negoziazione, un imporsi. Non significa che dobbiamo andare a Roma a gridare come vediamo spesso in scene che non vorremmo mai vedere in un Parlamento nazionale, però insomma..."ma su la tita" (traduzione letterale dal patois: "ma su la testa"), ma dite qualcosa ogni tanto, dite qualcosa di qualsiasi cosa, ma a difesa dell'autonomia! Ci ricordiamo i passaggi...ma lei è stato Senatore, Presidente, ma anche l'Onorevole Caveri, piuttosto che altri, anche in momenti in cui ci sono state delle battaglie da portare avanti e momenti molto difficili, dove forse eravamo ancora meno tutelati. Quello quindi che chiediamo in punta di piedi poi mica tanto perché poi adesso su questo veramente chiediamo, al di là di quello che ci possiamo dire qui, che fuori ci sia un po' uno scatto di orgoglio, perché altrimenti rischiamo veramente di dare acquisite cose che non esistono neanche più: è quello poi il paradosso! Noi qui diamo per acquisito qualcosa che fuori non percepiscono più, cercano di...poi ci si rende conto dei problemi quando si protesta, anche lì come sempre, magari la polemica nazionale si crea, magari ci si fa sentire, insomma, si segue, si organizza, qui l'Amministrazione è qui, ci sono i movimenti politici per quello che ad oggi possono ancora rappresentare, però, insomma, su certi temi noi siamo convinti che bisogna fare fronte comune.

Je conclus en espérant qu'il y ait la sensibilité même transversale, même au-delà des appartenances partitiques ou politiques et nous l'avons vu hier sur la loi qui a été approuvée qu'il y a des sensibilités sur certains thèmes qui doivent être forcement différentes, car les mouvements politiques sont devenus des beaux "conténiteurs", mais à l'intérieur il y a souvent, surtout quand on n'est pas parti, mais on est mouvement, des sensibilités qui doivent avoir la possibilité en liberté d'exprimer cet...et surtout - et nous le disons - qu'il y ait dans l'esprit autonomiste de chacun de nous, qu'il y ait en ceux qui appartiennent à l'Union Valdôtaine et qui ont appartenu à d'autres mouvements...et qui sont passés d'un côté à l'autre...qu'il y ait au moins, d'un point de vue des forces autonomistes et de ceux qui croient dans cet esprit que nous avons essayé de retracer un front commun sur cette initiative plutôt que sur d'autres. Sur cela nous l'avons déjà dit en d'autres occasions, pour ce qui concerne l'Union Valdôtaine Progressiste, nous avons décidé le jour que nous sommes nés de nous appeler d'une certaine façon et nous avons décidé avec orgueil de nous appeler d'une certaine façon, parce que certaines choses personne ne peut nous les enlever, surtout ceux qui sont arrivés à la dernière minute et qui seront les premiers qui s'en iront. Alors, nous avons choisi des mots et les mots ont une place parfaite dans le vocabulaire et, quand nous avons choisi certains mots - et certains mots qui représentent une idéologie, donc c'est encore plus délicat -, nous n'avons pas choisi des mots comme ça pour les choisir, mais nous avons choisi des acronymes et des mots qui représentent et qui reflètent parfaitement ce que nous sentons.

Président - Merci Conseiller. La parole au Conseiller Chatrian.

Chatrian (ALPE) - Merci Président.

Sovente in quest'aula ci siamo scornati su proposte di legge, come utilizzare le risorse, dove allocarle, ma penso che la mozione che abbiamo presentato oggi sia la base di tutte le discussioni, di tutti i confronti, è il quadro principale, la premessa principale. Ascoltando prima il collega e anche nella precedente mozione provavo a fare una disamina di quante generazioni ci sono all'interno di questo Consiglio, diverse generazioni che rappresentano una loro storia, ma anche una generazione anagrafica diversa, quindi cresciute in momenti diversi e con sensibilità magari anche diverse e con una certa identità. L'approccio sia identitario, ma di sensazioni...un approccio legato al proprio territorio, alle proprie comunità, anche al lavoro che ognuno di noi ha fatto quando era ragazzo e alle possibilità che questa società, questo sistema Valle d'Aosta ha dato ad ognuno di noi, chi prima, chi è nato prima, chi dopo, ma con indubbiamente dei passaggi storici completamente diversi. Li suddividerei in tre, sinceramente senza andare a scomodare nuovamente storici, historiens valdôtains: il dopoguerra, le grandi battaglie, la ricerca comunque dello sviluppo economico che partiva sovente nelle vallate laterali da un livello di autosussistenza e invece di crescita industriale per quanto riguarda la Bassa Valle e anche la conurbazione di Aosta. Il secondo, prima della grossa modifica del 1981, quindi dal 1970-1980, battaglie di natura politica, ideologica, grandi temi, cambiamento nella società e un cambiamento forte dal punto di vista autonomistico anche prima del 1981, dove i nostri predecessori hanno fatto force commune per decidere probabilmente un percorso che doveva essere affrontato in maniera pesante, forte, perché l'obiettivo era comune, che non era solo quello di difendere, ma probabilmente era quello di aggredire una nuova autonomia e avere anche delle disponibilità budgétaires come dicevamo ieri in altre discussioni, perché va bene l'identità, vanno bene...come possiamo dire? le sensazioni e l'appartenenza à un peuple, à une histoire, una conoscenza vissuta del nostro territorio, un certo enracinement, ma non è sufficiente, perché poi alla fine o siamo anche autonomi dal punto di vista economico-finanziario...quindi decidere a casa propria, decidere le sorti della tua comunità, in quel caso può essere comunale, può essere la Comunità montana, può essere regionale, il Consiglio regionale, ma nel 1981 c'è stata comunque una svolta, forse una svolta...la nostra comunità non era ancora pronta? Non lo so, non voglio adesso tediarvi e farvi perdere tempo.

Trent'anni poi sono stati invece trent'anni pesanti, dove c'è stato un cambiamento forte della comunità valdostana: immigrazioni, emigrazioni, benessere, possibilità per tanti, se non per tutti, per tanti e in quel periodo - io sono nato qualche anno prima quindi di quel cambiamento forte legato al discorso anche finanziario - io penso che ci fosse la possibilità per tutti, quel "tutti" è un passaggio pesante: "per tutti" vuol dire che ognuno poteva giocarsi le proprie chance, le proprie carte: dal ragazzo alla ragazza che vivevano nei paesi più piccoli, che avevano le stesse possibilità di potersi confrontare, aprirsi al mondo intero, ma partendo da un enracinement forte, da dei valori importanti, valori che forse la nostra comunità ha mutato, si sono persi, non sono più prioritari o non sono più...come posso dire? al primo piano.

Detto questo, indubbiamente la società si è evoluta, la società è cambiata e la comunità valdostana è cambiata, probabilmente la comunità tutta insieme si è anche in parte seduta, perché le possibilità erano talmente tante che a quel punto mancavano sovente anche degli scatti d'orgoglio di giocare la propria partita dal punto di vista non solo politico, ma generale, è diventata quasi rinunciataria..."rinunciatario" nel momento in cui uno non ha più voglia non di aggredire, ma di giocare le partite, le sfide, affrontare le sfide del domani, rimettere in discussione dei modelli, che magari stavano prendendo delle pieghe, delle direzioni che probabilmente non sarebbero più state sostenibili. Ecco, il calo in certi settori, il calo comunque probabilmente anche della voglia di mantenere certe logicità all'interno del territorio o della comunità, certi lavori, certe espressioni che comunque la nostra società fino a 15-20 anni fa aveva ancora.

Detto quello, però volevo comunque fare una premessa che è doverosa e importante. Abbiamo parlato già nel passato Consiglio di solidarietà al peuple catalan, ma più che solidarietà io andrei oltre: prendiamo ad esempio non chi fa meglio di noi, chi fa e su quello facciamo tranquillamente e serenamente un dovuto confronto e anche un dovuto raccordo. La sintesi di tutto questo è che le sfide vanno affrontate e, per affrontare le sfide, probabilmente nella logica di questa nuova società, che è tutta massimilizzata sui grandi numeri, sui grandi poteri, sulle grandi lobby...una Regione così piccola, anche così fragile nello stesso tempo da sola probabilmente non ha le chance, non solo diminuiscono, ma vengono ridimensionate in maniera violenta, a maggior ragione poi se c'è anche un grosso ridimensionamento dal lato economico e finanziario.

Vorrei porvi sul tavolo due elementi: il primo, quali le ricette, indubbiamente. Allora, ci sembra, mi sembra che in questi anni, terminato il trentennio 1980/2010, probabilmente la partita sovente è stata giocata sola, quindi abbandonati anche da altri popoli, altre comunità che hanno scelto altri percorsi. La nostra Regione ha scelto un percorso forse troppo in solitaria, e questa è la prima considerazione.

