Oggetto del Consiglio n. 2166 del 25 gennaio 2023 - Resoconto
OGGETTO N. 2166/XVI - Comunicazione e presa d'atto delle dimissioni rassegnate dal Signor Erik Lavevaz dalla carica di Presidente della Regione.
Bertin (Presidente) - Punto n. 3.001 all'ordine del giorno. Il Presidente della Regione, nella giornata di ieri, ha presentato le proprie dimissioni dalla carica di Presidente della Regione ai sensi dell'articolo 7, comma 2, della legge regionale 21/2007, nonché dell'articolo 9, comma 5, del Regolamento interno per il funzionamento del Consiglio regionale.
Ricordo che le dimissioni del Presidente della Regione sono presentate al Presidente del Consiglio, che ne dà comunicazione al Consiglio nella prima sessione o adunanza utile e diventano efficaci dalla data di presa d'atto da parte del Consiglio regionale da effettuarsi nella medesima adunanza.
Fino all'elezione del nuovo Presidente della Regione e della nuova Giunta, la Giunta rimane in carica per l'ordinaria amministrazione, fatta salva l'adozione degli atti indifferibili e urgenti, e la carica di Presidente della Regione è assunta dal Vicepresidente.
All'elezione del nuovo Presidente e della nuova Giunta si procede entro 60 giorni dalla data di presa d'atto delle dimissioni del Presidente della Regione, con le modalità di cui agli articoli 2 e 4 della legge regionale 21/2007.
Comunico inoltre che, ai sensi di quanto disposto dagli articoli della sopracitata legge, sussiste comunque un termine massimo per l'esercizio dell'ordinaria amministrazione, che è di 60 giorni, decorsi i quali, ove non siano eletti il nuovo Presidente della Regione e la nuova Giunta, stante l'incapacità di funzionamento per l'impossibilità di formare una maggioranza, si verificherà ex lege lo scioglimento funzionale del Consiglio.
Propongo pertanto che il Consiglio regionale prenda atto delle dimissioni rassegnate dal signor Erik Lavevaz dalla carica di Presidente della Regione, dia atto che la Giunta regionale, la cui presidenza è assunta dal vicepresidente Luigi Bertschy, continui in prorogatio ad assicurare l'ordinaria amministrazione fino all'elezione del nuovo Presidente e della nuova Giunta. Il termine massimo per l'esercizio dell'ordinaria amministrazione da parte della Giunta è di 60 giorni, decorsi i quali, come detto, si verifica, ex lege, lo scioglimento funzionale del Consiglio regionale ove non siano eletti il nuovo Presidente della Regione e la nuova Giunta.
A questo punto passerei la parola al presidente della Regione Erik Lavevaz, che si è prenotato.
Lavevaz (UV) - Il n'est jamais facile de faire un pas en arrière, surtout lorsque ce recul a des répercussions sur d'autres sujets ou pire encore sur toute une communauté. La fonction de Président de Région est un rôle de grand prestige, mais qui englobe des responsabilités politiques et administratives importantes, en Vallée d'Aoste encore davantage avec des responsabilités liées aux fonctions préfectorales, mais surtout le Président est une figure appelée à représenter une communauté.
J'ai essayé avec mes moyens et mes capacités de tenir le débat politique sur les perspectives à venir de la majorité régionale en dehors du Conseil régional avec le but de ne pas entraver, voire ralentir, l'action administrative du Gouvernement et du Conseil régional. J'ai essayé de gérer séparément les deux plans de perspective parallèle pour éviter que les frictions naturelles et normales de la dialectique politique affectent l'exécution des travaux de l'Administration régionale, mais aussi pour donner la juste centralité au mouvement politique, surtout dans des moments délicats d'analyse et de construction de toute majorité pouvant gouverner notre Région.
J'ai reçu, de mon mouvement et des mouvements qui soutiennent ce Gouvernement, un mandat politique clair : consolider le périmètre de la majorité actuelle. Je me suis engagé au mieux de mes capacités et conscient de mes limites pour trouver une solution à la crise dans le sillon tracé par les forces politiques. Les distances par rapport à cette perspective au sein des groupes du Conseil se sont clairement manifestées et j'en ai pris acte. J'ai donc constaté en même temps l'impossibilité de mener à bien le mandat qui m'avait été confié par les mouvements. À ce moment-là il a été très clair pour moi que la seule possibilité de résoudre la crise avec ces conditions préalables était évidemment de sortir de cette ornière, une possibilité que je n'ai jamais prise en considération. Ce n'est peut-être pas un passage facile à comprendre pour un observateur distrait, mais en réalité c'est le cœur du problème et c'est l'une des pierres angulaires de l'instabilité dont on parle depuis longtemps. Certes, une réforme de la loi électorale est plus que jamais nécessaire, mais tant que nous ne parviendrons pas à redonner à la politique sa juste dignité en reconnaissant la centralité des mouvements dans les choix politiques, nous serons toujours à la merci des humeurs et des individus et des tensions humaines naturelles entre les personnes. Une bonne réforme électorale, peut-être pas parfaite, peut se faire assez rapidement, trouver un remède à une pathologie complexe est par contre un défi beaucoup plus difficile.
C'est une très simple et brève analyse pour dire qu'aujourd'hui je démissionne avec l'espoir sincère que ce geste facilitera une résolution plus rapide de la situation par les forces politiques qui peuvent commencer à raisonner à partir d'une feuille blanche sans ambiguïtés et sans idées préconçues qui peuvent naturellement exister avec un Président et une majorité en charge.
Comme j'ai écrit dans ma lettre de démissions, au fil de deux ans l'équipe du Gouvernent a porté au Conseil une longue série d'initiatives qui ont réaffirmé la centralité de l'Assemblée et de son débat. Je revendique ce qui a été fait le long de cette expérience, pendant une période non simple, un travail collectif entamé avec enthousiasme et avec la conscience de la limite de chacun de nous. Je reste convaincu que la confrontation et le dialogue, dans le respect mutuel, soient essentiels pour l'action politique. En même temps je suis certain que la Vallée d'Aoste pourra affronter les défis contemporains uniquement si nous serons en mesure de ne pas nous aplatir sur des logiques centralistes et de donner du sens à notre particularisme et à nos prérogatives d'autonomie gouvernementale. Une autonomie dont le Conseil régional est le pivot grâce à la conscience d'une histoire qui doit être projetée dans le futur.
Je n'ajouterai pas davantage sur les analyses et les considérations d'ordre politique car on a déjà trop écrit sur ces passages complexes, tant d'un point de vue politique personnel... Permettez-moi seulement en quelques mots de remercier sincèrement mon mouvement et les autres mouvements qui ont soutenu ma candidature au début de la législature et les collègues de la majorité qui ont cru à ce projet, même ceux qui ont ensuite emprunté d'autres voies pour diverses raisons. Je remercie vous tous pour la discussion sérieuse, constructive, parfois passionnée, voire même acharnée, mais toujours correcte. Je remercie tout particulièrement les collègues du Gouvernement avec lesquels le travail a été naturellement plus proche au quotidien, un travail construit sur le respect et la confiance qui a permis même dans des moments très difficiles et mouvementés de l'histoire valdôtaine, comme ceux vécus au début de la législature, de toujours le faire avec la sérénité et l'enthousiasme de quelqu'un qui partage un objectif important. Je remercie toutes les structures techniques de l'Administration régionale, tout le personnel, évidemment aussi du Conseil régional, en particulier les structures de staff pour leur collaboration précieuse et incontournable et tous les organismes et organisations avec lesquelles j'ai eu des relations pendant mon mandat. Permettez-moi enfin de remercier également ma famille pour la patience. J'espère vraiment en des temps meilleurs pour la politique valdôtaine.
Presidente - Permettetemi, prima di aprire la discussione generale, di ringraziare il presidente della Regione Erik Lavevaz per il lavoro svolto, per la collaborazione, la disponibilità e la correttezza istituzionale che hanno caratterizzato la sua azione.
Come stabilito ieri nella Conferenza dei Capigruppo, nel dibattito saranno a disposizione 15 minuti per ogni Gruppo consiliare, frazionabili fra i componenti del Gruppo stesso. Si ricorda, inoltre, che la presa d'atto avviene senza votazione. La discussione generale è aperta. Vi sono richieste di intervento? Ha chiesto la parola il consigliere Manfrin, ne ha facoltà.
Manfrin (LEGA VDA) - Le dimissioni odierne di cui ci apprestiamo a prendere atto altro non sono che l'epilogo di una crisi politica iniziata molto tempo fa, ovvero il 14 maggio 2021 con le dimissioni dell'assessore Minelli e del presidente della V Commissione Guichardaz. Quelle dimissioni però non fecero altro che certificare una differenza di valori, politici prima che amministrativi, che videro il loro prologo e la loro deflagrazione su un tema a tutti noi molto caro, ovvero l'autonomia.
A dicembre 2020 infatti non possiamo non ricordare che vi fu in discussione in quest'aula un provvedimento legislativo che aveva come obiettivo quello di adattare alla nostra realtà una realtà ben diversa da quella delle grandi città e dalle Regioni da milioni di abitanti, le disposizioni sulle chiusure delle attività economiche e sociali, permettendo di non applicare quegli obblighi che arrivavano a sancire, in caso di contagi di una famiglia numerosa e in un comune poco popolato, la chiusura totale di quel Comune e a cascata dell'intera Regione.
In quell'occasione si crearono due grandi schieramenti: quello di chi comprende, promuove e tutela l'autonomia di una Regione nello scegliere cos'è meglio per il proprio territorio visto che lo conosce e lo vive e di chi invece si affida in maniera acritica a un Ministro, che, all'approvazione di quella legge, sbottò commentando: "le affermazioni del Presidente della Regione Valle d'Aosta minano la leale collaborazione che ha caratterizzato in questi mesi il duro e faticoso lavoro e anche la sicurezza sanitaria", aggiungendo che lei, Presidente, non aveva contezza degli sforzi fatti dal Governo perché non risultavano suoi interventi pubblici in sede istituzionale.
