Objet du Conseil n. 2368 du 22 janvier 1997 - Resoconto
SEDUTA ANTIMERIDIANA DEL 22 GENNAIO 1997
OBJET N° 2368/X Communications du Président du Gouvernement régional.
Président La parole au Président du Gouvernement, Viérin Dino.
Viérin D. (UV) Mercredi et jeudi derniers à Bruxelles j'ai pris part aux travaux de la 16e session plénière du Comité des Régions. Dans son discours d'ouverture, le Président de la République du Portugal, M. Sampaio, ancien membre de l'assemblée, a souligné encore une fois combien il est nécessaire que les responsables des régions participent activement à la définition et à l'application des politiques communautaires de développement.
Le comité a ensuite examiné une quinzaine d'autres questions et mis tout particulièrement l'accent sur la politique européenne en matière d'aménagement du territoire, qui, selon l'assemblée consultative, doit se fonder sur la coopération interrégionale et transfrontalière. Dans ce cadre, les collectivités locales deviendraient tout d'abord des partenaires de l'Union Européenne à part entière, et pourraient être ensuite les véritables acteurs de l'aménagement du territoire.
En compagnie de l'assesseur Mafrica, de MM. Caveri et Dondeynaz, j'ai rencontré lundi dernier à Rome l'Administrateur délégué de l'ENEL, M. Tatò, ainsi que le Directeur général de la société, M. Poggi, et le responsable du secteur de la distribution, M. Barbesino.
Le but de cette réunion était d'examiner les différents problèmes que notre région rencontre dans ses rapports avec cette société et d'en discuter en vue, entre autres, de sa privatisation. En effet, ces relations sont de la plus haute importance en raison de leurs implications. Nous avions d'ailleurs déjà abordé, lors d'une rencontre séparée avec les représentants des organisations syndicales valdôtaines les différentes questions les concernant.
La réunion, placée sur le signe de la collaboration, s'est déroulée dans un climat détendu et nous avons pu y approfondir les points les plus urgents. La question du régime des cours d'eaux, qui revêt pour nous une importance primordiale, fera par ailleurs l'objet d'un examen politique approfondi de notre part avec le Gouvernement central.
La question principale que nous avons abordée au cours de cette réunion avec la direction de l'ENEL, concernait l'utilisation de la capacité énergétique régionale et en particulier le rôle des consortiums publics et privés et pour la production et pour l'achat et le transport de l'énergie électrique par l'ENEL. Nous avons ensuite abordé les questions de la réorganisation territoriale de la société et des conséquences des retombées que cette réorganisation implique au niveau de l'emploi et de la qualité des services au Val d'Aoste.
A cet égard les responsables de l'ENEL nous ont fourni des assurances précises, nous garantissant leur volonté de mettre davantage en valeur le fonctionnement des structures présentes sur le territoire valdôtain.
Nous avons enfin étudié ensemble la possibilité d'instaurer une collaboration plus étroite, en décidant de fixer des rencontres ultérieures, pour discuter, approfondir et trouver des solutions aux questions relevant spécifiquement des relations entre l'ENEL et la Région.
Mardi prochain, au siège du Bureau régional du travail, aura lieu entre les représentants des organisations syndicales de la société SAAV, de la gestion extraordinaire et de l'Administration régionale, la réunion qui mettra fin aux procédures de licenciement des employés du Grand Hôtel Billia; procédures qui avaient été entamées à l'initiative de la SAAV.
Nous voyons ici la première conséquence positive de l'accord, auquel la gestion extraordinaire et la SAAV sont parvenues par rapport à l'utilisation des structures et des services du Grand Hôtel Billia et du Centre des congrès de Saint-Vincent, et qui prévoit précisément entre autres le maintien des postes.
Enfin, samedi dernier à 14h50 une masse rocheuse d'un volume approchant le million de mètres cubes s'est détachée du glacier de la Brenva au niveau de la paroi du Pic Moore dans le Val Veny.
Aucun événement de cette ampleur ne s'était jamais produit dans le passé, à l'exception de l'éboulement de terre de novembre 1920. La masse en question s'est abattue sur le glacier de la Brenva; l'impact a provoqué l'arrachement des blocs de glace qui, en dégringolant vers le fond de la vallée, ont engendré une énorme avalanche de matériaux mélangés, roches, glace, neige et terre.
Au cours de l'été 96 on avait pu observer quelques chutes de pierres, raison pour laquelle la zone était sous observation. Une reconnaissance aérienne avait d'ailleurs été effectuée mercredi dernier, pour vérifier la stabilité des parois rocheuses, compte tenu de la fréquence des chutes de matériaux dans cette zone. Le lendemain un éboulement s'était produit, mais sans conséquences. Il est évident, et les photos qui ont été prises mercredi le prouvent bien, qu'il était absolument impossible de prévoir l'avalanche de samedi, la plus importante qui soit jamais tombée.
L'avalanche s'est étendue sur une longueur de 6 kilomètres, et a submergé la piste par laquelle les skieurs quittaient le domaine skiable du Val Veny. Les secours se sont mis en place tout de suite. Tout d'abord l'hélicoptère, qui est basé à Courmayeur, a décollé immédiatement et a été rejoint sur place par un deuxième hélicoptère provenant de l'Aéroport régional.
Près de 100 personnes ont participé aux opérations de secours: il y avait là des membres de la société des guides de Courmayeur, des unités cinophiles, du Corps forestier valdôtain, de la Brigade financière, de la police, des carabiniers, des sapeurs-pompiers, de la gendarmerie française, du 118, ainsi que de nombreux volontaires.