La seconda considerazione è che, nel momento in cui tutto cambia, tocca a noi però - non possiamo solo scaricare le criticità su altri - tirarci su le maniche, questo dal mio punto di vista, dal nostro punto di vista, non possiamo vivere solo di slogan scaricando le colpe sugli altri, scaricando la colpa sullo Stato centrale: o lo aggrediamo, o cerchiamo di far valere la nostra autonomia, altrimenti - lo diceva bene prima il collega - rinunciamo, probabilmente allora siamo tutti uguali...non è vero, io penso che la nostra società abbia una sua identità, abbia una sua forza, abbia anche i numeri per poter contrastare questo ritorno forte al centralismo, che io critico nel merito, non solo nel metodo, ma, per criticarlo nel merito e nel metodo, noi però dobbiamo sicuramente modificare quello che è il nostro sistema.

Perché questa mozione oggi? Perché noi dobbiamo come Consiglio, chi è interessato a far capire perfettamente allo Stato centrale, che sempre vuole essere più centrale, che sempre vuole essere più centralizzato, sempre più controllare, verificare cosa, come e chi...noi dobbiamo essere più bravi a dimostrare che invece le nostre risorse non solo sappiamo utilizzarle bene, ma riusciamo persino a compartecipare ad un risanamento del debito pubblico. Quel "persino" indubbiamente va poi declinato. Fino a dove? In che maniera? Con che proposte? Con chi? Indubbiamente da soli noi, 130.000 abitanti, non tocchiamo il boccino, ma magari con altre comunità simili alle nostre, montagnard, vedi il Südtirol, vedi la Provincia di Trento, vedi il Friuli e magari altre Regioni, anche magari il Piemonte, che ha comunque nell'arco alpino la sua peculiarità molto simile alla nostra, anche la stessa Lombardia; non essendo comunque Regioni a statuto speciale, quelle problematiche le hanno quanto noi.

Detto questo, io penso che da soli non possiamo fare nulla, insieme possiamo invece vedere con chi possiamo dialogare e affrontare certi temi, e soprattutto certe sfide, però il punto centrale, totale di tutta la discussione deve andare in un'unica direzione: il nostro modello però deve reggersi, il nostro modello comunque, se non solido, deve puntare ad essere comunque credibile da una parte e, dall'altra, essere autonomo e stare in piedi con le proprie gambe. La difficoltà, il calmierare da una parte quello che è il respingere il trend, perché è un trend quello del ritorno ad un grande e brutto centralismo, perché è un trend... Ieri parlavamo di trend con il collega Donzel, di trend per quanto riguarda la disoccupazione, l'occupazione, sono dei trend che...invertire la rotta è difficile, nel momento in cui...è di questa mattina la discussione ancora di ieri con le Regioni a statuto ordinario per la sanità, stanno magari trovando una quadra, ma che è solo parziale, e sembra una quadra che possa andar bene a "X" governatori e ad altri no, però il trend mi sembra, ci sembra come gruppo ALPE che sia ben chiaro: è quello di centralizzare sempre di più e ritornare ad un centralismo spinto e sfrenato. Dall'altra parte, noi, per invertire quella rotta e per essere credibili, dobbiamo dimostrare che il nostro modello deve essere quanto meno rifondato, però, per rifondarlo, come dicevamo ieri, o crediamo veramente che la nostra autonomia abbia ancora un senso...allora rilanciamola, ripensiamola, riscriviamola! A questo punto l'invito ai Parlamentari valdôtain...è non solo che noi siamo molto preoccupati, ma così com'è il rapporto, com'è stato negoziato, rinegoziato ad oggi, noi non possiamo permetterci di compartecipare così tanto, perché il nostro modello non fa acqua da tutte le parti...non è autosostenibile! Allora, a quel punto io penso che lì la sfida politica...la nostra politica è di rimettere, di rifondare quello che è il nostro modello, sempre se siamo tutti d'accordo o all'interno di questo Consiglio le forze sono d'accordo a rilanciare un'autonomia, a non rinunciare e soprattutto a ripensarla, perché altrimenti sono non solo parole al vento ma a questo punto nella storia e nelle battaglie fatte nel trentennio di grandi risorse 1980/2010...nulla serve! Perché nulla è come prima, è stato detto più volte in quest'aula, ma, al di là di quello che è successo, guardiamo cosa vogliamo invece fare da domani in avanti, così com'è il rapporto con lo Stato oggi non ci garantisce la possibilità di rilanciare quello che è il nostro modello.

La ricetta è che dobbiamo essere più bravi, per essere più bravi, però, dobbiamo mettere un punto e a capo e magari...non solo certe porcherie ma altre cose...questo modello non deve più permetterselo. Tocca a noi invertire su tanti temi e su tante cose rimettendo in discussione il ruolo del pubblico, il ruolo delle nostre vallate laterali, il ruolo delle nostre comunità, il ruolo dei nostri Comuni, in parte l'abbiamo fatto, forse non l'abbiamo fatto fino in fondo, dobbiamo rivederlo da subito nei prossimi mesi. Ebbene, penso che sia lì la sfida più importante, poi fra tre settimane inizieremo a scontrarci su dove allocare queste risorse, come modificarle, che taglio dare, che respiro dare, che disegno d'insieme dare, però è in seconda battuta. Io penso che, dal punto di vista politico, la prima battuta sia...la sfida più importante sia questa. Dopo questa mozione affronteremo, probabilmente nel primo pomeriggio, la mozione che toccherà invece proprio i rapporti veri con lo Stato, che è la 48. Io penso che a quel punto quanto meno...come gruppo ALPE, siamo sinceramente curiosi di sapere cosa ne pensano il Governo, la Presidenza e anche i gruppi politici che fanno parte di questo Consiglio e quali potrebbero essere le idee del prossimo futuro. Grazie.

Presidente - Grazie collega. La parola sempre in discussione generale? Chiudiamo la discussione generale. Ancora in discussione generale la parola all'Assessore Donzel.

Donzel (PD-SIN.VDA) - Merci Président.

Chers collègues, deux mots vu l'importance de cette motion...je parle en tant qu'ancien Secrétaire du Parti Démocrate de la Vallée d'Aoste et je pense que le thème qui a été soumis à l'attention de notre Assemblée soit très important et donc qui mérite toute l'attention de notre part. Il y a dans cette motion deux grandes questions: une, l'autodétermination des peuples européens, donc la situation du peuple catalan; l'autre, les rapports envers l'État italien et la situation surtout - j'ai compris des interventions - des rapports budgétaires entre notre Région et l'État italien.

Je veux rappeler, comme je l'ai fait plusieurs fois dans ces années, que quand j'ai eu l'honneur de fonder en 2007 le Parti Démocrate de la Vallée d'Aoste avec tous les anciens représentants de l'histoire de la Gauche Valdôtaine dans cette institution, donc tous les anciens Conseillers...on a fait ce parcours tous ensemble, on a toujours précisé que, comme a été toute l'histoire de la Gauche Valdôtaine...et dès le début du Parti Démocrate nous étions des souteneurs du système fédéraliste en Italie. Je crains que dans ces jours on est minoritaires dans notre parti, voire on a sûrement au niveau national une vision qui n'est plus une vision vraiment fédéraliste, mais nous continuons à faire la notre bataille dans ce contexte qui n'est pas facile en ce moment, vous l'avez rappelé, on a profité des difficultés de certaines gestions au niveau régional pour produire des ressources, pour enlever des compétences, mais on a même des signaux qui vont dans une direction différente. Cela dépendra des batailles que tous les fédéralistes italiens et européens feront au niveau européen et italien pour affirmer ces valeurs. Vous l'avez dit: un seul peuple tout seul ne peut pas faire vaincre les valeurs fédéralistes, donc on doit travailler au niveau européen, nous faisons partie au niveau européen du groupe des socialistes et démocrates européens là où on a parfois aussi des sensibilités fédéralistes.

Sur le thème de la Catalogne donc nous partageons que les peuples puissent s'autodéterminer, mais nous allons préciser que pour nous l'autodétermination c'est une autodétermination qui doit suivre, comme il est en train de faire très bien le peuple catalan, un parcours pacifique. Nous savons qu'il y a eu des guerres terribles en Yougoslavie, il n'est pas simple tirer une ligne sur une carte géographique et dire: "ici il y a un peule". Le Kosovo c'est toujours là, sous nos yeux, où il y a des enclaves serbes, où il y a des peuples qui tous les jours se confrontent avec ces beaux mots qui sont les mots de l'autodétermination...après il faut la faire et ce n'est pas facile la faire. Les exemples de la Vallée d'Aoste, du Südtirol sont des exemples que nous tous ensemble nous avons l'obligation de valoriser, là j'ai partagé beaucoup des choses qu'a dit le collègue Laurent Viérin. Il faut le faire tous ensemble avec nos différentes sensibilités.