In quell'occasione, così come in altre, ci siamo schierati in maniera netta e inoppugnabile dalla parte della nostra Regione, dalla parte della nostra autonomia, a differenza di chi quella stessa autonomia ha dimostrato non solo di non apprezzarla, ma perfino di arrivare a disprezzarla, cercando, ad esempio, di scioglierci nel Limonte con il DDL Morassut e Ranucci o dichiarando nero su bianco che le autonomie speciali, al pari delle Province, andavano cancellate, come l'allora premier Matteo Renzi nel suo libro "Stil Novo".
Da quel prologo e dalla conseguente apertura della crisi politica del maggio 2021 sono passati quasi due anni e mezzo, nei quali ogni volta la soluzione è stata indicata come vicina, prossima, a portata di mano e ogni volta, come una tela di Penelope, è stata disfatta da diversi attori sia che fossero in buona fede, sia che non lo fossero, con l'ultimo fondamentale passo della riduzione a 18 dei membri di quella maggioranza quasi un anno fa.
In questi anni il gruppo che mi onoro di rappresentare ha coerentemente portato avanti le proprie battaglie, non facendo mai mancare il proprio contributo su tutti i dossier che hanno caratterizzato la vita amministrativa della nostra Regione. Questa collaborazione, partita già nella scorsa legislatura con il contributo fondamentale nella stesura della legge n. 8, che nel luglio 2020 aveva contribuito a far ripartire una Valle d'Aosta messa in ginocchio dalla pandemia, si è articolata con l'ideazione di nuove misure nella legge n. 15/2021, anche questa a supporto del tessuto economico e sociale della nostra Regione. È impossibile però, anche alla luce delle dimissioni di oggi, ignorare i tanti moniti lanciati in questi anni sui temi più disparati con i quali sia a inizio legislatura, sia nel corso di essa si è rimesso in guardia l'allora Governo regionale dei problemi e i necessari correttivi della stagnazione che alcuni importanti dossier stavano patendo.
Non si può nemmeno ignorare il responso che le urne hanno restituito in occasione delle elezioni politiche di settembre, dove, per la prima volta, un Parlamentare di Centro-Destra è stato indicato quale rappresentante della Valle d'Aosta, mentre nell'altro ramo del Parlamento la vittoria è andata a un candidato autonomista, ancorché in quest'Assise, molti gruppi si definiscono tali, noi evidentemente per primi, evidenziando in maniera chiara che la Sinistra, in qualunque sua forma, non poteva essere rappresentativa della maggioranza dei Valdostani.
Proprio queste ultime elezioni hanno portato, a livello nazionale a un cambio di governo e di passo su diversi temi e hanno messo sul tavolo una serie di sfide ma anche di opportunità, da quelle infrastrutturali all'attuazione delle progettualità legate al PNRR, al rinnovo delle concessioni di grandi derivazioni d'acqua a scopo idroelettrico, al tema dell'autonomia differenziata; sfide queste che solo un Governo forte e una maggioranza coesa potranno affrontare e risolvere positivamente.
Risulta inutile quindi evidenziare e ribadire come le dimissioni odierne formalizzino, di fatto, una crisi politica che perdura ormai da troppo tempo e che da oggi costringerà l'Amministrazione della nostra Regione alla sola gestione degli affari correnti.
Proprio di fronte a questa situazione, che arriva al culmine di una crisi energetica e sociale senza precedenti, riteniamo che una sua pronta risoluzione debba essere l'auspicio di ogni Valdostano che ha a cuore il futuro della sua comunità ed è per questo motivo che tenendo fermi i temi su cui si sono già trovate delle convergenze nell'incontro del 29 dicembre, intendiamo essere promotori di un dialogo costruttivo e libero da pregiudizi, con tutte quelle forze politiche che intendono affrontare i problemi della nostra comunità.
Presidente - Ci sono altri che vogliono intervenire? Ricordo che siamo in discussione generale. Invito chi vuole intervenire, a prenotarsi. Il consigliere Jordan si è prenotato, ne ha facoltà.
Jordan (AV-VdA Unie) - Solo poche parole per esprimere l'imbarazzo nel discutere l'ennesima crisi di Governo, crisi determinata anche dall'impossibilità di far convivere le differenti anime politiche all'interno di un movimento, e non solo, crisi che mette nell'imbarazzo la nostra Regione e mina ancora una volta il sistema politico e partitico, favorendo ancor più la sfiducia generalizzata dell'opinione pubblica, con un giudizio negativo, che non distingue né le diverse posizioni, né l'impegno di ognuno di noi.
Presidente, colleghi, lungi da me dare giudizi personali, "la politica però - e cito il professor Piero Ignazi in una sua recente intervista - si impara facendo politica, trattando, sapendo quali sono le modalità di interazione fra le persone, la politica non si impara nei manuali". Cito ancora: "è e dovrebbe essere una nobile arte e purtroppo però, per tante ragioni, oggi è disprezzata, e sarà sempre disprezzata finché non vedremo che i politici saranno dediti anima e corpo a obiettivi collettivi e generali" e non del singolo caso. Personalmente credo che, finché rimane la percezione diffusa anche in Valle che c'è tanto interesse personale settoriale, la politica - compresi noi politici - non recupererà la stima che aveva. Sarà necessaria una politica nuova, politici preparati, capaci, determinati, ma soprattutto disinteressati a sé stessi e interessati al bene collettivo; una politica a beneficio di tutti, o quanto meno di una grande parte, con la soddisfazione di poter raggiungere un obiettivo, che, di conseguenza, gratifica la collettività e non solo il particolare.
Ha ragione, presidente Lavevaz, lavoriamo - e parlo soprattutto ai movimenti e ai militanti - per far recuperare credibilità alla politica, perché l'idea positiva che c'era dei politici e degli amministratori, con i suoi aspetti romantici, in parte anche sfalsati, era quella di un impegno prevalentemente disinteressato, non alla ricerca spasmodica del consenso, ma fondato, come dicevo, su fini collettivi, ideali, simbolici, valoriali.
Lavoriamo, e mi riferisco agli autonomisti, per ricostruire una casa comune, una casa che guardi al futuro e non al passato, che guardi ai valori e non solo al consenso, che valorizzi l'insieme e non il leaderismo, una casa comune che possa ritornare al centro di interesse della politica valdostana.
Presidente - Ha chiesto la parola la consigliera Minelli, ne ha facoltà.
Minelli (PCP) - Il 10 gennaio del 1946, esattamente 77 anni fa, si è riunito per la prima volta il Consiglio della Valle, cioè il Consiglio con le persone nominate dal CLN valdostano, la prima Assemblea di una Valle d'Aosta che usciva dal ventennio fascista e affermava un sistema democratico. Oggi, invece di celebrare quell'avvenimento storico, ci troviamo a dover scrivere, come Consiglio regionale, un'altra pagina nera della sua storia, con l'ennesima crisi. Purtroppo non è una situazione che stupisce più di tanto, perché in Valle d'Aosta ci siamo ormai quasi abituati a un vortice di cambi di maggioranza e di Governo che in sei anni hanno portato a sei diversi Presidenti e a un numero ancora più alto di maggioranze. Particolarmente grave è stato lo scioglimento anticipato del Consiglio nel 2020, cosa mai accaduta da quando la Valle d'Aosta ha la sua autonomia. Per quella crisi si è sostenuto che si trattasse di una contingenza particolare, legata all'inchiesta sulla 'ndrangheta e all'uragano che aveva investito il Consiglio e la Giunta. Era una lettura che ritengo in parte forzata, ma oggi non c'è neppure una qualsivoglia motivazione esterna.
Qui non ci troviamo di fronte a una crisi determinata da avvenimenti eccezionali o da precise scelte politiche fatte alla luce del sole, ma a un'azione ostile che si è sviluppata tutta all'interno del principale gruppo di maggioranza. Oggi la situazione è chiaramente diversa rispetto a quella che abbiamo vissuto, ad altre che abbiamo vissuto, ma è l'ulteriore conferma che viviamo una crisi strutturale del nostro sistema. E' un concetto che abbiamo già più volte ribadito e che riprenderò ancora durante quest'intervento.
Vorrei ora fare alcune considerazioni politiche. Le dimissioni del presidente Lavevaz non sono state una sorpresa, visto che da oltre un anno e mezzo la crisi della maggioranza regionale era evidente e grave e che in tutto questo tempo siamo passati dal dover effettuare rapidamente un piccolo tagliando alla necessità di operare revisioni, ridefinire perimetri, fare sintesi, trovare percorsi condivisi, esplorare allargamenti... e ribadire un giorno che a 18 si può tranquillamente governare, per poi affermare il giorno dopo, in modo schizofrenico, che a 18 non si può andare avanti! Quello che ci ha invece sorpreso è che il Presidente della Regione e la Presidente dell'Union Valdôtaine abbiano impiegato quasi due anni a rendersi conto dell'azione disgregatrice che fin dall'inizio della legislatura è stata condotta da esponenti del gruppo dell'Union Valdôtaine in sintonia con il gruppo della Lega. Io ricordo bene che, addirittura durante le riunioni precedenti alla firma dell'accordo di maggioranza, l'avversione di alcuni di loro nei confronti di PCP era palpabile, ma ciononostante si era poi arrivati a un'intesa su un programma che ha richiesto molto tempo e a una maggioranza autonomista progressista. Solo tre mesi dopo, era gennaio 2021, in una riunione di tutte le forze politiche della maggioranza, chiesta per affrontare alcuni problemi emersi sui contenuti programmatici, il capogruppo dell'Union Valdôtaine, il collega Marguerettaz, aveva categoricamente affermato: "il programma non è un totem", subito seguito a ruota dall'Assessore del PD. Un atteggiamento critico, di per sé legittimo, ma senza peraltro manifestare una reale disponibilità al confronto costruttivo. Già a gennaio, e poi nei mesi successivi, le ostilità all'applicazione del programma sono state molte, e parlo dell'elettrificazione della ferrovia, del PRT, dell'aeroporto, delle discariche, della road map fossil fuel free, della questione Ospedale e si potrebbe andare avanti. Si è arrivati a promuovere all'interno della IV Commissione, presieduta dal collega Grosjacques, un'azione di indagine sull'operato dell'Assessore ai trasporti, con la scusa di esaminare la questione della ferrovia e il PRT che, tra l'altro, continua a rimanere fermo nei cassetti. L'azione sistematica di boicottaggio a punti fondamentali del programma portò dopo alcuni mesi, a maggio, alle mie dimissioni e a quelle della collega Guichardaz; due giorni prima della presa d'atto di tali dimissioni da parte del Consiglio c'era stata la famosa riunione alla Grand Place per un confronto tra eletti e forze di maggioranza al fine di affrontare la situazione. Solo il presidente Lavevaz, oltre a PCP, aveva preso la parola, per il resto silenzio tombale e rifiuto di discutere da parte di tutte le componenti autonomiste, proprio un bell'esempio di mediazione, dialogo e confronto.