Par ailleurs l'assesseur Vallet et moi-même, qui étions au siège de la Protection civile samedi après-midi, nous avons coordonné ces différentes opérations de secours et suivi de près leur déroulement.
On a retrouvé presque immédiatement le corps d'une victime, tué par la chute d'un arbre et six blessés légers qui ont été transportés hors de la zone, pour recevoir les soins nécessaires. Les recherches se sont ensuite poursuivies jusqu'à la nuit, puisque l'on venait d'apprendre qu'un touriste était porté disparu.
Le lendemain, dimanche, les opérations ont repris dès le matin, mais ont dû être interrompues à miditrente en raison des conditions météorologiques qui s'étaient dégradées.
Il faudra attendre pour les reprendre que la stabilité des versants soit assurée, les conditions étant encore très aléatoires.
Suite à ces événements le Procureur de la République, Mme Mineccia, a annoncé l'ouverture d'une enquête en vue de déterminer d'éventuelles responsabilités.
En ce qui concerne les Grandes Jorasses, l'expert de Davos que l'Administration régionale a chargé du monitorage de la situation, a communiqué que, selon les derniers relevés, la chute du sérac serait désormais imminente et à titre de précaution la zone de Planpincieux à été évacuée, lundi dernier, encore qu'il semble peu probable qu'elle puisse être affectée par l'avalanche que l'effondrement du sérac ne manquera pas de déclencher. Mais à propos de ces événements l'assesseur Vallet vous donnera tous les détails dont il dispose, dans sa réponse à l'interrogation qui est inscrite à l'ordre du jour de cette séance.
Président La parole au Conseiller Tibaldi.
Tibaldi (Ind) Mi allaccio a due argomenti trattati dal Presidente della Giunta.
Il primo è la trattativa GSR SAAV conclusasi felicemente prima della fine dell'anno. Nella scorsa seduta lo stesso Presidente ci aveva assicurato di farci avere i documenti...
(interruzione del Presidente della Giunta, fuori microfono)
... volevo solo ribadire la necessità anche da parte dei consiglieri di poter visionare il contenuto. Il Presidente mi conferma che lo ha già trasmesso, lo ringrazio per quanto mi concerne, ma è una necessità oggettiva quella di poter verificare e di fare gli approfondimenti del caso sugli estremi di questo accordo.
Il secondo argomento concerne i rapporti fra Regione e Governo centrale in merito all'ENEL. Penso che oggi sia doveroso parlare di rapporti fra Regione e Governo centrale, certo, su una questione fondamentale come quella dell'ENEL, ma anche su un'altra questione fondamentale, ovvero su quella che è la richiesta di referendum delle regioni nei confronti del Governo di avviare un'organica e concreta riforma dello Stato in senso federale.
Non voglio esorbitare dai limiti del Regolamento, però ritengo che questo Consiglio oggi abbia il dovere di pronunciarsi sulle inaccettabili, sulle inammissibili e intimidatorie dichiarazioni che sono state fatte dal Presidente del Consiglio dei Ministri, Romano Prodi, nei confronti di un'iniziativa di 7 regioni, fra le quali la Valle d'Aosta, che ha un forte significato autonomista e federalista. Annuncio quindi, e concludo, la presentazione nel corso della seduta di un documento in materia.
Président La parole au Conseiller Marguerettaz.
Marguerettaz (PpVA) Prendo spunto dalle dichiarazioni del Presidente della Giunta per fare una piccola osservazione, sulla quale penso si dibatterà nel corso della discussione dell'interrogazione del collega Lanièce, sulla quale però non avrò modo di intervenire.
Ancora oggi, scorrendo velocemente la "Stampa", non nelle pagine locali bensì in quelle di tiratura nazionale, vi è uno specchietto che fa rabbrividire, nel senso che nelle zone a rischio di valanghe non c'è scritto Courmayeur, non c'è scritto Cervinia, non c'è scritto Rhêmes, c'è scritto Valle d'Aosta, seguite da tutta una serie di località specifiche.
Questo mi auguro sia l'ultimo atto di una campagna di stampa, certo non tendenziosa, ma quanto meno approssimativa che, a mio personale avviso, - e mi è dispiaciuto non sentirne alcun cenno nell'intervento del Presidente della Giunta - sta arrecando notevoli danni all'immagine della nostra regione. Sappiamo che durante le vacanze natalizie, quando si iniziò a parlare del ghiacciaio delle Grandes Jorasses che rischiava di crollare, abbiamo già assistito a delle disdette di prenotazioni alberghiere. Adesso, come ci ha detto giustamente il Presidente della Giunta, sembra che il distacco di questa massa sia imminente e c'è da augurarselo, perché se per disgrazia questa massa di neve rimanesse dov'è ancora per qualche mese, la "Stampa" continuerà a presentare questa situazione geologica come una minaccia incombente non solo, ripeto, su Courmayeur e dintorni, ma sull'intera Valle d'Aosta.
Credo che il Presidente della Giunta, l'Assessore al turismo, o chi per essi, un qualcosa in questo senso debbano farlo. Ci sono fior di uffici stampa a livello delle Presidenze, ci sono fior di segretari a livello di assessori, credo che una concertazione di iniziative che tendano a frenare questa immagine che i mezzi di stampa hanno dato, sia oltremodo doverosa!