Pour nous valdôtains de gauche être parti, collaborer en parti national n'a jamais voulu signifier dans notre histoire, je l'ai rappelé souvent, dès la lutte pour la résistance, d'être des nationalistes, nous sommes des fédéralistes qui partagent des valeurs réformistes de gauche et donc ces valeurs nous les voulons représenter en autonomie envers de partis et de mouvements: l'Union Valdôtaine, l'Union Valdôtaine Progressiste, l'ALPE, donc nous partageons beaucoup de choses ensemble, mais souvent dans ces mouvements il y a des sensibilités qui sont différentes de la nôtre. Il y a parfois dans les mouvements, comme rappelait souvent un cher ami, qui est Charles Perrin...il disait: "les mouvements autonomistes sont des mouvements qui recueillent tous: soit la droite, soit la gauche, mais tous ensemble". Bon, nous ne sommes pas de cet avis, nous pensons que des mouvements doivent s'exprimer même sur d'autres valeurs, sur des choix, donc sur le contenu général que vous nous représentez ici: l'autodétermination du peuple catalan, nous absolument la partageons pour que cela suive un parcours qui soit un parcours démocratique. Nous ne partageons pas ces peuples qui - et là j'ai très apprécié les mots du collègue Laurent Viérin - ont choisi de s'autodéterminer, mais après ils ont fait des murs pour arrêter les personnes plus faibles. Je suis content que les hongrois soient un peuple qui a son indépendance, qui n'est plus sous le peuple autrichien, comme c'était dans le passé, mais je ne suis pas content qu'en Hongrie il y a des Gouvernements d'extrême droite qui nous rappellent, qui nous évoquent même les situations parfois des nazistes. L'autodétermination d'un peuple donc c'est une chose importante, il faut qu'elle soit faite dans l'unité européenne, il y a beaucoup de travail à faire au niveau européen sur ce thème. À présent je suis...j'ai lu que le Gouvernement espagnol vraiment c'est très dur envers la Catalogne et il emploi le thème budgétaire, il va dire: "bon, à ce présent toutes les ressources du peuple catalan, moi, Président, je veux les contrôler". Cela sûrement nous du Parti Démocrate de la Valle d'Aosta nous ne le partageons absolument pas, donc absolument on est de l'avis de soutenir ce parcours. Sur le thème national tout de même nous pensons que...je l'ai expliqué dans des situations publiques, je vais le dire avec orgueil, comme vous avez dit, ce thème doit être traité ici dans l'Assemblée, bon, ici je vais dire des choses que j'ai dites autrefois, je pense que c'est une faute même économique de choisir de centraliser tous les choix au niveau central. S'il y a une bonne administration locale, cela fait du bien à toute l'économie même nationale, donc certains choix qui sont de centraliser tout ne fonctionnent pas. Il y a des choix qui sont positifs, nous l'avons vu avec l'EXPO, cela on ne peut pas le faire en toute petite réalité. Ce n'est pas la ville de Milan qui a fait l'EXPO, c'est tous ensemble, toutes les Régions, tout l'État, avec une collaboration qui a fait un événement qui a une retombée au niveau mondial. Il y a donc des choses qu'on va les faire ensemble, mais on ne peut pas accepter les choix qui ont été faits dans les dernières années. Tous les Gouvernements nationaux qu'ils soient de droite, qu'ils soient techniques...les Gouvernements techniques me plaisent absolument pas, je préfère les mouvements politiques soit de centre droite soit de centre gauche...ils ont fait des choix en disant: "l'Europe nous impose certains choix et donc après du niveau européen cela a retombé à Rome, après ça a retombé sur les petites réalités".

Pour ce qui concerne la Vallée d'Aoste, on disait en 2010 que les coupes étaient trop fortes, on représente même aujourd'hui ici des coupes envers le budget de la Vallée d'Aoste...ils ne sont pas corrects. Nous partageons donc les initiatives que le Gouvernement régional, que nos Parlementaires font au niveau national pour chercher de défendre les prérogatives budgétaires. Plus importantes encore ce sont les compétences et je dois dire que sur ce niveau il y a l'espoir envers une définition plus précise des compétences et la possibilité de voir croître les compétences. C'est un travail qu'il faut faire tous ensemble, de notre part il y aura, comme il y a eu dès la lutte qu'on a fait pour la liberté en Vallée d'Aoste, la lutte de la résistance valdôtaine, une histoire de gauche qui témoigne que nous partageons des valeurs, nous partageons l'identité valdôtaine et je le dis en tant que valdôtain - parfois dans les livres d'histoire on trouve qu'il y a une famille Donzel de la Tarentaise qui remonte au XVe siècle - qu'il pense que la Vallée d'Aoste c'est pour tous les valdôtains d'ancienne souche, mais même pour ceux qui sont arrivés dernièrement et qui contribuent avec leur travail à la croissance et au développement de notre région... Au nom du groupe, donc je remercie le Chef groupe qui m'a permis de faire cette intervention au nom de tout le groupe du Parti Démocrate, je dis que je partage avec ces considérations qui sont les nôtres, celles du Parti Démocrate et de la Gauche Valdôtaine, cette motion.

Presidente - La parola al Consigliere Bertin.

Bertin (ALPE) - Grazie Presidente.

In questa mozione mi pare che si affrontino due questioni: una riguardante la Catalogna e un'altra i rapporti con lo Stato. Sul primo aspetto, la Catalogna, siamo intervenuti come Consiglio regionale in diverse occasioni sia in questa che nella passata legislatura. È un percorso quello che ha intrapreso la Catalogna verso una maggiore autonomia e soprattutto verso la possibilità di decidere liberamente del proprio futuro, che vorrei sottolineare ha avuto, tra l'altro, un'accelerazione, ma anche a causa di un attacco da parte del Governo centrale, perlomeno all'epoca del Partito Popolare, che ricorrendo al Consiglio...all'equivalente della Corte costituzionale...ha di fatto smantellato il nuovo Statuto di autonomia che era stato approvato appena qualche anno precedente creando una rottura tra i rapporti tra la Catalogna e lo Stato centrale. Da quel momento si è intrapresa una strada diversa.

Quella della Catalogna è una strada che è un esempio, perché è una strada appunto democratica, partecipativa che non mette ostacoli a nessuno, diversamente si parlava per l'Ungheria di altre situazioni, questo è un percorso è molto diverso. A questo processo di autodeterminazione, a questa richiesta di poter decidere del proprio futuro sono integrati tutti: dagli immigrati più recenti agli altri, com'è stato il caso della manifestazione, del referendum non vincolante dal punto di vista legale che si è svolto il 9 novembre dell'anno scorso. È un percorso aperto, come dicevo, che guarda all'Europa e che non credo produrrà un altro piccolo Stato ottocentesco, ma qualcosa di diverso. Obiettivo dei catalani non è di riprodurre anacronistici modelli di tempo fa: è per questo che questo percorso è interessante e va sostenuto; in parte lo abbiamo fatto anche in altre occasioni, avevo presentato delle risoluzioni in passato che, tra l'altro, sono state approvate all'unanimità da questo Consiglio.

Si sono svolte le elezioni della comunità autonoma a fine settembre, i risultati sono stati...come dire? interessanti e adesso si è aperta una fase nuova, probabilmente si "collegherà" con le elezioni nazionali del mese di dicembre. In funzione di quel risultato delle elezioni di dicembre, si potrà intraprendere in Catalogna un percorso o l'altro: se a vincere sarà il Partito Popolare, dall'atteggiamento che ha assunto negli ultimi anni, si troveranno al muro contro il muro e certamente sarà uno scontro dai risultati al momento imprevedibili. C'è da augurarsi che questo percorso possa invece avere un'altra strada, con magari dei risultati che sono determinati anche dal risultato delle elezioni del prossimo dicembre in Spagna, un percorso che porti la Catalogna a poter decidere liberamente il proprio futuro senza dover scontrarsi con lo Stato centrale, in un percorso, se vogliamo, meno conflittuale.

L'altro aspetto riguarda i rapporti tra lo Stato e la Regione, l'abbiamo già affrontato in molte occasioni...anche questo tra la Regione Valle d'Aosta e lo Stato... Stiamo assistendo ad una tendenza ormai consolidata di attacchi al sistema regionale in generale e le autonomie speciali e non speciali, in particolare quelle speciali. Sono recenti le dichiarazioni del Presidente della Conferenza Stato-Regioni che riporta quello che, fra l'altro, ho più volte affermato anch'io: che, se si continua così, si smantella lo Stato regionale e questo è il pericolo di fondo, con interventi sia a livello istituzionale con la riforma finanziaria... Il rischio è questo: smantellare l'assetto regionale, lo Stato e riprodurre un modello d'altri tempi, anacronistico che non sarà in grado di rispondere alle esigenze della modernità. Uno Stato centrale, gli Stati centrali, immaginate, dal 1800 sono superati, non sono in grado certamente di rispondere alle esigenze dei nostri tempi. Se va ripensato un rapporto tra centro e periferia, certamente non può essere un ritorno indietro il modello da seguire. È in ballo anche un'idea di democrazia, una democrazia che parte dal basso e che immagina la partecipazione dei cittadini. I modelli decentrati, quello federale, in particolare, ha quest'elemento di democrazia e di partecipazione come pilastro e questo dobbiamo cercare di difendere come Regione per difendere la nostra autonomia, ma anche per affermare un sistema che risponde meglio, più moderno, ma anche allo stesso tempo più democratico e partecipativo che va nella direzione dei nostri tempi e che non torni indietro. Questo tentativo di tornare ad uno Stato centrale è pericoloso da tanti punti di vista. Grazie.

Presidente - Altri in discussione generale? La parola al collega Borello.

Borrello (SA) - Merci Président.