Dopo il 26 maggio la frattura nella maggioranza avrebbe ancora potuto essere ricomposta se i cinque Consiglieri che fanno riferimento al PD avessero dimostrato coerenza con il programma concordato e con il progetto della lista in cui erano stati eletti, invece scelsero di abbandonare PCP e di accettare supinamente scelte e posizioni in aperta contraddizione con quanto deciso a ottobre 2020.
Tutto dunque era già scritto quasi due anni fa, spiace e sconcerta che solo ora ci si renda conto della volontà di alcuni Consiglieri unionisti di fare un'alleanza con la Lega e della loro avversione nei confronti del Presidente della Regione e di alcuni esponenti dell'Esecutivo - e non parlo soltanto della sottoscritta -, comportamenti incompatibili con un progetto di governo progressista e autonomista.
Vengo ad alcune considerazioni istituzionali. Le dimissioni del presidente Lavevaz sono per noi, e non solo per noi che sediamo in quest'aula, l'ennesima conferma della necessità inderogabile di una riforma elettorale che dia agli elettori la possibilità di scegliere il programma, la maggioranza e il Presidente della Regione.
La riforma elettorale per cui da Consigliera mi ero già battuta nella precedente legislatura avrebbe impedito delle manovre come quella tra coloro che la stampa oggi definisce i Colonnelli e la Lega e avrebbe arginato le degenerazioni personalistiche consentite dall'attuale sistema, un sistema che conviene a molti perché permette di fare e disfare maggioranze, di operare ribaltoni, di cambiare in corsa a seconda del prevalere di posizioni e di interessi contingenti. Non è un caso che ci sia stato un grande schieramento e mobilitazione in Consiglio per impedire il referendum consultivo, che avrebbe messo ognuno di fronte alle conseguenze delle proprie scelte. Rispetto all'importanza della riforma elettorale, si obietta che più che le regole sono le persone che contano, che fanno la differenza, che devono avere le caratteristiche giuste per governare, che non può occupare posti di governo chi è incapace, inadeguato, inappropriato, chi non si adegua al sistema. Inoltre si afferma che non si risolve la questione del governo di questa Regione con l'elezione diretta del Presidente della maggioranza. Ebbene, al contrario, di fronte alle vicende degli ultimi dieci anni, di fronte a quanto ho potuto constatare non solo come cittadina, ma anche come eletta, io sono ancora più convinta che la battaglia per la riforma elettorale nel senso da noi indicato sia da continuare con rinnovata determinazione. Questa Regione deve cambiare un sistema che consente operazioni trasformiste, produce perenne instabilità e crea danni alla comunità. Poi, certo, le persone contano, eccome, ma devono poter operare all'interno di un sistema nuovo, che garantisca maggiore trasparenza e stabilità e dia più potere agli elettori.
Presidente - Ha chiesto la parola il consigliere Baccega, ne ha facoltà.
Baccega (FI) - Entro 60 giorni dovremo dare un governo alla nostra Regione, ma se esistono ancora delle persone responsabili, dobbiamo farlo molto, ma molto prima. Un Presidente della Giunta in versione attaccante, scivolato però ben presto in tutte le contraddizioni del caso visto che i suoi affondi sono stati esclusivamente rivolti verso i componenti del suo gruppo consiliare, ovvero gli stessi colleghi che lo hanno due anni fa designato ed eletto come Presidente della Regione. Su questo non è nostra intenzione entrare nel merito.
Certo, il presidente Lavevaz, dopo essere stato il grande rottamatore, azione che gli permise di scalare la Presidenza dell'Union Valdôtaine e la Presidenza della Giunta successivamente, è andato oggettivamente in difficoltà con tutta la sua Giunta e la sua maggioranza, ne prendiamo atto. Dobbiamo però sottolineare che il peccato originale della linea politica dell'Union Valdôtaine, sostenuta dal suo Presidente, e che gli sta presentando il conto in questi giorni è stato quello di presentarsi alla base unionista nel 2018 proprio come grande rottamatore, cacciando dal partito, comunque accompagnando senza troppi complimenti persone che tanto avevano dato alla nostra Regione e all'Union Valdôtaine stessa, ma non sta a me giudicarlo. Salvo poi pensare in queste settimane di riunirsi, di ritrovarsi, di imbastire il progetto della cosiddetta "Réunification Autonomiste", un appello forte che richiama tutti alla casa madre: PLA, ALP, UVP, Alliance e poi tutte le altre sigle che non sto a citarle tutte, una réunion, che, se non sbaglio, fallì già nel 2017/2018 con gli stessi personaggi, perché? Perché le differenze esistono, ci sono, sono chiare... come dire? una rottamazione a corrente alternata, valutando le situazioni a seconda del momento, quella sorta di pulizia perpetrata all'insegna delle numerose indagini giudiziarie e della magistratura contabile che hanno drammaticamente segnato gli ultimi cinque anni della nostra Regione. Ora, mi pare che il tempo ha fatto sì che la giustizia trionfasse e che la gogna si ritirasse. La sentenza di ieri libera definitivamente il già consigliere Marco Sorbara, molti sono felici per questa sentenza dopo quello che ha passato, ma chi gli chiederà scusa? Sono tanti in quest'aula, di questa legislatura e della precedente che gli dovranno chiedere scusa.
Ora, dopo oltre due anni di annunci sulla ricomposizione della Giunta regionale, accompagnati da ipotesi di dimissioni di Assessori, ma anche sulla fantomatica definizione del perimetro di maggioranza, sono in tanti a dire che anche i più pazienti si sono stufati. Per questo, Presidente dimissionario, una buona fetta della crisi politica, che attanaglia ormai da troppo tempo, quasi due anni, la nostra Regione, deve essergli sicuramente attribuita. D'altra parte, come poter definire se non una bizzarra strategia la decisione di allearsi con la Sinistra, che tanti problemi le ha creato e nessun vantaggio ha portato. Non so con quale Sinistra andrà a fare un'alleanza nel 2025, se l'una o l'altra, lo vedremo.
Fin dall'inizio della legislatura avevamo sostenuto che quell'accordo malandrino tra autonomisti e la Sinistra non si doveva fare, perché troppe erano le differenze e le divisioni e chi ha buona memoria ricorderà che avevamo fortemente sostenuto che quella maggioranza si sarebbe incagliata. Lo ha fatto otto mesi dopo. Ne deriva un lungo periodo di stallo politico ma guardando al futuro, l'Union Valdôtaine a breve si ritroverà nel suo Parlamento, che molto probabilmente alzerà i toni sui veti, a decidere le sorti dell'intera Regione. Un'Union Valdôtaine che ho conosciuta e che non è più quella di una volta, con la quale ho collaborato fattivamente e che così tanto ha dato alla Valle d'Aosta. In quest'aula molti di noi ne hanno fatto parte, come sostenitore di una lista in campagna elettorale non posso dimenticare la campagna elettorale del 1987 nella quale si elesse il senatore Dujany e l'onorevole Caveri. Pochi contro tutto l'arco costituzionale. Quando allora ero neofita della politica e appena aderente al Partito Repubblicano Italiano, quel partito nazionale che aveva difeso a spada tratta lo Statuto speciale della Valle d'Aosta nella Costituente e al Senato con il senatore Ugo La Malfa, un partito nazionale autonomista, federalista, europeista e atlantista, gli stessi valori che sono rimasti nel nostro DNA politico, anche se talvolta sono cambiati gli scudetti per fattori esterni. La campagna elettorale delle politiche del 2017, che con il marchio "EPAV" aveva sostenuto la coalizione che contribuì a eleggere il senatore Lanièce, l'esperienza nella lista dell'Union Valdôtaine, eletto Assessore, Assessore dell'Union Valdôtaine.
Questo per sottolineare che i valori sono gli stessi che esprime Forza Italia, partito nazionale più moderno, organizzato e molto più presente nel panorama nazionale, con i suoi rappresentanti al Governo e al Parlamento europeo. Forza Italia che, insieme alle forze del Centro-Destra, è molto attenta alle dinamiche politiche e amministrative della nostra Regione. Rammento che la Coordinatrice di Forza Italia della Valle d'Aosta proprio recentemente è stata nominata consulente del vicepresidente del Consiglio dei ministri e ministro degli esteri Antonio Tajani, con delega alle Regioni e alla montagna, ma voi pensate che questo non possa essere un elemento di supporto alle istanze della Valle d'Aosta e di aiuto per il lavoro della Senatrice e del Deputato della Valle d'Aosta? Si guardi bene quindi a chi ha deciso di dare le patenti di autonomista qua e là, lo siamo tutti con grande convinzione, l'autonomia della nostra Regione deve crescere, deve svilupparsi, deve rilanciarsi al passo con i tempi che stiamo vivendo, una guerra è alle porte d'Europa, coinvolge l'Europa e i suoi Stati membri, una pandemia che ha devastato intere popolazioni è ancora in agguato, vi è una crisi energetica ed economica ancora difficile da affrontare e che ancora lascia conseguenze pesanti sulle persone, 156 milioni del piano nazionale di ripresa e resilienza da gestire in un clima di grande difficoltà e 60 giorni di aspettativa... non ce lo possiamo permettere.
Le priorità programmatiche che abbiamo portato alla vostra attenzione a fine dicembre, e che parevano ampiamente condivise dalla vostra commissione politica vanno nella direzione di un chiaro cambio di paradigma. Bisogna fare una legge elettorale che garantisca la stabilità. C'è tanto da fare e bisogna fare in fretta. Il nostro appello al dialogo, amici autonomisti, deve essere letto come il frutto di un'azione di opposizione che si è concentrata sempre sulle cose da fare in questi due anni. Spesso abbiamo condiviso molti passaggi, soprattutto quelli che destinavano risorse alle imprese e alle famiglie in difficoltà, spesso abbiamo cercato di contribuire alla riuscita dei provvedimenti, tutto con l'atteggiamento di moderati liberali di Centro-Destra che, da sempre, ha accompagnato la nostra azione politica, finalizzata al raggiungimento degli obiettivi, a sostegno delle imprese della Valle d'Aosta, delle famiglie della Valle d'Aosta, della popolazione valdostana, tutti i Valdostani di nascita e di adozione.