Je veux témoigner la position du mouvement Stella Alpina, parce qu'en ce moment nous sommes à l'intérieur de l'Assemblée régionale et, selon nous, c'est le siège le plus important à l'intérieur duquel on doit parler des principes les plus importants du système du Val d'Aoste et du système d'autonomie. En tant que membre de la session de l'APF, pendant les rendez-vous avec les représentants des peuples et des Nations qui sont à l'intérieur du Parlement de la francophonie, j'ai eu la possibilité d'entretenir des liens avec les collègues représentants de la Catalogne, avec lesquels on a eu un débat sincère avec la collègue Chantal Certan et les autres membres de la section de l'APF, avec lesquels on a eu un débat très intéressant pour ce qui concerne l'histoire de la situation de la Catalogne en ce qui concerne l'autodétermination des peuples.

È per questo che, nel ringraziare i colleghi che sono intervenuti precedentemente, ritengo che le esposizioni di coloro che mi hanno preceduto sono state sicuramente nobili per quelli che sono gli aspetti di carattere identificativo del sistema dell'autonomia e del particolarismo valdôtain. Ringrazio il collega Laurent Viérin e il collega Chatrian soprattutto per i toni e per la ricchezza dei contenuti in merito a quella che è la determinazione della nostra storia e ci tengo a dirlo, seppur in un contesto particolare come quello economico che stiamo vivendo, e il riconoscimento e la valorizzazione di quello che è il nostro percorso è sicuramente importante anche per definire quello che è il nostro futuro.

Io, come dicevo prima, nei rapporti che ho intrattenuto con il collega Sécretaire géneral du Parlement de la Catalogne ho chiesto tutta una serie di documentazioni che metterò a disposizione dei colleghi qualora ne avessero necessità.

Il percorso lo dividerei in due momenti separati: da una parte, c'è il percorso storico, quello legato alla loro identità, che ovviamente è un percorso che si perde nei secoli; dall'altra parte, c'è un percorso più di carattere amministrativo-politico che ha origine nel 2005, con tutta una serie di manifestazioni di carattere generale di questo popolo con delle riforme dello Statuto di autonomia del popolo catalano che si è concretizzato poi con un'adozione di questo Statuto di autonomia da parte di questo popolo nell'anno 2005, con tutta una successiva difficoltà dal punto di vista giudiziario, tant'è che nel 2010 si sono manifestate tutta una serie di sentenze da parte del Tribunale spagnolo in merito all'incostituzionalità di quest'atto amministrativo. Ci tengo a dire e a citare solo un documento...più che un documento è una manifestazione del 10 luglio 2010, una manifestazione contro la sentenza del Tribunale spagnolo che aveva questo titolo - lo leggo così com'è definito nella lingua madre catalana -: "Som una naciò. Nosaltres decidim" (traduzione letterale dal catalano: "Siamo una Nazione. Noi decidiamo."), questo è il titolo della manifestazione che è stata attuata nel 2010 dal popolo catalano.

Solo questo passaggio di carattere storico per definire la bontà dell'iniziativa che è stata prodotta dai colleghi dell'opposizione ed è per questo motivo che, a nome del movimento che rappresento in questo momento, la sosterremo. Ringrazio soprattutto per la ricchezza dei contenuti che sono stati prodotti fino a questo momento, nel riconoscimento di quello che è il percorso storico della Catalogna, ma che è similare per quanto riguarda il particolarismo a quella che è la Valle d'Aosta, al sistema Valle d'Aosta che dobbiamo difendere per quanto riguarda gli aspetti di difficoltà economica in un contesto regionalista, in un contesto italiano e in un contesto europeo...

Presidente - Altri in discussione generale? Sempre in discussione generale, volevo solo anch'io esprimere alcune considerazioni su questa mozione. Je partage ce qu'on a proposé et je remercie le Conseiller Laurent Viérin pour la riche relation qu'il a fait au Conseil e credo che ci siano vari aspetti: il primo è stato detto, è quello della Catalogna, quindi tutti gli interventi hanno toccato quest'aspetto, quindi si condivide il sostegno al popolo catalano, l'ho fatto anche da un punto di vista...direttamente nei giorni successivi.

L'altra questione è il discorso dei rapporti con lo Stato. Io credo che i rapporti con lo Stato siano oggi basati su tre elementi: un rapporto che lo Stato vuole avere nel riprendersi delle competenze, soprattutto quelle concorrenti; l'altro, com'è stato detto, anche di schiacciare le Regioni sull'applicazione della stessa autonomia; il terzo volet è quello dell'aspetto finanziario, che in questi giorni, ma non solo in questi giorni, tutti i Consiglieri hanno sottolineato.

Volevo quindi solo fare queste due affermazioni per dire che anche il sottoscritto nel lavoro svolto in questi mesi ha cercato soprattutto di portare avanti quelle che sono le iniziative in comune con altre Regioni a statuto speciale e in vari appuntamenti, questo è stato fatto, non in ultimo anche nell'appuntamento che abbiano sostenuto e avuto qui in Valle d'Aosta e quindi deve essere comunque forte anche la...politica di approfondimento e di proposta da parte di questo Consiglio regionale. La comunità valdostana dovrà senz'altro entrare in una nuova fase di riflessione e dibattito sul futuro dell'autonomia: questo è il tema che hanno anche le altre Regioni autonome a noi vicine, soprattutto quelle del Nord e parlo delle due Province autonome e di quella del Friuli. Grazie.

Altri? Viene chiusa la discussione generale. Per la replica, la parola al Presidente della Regione...la parola al Consigliere Elso Gerandin, ancora in discussione generale?

Gerandin (UVP) - Merci Président.

Non tocca a me la replica per cui è ancora discussione generale. Detto questo, abbiamo ascoltato con molta attenzione quanto è stato detto e, per quello che riguarda l'autodeterminazione, quella che è la ricostruzione storica l'ha fatta molto bene il collega Viérin prima. Parto da un intervento che ho particolarmente apprezzato, che è quello del collega Donzel, che ha sottolineato questo momento di grande difficoltà che si sta vivendo, ma soprattutto ha manifestato questa differenza, io la chiamo...il collega Donzel l'ha chiamata...siamo minoritari rispetto al PD. Al di là di tutto, comunque, è vero, uno può essere minoritario, ma è importante avere delle idee, delle idee che sostengano questo momento particolarmente difficile per quello che riguarda il federalismo. È importante perché...dicevo, la ricostruzione storica l'ha fatta prima, io volevo più che altro intervenire su quelli che sono stati i fatti che di fatto ci hanno portato ad integrare questa prima mozione che era nata sul discorso del sostegno alla Catalogna con un'estesa...ecco, soprattutto a seguito di un ordine del giorno che ci ha particolarmente preoccupato, perché poi alla fine quest'ordine del giorno nasce da una trasversalità che è palese a livello nazionale, per cui un ordine del giorno a firma del PdL e da lì, dal PD Mattesini, Area Popolare, ma a firma anche del Gruppo per le Autonomie, perché non bisogna dimenticare che quest'ordine del giorno è firmato anche da rappresentanti del Gruppo delle Autonomie (Buemi). Quello che ci preoccupa è soprattutto che poi comunque il primo firmatario è Ranucci del PD; ci preoccupa perché? Perché mette in discussione quello che è il futuro delle autonomie, perché, quando si parla di accorpamento di Regioni...è vero, poi arriverò anche alla dichiarazione che ha fatto il Presidente sull'ordine del giorno: "non si nega a nessuno...", ma io penso...e l'ho letta come una battuta di spirito, ecco, perché penso che era in questo senso; in questo senso perché? Perché questo non è un ordine del giorno, diciamo, sui generis, che magari...questo è un ordine del giorno che di fatto...è vero che rimanda a quella che è una speciale procedura di revisione costituzionale - e evidentemente la riduzione del numero delle Regioni -, ma è nei fatti, che, secondo me, secondo noi, è molto preoccupante. Dico questo perché noi, quando all'interno di quest'ordine del giorno leggiamo...solo una parte: "la storia del regionalismo in Italia...portatore di distorsioni se non di degenerazioni...", poi si parla di "forme di dispersione della pubblica amministrazione con sprechi di denaro pubblico e con forme di inquinamento non controllabili...sottratte alla stessa autorità regolativa dello Stato centrale". Sono dichiarazioni che io penso essere molto lesive anche di quella che è stata l'attività amministrativa, gestionale della nostra Regione.

Noi abbiamo più volte sostenuto che ci andava trasparenza, ci andava soprattutto un approccio diverso anche sui metodi delle assunzioni, partecipate, non partecipate, o che, ma l'abbiamo fatto in quest'aula perché noi abbiamo sempre creduto che il modello valdostano può essere migliorato, ma noi non crediamo - mi rivolgo a lei, Presidente - che in questo momento il modello valdostano sia indentificabile in questo. Fa male a noi, io immagino che faccia male anche a chi ha governato e a chi in questo momento ricopre quei banchi del Governo, perché non è questo il modello valdostano! Non sono questi i metodi, lo diciamo noi che avremmo interesse probabilmente a cavalcare questo tipo di presa di posizione. Non possono essere questi i metodi, se noi abbiamo avuto eventualmente delle necessità di migliorare, di essere più trasparenti, bene, è una battaglia che facciamo qua dentro, ma non può essere portata a livello nazionale, dove, e guardo...sono intervenuti a decine su quest'ordine del giorno, ma nessuno dei nostri Parlamentari, i nostri Parlamentari non hanno: "beh". Non sono intervenuti su un discorso del genere, ma almeno per difendere quello che è il modello valdostano...se noi lo lasciamo attaccare impunemente, ma come possiamo pensare di essere trasparenti e credibili verso uno Stato che ha già queste sensibilità antiautonomiste, antiregionaliste, antifederaliste? Allora, è questa la nostra preoccupazione!