Presidente - Ha chiesto la parola il consigliere Marguerettaz, ne ha facoltà.
Marguerettaz (UV) - Non è mai semplice intervenire quando parliamo di dimissioni. Quando parliamo di dimissioni, ci sono sempre perlomeno due aspetti: uno è l'aspetto politico e l'altro è l'aspetto umano.
Nelle prime parole dette Erik ha evidentemente espresso la sua difficoltà nel prendere una decisione che è una decisione politica, ma che ha dei riflessi su tutta una comunità, non solo sul Consiglio regionale, perché, al di là delle tifoserie, noi da oggi entriamo in amministrazione ordinaria, quindi tutte le attività dell'Amministrazione regionale sono di fatto bloccate nel momento in cui ci sarebbe la necessità di prendere delle decisioni. Questo è chiaro che ci porterà a fare una riflessione di grande responsabilità all'interno di questo Consiglio per serrare i ranghi e per dare una soluzione più velocemente possibile a questo stallo.
Quando si governa, c'è sicuramente un'attività di maggioranza ma c'è la solitudine anche di chi deve prendere delle decisioni e non è semplice. Il carico di responsabilità è forte, però bisogna riuscire in qualche modo a guardare le cose con una certa terzietà, difficile, ma bisogna in qualche modo cercare di non guardare solo questo momento.
Io, come qualcuno dice, ho una certa esperienza, nel senso che sono qua in Consiglio regionale da più mandati e di situazioni di questo genere ne ho vissute. Non necessariamente, come qualcuno racconta, è sempre solo una questione di numeri, perché ovviamente, per fare le statistiche, si prendono sempre gli archi temporali che più interessano, ma se noi andiamo già negli ultimi quindici anni, abbiamo visto che il presidente Rollandin è stato Presidente per quasi nove anni, quindi, da questo punto di vista, vedete la stabilità, eppur con questa stabilità vi ricorderete che nel 2014 non ci fu nessun cambio di Presidente della Regione ma tutta la Giunta ebbe a dimettersi perché c'erano delle tensioni. C'era una maggioranza di 18 e anche lì il singolo contava. Perché parlo di questo mal fatidico numero dei 18? Perché, volenti o nolenti, noi dobbiamo prendere atto che abbiamo una comunità che è perlomeno... non dico divisa al 50 percento, ma molto polarizzata. Allora se non c'è un momento di alta responsabilità, dove, anziché mettere sul tavolo le cose che ci dividono, mettiamo le cose che condividiamo, non andiamo da nessuna parte. Io sono molto contento del dialogo che c'è tra il Senatore e il Deputato, ma poi, alla fine della fiera, uno fa parte di uno schieramento e uno fa parte dell'altro e poi nella logica politica qual è la voce della Valle d'Aosta?
Allora noi avevamo una maggioranza che è una maggioranza a 18, con cinque gruppi consiliari. Quando facciamo la Capigruppo, dobbiamo entrare in quest'aula regionale, perché nell'aula dall'altra parte non c'è sufficientemente posto. Allora ognuno di noi ha delle ragioni, noi raccontiamo tutte le ragioni che abbiamo, poi facciamo la somma delle ragioni individuali, tiriamo la somma e viene il torto collettivo. Io credo che, come diceva un grande politico, in politica la qualità più rara è la memoria. Le colleghe qua a destra dovrebbero andare a prendere i verbali quando hanno discusso delle dimissioni del senatore Fosson: l'esaltazione delle indagini sulla 'ndrangheta, che ieri hanno visto l'assoluzione definitiva di Marco Sorbara, che è stato messo alla gogna per motivi elettorali, per convenienza, e il rinvio in Cassazione delle altre condanne. Io ovviamente non conosco né il dispositivo, né le ragioni, ma una mano sulla coscienza qualora... collega Guichardaz, poco importa che lei dica: "non c'ero", lei ovviamente, come partito politico, ha un ruolo. Da questo punto di vista, io credo che uno debba essere un po' più prudente nelle valutazioni e mettere sul tavolo le cose che possono essere utili.
Ritorniamo alle dimissioni, non credo che sia stato un passaggio semplice per il presidente Lavevaz, noi abbiamo amministrato anche a 18 cercando di dare delle risposte alla nostra comunità. Ringraziamo la sua attività, l'attività del Governo ma non è un ringraziamento di maniera, perché tutti gli atti che il presidente Lavevaz e il Governo hanno presentato hanno trovato il sostegno da parte della maggioranza e il sostegno da parte del gruppo dell'Union Valdôtaine, non abbiamo mai fatto mancare il nostro voto. Da questo punto di vista, quindi non ci sono dubbi sulla lealtà e sulla fedeltà. Le discussioni in politica credo facciano parte della normalità cioè se non siamo qua a dare una rappresentazione di un pensiero politico, cosa ci stiamo a fare?
L'apertura adesso della consultazione deve portarci a mettere una mano sulla coscienza e vedere quali sono le forze politiche che non vogliono in qualche modo prevaricare e imporre, ma dialogare e mettere a fattor comune le cose che sono importanti da fare. Noi nei prossimi mesi avremo delle sfide che sono incredibili. Mi pare che Confindustria, le associazioni dei commercianti, le associazioni degli artigiani, le organizzazioni sindacali abbiano cercato un incontro con il Governo nazionale per dire: "Signori, se per 18 anni e per 3 mesi chiude il Traforo del Monte Bianco, per noi è un disastro". Allora voi capite che le discussioni che facciamo qua in quest'aula, Centro-Destra, Centro-Sinistra, diventeranno delle discussioni veramente di maniera, perché nel momento in cui la gente non troverà lavoro e avrà difficoltà... si dice: "noi abbiamo tenuto duro sui valori", in politica si deve cercare di dare delle soluzioni, si deve cercare di dare delle risposte e bisogna mettere a fattor comune tutte le energie e tutte le intelligenze per risolvere i problemi, non per dire: "io sono bravo, io sono puro, io sono onesto". Tutto giusto, queste sono delle condizioni necessarie ma non sufficienti per fare politica, e molte volte qualcuno mi ha accusato: "tu stai prendendo ad esempio Draghi", ma qua Draghi non ce l'abbiamo. Non abbiamo Draghi ma non abbiamo neanche delle lucertole, abbiamo delle persone normali che cercano di dare il loro contributo.
Mettiamoci di buona volontà, ringraziamo l'attività che è stata fatta fino ad oggi e consideriamo un punto di partenza per costruire un progetto che dia gambe alla nostra comunità. Direi quindi che oggi sicuramente è un momento doloroso, c'è tutto il sostegno possibile dal punto di vista umano a Erik che ha dovuto in questi due anni e quattro mesi sostenere un peso non da poco, prendiamo atto di questo, passiamo questa giornata dolorosa e da domani cerchiamo di costruire. Questo è un punto di partenza per andare a fare meglio di quello che abbiamo fatto oggi.
Presidente - Si è prenotato il consigliere Cretier per intervenire, ne ha facoltà.
Cretier (FP-PD) - Prendiamo atto delle dimissioni del presidente Lavevaz a cui ribadiamo, come gruppo, il nostro sostegno politico e personale per il lavoro svolto fin qui. Apprezziamo il senso di responsabilità verso il Consiglio regionale, come ha scritto e dichiarato per facilitare la discussione tra le forze politiche e portare una ricomposizione più rapida possibile. Lasciare un mandato di questa portata non è cosa facile, ma prevale la responsabilità del politico, dell'amministratore e dell'uomo, oltremodo all'ostinazione nel proseguire non avendo più il completo sostegno in questo preciso momento.
Dopo 26 mesi siamo qui a discutere di dimissioni, si arresta il percorso tracciato con il programma di legislatura, con il DEFR e il bilancio votato a dicembre. Dopo estenuanti tentativi di rilancio e di consolidamento dell'attuale maggioranza, ora si discute di come procedere, trovare un'alternativa per dare una continuità agli accordi di ottobre 2020. Non è cosa facile, le urne, dopo le elezioni, avevano dimezzato le liste presenti con i propri candidati, poi ora il quadro si è complicato e sono presenti otto gruppi consiliari, uno anche il nostro, con ambizioni e visioni diverse su ogni tema. Abbiamo portato a casa dei risultati importanti intanto amministrando la Regione malgrado il numero ristretto di 18 voti, in modo compatto ed efficace, in particolare sui momenti di bilancio a fine anno. Siamo intervenuti a sostegno delle attività economiche e turistiche, ad esempio, con il nuovo regolamento dei requisiti igienico-sanitari per la somministrazione di alimenti e bevande atteso da molti anni, oppure con soddisfazione nel settore turistico abbiamo visto ieri i dati di Booking.com in cui si cita che la Valle d'Aosta, con le sue 2.408 strutture di accoglienza, ha raggiunto l'eccellenza, è la terza Regione più accogliente, merito degli imprenditori e delle loro strutture ricettive ma anche grazie alla volontà condivisa di dare risposte politiche alla montagna e ai suoi operatori per accogliere al meglio il turista, lo sportivo, le famiglie, gli amanti della montagna. Certo, siamo coscienti che non si è fatto tutto quello che si doveva fare, serve tempo e sostegno, serve condivisione e coraggio, ma le risorse di bilancio danno una limitazione agli impegni potenziali da intraprendere, oltre non si può andare. Abbiamo sostenuto con leggi gli aiuti alle famiglie e alle attività economiche, alle aziende agricole e lo stiamo facendo tuttora, anche per le perdite dovute alla siccità estiva. La scarsità di precipitazioni ha condizionato le importanti produzioni casearie ma anche la produzione da energie rinnovabili ne ha risentito molto. Allo stesso tempo le leggi ordinarie hanno permesso di proseguire nel percorso degli investimenti per giovani e donne con la nuova legge. Abbiamo dovuto prendere in carico anche l'ultimo dei flagelli per chi ha un'attività produttiva: l'aumento spropositato del costo dell'energia. Queste sono alcune difficoltà che non sono da dimenticare e si prospettano problemi anche per gli anni a venire, a cui bisogna dare delle risposte continue alle famiglie e agli imprenditori.