Leggo solo i due interventi, perché sono intervenuti Buemi e Palermo per quelle che sono le autonomie speciali. Buemi ha detto: "la scelta regionalista è stata nefasta"; Palermo ha detto: "il mio è proprio un invito ad andare avanti, alcune Regioni dovrebbero essere accorpate, non hanno più senso di esistere". Ora, noi non possiamo credere che questa sia la chiave di lettura del modello valdostano. La nostra è una preoccupazione vera, è vero che ci sarà tutto un iter costituzionale, per cui le cose non saranno così, però da quest'ordine del giorno c'è poi stata una presa di posizione, una presa di posizione non...io la chiamerei qualunquista, nel senso che è intervenuta Linda Lanzillotta, che è Vicepresidente del Senato, ex Ministro degli affari regionali, che ha detto: "è quindi urgente ripensare il sistema delle Regioni, cominciare dal loro numero (che andrà praticamente dimezzato) e dal superamento di quelle a statuto speciale". Allora, quando leggo questo, la mia preoccupazione aumenta e soprattutto mi fa piacere che ci sia questa presa di posizione da parte del PD valdostano...

(interruzione di un Consigliere, fuori microfono)

...oddio, la Serracchiani è vero che in un passaggio l'ha detto, però è l'unica voce, ecco, poi non so quello che...

(nuova interruzione di un Consigliere, fuori microfono)

...ecco, sì, comunque, detto questo, le dichiarazioni che stiamo leggendo adesso sono delle dichiarazioni che non possono che preoccupare ma...

(interruzione dell'Assessore Donzel, fuori microfono)

...collega Donzel, penso che se lei ha fatto quell'intervento, probabilmente...

Presidente - Assessore Donzel, per cortesia, lasci finire l'intervento del collega...

Gerandin (UVP) - ...no, mi fa anche piacere che ci sia comunque...

Detto questo, io immagino che il suo intervento sia comunque anche a seguito di queste preoccupazioni che anche lei ha. È indubbio, per cui che si cerchi in parte di prendere atto che ci sono delle visioni diverse all'interno penso che sia anche legittimo, ma noi d'altronde stiamo vivendo, non più tardi di ieri una faida interna all'interno del PD, dove abbiamo il Presidente dei Governatori che è stato il più duro nell'attaccare la legge di stabilità, per cui noi in questo momento non sappiamo qual è la collocazione vera e quello che sarà il futuro del PD: lo dico perché...ecco, mi ha portato a dire questo spunto, ma noi non vorremmo che a pagare le faide interne o i regolamenti interni del PD nazionale sia il sistema valdostano, il sistema delle autonomie e il futuro della Valle d'Aosta.

Detto questo, noi abbiamo particolarmente apprezzato anche quella che è stata la presa di posizione della Jeunesse Valdôtaine, perché è stata forse l'unico e soprattutto movimento giovanile a prendere la parola e a dire qualcosa in merito a quest'attacco frontale che abbiamo avuto.

Je termine...on pense - et je pense que c'est la pensée de toute l'Assemblée - que ne doit pas être l'argument des autonomies qui doit diviser, bien sûr il doit y être la défense de notre autonomie, de notre fédéralisme, mais surtout la défense de la partie financière, car c'est vrai, on parle de norme di salvaguardia, on parle d'ultérieures compétences, mais, attention, si on n'est pas à même de sauvegarder notre autonomie financière...et le collègue Donzel a même raison quand il dit que la finance, l'autonomie financière ne doit pas limiter l'autonomie des Régions et surtout des Régions fédéralistes qui croient dans le fédéralisme et dans l'autonomie financière comme la Vallée d'Aoste. C'est avec ce souhait qu'on espère que, suite aux déclarations et aux interventions qu'on a entendues dans ce Conseil, dans cette salle, on soit à même d'agir, non seulement de prendre des engagements, mais agir de conséquence. Merci.

Président - Merci collègue. Il n'y a pas d'autres requêtes? La discussion générale est fermée. Pour la réplique, la parole au Président de la Région.

Rollandin (UV) - Merci Président.

Les thèmes qui sont évoqués dans cette motion - je crois que cela a été déjà dit - concernent deux points qui sont sûrement en liaison, mais qui en quelque sorte ont été développés justement d'une façon différente. Je crois que la question de la Catalogne a été déjà examinée à maintes reprises et que les collègues ont déjà donné l'idée de notre aptitude vis-à-vis d'un parcours qui est commencé et que je crois on est là pour appuyer, pour dire qu'on ne peut que partager le fait qu'il y ait la possibilité de l'autodétermination et dans ce sens on va dans la direction de donner au peuple catalan la possibilité d'avoir le gouvernement et le système de gouvernement qu'il va privilégier. Dans ce sens je voudrais seulement rappeler en effet un aspect que je considère déterminant pour la Catalogne par rapport à d'autres peuples qui ont les mêmes nécessités et la même envie d'être en quelque sorte autonomes, mais qui n'ont pas la même force économique. Je voudrais rappeler que la Catalogne est un des quatre moteurs d'Europe avec la Baviera, avec Rhône-Alpes. Justement je crois que dans ce sens ce n'est pas banal qu'il y ait la force pour avoir une économie forte et en conséquence, de l'autre part, l'État ne veut pas voir enlever les recettes qui viennent de la Catalogne.

Alors, ce n'est pas pour confondre la question idéologique, la question de l'autonomie face aux autres thèmes, mais je dois avouer que cet aspect est un des aspects importants qui revient dans la discussion que nous avons faite sur le parcours de notre autonomie. Il a été rappelé très bien par les interventions des collègues, mais je crois que, pour ce qui est de la Catalogne, on ne peut que se féliciter qu'il y ait une adhésion si forte de la part de la population à un but très précis et donc on suivra le parcours.

Il me reste à souligner que dans le temps les rapports entre la Catalogne et la Vallée d'Aoste ont été très étroits, on a suivi l'histoire de la Catalogne surtout à travers son Président Pujol qui - je le rappelle - a été très souvent en Vallée d'Aoste et qui a eu des rapports très étroits...et qui a reçu même des visites d'étude de nos collègues en Catalogne.

Je viens au point que je considère plus d'actualité et en quelque sorte plus intéressant: la question de la réflexion qu'il faut faire sur notre histoire, sur notre autonomie et surtout quel est le parcours que nous imaginons pour cette autonomie. Avant tout notre histoire de Région à statut spécial n'a pas eu la garantie internationale, garantie internationale qui aurait renforcé le rapport de notre Région contre l'État...mais en soulignant qu'il y aurait eu cette garantie internationale qui était garantie à ce moment par la France. Alors là, d'après celle qui est la politique française dans ces temps, nous avons quelques doutes, car s'il y a un parti qui est centraliste, s'il y a un État qui est centraliste, c'est la France. Sur les départements...seulement dans ces derniers temps à regrouper les différents départements...nous avons parlé de Rhône-Alpes, maintenant ce n'est plus Rhône-Alpes, Rhône-Alpes est ensemble avec Alpes-Côte d'Azur. Cela pour dire qu'on n'aurait pas eu un grand soutien de la France. Je crois que, comme point de repère, la dernière à nous intéresser c'est vraiment la France qui nous n'a pas aidés du point de vue de l'autonomie et encore pire nous a jamais aidés sur la question du français. Nous disons toujours que notre spécialité est la question d'être...nous avons souligné trilingues, mais surtout bilingues par Statut. Je dois avouer que sur ce point, pour ce qui est de la liaison forte qui était l'Alliance française, dans ces derniers temps, petit à petit, on a enlevé les forces de cette institution, et ce n'était pas pour la Région, je ne dirais même plus l'Alliance française, et c'est la raison pour laquelle je dois avouer que même les grands battages sur les grandes assemblées plénières de tous ceux qui parlent français, ils ont un sens, ils sont conséquents, mais on a demandé d'avoir la réception du français libre et la France n'a jamais répondu. Elle ne permet pas d'avoir les émissions des télévisions françaises en Vallée d'Aoste. Alors, je crois qu'il faudrait être un peu plus cohérents, je le dis tranquillement et je l'ai aussi répété aux organes compétents et aux ambassades. C'est inutile de venir ici prêcher, car, du point de vue de la logique conséquentielle, il n'existe rien, tout au contraire. Cela pour dire que la garantie internationale c'était un bon point pour le moment, mais il n'aurait pas de grand intérêt aujourd'hui.