Insomma, sono state votate circa 33 norme tra disegni di legge e proposte di legge, dati rilevati dal rapporto annuale 2022 del Consiglio regionale, un'attività prolifica di atti legislativi, che necessariamente sono stati presentati, condivisi, discussi e votati, atti necessari in una condizione numerica limitata pur sempre difficile ma necessaria per sostenere uno sviluppo locale duraturo. Come gruppo siamo stati responsabili con questo progetto di maggioranza, abbiamo preso degli impegni, abbiamo difeso l'operato della Giunta, dei suoi Assessori e del suo Presidente, del suo programma di legislatura, delle scelte fatte, sostenendo obiettivi condivisi e scelte di un percorso programmatico, passo dopo passo, in attesa di capire se gli studi che abbiamo richiesto possano darci delle indicazioni per pianificare al meglio strategie future e sviluppo economico. Nessuna decisione è stata presa in merito. Dei temi importanti ma, certo, si sono fatte tante discussioni in quest'aula, le scelte consapevoli si fanno con la conoscenza e gli studi propedeutici, non per principio. Politicamente abbiamo indicato una strada possibile per sostenere meglio la maggioranza, già a giugno 2022 abbiamo aperto a una proposta di allargamento, valutata ma non condivisa fino in fondo da altri gruppi. Già allora di alternative per noi non se ne intravedevano tante. Ora bisogna riprendere in mano il gomitolo aggrovigliato della politica e trovare una soluzione valida e sostenibile per dare continuità all'azione politica. Anche alle Politiche abbiamo ottenuto un ottimo risultato, il progetto ha funzionato e per poco non erano eletti i due candidati.
Vi sono delle aree e componenti politiche compatibili con cui possiamo dialogare ma dialogare lo si fa con tutti qui in quest'aula, come spesso accade nelle Commissioni. Poi gli accordi politici, le condivisioni e il sostegno sono un'altra cosa, è difficile mettere insieme visioni politiche troppo diverse ma, ripeto, un dialogo, un confronto sereno è necessario.
Sulla legge anti DPCM ricordo che basta leggere l'articolo 32 della Costituzione, un fondamento sempre, non solo a uso di qualcuno.
Personalmente ho apprezzato la disponibilità del Presidente e dei suoi collaboratori, sicuramente non ha bisogno del mio personale sostegno ma francamente mi dispiace delle dimissioni.
Come disse Borre Fedele in quest'aula - una dichiarazione che mi è rimasta umanamente impressa -: "si guarda un uomo o una donna dall'alto in basso solo per dargli una mano a rialzarsi", ma probabilmente questo in politica non vale per tutti. Per me vale tantissimo.
Presidente - Ha chiesto la parola il consigliere Carrel, ne ha facoltà.
Carrel (PA) - Siamo qui oggi per discutere delle dimissioni che non ci colgono di sorpresa, perché, come gruppo consiliare, abbiamo sottolineato più volte diversi temi che mi permetto di dire con soddisfazione oggi ho sentito da vari altri gruppi riprendere, quali quelli del Tunnel, che discutiamo da circa un anno e mezzo, e quelli delle concessioni idroelettriche, tema con cui e su cui con l'ex presidente Lavevaz, come gruppo, ci siamo anche un po' scontrati in un'adunanza del mese di luglio, perché, come gruppo consiliare, chiedevamo insistentemente informazioni sulla nomina della Commissione paritetica e sui suoi lavori in merito a questo tema. Purtroppo la risposta, anche un po' stizzita, è stata: "le informazioni che ho sono esattamente quelle di un mese fa". Forse è qui il problema, è qui il motivo per cui noi, come unico movimento regionale autonomista, all'opposizione sin dal mese di ottobre 2020, abbiamo spesso sottolineato che qualcosa non andava e che bisognava lavorare in un altro modo.
Da qui deriva poi la nostra disponibilità al dialogo e lo abbiamo dimostrato - lo ha ricordato bene il collega Cretier, come tutte le forze di opposizione - sedendoci al tavolo e discutendo delle norme degli aiuti, norme che abbiamo approvato coralmente e su cui abbiamo lavorato con degli specifici tavoli.
Non voglio sicuramente entrare nel merito delle dimissioni del presidente Lavevaz, lo abbiamo letto e appreso dai giornali, lo abbiamo percepito anche in quest'aula più volte e non è affare del nostro gruppo consiliare, ma dal momento in cui vi sono le dimissioni, ovviamente parte un iter che ci vede coinvolti e ci vede pronti a dialogare sui temi che trattiamo in quest'aula da due anni a questa parte ma che, purtroppo, questo Governo attualmente non ha affrontato nei modi e nei tempi con cui noi ci auspicavamo. Ricordo sicuramente altri temi, il pasticcio legato ai vigili del fuoco di cui abbiamo parlato non più tardi dell'ultima adunanza, ricordo che, come gruppo consiliare, abbiamo parlato della frana di Quincinetto, di numerosi investimenti e prospettive, con i colleghi di opposizione abbiamo riproposto il bon chauffage ma soprattutto la misura "Naître Valdôtain", che incentivava in qualche modo le nascite in Valle d'Aosta. Piccoli segnali che però significano, dal nostro punto di vista, la volontà di contribuire al dibattito.
Noi, come gruppo consiliare, come movimento, che sino ad oggi siamo stati all'opposizione di questo Governo, ribadiamo chiaramente che non è nostra intenzione riavere e riaffermare il ruolo di un movimento piuttosto che dell'altro, noi siamo un movimento, abbiamo un movimento, siamo Pour L'Autonomie, ci siamo candidati nelle ultime elezioni con un nostro programma, con i nostri ideali, con i nostri valori e sul nostro programma vogliamo assolutamente discutere perché siamo disponibili, con due Consiglieri, a operare in quella direzione.
Crediamo che oggi partano 60 giorni in cui assolutamente sia necessario tornare a discutere di programmi e di cosa dobbiamo fare e di cosa possiamo fare come Consiglieri, come eletti del popolo valdostano per la Valle d'Aosta e per i Valdostani. Da questo punto di vista, il nostro appoggio non mancherà, per tutti gli altri ragionamenti invece ribadiamo la centralità del nostro movimento.
Presidente - Consigliere Restano, a lei la parola.
Restano (GM) - Je prends la parole pour clarifier, afin d'éviter tout malentendu éventuel, la position de Evolvendo face à les démissions présentées par le président Erik Lavevaz. En même temps nous voulons d'abord remercier le Président sortant pour son engagement dans l'exercice de son mandat et pour la résilience démontrée dans cette phase très bouleversée de notre vie démocratique, les résiliences typiques des Valdôtains.
A tal proposito vogliamo ricordare la conferenza stampa indetta da Evolvendo prima dell'approvazione del bilancio di previsione in cui evidenziamo i segnali di una crisi allora solo annunciata e oggi conclamata. Consentiteci ancora di ricordare la totale lealtà dei nostri comportamenti nei confronti delle problematiche tipiche di una maggioranza esigua nei numeri, nonché la nostra disponibilità a farci carico della sua governabilità, sacrificando talvolta la nostra identità di riformisti liberal democratici.
Così come vogliamo significare oggi la nostra disponibilità a rapportarci, con spirito costruttivo, con quelle forze politiche che intenderanno trovare una fattiva risposta all'attuale crisi e non risposte indirizzate solamente ad aggiustamenti personalistici.
Con la presa dato delle dimissioni del Presidente, per quanto ci riguarda, si chiude un ciclo politico e spetterà in primis alle forze politiche e a questo Consiglio, nei tempi e nei modi canonici, trovare il bandolo di una matassa, che allo stato attuale ci appare molto aggrovigliata. Poiché non riteniamo che Evolvendo sia l'ombelico del mondo, ma che comunque possa avere un ruolo propositivo, dichiariamo fin d'ora la nostra disponibilità a dialogare con le forze politiche interessate a una rapida e fattiva soluzione della crisi regionale mediante la definizione di un programma di ampia convergenza amministrativa, nonché l'approvazione urgente di una nuova legge elettorale, ampiamente condivisa, che garantisca finalmente la necessaria stabilità del nostro sistema politico.
Presidente - Consigliere Chatrian si è prenotato, a lei la parola.
Chatrian (AV-VdA Unie) - Je vous avoue qu'aujourd'hui ce n'est pas tout à fait facile de prendre la parole, surtout d'un point de vue politique. Je vais commencer par les remerciements que normalement l'on réserve pour la fin du discours. Cette crise politique est et a été un peu pénible même sur le plan humain, je me sens en devoir de remercier Erik pour l'engagement et l'honnêteté qu'il a démontrés en ces deux ans, ainsi que je veux remercier tous les membres du Gouvernement et de la majorité et même les collègues de minorité pour le travail qu'on a fait pendant ces deux ans.
Je ne sais pas si vous partagez, mais c'est vraiment quelque chose de drôle, presque d'absurde. C'est un peu difficile à comprendre, je crois, même pour nous qu'on fait de la politique tous les jours, c'est difficile de comprendre pourquoi on est ici maintenant. C'est difficile comprendre parce que, comme ont déjà dit beaucoup d'autres avant moi, on a travaillé, on a approuvé un bon bilan pour 2023, 2024 et 2025. On a essayé d'être attentifs à la montagne. On a bien ciblé des lois très délicates et difficiles, dans les derniers à peu près 10 ans on n'avait pas abouti à ces lois extrêmement délicates. On a approuvé le bilan, je disais, il y a quelques semaines. On a essayé d'approuver des lois pour aider les entreprises, même celles en difficulté. On a essayé de programmer, planifier l'avenir pour les routes de la montagne, pour l'environnement, pour les familles, pour les familles qui ont des difficultés. On a essayé de remettre à l'attention centrale les Collectivités locales. On a fait des petits pas sûrement, on pouvait sûrement faire mieux, la période était difficile : COVID, guerre, crise économique et sociale, augmentation exagérée du coût de la vie et pourtant, tant bien que mal, nous avons pu y faire face en travaillant beaucoup, en discutant beaucoup, en essayant de prendre la meilleure décision collégiale, donc ce n'est pas mal, c'est joli, c'est intéressant: on fait du débat, on se rencontre, on décide et on essaye de trouver la meilleure solution pour la collectivité. Nous avons approuvé, je disais, des actes importants pour la Communauté, donc le jugement sur le plan administratif ne peut pas être négatif. On aurait pu faire mieux, bien sûr, mais, malgré toutes les entraves, on a quand même avancé la réalisation des principaux points programmatiques. Sur le plan administratif Alliance Valdôtaine-Vda-Unie a - je peux absolument le dire - un vote... comment puis-je dire ? positif.