Notre volet qui a été précisé avec attention c'est de dire: "mais nous sommes une Région spéciale avec d'autres Régions spéciales", et là se pose l'autre problème: quelle est l'unité des Régions à statut spécial? Alors, on a déjà dit que la question des Îles c'est une question à elle-même. La Sicile fait méthode dans la méthode et hors de la méthode, alors elle n'a jamais la possibilité d'intervenir, lorsqu'elle intervient: "nous ne sommes pas intéressés", lorsqu'il y a les réunions des Régions à statut spécial, elle vient et dit: "bon, il est intéressant, mais nous avons d'autres questions à régler, ces discussions nous n'intéressent pas", et c'est fini. La Sardaigne a déjà réglé par d'autres forces soit la question économique que statutaire. Il nous reste les Régions du Nord et les Provinces, le Friuli et notre Région. Là aussi, lorsqu'il s'agit de voir surtout certains passages du point de vue économique, lorsqu'il y a quelque chose à gagner, il sont tous favorables, lorsqu'il y a quelque chose à perdre comme la répartition SIOPE, alors on n'est pas d'accord. Alors, la solidarité entre Régions à statut spécial, du point de vue idéologique, est parfois possible, parfois, mais, du point de vue économique, n'existe jamais, c'est une lutte entre pauvres qui porte aux dégâts que nous connaissons maintenant et là aussi il faut le souligner.

Alors, je ne veux pas insister sur ce thème, mais je crois que la question de l'autonomie, étant donné qu'elle se règle sur deux-trois volets substantiels...justement le Statut est notre Bible, c'est le point de repère; petit à petit il dit certaines choses, mais ou elles ne sont pas appliquées, comme la zone franche, étant donné qu'entre temps nous avons eu l'Europe... Au moment où a été conçu le Statut l'Europe n'était pas là, maintenant l'Europe on ne l'a pas évoquée, mais elle est le convié de pierre, car c'est l'Europe qui a obligé, par exemple, à insérer le discours du Pacte de stabilité, duquel nous parlerons aussi cette année, et qui est un peu à la base de toutes les conséquences de prises de position économiques que nous ont obligés, au-delà du Statut, au-delà des règles des pactes qu'on a signés en 1981 et 2011, d'arriver aux réductions du budget dont nous parlons. Alors, je crois que, du point de vue statutaire, sûrement on a des difficultés. Justement, il y a deux législatures, on n'a plus fait des commissions pour la révision du Statut, mais avant la Commission pour la révision du Statut qui travaillait pendant cinq ans c'était un classique, aux dernières années on se rappelait qui peut-être n'était pas le cas et tout tombait dans le silence. Maintenant on n'a plus parlé de cette révision, même s'il y aurait des arguments qui pourraient nous amener à changer le Statut, et on en parlera. Je crois que la question du changement du Statut est liée à l'autre aspect très délicat: qui décidera sur ces changements? Étant donné que l'accordo qui devrait y être dans l'entente est "en suspendu". L'État aujourd'hui pourrait décider des changements sans savoir l'avis favorable de notre Région; l'intesa, la fameuse intesa qui est encore là avec... Pourquoi je veux évoquer ces aspects? Car ce sont les aspects délicats pour ce qui est des changements statutaires, qui sont peut-être nécessaires et sur lesquels il faudra discuter pour voir comment y arriver.

L'autre question c'est la question économique. Le collègue Chatrian a fait une répartition que je partage de l'histoire de notre Région. Il y a qui a vécu la première phase jusqu'à 1981, qui était une phase évidemment même dans la politique qui était...et je voudrais dire qu'à ce moment on parlait encore de partager la Vallée en Départements, de répartir aussi pour l'élection en Départements, en complexes Communautés de montagne, pour dire: l'élu de la Basse Vallée, l'élu de l'Haute Vallée, afin que toute la Région soit représentée. C'était une idée qui avait un sens...je ne sais pas si elle l'a encore aujourd'hui, mais tout de même je dois avouer que c'était un système pour dire: "essayons de faire représenter dans le Conseil régional les différentes propositions, ce qui est d'intérêt des collectivités locales" et c'est un peu le point qui est encore en suspendu.

Je crois que les deux dernières phases...surtout la dernière phase après qu'il y a eu le rapport financier de 1981, je crois que là, en effet, il y a eu un changement radical d'aptitude, ce qu'on ne pouvait pas faire avant, en principe il fallait quand même le faire et on a sans doute...on l'a évoqué, on l'a dit, peut-être là on a exagéré dans certains points, mais tout de même on a changé celle qui est notre région du point de vue de la viabilité, des différentes routes. S'il n'y avait pas ces interventions fortes, on n'aurait pas la viabilité qu'on a pour les vallées latérales. Il faut avouer que seulement pour arriver à la vallée de Cogne on a utilisé jusqu'à présent 200 millions d'euros pour rendre soutenable et sûre cette viabilité, vous comprenez que 200 millions est quand même un montant important; la même chose c'est pour les autres vallées.

Je crois que la partie forte de l'autonomie c'est justement de soutenir un aspect lié au Statut. La partie économique évidemment est la partie prenante de ce qui est le soutien pour développer la partie du Statut qui dit que nous avons des compétences que les autres n'ont pas. Des compétences qui maintenant nous continuons à avoir, mais qui évidemment sont une partie prenante du budget important, la santé c'est un quart, même plus, du budget régional. Évidemment le moment où on avait imaginé cela ce n'était pas ainsi: l'hôpital c'était l'Hôpital Mauriziano, il n'y avait pas ces difficultés, maintenant tout est changé et nous sommes là à dire, justement, que nous gérons la santé, mais gérer la santé c'est gérer toute une série de réponses qui maintenant sont à la hauteur de la qualité qui nous fait primer en Italie, mais qui est coûteuse et qui est quand même un poids très, très lourd pour le budget régional.

Je crois qu'il faut essayer de comprendre ce qui se passe car la question que nous nous posons est justement: quel est le rapport maintenant avec l'État? Et là l'État a justement eu, à partir d'un certain moment, une série d'obligations vis-à-vis de l'Europe, il faut avouer que ce n'est pas une contrainte qu'a voulu l'État italien, il Patto di stabilità ne l'a pas inventé l'État italien, après il y a eu des manœuvres, mais il a été obligé par l'Europe. Je veux le signaler car il faut avouer que ce sont des contraintes...et la Court constitutionnelle chaque fois que nous avons porté plainte nous a donné tort, Régions à statut spécial comme Régions à statut ordinaire on a été obligés de payer. Alors là, lorsqu'on dit...justement on va essayer de répondre et de résister à qui? Alors, sur certains thèmes sans doute est l'administration de l'État italien qui n'a pas respecté la loi n° 42 sur le fédéralisme. Du fédéralisme on n'en parle plus car toutes les manœuvres financières devaient avoir l'accord de la Région face aux changements. Je prends cinq minutes pour la déclaration. L'État était justement lié à ce projet. Alors ces thèmes sont les thèmes engageant...les thèmes de l'économie sont les plus graves que nous avons et le collègue Laurent Viérin l'a repris d'une façon correcte, je crois que le thème pour nous c'est de dire: "on est autonomistes, alors il faut réagir à une série de manœuvres". Alors, le non respect de la loi sur le fédéralisme dont personne ne parle plus, au-delà de l'ordre du jour contre les autonomies spéciales, mais ce n'est pas le tracas de l'ordre du jour.

Ce qui me préoccupe c'est le fait que les lois ne sont pas respectées. La loi n° 42 n'a pas eu le respect du fait qui devait y être l'accord. Sur les manœuvres contre les Régions à statut spécial c'est prévu par l'article de la loi n° 42 qui doit y être l'accord de la Région...il n'y a jamais eu d'accord. Alors, c'est là le point faible de tout le système, où il faut réagir, où la centralisation qui existe...le centralisme est voulu par certains Ministères en particulier ou même le fait...et je me permets de dire: mais c'est normal que l'État aille mettre et dire tranquillement: "moi je vais faire une école dans toutes les régions, dans toutes les communes"? Mais c'est normal? Au moins les Communes sont encore liées aux Régions, nous disons pas les Provinces! Cela pour dire les absurdités, comment peut-on discuter? "Le premier qui arrive prend l'école qui est financée par l'État", mais quel est le sens d'une indication de ce genre? C'est là la question qui nous échappe. Il y a toute une série d'interventions de l'État maintenant qui vont dire: je vais donner une prime à qui arrive dans un certain délai. Alors, si on est préparés, si on arrive, bon, mais ce n'est pas le plus important...les Régions n'ont rien dit sur ce thème. La dernière: l'école financée de l'INAIL dans toutes les régions. Alors, je dis: mais quel est le sens? Et après intituler à l'INAIL, et là c'est 1 million et demi de disponibilité, mais quel est le sens? Alors, là sont les absurdités d'une attitude qui est vraiment centraliste, sur lesquelles on doit justement réagir, nous on l'a fait chaque fois. Je crois que l'Assemblée régionale doit prendre acte de certains aspects qui ne sont pas liés à un système...je ne dis pas fédéraliste, mais au moins respectueux des Régions. Après qu'il y ait une attitude, que les Régions aient fait une gestion parfois qui a porté à voir les populations concernées à dire: "les Régions gaspillent l'argent et alors éliminons les Régions", je crois que c'est une attitude qui est trompeuse de ce qui est le Pacte; alors, le Pacte de stabilité est conséquent de cette centralisation.