De l'autre côté quelques réflexions de nature plus politique. On est en train de travailler sur le plan politique pour reconstruire, recomposer une aire autonomiste, mais pas seulement, l'objectif, nous croyons, c'est d'essayer de redonner la centralité des mouvements autonomistes : ceux qui vont, d'un côté, pour reconstruire, recomposer l'aire l'autonomiste - je ne reste pas maintenant à mettre en ordre les priorités - mais, de l'autre côté, il y a même d'autres mouvements autonomistes que nous croyons extrêmement importants et centraux d'un point de vue politique. Et c'est là la grande différence, c'est bien en politique de dialoguer avec tous, il est extrêmement bien, mais nous croyons extrêmement important qu'on doit avoir dans ces 50-59-60 jours la force et l'envie d'avoir un cadre politique clair et propre, celui-ci c'est le défi, pas tout à facile.
Comme Alliance-VdA-Unie, nous avons établi un ordre des priorités, une grille des priorités et on a eu même la possibilité, il y a quelques jours, d'aborder les thèmes de nature politique pour le moment avec l'Union Valdôtaine. Pour ce qui concerne le parcours, donc je disais reprendre la centralité des autonomistes, de tous les mouvements autonomistes et nous croyons que, pour tracer ce chemin, on a deux chemins : le premier que je disais, et le deuxième, quelque chose de plus centraliste, de plus stataliste, mais peut-être un deuxième chemin. De l'autre côté encore nous croyons extrêmement important le rapport avec l'Europe, toujours plus on est obligés de passer de l'avant avec l'Europe, en passant même d'un côté encore plus élevé et le débat trouve son centre surtout en Europe. Nous estimons que chaque formation qui se sent et se définit comme autonomiste doit être invitée à la table de la reconstruction avec égale dignité de participation, en essayant de mettre de côté les personnalismes, les primogénitures et tout ce qui pourrait être un obstacle tracement d'un chemin aussi articulé que nous le croyons vers la maison commune des autonomistes valdôtains, toujours en tenant compte, comme je disais avant, des mouvements qui ont envie de pas parcourir ce chemin, mais, de l'autre côté, ont envie de construire quelque chose de fort pour essayer d'avoir un cadre politique clair et propre.
Encore quelques petites réflexions. Nous croyons que probablement il faut avoir le courage et l'envie de s'arrêter un moment, de reparcourir notre passé, d'analyser le bon et le mauvais pour faire face à l'avenir, donc le défi le plus difficile c'est celui de pas seulement essayer, mais chercher le bon chemin, le point de repère de toutes les instances autonomistes et fédéralistes.
Je termine en disant que l'espoir sur le plan politique est sûrement de travailler pour mettre ensemble, pour agréger, pour unir, pour faire participer le monde et la Communauté autonomiste fédéraliste qui peut seulement essayer pas seulement de faire mieux, mais avoir la force d'un côté politique pour après essayer d'un point de vue administratif de donner jambes au cadre plus politique.
Je remercie encore Erik Lavevaz pour le bon travail qu''on a fait ensemble, le Gouvernement, les collègues de majorité parce qu'a bien dit le collègue Marguerettaz : on n'a jamais raté un vote. Bon, cela je crois c'est quelque chose d'extrêmement important et c'est pour cela que le bon chemin doit être cherché dans le cadre politique.
Presidente - L'assessore Marzi ha chiesto la parola, ne ha facoltà.
Marzi (SA) - Comincio con il ringraziare il presidente Lavevaz a titolo personale e soprattutto ringraziare la persona del presidente Lavevaz per come ha svolto il suo compito di Presidente, quindi di chiave di volta di un progetto politico, che da solo ne rappresentava la sintesi. Orazio diceva: "est modus in rebus", cioè c'è una misura nelle cose, questa traduzione spesso vuole anche dire c'è un modo di fare nelle cose, esiste un metodo. Il metodo con il quale il presidente Lavevaz ha svolto il suo compito, a mio modesto avviso, è un metodo nuovo, assolutamente eccezionale e che è e può essere un importante punto di rottura al passo con i tempi. Il fatto che, da un punto di vista personale, lui abbia svolto questo compito in questa maniera non toglie il fatto che oggi ci troviamo in una situazione da un punto di vista politico molto delicata e che quindi, di conseguenza, l'intervento che, come Capogruppo solingo della Stella Alpina adesso cercherò di fare, è un intervento invece di matrice politica, che ovviamente lo riguarda anche da un punto di vista politico, non soltanto da un punto di vista personale, perché se giustamente Orazio diceva: "est modus in rebus", proseguiva anche dicendo: "sunt certi denique fines", cioè se c'è una misura nelle cose, anche i confini sono una cosa importante delle cose e, a mio modesto avviso, per tutta una serie di motivi che non spetta a me analizzare, questi confini sono stati superati.
Quello che invece, a mio parere, conviene analizzare, visto che nel corso degli ultimi mesi e anni si sono fatte una serie di valutazioni durante questa consiliatura sulla Destra, la Sinistra e quant'altro, a proposito del fatto che qualche collega ha richiamato la memoria, è il fatto di partire da una breve analisi temporale che, come giustamente è stato richiamato, non deve essere strumentale a portare avanti una tesi ma, a mio modesto avviso, deve nascere con un progetto politico in seno al principale partito autonomista valdostano che il 6 di ottobre del 2018 elesse il presidente Lavevaz a Presidente del Mouvement: nell'eleggere il presidente Lavevaz a Presidente del Mouvement uno dei quadri di riferimento che venne espresso... io quel giorno ero presente come Segretario regionale della Stella Alpina ed ebbi a dirgli: "da Malaussène à Malaussène, da capro espiatorio a capro espiatorio, in bocca al lupo", perché, di fatto, fare il Presidente, piuttosto che il Segretario politico, è una delle attività meno proficue che esistano sulla faccia della Terra, naturalmente non da un punto di vista economico, perché quasi tutti lo fanno pro bono, ma in termini di economia personale perché ne becchi talmente tante che, di fatto, è sicuramente ben auspicante fare degli auguri sinceri.
In quell'occasione si partì anche con un quadro politico di unificazione del mondo autonomista che diede luogo il 16 di novembre del 2018 alla sottoscrizione di un documento di tutto il mondo autonomista di allora, un documento che per la prima volta, dopo tantissimo tempo, andava a porre nell'unione delle forze un messaggio. Documento che, di fatto, fu la base per creare anche un progetto politico, quello che portò i movimenti autonomisti valdostani a confrontarsi alle Europee del 2019 e proprio alle Europee del 2019 l'impianto politico era quello di fare tutta una serie di ragionamenti. Che cosa è intercorso tra il 16 di novembre del 2018 e le elezioni europee del 2019? Quanto è stato richiamato oggi da alcuni colleghi e cioè il 23 di gennaio del 2019 è il giorno in cui iniziò Geenna, coinvolgendo in maniera assolutamente straordinaria, e oggi possiamo dire drammatica, la vita personale e politica di tanti colleghi che non dovevano essere trattati così, soprattutto dalla politica, dalla società e dai loro colleghi. Io ero presente quel giorno in Consiglio regionale, perché quel giorno il fatto volle che erano contemporaneamente convocati sia il Consiglio regionale che il Consiglio comunale di Aosta; di conseguenza, tutti i colleghi che vissero quella giornata in Assise elette hanno dei ricordi che vanno dal drammatico al terribile, ma, di fatto, questo non è un aspetto secondario per i passaggi politici successivi, che, passando per l'autunno del 2019, arrivano al 2020.
Lasciamo stare il fatto che questo Governo, questa maggioranza, questo Consiglio, ha iniziato la sua esperienza come consiliatura in piena pandemia, dovendo chiudere tutto e tutto quanto il resto e che questa cosa è stata fatta da un Presidente, un Governo e un Consiglio: di conseguenza, sicuramente i primi anni del Governo Lavevaz sono sicuramente stati dei momenti drammatici, su questo sorvolo, continuiamo invece in un'analisi politica sul 2020, perché durante il 2020 successero delle cose che in politica hanno un significato. Le voglio sintetizzare brevemente nel progetto rappresentato da Erik Lavevaz, che vedeva una comunione di intenti sia sulle regionali 2020 che sulle comunali del capoluogo regionale, tant'è che le maggioranze che si espressero sia sul Comune di Aosta, che di fatto videro collaborare anche in ambito regionale tutta una serie di forze, furono rappresentate e sintetizzate il giorno dopo le elezioni, per cui, prima ancora che di fare analisi di parte: Destra, Sinistra e quant'altro, bisogna fare un ragionamento politico. Si arrivò nel corso dei mesi - che vanno da quando di fatto questo Consiglio si sciolse in malo modo fino alle regionali del settembre del 2020 - a costituire un progetto politico di unificazione del mondo autonomista, addirittura il maggior partito politico autonomista, l'Union Valdôtaine, scelse durante quell'anno una linea politica che citava come motto della campagna elettorale: "les gens passent, l'Union reste". Ricorderemo tutti, io lo ricordo, l'intelligenza del video che uscì con Monsieur Perrin che rappresentava la Valle d'Aosta con tutta una serie di aspetti di natura romantica, personale, ideologica, che, di fatto, avevano eccome un significato. Tra le altre cose anche la Responsabile della comunicazione di quella campagna elettorale si candidò alle Comunali di Aosta proprio nell'Union Valdôtaine, in pieno spirito di servizio, per cui quella roba aveva un assoluto significato, soprattutto nel momento in cui le elezioni comunali poi furono vinte da quel progetto e allo stesso tempo nel frattempo si stava componendo il progetto politico che, di fatto, portò alla maggioranza politica Lavevaz, che quindi aveva un progetto davanti a sé, che vedeva nella composizione del maggior numero di forze politiche autonomiste il nucleo e naturalmente un'espressione nel caso specifico con il Partito Democratico, il PCP, per una serie di motivi che, ovviamente, di fatto, lo avevano visto come avversario naturale della Lega, perché la Lega alle elezioni regionali del 2018 e del 2020 fu prima secondo partito eletto in Valle d'Aosta e poi primo partito eletto in Valle d'Aosta nel 2020. Partito politico che ebbe una linea politica elettorale molto simile tra il 2018 e il 2020, cioè quella di rappresentarsi come l'altra Valle d'Aosta, quindi dare un'impronta fortemente autonomista contrapponendosi all'autonomismo valdostano che, se nel 2018 in una qualche maniera venne in parte bilanciato dall'Union, invece nel 2020 venne assolutamente contrapposto. Io ricordo il documento politico espresso che diceva chiaro e tondo: "l'autonomismo siamo noi". È chiaro quindi che nel momento in cui questo blocco politico autonomista che scelse Lavevaz come simbolo "unione del mondo autonomista" aveva come sbocco naturale l'avversario politico per antonomasia di quel momento, ma non fu una scelta di Destra o di Sinistra, fu una scelta naturale, tant'è che avevamo vinto con quella coalizione anche le Comunali di Aosta.