Je crois qu'en principe le détail de ce discours est qu'il faut réagir et justement si nous voulons soutenir l'autonomie en principe du Statut, étant donné que même la réforme du Sénat ne donnera pas d'espace aux collectivités locales. Le Sénat sera un système où il y aura 100 personnes, autrefois on disait la Chambre des Régions, mais ce n'est plus la Chambre des Régions, il y aura aussi les syndics, il y aura d'autres personnes concernées, la Chambre sera un système pour se retrouver là à bavarder de n'importe quoi sans avoir le poids d'approuver une loi qui soit une, il n'existera pas aucune liaison avec le Gouvernement central, il n'y a pas d'intérêt...il ne votera pas la confiance...c'est là, bon, on dira à quelqu'un de cette Assemblée: "toi tu vas à Rome". Il y aura un syndic qui va à Rome et qu'est-ce qu'ils vont faire? Quelle est la possibilité d'avoir vraiment une Chambre?

Alors, qu'est-ce qu'il faut faire? Dernier volet. Je prends encore une minute. Là c'est justement une bonne raison pour en discuter, pour voir de quelle façon...trouver une méthode qui puisse nous permettre d'avoir une attitude propositive, vis-à-vis de l'État de demander que les lois existantes soient respectées et de faire des propositions qui puissent donner l'idée que, comme Région, on tient à notre Statut spécial, qu'on veut qu'il soit respecté et qu'il y ait le respect des pactes qui ont été signés. Évidemment les pactes qu'on a signés à son temps, avec la crise évidemment...plus que les dix dixièmes dans un accord on ne peut pas avoir, mais si les recettes vont baisser, évidemment baissent aussi les dix dixièmes des recettes. Si l'IRPEF et l'IRES vont baisser, clairement les recettes régionales baissent, ce n'est pas faute de l'État, c'est la faute du système, mais l'État sur la répartition - je le répète - n'a jamais respecté...

Je crois donc que de notre part on partage cette indication qui a été donnée dans cette résolution et donc on votera cette résolution convaincus qu'il faudra revenir sur ce thème, surtout du point de vue propositif, de voir ce qu'on peut faire, de quelle façon et de trouver, j'espère, l'unanimité sur des thèmes qui sont, d'un point de vue de l'autonomie de notre Région, dans le sens bon et large du thème. Merci.

Président - Quelqu'un demande la parole? Comme proposant, la parole au Conseiller Laurent Viérin.

Viérin L. (UVP) - Merci Président.

Quelques considérations avant tout pour remercier les différents intervenants et le Président, qui ont accepté cette proposition. Ce qui nous réconforte déjà sur le fait qu'il y a un front commun, qu'on hypothisait, qu'on imaginait, ce n'est pas qu'on avait des doutes sur le fait que...mais qu'il y a eu une synthèse, au-delà du texte, surtout dans les interventions, ce qui compte. Nous avons essayé de retracer un peu une partie historique, idéologique pour arriver à l'actualité économique simplement pour essayer de donner de la profondeur à ce qu'on disait. Nous avons souvent des actes votés par le Conseil et nous ne voulions pas banaliser ce que nous voulions dire, exprimer et surtout celle qui deviendra une action commune.

Deux considérations avant tout sur la question de la Catalogne pour la conclure. Dans les rapports qu'on a eu dans les années avec la Catalogne...la Catalogne est une communauté qui avait des grandes divisions aussi politiques au-delà du thème de l'indépendance. Nous avons été invités une année avec la Jeunesse Valdôtaine par l'ERC: ce sont les jeunes de "l'Esquerra republicana de Catalunya" (traduzione letterale dal catalano: "Sinistra Repubblicana di Catalogna"), parce qu'en Espagne et en Catalogne il y a des mouvements d'extrême gauche qui sont séparatistes. Je dis cela car souvent on conjugue le fait d'être séparatistes à des mouvements nationalistes de droite "l'Esquerra republicana de Catalunya" est un mouvement de gauche, d'extrême gauche, républicain dans un État qui a encore un peu de monarchie et qui est séparatiste. Je dis ça pour dire qu'en effet, au-delà des luttes plus ou moins violentes, la Catalogna sut trouver une synthèse démocratique et pacifique - pour reprendre les mots du collègue Donzel - et transformer celle qui était seulement une lutte politique en une lutte institutionnelle, car il y a eu la bataille pour le référendum, après l'État l'a bloqué, là il y a eu des élections et ce sont des thèmes qui ont été votés par les gens et il y a eu différentes sensibilités sur une lutte commune, ça c'est quelque chose d'incroyable par rapport aux luttes du passé: "moi je suis un mouvement indépendantiste, toi non, souverainiste...", là il y a eu des propositions concrètes même économiques, même administratives qui ont eu un consensus, voilà la souveraineté, voilà même l'importance des mots.

Nous avons apprécié les interventions des collègues et de la part justement des collègues du Partito Democratico de la Vallée d'Aoste, qui a eu dans les années, entre autres, une nuance même avec la dénomination "Gauche Valdôtaine", qui avait le sens de dire: "bien, nous sommes un mouvement national, mais nous avons des racines", car nous le savons, nous ne pouvons pas prétendre à Rome d'inculquer certains principes car chacun a le droit d'avoir ses principes, si on est nationalistes, disons qu'on prône pour l'État central, c'est une vision différente. Nous on croit que ce n'est pas une vision juste, mais on doit être à même de faire comprendre l'importance à Rome d'une valorisation de l'autonomie, pas d'un privilège; c'est celle-ci aussi la dichotomie qui souvent a été posée d'une façon peut-être négative à Rome. Ce n'est pas que nous voulons être des privilégiés, nous voulons être des responsables. Le Président a cité qu'un quart du budget c'est la santé, si on veut parler de l'école, la même chose, ce sont des responsabilités et souvent la responsabilité ailleurs ils ne la veulent pas, ils voudraient de l'argent sans avoir les responsabilités, nous voulons simplement des dotations financières qui sont justes pour faire fonctionner un modèle Vallée d'Aoste, celui-ci c'est le travail qu'il faut faire.

Nous remercions aussi les collègues de la Stella Alpina, car, quand nous parlons de mouvements autonomistes, nous citons tous les mouvements autonomistes, nous savons que souvent le thème de l'autonomisme est devenu un slogan à insérer dans un nom, à un certain moment il y avait eu même les autonomistes dell'Altra Valle d'Aosta je crois ou un'Altra Valle d'Aosta, mais on dit ça pour dire qu'il ne suffit pas d'écrire le mot "autonomisme" ou "autonomiste" pour être autonomistes. C'est à travers ces débats et ces actes concrets qu'on le démontre, car justement on peut avoir des sensibilités différentes même à l'intérieur des mouvements autonomistes, le collègue Gerandin a cité un membre du groupe Pour Les Autonomies qui va signer des réformes qui vont enlever les Régions, c'est un peu un paradoxe et c'est sur ça et c'est sur donc les thèmes qu'il faut se confronter.

Alors, qu'est ce qu'il faut faire pour arriver à l'action concrète au-delà de la motion, qu'est ce qu'on peut faire? Au-delà de ce que nous pouvons faire nous ici, notre appel allait...et nous l'avons assez souligné un peu adressé à nos Parlementaires qui soient de La Stella Alpina ou de l'Union, cette "tournée" nous avons une représentativité qui est autonomiste, à plus forte raison nous demandons - vos collègues l'ont dit - que, quand il y a des débats, il y ait au moins la voix de la Vallée d'Aoste, car ce qui a parfois un peu étonné c'est l'absence, ce n'est même pas l'action que chacun de nous essaie de mener dans la meilleure des façons, mais, quand il y a le silence, c'est l'absence et s'il y a un silence en étant présent, c'est une absence encore plus forte, parce que si on n'est pas présent...bon, on peut dire: "tu n'es pas présent", si tu es le plus présent, mais tu es le plus silencieux cela ne va pas, au moins...

Alors, je partage que la réforme du Sénat c'est une réforme qui est une chambre vide, mais la Vallée d'Aoste a voté à faveur, alors je veux dire: on s'est exprimés, cela pour dire concrètement ce qu'on peut faire, il faut aujourd'hui faire une lutte commune en disant: "bien, le Conseil de la Vallée s'est exprimé de cette façon, nos institutions sont représentées par le Président du Gouvernement et par le Président du Conseil, chacun avec ses rôles différents et à Rome nous avons les Parlementaires, on va essayer de trouver une formule pour...", au fur et à mesure parce qu'il y a des moments...sur l'école nous l'avons vu hier qu'il y a eu de prérogatives qui ont été défendues, maintenues; sur la question financière nous en parlerons au budget, nous sommes tracassés pour l'avenir, cette année on peut encore tenir, il y aura des ajustements. Qu'est-ce qu'il va se passer d'ici au 2017? Quelle sera l'aptitude? Le front commun donc c'est ça, chacun de nous avec ses capacités, ses sensibilités, avec ses rapports même hors de notre Vallée d'Aoste, c'est indispensable.

Nous avons été isolés car nous n'avons plus des rapports souvent. Quand il n'y a pas de rapports ou quand les rapports sont tenus mal...alors ce que nous demandons c'est un petit effort...là les présents qui sont intervenus et qui ont soutenu d'une façon convaincue cette motion...qu'il y ait vraiment un petit sursaut à Rome de la part de nos Parlementaires afin qu'effectivement chaque dossier soit suivi avec attention, parce qu'il y a une évolution, chaque jour il y a quelqu'un qui s'invente dans les Ministères plutôt...et c'est ainsi depuis toujours, ce n'est pas maintenant, après il y a des périodes où il y a plus de silence, des périodes où il y a moins de silence, et celui-ci c'est le premier aspect.