Qual è il dato di fatto sostanziale che è stato anche richiamato da un punto di vista politico, quindi qual è il nesso che oggi si deve venire a concretizzare? Questo progetto ha un momento di arresto oggi con le dimissioni, ahimè, del presidente Lavevaz, questo progetto politico può andare avanti facendo delle scelte coerenti oppure può cambiare, ma non è una questione di rapporti con partiti nazionali o meno piuttosto che Destra o Sinistra. Si tratta semplicemente di fare delle scelte politiche sulle quali sicuramente tutte le parti politiche che compongono questo Consiglio dovranno fare delle valutazioni.
Quello che, secondo me, però è importante tecnicamente e politicamente ricordare è un fatto: cioè qual è la grande novità delle elezioni regionali del 2020? La preferenza unica. La preferenza unica, di fatto, ha creato tutta una serie di novità, che sono negative, ma questa è una mia opinione personale, che, tra l'altro, ebbi modo di esprimere anche nel dibattito sulla preferenza unica, ma queste novità portano in maniera naturale... e vengo a quanto richiamato come sintesi della crisi della politica valdostana rappresentata oggi dal presidente Lavevaz, da Erik, nel suo breve intervento introduttivo alle sue dimissioni, nel quale dice il problema centrale oggi non è il Consiglio Valle ma sono i corpi intermedi che dovrebbero essere a monte del Consiglio Valle e che quindi, di conseguenza, non riescono in una qualche maniera a risolvere problemi propri. Il fatto che possano esistere piccoli movimenti politici, "cespugli"... come dire? corpi politici che arrivano a esprimere un solo Consigliere, di fatto può essere letta in una maniera assolutamente negativa: anche la Stella Alpina ha vissuto, ahimè, questi momenti, li ha vissuti internamente, li ha vissuti in maniera molto cruenta, con tutta una serie di scelte politiche che non hanno fatto piacere a nessuno, né a chi è rimasto, né a chi è andato via. Sicuramente però quel dibattito politico era legato ad aspetti e a visioni politiche, ma il fatto che si sia arrivati a eleggere in tutti i movimenti delle persone con la preferenza unica ha fatto sì che, in realtà, anche in tutte le forze politiche più numerose oggi il ruolo degli eletti è sicuramente più forte e quindi può sicuramente indirizzare in una maniera diversa le volontà di un movimento.
A mio modesto avviso, quindi, nel momento in cui noi dobbiamo fare ragionamenti per il futuro della Valle dobbiamo cercare prima di tutto di donare di nuovo dignità alla possibilità di coloro i quali si candidano e poi vengono eletti di essere uniti prima ancora che di raggiungere questo tipo di Assise. Per questo motivo, a mio parere, anche oggi, all'interno di tutte le parti che compongono questo Consiglio ci sono sicuramente sottogruppi e sottoinsiemi che in una qualche maniera cercano di portare avanti la loro piena e legittima visione politica.
Nel momento in cui lo fanno, a mio modesto avviso - e sicuramente durante il dibattito i confronti delle prossime settimane questo avverrà -, lo devono fare senza però cercare di avere una visione d'insieme, senza ergersi a soggetti che, in una qualche maniera, si stanno occupando solinghi del bene della Valle d'Aosta, perché in realtà tutti quanti noi sicuramente cercheremo nelle prossime settimane di trovare una sintesi prima di tutto, per chi ci crede, per portare avanti un progetto politico che vede all'interno del mondo autonomista la sua centralità e in secondo luogo, qualora questo non debba essere, per tutte le soluzioni che riescano nel giro di pochissimo tempo a rimettere in moto prima di tutto la vita di questo Consiglio e quindi poi della comunità valdostana. Perché li metto in quest'ordine? Perché in realtà noi siamo una catena di distribuzione, volenti o nolenti, e quindi, anche se in alcuni momenti non diamo buona prova di noi, dunque la nostra comunità, come richiamato dal collega Jordan, non ci vede come qualcosa di necessario e di bello, in realtà, ahimè, siamo strumentali, siamo strutturali e quindi in una qualche maniera dobbiamo esistere. Ecco che io dico - e lo dico da Stella Alpina, che è un movimento autonomista di Centro che esiste da 22 anni - che, di fatto, nel guardare con molta attenzione a quello che sta accadendo e nel cercare di trovare delle soluzioni che vadano al di là dei personalismi e delle parti, a mio avviso, si possono trovare le sintesi politiche per proseguire con progetti di tal senso oppure per osservare con estrema attenzione quello che in una qualche maniera deve comunque avere la finalità di mettere assieme.
Avemmo a dire nel 2019 quanto segue: "nei sei mesi intercorsi dal 16 novembre 2018 - data del documento che di fatto creava un blocco autonomista composito, che allora era composto dall'Union Valdôtaine, Union Valdôtaine progressista, Stella Alpina, Alpe ed EPAV - abbiamo costruito ponti laddove c'erano muri e aperto dialoghi oltre le visioni personali". Come vedete, questo tipo di espressioni sono assolutamente à la page e contemporanee.
Presidente - Ha chiesto la parola la consigliera Erika Guichardaz, ne ha facoltà.
Guichardaz E. (PCP) - Le elezioni del settembre 2020 avevano evidenziato una marcata volontà dell'elettorato di cambiamento, subito dopo tale elezione, come PCP, avevamo chiesto di fare proprio questa operazione di rinnovamento con una maggioranza autonomista progressista, con un programma qualificato, a cui abbiamo lavorato con serietà per tre settimane e che alla fine era stato concordato. Il nostro attuale gruppo con coerenza ha agito seguendo sempre i principi e i valori che ci hanno portato a quel programma, era l'unica strada possibile per uscire dalla morsa della Destra e dico principi e valori che sono ben presenti anche nelle radici dell'Union Valdôtaine, nata dalla lotta al Fascismo e attenta alla lotta alle disuguaglianze.
Dall'inizio della legislatura quelli che la stampa oggi definisce i Colonnelli unionisti hanno portato avanti in modo determinato la loro volontà di alleanza con la Destra, che era già emersa in quelle trattative e che non nascondevano, più volte lo abbiamo sentito in maggioranza, contestando proprio in una delle prime maggioranze l'invio delle schede del PNRR sull'elettrificazione della ferrovia, votando in Commissione la legge anti DPCM nonostante il parre negativo del presidente Lavevaz e dell'Assessore alla sanità, dichiarando, insieme a esponenti del PD, che il programma non fosse un totem, opponendosi a una legge sulle discariche, presentando mozioni sulla motorizzazione, facendo un grande ostruzionismo in Commissione, in Consiglio, contro la mia attività e quella dell'assessora Minelli, mossi dal motto "divide et impera". Tutto questo è comunque avvenuto nell'assoluto silenzio del presidente Lavevaz e con la complicità dei cinque di FP-PD, cinque Consiglieri che il giorno dopo le elezioni hanno disatteso gli accordi pre-elettorali firmati, completamente abbandonato il programma di legislatura e anche le battaglie di una vita, come quella sull'Ospedale, per mantenere le loro calde poltrone. Ecco quindi che è tardi chiedersi se è meglio l'autonomismo o è meglio essere governati dalla Destra, perché sono quasi due anni ed è sotto gli occhi di tutti che molti provvedimenti sono votati da UV, PD e Lega e che su molte cose collaborano insieme e votano 33 a 2, non ultimo il voto sul referendum consultivo.
In questi due anni abbiamo pian piano assistito sempre di più alla privatizzazione della sanità, dove proprio le persone più fragili vengono abbandonate e alla mancanza di misure strutturali per rispondere alle esigenze di famiglie e imprese in difficoltà. Non si è prestata sufficiente attenzione verso la scuola pubblica dove, pur iniziando l'anno in ritardo, non si avevano gli insegnanti, continuano a mancare le palestre, si pensa all'esternalizzazione dei servizi e si interviene sulla mancanza di personale proponendo reggenze. Rispetto alla tutela dell'ambiente, si è cercato in tutti i modi di ostacolare l'elettrificazione della ferrovia, addirittura proponendo una legge su uno studio dell'idrogeno che dimostra la totale inadeguatezza di quest'ultima proposta, proprio come il presidente Lavevaz aveva ben sottolineato in Consiglio. Si continuano a negare i cambiamenti climatici, mettendo in campo investimenti impossibili, come quello su Cime Bianche, si continuano a spendere ingenti risorse senza avere nessuna visione. Fanno poi proclami sul costruendo Ospedale sopra un'area megalitica ma nessuno ad oggi ha idea della riorganizzazione sanitaria e proprio un importante documento, come quello del piano della salute e del benessere è fermo da mesi in Commissione, fermo da mesi - e in questo caso da anni - insieme al PRT e al piano della violenza contro le donne. Si è contestata e rallentata la nostra proposta di legge contro le discriminazioni e infine si è affossato il referendum consultivo, strumento di partecipazione della cittadinanza. Potremmo poi parlare dell'esternalizzazione della Saison, dei tagli ai contributi alle famiglie bisognose con i figli che frequentano il Convitto, del ristorante in cima al Couis che, oltre ai costi, non tiene conto delle carenze idriche. In tutto questo quali sono le politiche progressiste?