Deuxième aspect: qu'est-ce qu'il faut faire? C'est vraiment dans la communauté d'essayer de faire percevoir que le moment est délicat et la communauté l'a aperçu d'un point de vue financier, mais que l'autonomie est quelque chose...est un patrimoine important. On travaille beaucoup depuis des années, je crois depuis que l'autonomie est née, pour faire comprendre aux jeunes, pour étudier des textes dans les écoles, pour faire des sensibilisations à travers les conférences, mais quand la communauté est mise en garde par...des prérogatives qu'elle voit piétiner...on dit: "moi, c'est beau, je participe, mais à la fin qu'est-ce que c'est l'autonomie?". Aujourd'hui donc c'est une valeur qu'on doit remplir à nouveau de contenus, parce que si l'autonomie n'a pas de contenus, c'est un concept vide et aujourd'hui nous sommes même souvent...on se sent un peu limités par l'autonomie, on dit: "mais l'autonomie ça suffit?".

Si d'autres, comme la Catalogne, qui avaient l'autonomie demandent plus, pourquoi ils demandent plus? Ils étaient bien quand ils étaient autonomes ou ils étaient moins bien? Au-delà de l'aspect idéologique, d'un point de vue historique, je partage que si nous avions été annexés ou englobés dans la France, il y aurait eu un anéantissement culturel de notre identité, il suffit de penser aux bretons ou même aux catalans français, parce qu'il y a la Catalogne, c'est un territoire qui est très vaste... Entre autres, le collègue Borrello a cité des mots en occitan patois, mais les occitans partaient de la Catalogne pour arriver...ils partaient des Alpes Maritimes et arrivaient ici, mais nous avons suivi des congrès en catalan où se retrouvent des mots de notre patois valdôtain. Cela pour dire que la France aurait anéanti ce que nous avons par contre su conserver ici.

Nous avons aussi risqué d'être - malheureusement, je ne sais pas si cela aurait porté quelque chose de bon - un canton suisse. Probablement là ils ne nous ont pas voulus...c'était quelque chose de différent...mais aujourd'hui l'histoire aurait changée, car c'est là que regardait Emile Chanoux, et c'est clair quand on va au Valais et on voit un territoire commun, une langue commune...des langues communes...il y a la Commune d'Evolène où on parle le patois et, quand on voit des identités communes et on voit surtout comment certaines choses sont organisées dans un Pays comme la Confédération Helvétique, on dit: "bon, ce n'est pas vraiment une idée si trompée", et ce n'est pas un hasard si les nazi-fascistes ont tué Emile Chanoux: les nazi-fascistes ont tué le Chef de la cause valdôtaine et le Chef de l'intelligence valdôtaine. Il y avait toute une intelligence valdôtaine transversale, mais ils ont tué Emile Chanoux, qui était un visionnaire, qui était quelqu'un qui avait vu après la guerre ce que la Vallée d'Aoste aurait pu représenter et les difficultés que notre patrimoine culturel, mais aussi notre Administration car Emile Chanoux dans ses écrits...il serait intéressant vraiment de les reprendre de temps en temps, il a écrit beaucoup de concepts administratifs, pas seulement idéologiques, il y en a plein, du Parc du Grand-Paradis jusqu'à nos Communes, tout il y a. Il avait vu que la Vallée d'Aoste aurait eu une période historique difficile même loin d'un régime totalitaire.

Aujourd'hui nous sommes dans un limbe, nous n'avons pas de garanties internationales, nous négocions depuis des années avec les gouvernements centraux celles que nous essayons de sauver comme prérogatives valdôtaines, mais c'est toujours une lutte. Voilà, quand on parle de lutte valdôtaine, à quoi on se réfère: une lutte commune qui puisse en effet essayer de renégocier au moins des règles. Chaque fois qu'on parle de la révision de la...parce que tous les gouvernements à Rome arrivent..."ah, bisogna rifare la Costituzione", après ils s'engueulent pendant des années, ils font là aussi des commissions comme même la Bicamérale, parce qu'ici nous heureusement nous ne pouvons pas avoir des commissions bicamérales sinon le CELVA...alors, les grandes commissions bicamérales à Rome et après rien. Alors, il y a la réforme de la Constitution parce qu'il y a une action assez décidée, il y a des nombres politiques, les numéros et donc là le défi sera de renégocier de la meilleure façon l'autonomie valdôtaine; d'ailleurs, quand on avait lancé la Constituante valdôtaine, on avait essayé de lancer cela. C'est clair que souvent les activités seulement extraparlementaires, en essayant de solliciter la société civile ou quand même les sensibilités hors de ce Conseil...ce n'est pas toujours facile, c'est clair que toutes les initiatives ont toujours été, disons, ciblées à l'intérieur du Conseil de la Vallée, mais là le travail qu'il faudra faire c'est vraiment...le Conseil de la Vallée, les Parlementaires, cette partie de sages, de personnes qui ont les compétences encore pour dire quelque chose...il suffit de parler avec le Sénateur Dujany, qui a une lucidité incroyable, il nous dit encore aujourd'hui: "attention - le collègue Nogara l'a rencontré à une manifestation - vous avez lu bien l'article 116, c'est vrai là il nous défend, mais dans le 117 attention parce qu'il y a...", alors, des gens, des personnages politiques de 90 ans qui ont fait l'histoire de la Vallée d'Aoste avec encore une lucidité telle de pouvoir porter quelque chose à la communauté valdôtaine, cela c'est quelque chose d'incroyable, d'unique.

Alors nous disons ça - et je conclus - pour exprimer notre satisfaction et pour à partir d'aujourd'hui, pour ne pas dire de demain, faire de façon tous ensemble que cette motion ne soit pas une de ces motions qui viennent approuvées par le Conseil, après le Président Marco Viérin la met aux actes et puis on s'en oublie. On essayera donc, nous pensons à travers la Ie Commission, pour ce qui est du Conseil, de nous raccorder le plus possible afin vraiment d'ouvrir un débat institutionnel et dans la communauté, et dans la société pour reprendre ce thème de l'autonomie. Merci.

Presidente - La parola alla collega Certan per dichiarazione di voto, prego.

Certan (ALPE) - Oui, merci Monsieur le Président.

Seulement deux mots. J'ai beaucoup apprécié le débat et en particulier l'intervention du Président du Gouvernement. Vous nous invitez, Monsieur le Président, en deuxième lieu, disons après cette motion à être concrets et donner des suivis, justement, et donner des suivis dans les faits avec les intentions de cette motion, mais aussi d'être conséquents, donc, pas seulement des mots, mais à être après conséquents...je partage et nous partageons, beaucoup de fois le débat sur l'autonomie a été un débat surtout de paroles, beaucoup de mots, mais après on n'a pas été conséquents. Vous avez raison et vous aurez notre soutien, parce que nous sommes convaincus que seulement en travaillant et en œuvrant tous ensemble on pourra obtenir beaucoup plus de ce que nous sommes en train de vivre aujourd'hui. Je pense quand même que la première autonomie, la vrai autonomie soit celle que nous cultivons avant tout en nous-mêmes et surtout que nous permettons de cultiver, de vivre même dans les autres personnes, on dit toujours la liberté personnelle, mais la liberté des autres aussi. Je pense donc que l'autonomie économique, l'autonomie financière, l'autonomie culturelle, l'autonomie sociale de la Vallée d'Aoste, mais de nous tous passe à travers vraiment une action qui se cultive au Parlement, par exemple, ici dans cette salle, au Conseil régional, qui se cultive au CELVA à travers la liberté d'expression aussi des syndics, qui se cultive dans la société, en permettant aux citoyens de s'exprimer, par exemple, à travers le referendum et nous l'avons vu en Vallée d'Aoste aussi, nous l'avons vu en Catalogne, les citoyens voulaient s'exprimer, pas toujours ont eu le soutien de tous à s'exprimer ou quand même à dire ce qu'ils pensaient.

Voilà donc au-delà de ces mots que vraiment même...je pense des bonnes intentions qui pourraient avoir vraiment un suivi concret, je pense que notre modèle - et il pourrait être un moment de départ - doit être refondé. ALPE a toujours mis en discussion et a toujours demandé de l'attention sur cet aspect et donc j'espère qu'il soit vraiment de la part de tous un moment de refondation, mais un moment aussi de prise d'acte que ce modèle et surtout ces mots ou ont un suivi vraiment concret mais différent aussi de ce qui est arrivé jusqu'à maintenant, autrement, bon, nous accepterons ce qui arrivera comme ordre et comme dictat d'autres parts, mais nous ne pourrons plus parler d'autonomie.

Président - Merci. Je ne vois pas d'autres requêtes. On peut passer à la votation, j'invite les Conseillers à voter. La votazione è conclusa.

Presenti: 35

Votanti: 35

Favorevoli: 35

Il Consiglio approva all'unanimità.

Presidente - Punto 33 all'ordine del giorno.