Purtroppo, seguendo la strada di quelli che la stampa definisce "Colonnelli", in silenzio, assecondandoli per oltre due anni, Lavevaz e i cinque del PD non hanno agito per contrastare la svolta a Destra; scelte politiche portate avanti, di cui ho appena accennato, e il voto delle politiche, sottolineato da molti, però io vorrei evidenziare che tra il candidato alla Camera e il candidato al Senato ci sono 2.500 voti di differenza, ecco, forse una riflessione su questo andrebbe fatta.
Il consigliere Marguerettaz, ancora una volta, mistifica la realtà mettendo in bocca ad altri parole che mai ho detto e cercando di dirci che i tempi non contano. I tempi contano eccome e le persone contano eccome! In tempi diversi sicuramente si sarebbero seguiti e ascoltati i movimenti, non si sarebbe fatto quello che è stato fatto. La popolazione assiste ancora una volta disgustata a un deprimente spettacolo. Avevamo la possibilità di dare al popolo valdostano la parola e di contare veramente e questo, come ho detto, è stato impedito proprio da quei 33 Consiglieri.
Ora andremo sicuramente incontro a un periodo dove ho sentito molti danno la disponibilità, ma credo che di nuovo i programmi debbano essere al centro dell'attenzione delle forze politiche piuttosto che le poltrone come abbiamo visto in questi tempi.
Presidente - Ha chiesto la parola il consigliere Marquis, ne ha facoltà.
Marquis (FI) - Con la discussione delle dimissioni presentate dal presidente della Regione Lavevaz, oggi siamo all'epilogo di un accordo con la Sinistra, fondato direi su delle acrobazie dialettiche, ma perché delle acrobazie dialettiche? Delle acrobazie che ricordo ai tempi della definizione del programma hanno richiesto su un paio di temi dei giorni e dei giorni di confronto per trovare una mediazione, giorni di confronto che poi hanno portato il rinvio della resa dei conti nell'attuazione del programma. Quando è arrivato il momento del DEFR, del bilancio, allora lì sono cominciate le dispute perché poi si è andati a chiarire cosa significavano quelle parole, parole che ciascuno ha mantenuto rispetto alla sua coerenza ideologica, secondo la sua visione, pertanto era inevitabile che si arrivasse al punto odierno. Sono arrivate le dimissioni dell'assessore Minelli, ci sono voluti 620 giorni per provare a rimettere insieme o ricomporre un Governo, non sarà stato sicuramente semplice, ma questa è anche la dimostrazione che a volte i dossier che vengono lasciati sul tavolo non trovano risoluzione se non vengono gestiti. Questo credo che possa essere anche un grande insegnamento di questa esperienza.
Ho sentito parlare in aula di nuovismo, a me il nuovismo spaventa sempre in Valle d'Aosta, perché credo che ciascuno di noi ha fatto un suo percorso politico, c'è chi ci ha messo di più o chi ci ha messo di meno ad arrivare in quest'aula, però quasi tutti hanno cominciato a far politica da quando avevano i calzoncini corti. Credo quindi che oggi, al di là delle questioni di carattere puramente ideologiche, bisogna parlare di pragmatismo. I Valdostani sono sempre stati una comunità pragmatica, che guardano le cose concrete. Credo che in questi giorni si sia parlato troppo sui giornali di appiattimento verso i partiti di Destra, verso i partiti nazionali; io credo che bisogna parlare dei temi, così come ho sentito prima parlare dal Capogruppo dell'Union Valdôtaine. I temi che interessano la Valle d'Aosta sono quelli come il tunnel, sono queste le preoccupazioni della gente, non se si ragiona con la Sinistra o si ragiona con la Destra. Sono le questioni che si toccano con mano tutti i giorni, perché diversamente probabilmente si risponde a delle logiche diverse rispetto a quella di soddisfare i bisogni della comunità. Il motto "ni Droite, ni Gauche" non l'abbiamo inventato noi, credo sia caro alla cultura di appartenenza dell'Union Valdôtaine ma questo cosa significava? Mettere al centro la difesa del bene comune, dell'interesse dei cittadini valdostani. In quest'occasione, pochi mesi fa si è fatto una scelta di campo che ha abbandonato quella logica, sulla base del rivendicare, del seguire delle logiche ideologiche, però queste logiche magari hanno portato a delle gratificazioni personali, ma hanno portato a porre la Valle d'Aosta in una situazione di isolamento politico. Oggi la Valle d'Aosta ha bisogno di apertura, non ha bisogno di essere isolata dal contesto nazionale e credo che questo sia uno spunto di riflessione importante in questo momento, un momento sicuramente difficile al quale dobbiamo guardare con grande attenzione e grande responsabilità.
Posso garantire che, come gruppo, procederemo con il medesimo approccio che abbiamo avuto sia nel metodo, sia nel merito dell'incontro che c'è stato a fine dicembre, in cui abbiamo posto sul tavolo dei temi, dei progetti con gli interlocutori, abbiamo avuto dei buoni riscontri, ci sono state delle condivisioni che lasciavano e lasciano ben sperare. È del tutto evidente che poi la politica dovrà fare delle sintesi, scegliere delle direzioni. Noi siamo disponibili chiaramente a parlare con tutti, le interlocuzioni in politica ci devono essere, ma sicuramente non siamo disponibili a delle soluzioni pasticciate, perché piuttosto allora si deve restituire la parola agli elettori. Credo che non siamo ancora arrivati a questo punto, che ci possano essere le condizioni in quest'aula, delle condizioni politiche che possano creare la possibilità di presentare un qualcosa, un'offerta politica, un'offerta per costruire una maggioranza nuova che possa dare le risposte che tutti i Valdostani si aspettano in questi due anni e mezzo che mancano al termine della legislatura per affrontare le tematiche pressanti che toccano tutta la nostra comunità. Sono dei temi che sicuramente chiedono della stabilità, che chiedono una visione, una chiarezza soprattutto di condivisione perché diversamente non saremo in grado, tutti assieme, di poter far fronte alle esigenze che oggi la Valle d'Aosta ha. Pertanto credo che ci siano tutte le condizioni ma che non bisogna occupare tutti i 60 giorni, bisogna essere celeri perché ci sono dei temi che vengono discussi in questi giorni, in questo periodo a livello nazionale che necessitano della partecipazione e della condivisione anche della nostra Regione perché sono tematiche che ci toccano, a partire dalla revisione del PNRR, a partire dalla questione delle grandi derivazioni d'acqua, ci sono dei temi su cui ci dobbiamo far sentire.
Presidente - Ci sono altre richieste di intervento? Chi vuole intervenire si prenoti... assessore Bertschy, per i minuti restanti, ne ha facoltà.
Bertschy (AV-VdA Unie) - Avevo preparato un intervento un po' più lungo ma le logiche del dibattito di oggi mi portano a fare due brevissime considerazioni. Intanto mi associo, l'abbiamo fatto ieri nella Giunta che abbiamo fatto nel pomeriggio, ai ringraziamenti per il presidente Lavevaz, lo sappiamo tutti come abbiamo lavorato e quindi è inutile ribadire che prima di tutto c'è stata alleanza e c'è stata volontà di lavorare bene e insieme.
In questi dibattiti però poi si corre il rischio di scadere nell'ipocrisia e di dimenticarsi la politica, quella politica delle logiche e il Presidente credo che le conosce meglio di tutti noi anche per come ha vissuto questi due anni, e la politica va affrontata. L'ipocrisia non serve in momenti come questi perché con l'ipocrisia non risolviamo i problemi. Io quindi sono per essere molto chiaro rispetto alla responsabilità che tutti abbiamo in questo momento, è una responsabilità di eletti, abbiamo vissuto questi momenti con altri colleghi in quest'aula purtroppo e la responsabilità che ci riviene è quella di trovare una soluzione per dar corso a questi tre anni di legislatura nella maniera migliore possibile, con una maggioranza che sia in grado di affrontare gli obiettivi e i progetti che la comunità ci ha assegnato e che la comunità non deve veder rinunciare da parte nostra.
Dobbiamo quindi affrontare questi giorni, e oggi parte il primo dei 60 giorni, con la massima collaborazione fra di noi, io chiedo ai colleghi di Giunta di mantenere un presidio attivo, ovviamente non potremo fare nuove attività, ma un presidio attivo sugli Assessorati, una massima collaborazione con voi Capigruppo, la disponibilità da parte mia a cercare di gestire anche in termini politici vari dossier che sono comunque sul tavolo e le tante emergenze che abbiamo da affrontare. Da parte mia quindi c'è la disponibilità ad ascoltare tutti e a valutare cosa fare insieme nei prossimi giorni e poi la massima responsabilità da parte dei movimenti. Se oggi siamo in crisi, l'ho detto l'altro giorno, crisi politica o crisi amministrativa, viene prima una cosa, viene prima l'altra, per quello che ci riguarda, come autonomisti, noi dobbiamo essere capaci di affrontare e risolvere la necessità che tutti abbiamo: di rendere più solido il quadro delle forze autonomiste per affrontare meglio anche le sfide amministrative che abbiamo davanti. Per farlo la cosa più sbagliata, a mio avviso, è quella di dividere gli autonomisti tra gli autonomisti di serie A, di serie B, tra quelli che sono più da una parte e quelli che sono meno dall'altra. L'autonomia è un valore che chi crede nell'autonomia porta con sé, essere autonomisti federalisti vuol dire saper costruire un'Amministrazione capace di affrontare le sfide del territorio in maniera responsabile, senza farsi prendere da quella che è invece una visione di tanti partiti nazionali, senza distinguerli tra Destra e Sinistra. Chi governa dal Centro cerca di applicare le stesse leggi dappertutto. Noi che siamo qua, dobbiamo essere capaci di farci le nostre leggi e di adattare quelle che arrivano dal centro nella maniera migliore possibile.
Grazie e, ripeto, offro collaborazione e chiedo collaborazione perché il momento è un momento molto particolare.
Presidente - Vi sono altre richieste? Non vedo richieste di intervento, propongo pertanto che il Consiglio regionale prenda atto delle dimissioni del Presidente della Regione, la presa d'atto non è sottoposta a votazione. Prendiamo atto.